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Sanctions contre les Autorités de la Transition et leurs familles: Des Maliens interpellent Assimi Goita à éviter le bras de fer avec la CEDEAO "

Adama Sogodogo, Directeur exécutif de l’APRODAJI- JIGIYA SO: Plutôt un accompagnement ou un soutien qu’une sanction d’où qu’elle provienne 

“Le Mali, dans son état actuel, mérite plus un accompagnement ou un soutien qu’une sanction d’où qu’elle provienne. Cependant, la CEDEAO est dans son rôle de vouloir imposer le respect de règles et principes auxquels tous ses pays membres ont adhéré. Si, en dépit de la transgression d’une de ces règles, l’Organisation communautaire a tenu à accompagner notre pays, elle a requis et obtenu du Mali certains engagements qui, aujourd’hui, ne sont pas tenus. Pire, au-delà même du non-respect de ces propres engagements, les autorités de la transition malienne ne présentent ni visibilité quant au retour à l’Ordre constitutionnel, ni perspectives quant à la résolution de la crise multidimensionnelle au Mali. Cette sanction imposée aux autorités de la transition est donc éducative, directionnelle et salutaire en ce sens qu’elle devra permettre à nos dirigeants de se corriger et rectifier le tir avant le 12 décembre à venir.

Cette rectification passe nécessairement par une gouvernance inclusive ouverte aux politiques qui en ont l’expérience et les relations pour nous sortir de cette impasse, au lieu d’une gestion amateur. Pour ce faire, il faut au Mali un Premier ministre apolitique consensuel et de consensus pour un gouvernement de large d’ouverture”. 

Nia Dialla Keita, Directeur de publication actu-globe.com : ”Je pense que les autorités maliennes ont elles-mêmes cherché à être traitées ainsi pour le non respect des engagements pris devant la CEDEAO”

La Commission est bien dans son rôle de les sanctionner car ils étaient convenus de respecter le calendrier de la transition en ce qui concerne les élections prévues le 27 février 2022, notamment la présidentielle en faveur d’un retour rapide à l’Ordre constitutionnel normal. À défaut de cela, imaginez que le Mali n’est pas avec les pays membres de la CEDEAO, et ne sera ni avec la Communauté internationale. Nous pourrons dire que ce sont les autorités qui ont abandonné le Mali en plein vol. 

C’est vrai qu’en ce moment, ces sanctions comprennent une interdiction de voyager et un gel de leurs avoirs financiers. Les autorités du pays doivent faire tout pour que d’autres sanctions n’affectent pas les populations sur les plans commercial et économique, quand on sait que tous les prix de produits de première nécessité sont actuellement à la hausse. Et qu’elles sachent que le peuple souffre et continue de souffrir.

 Pour trouver des solutions aux problèmes, il va falloir que les autorités de la Transition évitent l’impasse politique dans le pays et prennent des décisions urgentes avec le soutien, l’accompagnement de la CEDEAO et de la Communauté internationale pour la tenue des élections à dates indiquées ou dans les brefs délais au Mali”. 

Dr Abdoul Karim Diamoutené, président du MDJS-Le réveil: “Ces sanctions sont une entorse à la bonne marche du pays” 

“Je suis pour la refondation du Mali, donc favorable à une transition réussie. Par conséquent, tout ce qui peut constituer une entorse à la marche dans cette dynamique me pose problème.

Je trouve les décisions de la CEDEAO assez dures, surtout en son point 15. Réduire les mouvements des autorités et éventuellement de tous les soutiens, c’est aller assez loin. Il s’agit d’obliger les maliens à aller dans une seule direction : organiser les élections quelles que soient les conditions et avec le risque de crise approfondie et de perte complète du Mali en tant que nation.

Ces mesures sont très dissuasives envers les éventuels soutiens, j’aurai souhaité un accompagnement de la CEDEAO pour s’assurer qu’à terme convenu entre les maliens, les élections crédibles puissent se tenir. En plus de réduire les efforts et la portée diplomatique du pays, cette décision est une menace aux éventuels soutiens”. 

Djiguiba Keita, SG du PARENA “Il est regrettable qu’on en soit arrivé là”. Mais hélas, aucune surprise.

Nous avons écrit récemment dans notre mémorandum que faute de volonté politique des tenants d’un pouvoir, à 4 mois de la fin annoncée de la Transition, il n’est pas possible d’organiser des élections, avec l’insécurité ambiante etc. La lettre du Gouvernement annonçant qu’il ne peut pas respecter le délai du 27 février 2022, ce n’est donc pas une surprise. Nous l’avions toujours dit : arrivés au pouvoir par la rue, ils veulent s’y éterniser par la ruse, des subterfuges et autres manipulations par soutiens populaires instrumentalisés. 

