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Alassane Ouattara (ADO) s’est donné jusqu’à la fin du mois de novembre pour finaliser la réforme de son parti

Le plan de Ouattara pour réorganiser le RHDP Le chef de l’État va prochainement dévoiler le nouvel organigramme de son parti, dans lequel Bictogo Adama, l’actuel directeur exécutif, ne jouera plus un rôle central. Explications. Alassane Ouattara (ADO) s’est donné jusqu’à la fin du mois de novembre pour finaliser la réforme de son parti. Le comité de restructuration du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), mis en place en septembre, a présenté ses premières pistes de réflexion.

Présidé par Gilbert Koné Kafana, le ministre chargé des Relations avec les institutions, ce comité a soumis au président ivoirien un nouvel organigramme. Selon nos informations, il propose de faire disparaître la direction exécutive, laquelle est pour l’instant dirigée par Adama Bictogo, le vice-président de l’Assemblée nationale. Indications présidentielles

Celui-ci pourrait en revanche se voir proposer la tête d’un secrétariat exécutif. Le directoire du parti, autrefois dirigé par Amadou GON Coulibaly (décédé en juillet 2020), serait quant à lui maintenu et confié à un triumvirat.

Ces changements consacreraient l’entrée de ministres de premier plan au sein du directoire, qui échapperaient ainsi de fait à l’autorité d’Adama Bictogo. Ce plan est conforme aux indications qu’Alassane Ouattara avait données lors d’une réunion qui s’est tenue le 15 septembre, au petit palais de la présidence. Ce jour-là, le chef de l’État avait annoncé qu’il comptait dissoudre la direction exécutive du RHDP après l’apparition de tensions entre le Premier ministre,Patrick Achi, et Adama Bictogo.

Le premier reprochait au second de saper son autorité auprès des membres du gouvernement en les convoquant sans son autorisation préalable. Le président avait pris fait et cause pour son chef du gouvernement, en rappelant aux ministres qu’ils étaient tenus de répondre à Patrick Achi en priorité.

Alassane Ouattara séjourné à Paris depuis le 10 novembre. Il devrait, en principe, rentrer à Abidjan le 21.

Source J.A

Par Jeune Afrique

SECURITE ROUTIERE : DEPLOIEMENT DE LA VIDEO-VERBALISATION POUR LUTTER CONTRE L’INCIVISME SUR LES ROUTES IVOIRIENNES

Abidjan, le 6 septembre 2021- Le déploiement de la vidéo-verbalisation pour lutter contre l’incivisme sur les routes ivoiriennes entre dans sa phase active, a annoncé le 6 septembre 2021, le ministre des Transports, Amadou Koné, lors d’une conférence de presse.

Amadou Koné a indiqué qu’après trois semaines de campagne de sensibilisation satisfaisante au respect du code de la route, la répression des infractions va débuter le 7 septembre 2021 par la vidéo-verbalisation dans le Grand Abidjan pour s’étendre progressivement à l’intérieur du pays.

"Dès demain, ceux qui conduisent mal sur les axes routiers équipés de radars et de caméras, seront verbalisés. C’est un pas important que nous venons de franchir qui va servir d’exemple et de modèle à beaucoup de pays de la sous-région", a prévenu le ministre des Transports.

Pour Amadou Koné, l’objectif dans les 12 prochains mois est de réduire le nombre d’accidents de la route.

Le déploiement de la vidéo-verbalisation intègre le système de transport intelligent qui vise à améliorer significativement la sécurité routière. === Les contrevenants au code de la route recevront des notifications des infractions par SMS, sur l’espace digital du centre de gestion intégré et de manière physique. 

La Stratégie nationale pour la sécurité routière 2021-2025 prévoit la réduction de 50% du nombre de morts et de blessés sur les routes.

DROIT DANS LES YEUX | Zoro Epiphane Ballo parle de la l'impact de la corruption sur les ivoiriens

Lutte contre la corruption : Le ministre Zoro Epiphane dévoile la vision de la Côte d’Ivoire en Corée du Sud Le représentant du gouvernement ivoirien, Zoro Epiphane, dans le cadre de sa mission dans ce pays de l’Asie de l’Est, a animé un panel, le mercredi 11 novembre, sur les actions de l’Etat en matière de lutte contre la corruption.

 Le ministre Zoro Epiphane Ballo continue ses échanges et actions en Corée du Sud. Ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption, il a animé, le mercredi 11 novembre, une conférence sur le thème : « Les plans d’amélioration de la lutte contre la corruption et de la transparence en Afrique ». C’est à l’invitation de l’Ong ‘‘Africa Insight ’’, qu’il a prononcé ce panel devant une cinquantaine d’étudiants, des premiers responsables de cette organisation et le président de son conseil d’administration Donghwan Choi.

A cette occasion, l’autorité ministérielle qui effectue une visite de travail dans ce pays de l’Asie de l’Est, a fait savoir à ses interlocuteurs que la volonté du gouvernement ivoirien est d’atteindre au moins 50 points sur 100 dans l’indice de perception de Transparency International d’ici 2025. « La vision de la Côte d’Ivoire est sans équivoque : faire de la Côte d’Ivoire un pays d’intégrité et faire en sorte que la corruption soit réduite structurellement entre 2021 et 2025. Pour ce faire, quatre axes ont été définis. Il s’agit de créer un climat de stress pour lutter contre la corruption ; protéger les secteurs les plus vulnérables ; insuffler la culture de l’intégrité et renforcer les acteurs impliqués dans la lutte contre la corruption ». Le ministre ivoirien a déclaré que la corruption est un phénomène mondial. Pour étayer sa thèse, il a informé que la banque mondiale estime chaque année que c’est 5% du Pib mondial qui est perdu par le fait de la corruption soit 142 milliards de dollars.

 

Ce qui représente, à l’en croire, environ 2,4% du Pib de la Côte d’Ivoire. Monsieur Zoro Epiphane Ballo a poursuivi pour dire que l’Etat ivoirien a perdu 1400 milliards de FCFA en 2019. Ce déficit, selon lui, représente 64% du service de sa dette soit 4 fois le montant des dettes reçus par le pays en 2019, c’est-à-dire 300 milliards de Fcfa. Face à cette situation, l’autorité ministérielle a indiqué que le gouvernement ivoirien a déclaré la « guerre » contre la corruption. Et que le ministère qu’il dirige, créé dans cette perspective, entend pleinement jouer cette mission. Légende : Le ministre Zoro Epiphane Ballo avec des étudiants et des responsables de l’Ong ’Africa Insight’’ après la conférence.

Par Mamadou Kanate Le 13/11/21 

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La Côte-d’Ivoire participe au 9e Symposium sur le café africain et à la 61e AG de L’Organisation interafricaine de café (OIAC) à Kigali/Rwanda

Les 25 pays-membres de l’Organisation Interafricaine de Café (OIAC) se réunissent à Kigali (RWANDA) du 16 au 20 Novembre 2021, en vue de prendre part au 9ème Symposium sur le Café Africain avec pour thème :

<< Renforcer la Chaine de Valeur du Café pour un développement durable de l’économie et l’amélioration des revenus des producteurs africains>> suivi de la 61ème Assemblée Générale de leur Organisation.

En effet, l’OIAC qui existe depuis 1960, est un organisme intergouvernemental dont l’objectif est de montrer le rôle prépondérant du Café dans le développement socio-économique de l’Afrique. Il s’agit par conséquent d’un instrument d’éradication de la pauvreté auquel la Côte d’Ivoire a adhéré depuis 1960. 

La délégation de la Cote d’Ivoire, troisième producteur africain de Café, et par ailleurs membre fondateur de l’OIAC, est conduite par S.E.M. Aly TOURE, Représentant Permanent de la Cote d’Ivoire auprès des Organisations Internationales de Produits de Base et composée des fonctionnaires du Ministère du Commerce et de l’Industrie, du Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, ainsi que du Conseil Café Cacao.

Un forum politique de haut niveau sur la durabilité de la caféiculture en Afrique a été présidé par l’Ambassadeur Aly TOURE.

A la faveur du symposium, les délégués auront à débattre sur la promotion de la consommation intérieure du café africain, le financement du secteur caféier, et l’amélioration de la valeur ajoutée.

Après la campagne internationale menée pour l’amélioration des revenus des producteurs de cacao, la Cote d’Ivoire entend donner de la voix pour les producteurs de café.

La Cote d’Ivoire (l’Ambassadeur Aly TOURE) qui assure le porte parolat des pays africains producteurs de Café au sein de l’Organisation Internationale du Café(OIC) devra faire des consultations en vue d’harmoniser les positions des différents états membres sur l’élection du prochain Directeur Exécutif de l’Organisation Internationale du Café(OIC) en Mai 2022 ainsi que du Forum des Investisseurs sur la durabilité mondiale du Café

Enfin, il faut souligner que le Comité des Finances de l’OIAC est présidé par l’Ambassadeur Aly TOURE.

Fait à Kigali, le 16 Novembre 2021. Une correspondance particulière de Stéphane Dubois

Par Venance Konan (Le temps des réformes)"Ma conviction est que le jour où nous libèrerons nos femmes et nos paysans du pilon, de la machette et de la daba, nous ferons un grand bond en avant.

Dans une récente chronique, j’avais parlé de la nécessité pour nous de changer de logiciel si nous voulions sortir de notre situation de pays sous-développé cherchant à émerger. Permettez-moi de continuer de partager avec vous mes réflexions sur le sujet. A mon avis, dans le même mouvement de changement de logiciel, qui consiste surtout à inculquer le goût du travail et de l’effort à nos populations, nous devrions procéder à deux importantes réformes. Celles de l’école et de l’agriculture. 

L’école, telle que nous la connaissons, nous est arrivée avec la colonisation. Son objectif premier était de faire de nous de bons agents subalternes au service des maîtres blancs. A cette époque l’idée ne traversait la tête de personne que nous pourrions un jour avoir la responsabilité de nos pays. On nous a donc plaqué l’enseignement tel qu’il était fait en France, pour nous pays colonisés par la France, étant entendu que nous ne pourrions pas dépasser un certain niveau. Au Congo dit belge d’avant l’indépendance, il n’était pas question pour un Africain d’entrer à l’université et le lycée était réservé à une petite élite.

Dans un pays comme la Côte d’Ivoire l’université est venue après l’indépendance. Houphouët-Boigny avait dû payer de sa poche pour envoyer des jeunes Ivoiriens étudier en France en 1946. Ainsi donc, pour prendre quelques exemples, au niveau des langues, nous étudions l’anglais, l’espagnol et l’Allemand, et nos enfants prennent leurs grandes vacances aux mois de juin, juillet et août. Pourquoi ? Parce que c’est le système en France. Les trois langues citées sont enseignées aux petits Français parce que ce sont les langues des pays voisins de la France. Et les mois de grandes vacances correspondent aux mois de l’été. 

Pendant longtemps la majorité de nos enseignants furent des Français pour qui les mois de vacances d’été étaient sacrés.

L’étude de ces langues-là correspond-elle à nos besoins d’aujourd’hui ?

Avons-nous besoin, nous, de prendre des vacances à la même période qu’en France ?

Quand nous autres étions à l’école primaire, l’histoire que l’on nous enseignait était essentiellement celle de la France. Enseigne-t-on aujourd’hui l’histoire de notre pays ou de notre continent à nos enfants ? 

A mon avis, nous devrions nous asseoir et réfléchir sérieusement à l’enseignement que nous devrions donner à nos enfants, en tenant compte de nos réalités et de nos besoins. Aujourd’hui dans une grande partie de l’Afrique, nos femmes passent des heures et des heures à piler le riz, le mil, le foutou, le maïs...

Nos paysans ont pour uniques outils de travail la machette et la daba. Ma conviction est que le jour où nous libèrerons nos femmes et nos paysans du pilon, de la machette et de la daba, nous ferons un grand bond en avant. Et je me demande s’il est vraiment impossible aux ingénieurs que nous formons à grands frais de trouver des machines peu coûteuses qui permettraient cette libération.

Pourquoi la femme africaine doit-elle se muscler tous les jours les bras pour faire à manger à sa famille ?

Pourquoi le paysan africain est-il le seul au monde à ne pas utiliser de machine ?

Sans doute parce que les Africains attendent que ce soit les autres qui répondent à ces questions. Or elles ne sont plus celles des autres peuples qui ont d’autres problèmes propres à eux à résoudre. Notre école doit d’abord servir à nous aider à trouver des réponses à nos problèmes. Réfléchissons à tout cela, calmement, tranquillement. Et dans le même élan, nous pourrions aussi réfléchir à notre agriculture. Tout comme l’école, l’agriculture que nous pratiquons n’a pas été conçue pour répondre à nos besoins, mais plutôt à ceux de ce que l’on appelait la métropole. Chaque pays colonisé a été spécialisé dans certaines cultures en fonction de son climat et de son sol, mais uniquement pour répondre aux besoins du colonisateur. C’est ainsi donc que nous consommons très peu de ce que nous produisons, tandis que nous sommes obligés d’importer pratiquement tout ce que nous consommons. Nous consommons par exemple du pain de blé, et pourtant nous ne produisons pas un seul épi de blé. Par contre nous consommons très peu de cacao, de café, d’anacarde, d’hévéa.

Houphouët-Boigny disait qu’un homme qui a faim n’est pas un homme libre. On peut dire la même chose d’un pays. Un pays qui n’arrive pas à se nourrir n’est pas un pays libre. Nous n’avons aucun mot à dire sur les prix de ce que nous produisons et ce que nous consommons.

Parfois, lorsque l’on veut faire tomber un régime, on s’arrange simplement à ce que le prix du pain augmente. N’oublions pas que les grands pays industriels sont avant tout des pays agricoles qui produisent d’abord ce qui leur permet de se nourrir. L’Inde et la Chine qui ont plus d’un milliard d’habitants chacun arrivent à les nourrir et à exporter même de la nourriture vers l’Afrique dont on dit pourtant qu’elle a les dernières terres arables. N’oublions pas non plus que le souci premier des pays qui consomment ce que nous produisons est de les avoir aux prix les plus bas. Et le mécanisme est tout simple. Il suffit d’augmenter l’offre. C’est ainsi que lorsque les prix du cacao avaient commencé à flamber à une certaine époque, on a incité les pays asiatiques à produire aussi du cacao, ce qui a fait chuter les prix.

Et un pays comme le nôtre en a énormément souffert. Il en a été de même pour l’hévéa. Il fut un moment où dans ce pays, tout le monde chercha à faire de l’hévéa. Certains paysans détruisirent leurs plantations de cacao ou de café pour faire de l’hévéa à la place. Et lorsque leurs plantations entrèrent en production, les prix s’effondrèrent. Parce qu’il y avait trop d’offres. Et les consommateurs se frottèrent les mains.

Un pays comme la Côte d’Ivoire a largement les moyens de produire de quoi nourrir toute l’Afrique de l’ouest en riz, banane ou mil, sans forcément cesser de produire du cacao ou de l’anacarde. Réfléchissons-y.

Venance Konan

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Dans une interview accordée à RFI et France 24, le colonel Mamady Doumbouya, président de la République de Guinée, explique les raisons qui l’ont poussé à faire le putsch du 05 septembre 2021.

 

"Ma vie entière je la donnerai à ce peuple-là, qui mérite ça. Et si on a décidé le 5 septembre d’aller à la mort, c’est parce qu’on avait vu l’état de notre pays.

RFI · [vidéo] Mamadi Doumbouya, le président de la transition de Guinée, accorde son premier entretien post-coup d’Etat à un média international. Il revient notamment sur les récentes sanctions de la CEDEAO et sur le sort de son prédécesseur Alpha Condé...

Selon les dires du soldat, il y avait depuis plusieurs années des « dysfonctionnements dans (les institutions du pays), des dysfonctionnements liés souvent à la tension sociopolitique et les guinéens ne se regardaient plus comme des frères. Ils se regardaient comme des adversaires politiques ». A cela s’est ajoutée la gabegie financière, selon ses dires. 

C’est ce cocktail qui a poussé Mamady Doumbouya et ses hommes à « prendre leurs responsabilités ». Une responsabilité qui du point de vue du soldat est grande, parce qu’il est important que les guinéens « commencent par s’aimer ». Ce qui n’était plus le cas d’après lui. Quand on lui oppose sa redevabilité à l’ancien chef de l’Etat, pour l’avoir nommé à la tête des forces spéciales guinéennes, il explique que sa mission n’était pas de servir un homme mais la République. « La loyauté entre le pays et un homme, le choix est vite fait. J’étais venu servir la République de Guinée » , a-t-il clairement fait savoir. De plus, ce n’est pas Alpha Condé qui l’a fait revenir au pays.

« Ça fait plus de 10 ans que j’ai décidé de laisser l’occident pour venir servir mon pays. J’ai décidé tout seul de venir en Guinée » a-t-il déclaré, écartant toute proximité avec Alpha Condé qu’il dit n’avoir vu que deux fois. En ce qui concerne le sort de ce dernier, en résidence surveillée depuis le putsch, il pense qu’on devrait laisser la justice faire son travail. « Je suis président de la transition et non ministre de la justice. La justice guinéenne aura toute son indépendance, tout mon accompagnement pour que ce peuple assoiffé de justice puisse vraiment se retrouver » a t-il déclaré. 

En ce qui concerne la durée de la transition, il pense que c’est au Conseil national de transition (Cnt) de le décider. Un conseil qui d’après lui renferme toutes les composantes de la société guinéenne. Voici les morceaux choisis de cet entretien à coeur ouvert avec notre confrère Alain Foka. 

« J’ai décidé que les guinéens puissent prendre leur destin en main…

Il faut qu’on soit en cohérence avec ce qu’on dit. Nous avons dit qu’on donne le pouvoir au peuple de Guinée, parce que nous voulons mettre en place un système qui pourra résister aux tentations des hommes. Et pour se faire, nous laisserons au peuple de Guinée où le CNT aura toutes les composantes…

Le Conseil national de la transition. Il y aura toutes les composantes de la nation qui seront représentées au CNT. Le CNT pour nous est l’organe législatif qui pourra décider du chronogramme, c’est-à-dire faire le point, le diagnostic, à savoir les problèmes qu’on a, et comment trouver des remèdes à ces problèmes-là… parce que les problèmes sont connus, c’est la personnalisation de la chose publique. Nous êtres humains nous allons tous disparaître, mais c’est le système qui restera, c’est le pays qui va rester. D’où le CNT a pour mission de réécrire le texte, c’est-à-dire la Constitution. Une nouvelle Constitution, ça ne se sera plus une Constitution copiée-collée du pays. Nous allons mettre à plat tous nos problèmes et réécrire une Constitution adaptée aux problèmes de la Guinée pour trouver toutes les solutions nécessaires pour l’émergence de notre pays. ===== Je pense que j’ai été clair, et je vais l’être aujourd’hui encore avec vous : ni moi ni aucun membre de cette transition ne sera candidat à quoi que ce soit. Nous allons mener la transition à bon port avec tous les Guinéens.

Nous allons partir de la base au sommet par les communales, après les législatives, la présidentielle pour permettre au président qui viendra après ne soit pas là à vouloir s’éterniser, car le peuple n’acceptera plus jamais qu’on personnalise la chose publique. Donc, pour moi, la durée de la transition doit être définie. Le chronogramme de la transition doit l’être aussi par l’organe législatif… 

En tant que soldat, nous tenons beaucoup à la parole donnée. Et en même temps, nous avons fait un état des lieux de toutes les expériences qui n’ont pas marché dans notre pays. Et nous ne voulons vraiment pas faire les erreurs du passé. C’est pourquoi nous sommes déterminés là-dessus à ce que les choses soient inclusives, le calendrier, le chronogramme, le délai de la transition. Je ne peux pas vouloir dire au peuple de Guinée que je lui donne sa liberté par la voix de tout ce qui est organe législatif et en même temps imposer un délai au peuple de Guinée. Si vous avez un remède de deux semaines pour régler les problèmes guinéens, je pense que ce sera la meilleure chose pour nous, parce que quand on voit l’état de nos populations, quand on voit l’état de nos routes, l’état de nos hôpitaux, je pense qu’après 63 ans, nous avons besoin d’un bon coup de réveil pour prendre en main notre destin et de laisser les choses correctement.

Ma vie entière je la donnerai à ce peuple-là, qui mérite ça. Et si on a décidé le 5 septembre d’aller à la mort, c’est parce qu’on avait vu l’état de notre pays.

Et nous avons pensé tous ensemble qu’il fallait sauver le pays en donnant notre vie. Et je pense que c’est notre devoir en tant que soldat, en tant que patriote, de se battre et d’aller à la mort encore une fois que ça soit sur le plan politique ou physique pour sauver le pays, pour sauver la patrie, et pour sauver les Guinéens en leur donnant l’espoir bien sûr et en changeant leurs conditions de vie parce que, après 63 ans, après tout ce qu’on a en Guinée comme économie, comme mines, comme tout ce qui va avec…Comme richesses si j’ose dire, je pense que ce peuple mérite mieux que l’état dans lequel nos aînés l’avaient mis.

J’ai fait don de moi, cela fait des années que je n’ai pas pu sortir de la Guinée. Je suis en Guinée, je me sens mieux en Guinée que n’importe où. Je n’ai pas besoin de voyager. Ce dont j’ai juste besoin maintenant, c’est de me concentrer en Guinée sur nos problèmes, pouvoir trouver des solutions à nos problèmes. Et en ce qui concerne les avoirs, nous les membres du CNRD, nous n’avons rien à gérer. Donc, ça pour moi, ce sont juste des principes. Mais à savoir s’il y avait quelque chose à gérer, vous pouvez chercher. Vous ne trouverez pas. Maintenant, nous faisons tout quand même pour arrêter l’hémorragie dans notre pays. Et depuis notre arrivée, nous avons essayé de fermer tous les robinets, parce que, pour moi, les deniers publics ne sont pas quelque chose avec quoi on peut jouer. Le voyage, je pense que nous avons besoin de voyager bien sûr en Guinée pour voir nos problèmes en face et trouver les solutions à nos problèmes. » 

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(JNP) autour du thème, « la Côte d’Ivoire face aux défis de la cohésion nationale et de la paix ».

La Côte d’Ivoire a commémoré, lundi 15 novembre 2021, la 25e édition de la Journée nationale de la paix (JNP) autour du thème, « la Côte d’Ivoire face aux défis de la cohésion nationale et de la paix ». Les festivités officielles de cette commémoration se sont déroulées à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative du pays.

C'était en présence de Téné Birahima Ouattara, ministre de d’Etat, ministre de la Défense, représentant le Premier ministre, Patrick Achi, de plusieurs membres du gouvernement, de présidents d’institution et de diplomates.

LA CHANTEUSE SOPHIA URISTA URINE SUR UN DE SES FANS EN PLEIN CONCERT ET CRÉE LA POLÉMIQUE

Le spectateur n'a pas hésité à monter sur scène, à s'allonger et se faire uriner dessus par la chanteuse Sophia Urista. Le spectateur n'a pas hésité à monter sur scène, à s'allonger et à se faire uriner dessus par la chanteuse Sophia Urista.

[Capture vidéo Twitter] Certains artistes dérapent parfois un peu trop. En plein festival aux Etats-Unis, la chanteuse Sophia Urista, du groupe Brass Against, a littéralement uriné sur un de ses fans en plein concert. Un comportement particulièrement choquant, qui a poussé le groupe à présenter ses excuses par la suite. La scène s'est déroulée alors que le groupe de métal était invité lors du festival Welcome to Rockville au Daytona International Speedway, en Floride le 12 novembre dernier.

En pleine reprise de Wake Up, un titre de Rage Against the Machine, la chanteuse a invité un homme placé au premier rang à monter sur scène. Elle s'est ensuite à moitié dévêtue avant de s'accroupir au dessus de lui et d'uriner. La séquence ahurissante a été filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, et nous avons finalement décidé de ne pas la montrer. closevolume_off LES MEMBRES DU GROUPE S'EXCUSENT Brass Against, qui compte plus de 450.000 fans sur son compte Facebook, s'est excusé pour cette «performance» plus que douteuse. «Nous avons passé un bon moment hier soir à Welcome to Rockville. Sophia s’est laissée emporter.

Ce n’est pas quelque chose à quoi nous nous attendions et ce n'est pas non plus quelque chose que vous verrez à nouveau lors de nos concerts», a assuré le groupe sur ses réseaux sociaux.

 «CE MONDE EST FOU ET CE N'EST PAS LE MIEN !»

Forcément, les internautes, mi-choqués, mi-amusés, n'ont pas manqué de réagir à ce scandale. «Il y a longtemps, les chanteurs talentueux comptaient sur leur talent pour devenir célèbres», «Dans quel monde vit-on ??? Je suis horrifiée. La prochaine fois, ce sera quoi ??», peut-on lire sur Twitter, ou encore : «La chanteuse Sophia Urista pisse sur un de ses fans en plein concert !!! Ce monde est fou et ce n'est pas le mien !». «J’suis dépassé par les événements comment on en est arrivé là ?», lance un autre.

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Déclaration du CNDH relative à la journée nationale de la paix du 15 Novembre 2021

Instituée depuis mars 1996, la Journée Nationale de la Paix est célébrée le 15 novembre de chaque année en Côte d’Ivoire. Pour l’édition de 2021, la commémoration portera sur le thème : « La Côte d’Ivoire face au défi de la cohésion nationale et de la paix ».

Cette journée servira de cadre pour sensibiliser les populations à la culture de la paix à s’inscrire dans le respect des institutions de la République, et surtout à promouvoir et rendre visibles les initiatives ou actions ayant pour but de contribuer au renforcement de la paix.

Le Conseil National des Droits de l’homme (CNDH) se félicite de l’institution de cette journée et salue le choix de ce thème, qui invite à une synergie d’action afin de mieux appréhender les défis liés à la cohésion nationale et à la paix.

En effet, le CNDH note que la réalisation du droit à la paix, droit de la famille des droits dits « de solidarité », requiert des efforts conjugués et solidaires aussi bien de l’Etat, de toutes les entités publiques et privées, des communautés, de la société civile que de chaque membre du corps social, pris individuellement. 

A cet effet, le CNDH encourage : 

• le Gouvernement dans sa relance du dialogue politique ainsi que dans la mise en œuvre des réformes renforçant la stabilité économique et sociale de notre pays ; ==== • les autres Institutions de la République ainsi que toutes les autres parties prenantes, à poursuivre leurs efforts pour faire du droit à la paix un outil de consolidation de la paix et de la cohésion sociale.

Le CNDH invite toutes les personnes vivant sur le territoire national, les communautés, les Organisations de la Société Civile, les entités publiques et privées impliquées dans la réalisation de ce droit, à jouer pleinement leur partition en vue d’en garantir la réalisation effective. ==== Le CNDH reste disposé à accompagner les efforts des autorités pour une meilleure éducation à la culture de la paix, au respect des droits de l’homme et à l’engagement civique des populations.

Fait à Abidjan, le 15 Novembre 2021

Pour le Conseil La Présidente

Une escalade verbale au parfum de guerre froide entre le président américain et Vladimir Poutine.

Une plongée au cœur du système Poutine avec les meilleurs experts de C dans l’air et la participation d’invités exceptionnels, interviewés par Caroline Roux. 

Le Président américain Joe Biden l’a qualifié de « tueur » en mars dernier, un compliment qui lui a très vite été retourné. Une escalade verbale au parfum de guerre froide entre le président américain et Vladimir Poutine.

Pourtant, le chef du Kremlin n'a jamais paru aussi fort : après 22 ans au pouvoir et une nouvelle victoire aux élections en septembre dernier, une révision constitutionnelle le rend désormais éligible jusqu’en 2036, et donc plus «tsarifié» que jamais.

En deux décennies, Poutine a réussi à éliminer toute réelle concurrence politique autour de lui. Son seul adversaire sérieux, Alexeï Navalny, croupit dans une colonie pénitentiaire après avoir été empoisonné ; ses partisans sont arrêtés par milliers et les pressions occidentales n’y font rien. Sur la scène internationale, le maître du Kremlin multiplie les offensives : ingérences électorales, annexions territoriales, affaires d’espionnage, recours à des armes interdites … Poutine s’affranchit de toutes les règles et rien ne semble arrêter cet ancien espion qui rêve d’une Russie au centre du jeu.

En pleine actualité, la Russie de Poutine inquiète à différents niveaux. Gros exportateur de gaz, elle est accusée de chantage énergétique sur les Européens avec des prix qui bondissent à la veille de l'hiver. L'enjeu serait de contraindre l'Europe à s'engager sur des contrats de plusieurs années. Son rapprochement avec la Chine pose aussi question. 

En France enfin, alors que la campagne pour la présidentielle démarre, l'éventualité d'une ingérence russe est redoutée par beaucoup. La question est en réalité de savoir jusqu’où Poutine est prêt à aller pour se maintenir au pouvoir.

Quel est son pouvoir de nuisance au sein de nos démocraties occidentales, dont il est devenu le meilleur ennemi ?

A l’occasion d’une nouvelle soirée spéciale C dans l’air, Caroline Roux vous emmène à la rencontre d’un homme à sang froid et à la poigne de fer. Des tranchées du Donbass aux pavés de la Place Rouge, en passant par les coulisses du parlement européen et les stades centrafricains, une plongée au cœur du système Poutine avec les meilleurs experts de C dans l’air et la participation d’invités exceptionnels, interviewés par Caroline Roux.

Les invités - François CLEMENCEAU - Rédacteur en chef international du Journal du Dimanche - Philippe DESSERTINE - Directeur de l’institut de Haute Finance - Clémentine FAUCONNIER - Politologue spécialiste de la Russie et Maîtresse de conférences en science politique à l’Université de Haute Alsace - Laure MANDEVILLE - Grand reporter au Figaro, ancienne correspondante en Russie Retrouvez-nous sur :

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