La conséquence du non-respect de la parole donnée : les sanctions de la Cedeao, là aussi aucune surprise. On est seulement agréablement surpris qu’il n’y ait pas eu de sanctions plus lourdes, comme les sanctions économiques qui frappaient tout le monde. C’est malheureux mais nous n’avons qu’un sursis d’un mois. Jusqu’au 12 décembre. Si d’ici là il n’y a pas de volonté politique affichée, on court beaucoup de risque.

Que faire? Tenir, comme en septembre 2020, 2 à 3 jours de conclave avec les forces vives pour nous donner une nouvelle feuille de route et un nouvel agenda, afin de convaincre la Cedeao de notre bonne foi et nous réconcilier avec nos voisins et la communauté internationale.

Seydina Ousmane Touré, membre du comité stratégique du M5-RFP de Ségou : ‘’C’est le manque de respect au peuple malien’’

Selon Seydina Ousmane Touré, membre du Comité stratégique du M5-RFP de Ségou, « les sanctions individuelles infligées aux autorités et Institutions de la transition au Mali, prises lors du Sommet extraordinaire sur la situation du Mali et la Guinée Conakry, ce dimanche le 07 Novembre 2021 à Accra (Ghana) par la CEDEAO pour retard dans l’organisation des élections prévues en février 2022 sont très sévères, vu que le Mali traverse une crise multidimensionnelle avec une insécurité grandissante.

Mais avec tous ces maux, la CEDEAO demande la tenue des élections, malgré que le peuple souverain demande la stabilité et la sécurité comme des priorités pour la bonne organisation des élections crédibles. Du fait que le M5-RFP fait partie des responsables de la transition, cela démontre, l’attitude de la CEDEAO. Que les dirigeants de cette CEDEAO téléguidés par la France sachent maintenant que le Mali est un pays souverain et indépendant, que le peuple malien est engagé et déterminé. Car, nous sommes en phase de rectification des erreurs que la CEDEAO devait résoudre avant la validation de la Charte de transition dont le M5-RFP n’a jamais cessé de dénoncer que les irrégularités. Nous ne sommes pas en phase correctionnelle qu’ils vont décider de nous sectionner. Sanctionner l’ensemble des autorités d’un pays dans ce contexte, c’est le manque de respect au peuple malien. En un mot CEDEAO est contre le M5-RFP, car cette communauté sait très bien que le M5-RFP est capable de sauver le Mali et de poser la pierre de refondation du Mali. Elle a peur des résultats de cette refondation qui, pourraient servi d’exemple aux peuples de certains pays vivant dans la mauvaise gouvernance comme le Mali. Pour terminer, je dirais qu’aucun pays dans le monde ne peut vivre de façon isolée, mais si la Communauté internationale décide de nous isoler acceptons le et soyons le peuple courageux, fort, uni, serein, soudé et mobiliser dernière nos autorités compétentes car « nous préférons mourir en martyrs que trahir notre patrie ».

Daba balla Keita, Directeur de publication du journal ‘’Danaba-Info’’ : ‘’La liste des ennemis de la transition ne cesse de s’élargir’’ ==== ‘’Les sanctions de la CEDEAO contre les autorités de la transition, vont certainement impacter sur le peuple. Si nos autorités ne peuvent pas voyager, comment la crise prendra fin ? s’interroge-t-il. J’ai aussi appris que la CEDEAO sera rejointe par d’autres organisations comme l’Union Européenne, l’Union Africaine…, comme un effet boomerang, qui envisagerait de sanctionner le Mali. Avec un environnement économique mondial, marqué par la hausse des prix des produits de première nécessité, il est fort probable que les prix augmenteront d’ici le mois de Ramadan. Au dedans comme au dehors, la liste des adversaires de la Transition, voir les ennemis du pays ne cesse de s’élargir. Le Mail pourrait-il résister aux assauts ? Pour combien de temps ?’’ Voilà tant de questions que Daba Balla Keita se pose ».

Face aux sanctions de la CEDEAO : Mamadou Togola superviseur national du MRD

« Assimi Goïta doit démarcher les Chefs d’Etats pour obtenir une certaine clémence » 

Le dimanche 7 novembre dernier, les Chefs d’Etats de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont réunis en session extraordinaire pour sur la situation du Mali et celle de la Guinée Conakry. A l’issue de ladite session, des sanctions ont été prises à l’encontre des autorités de la transition au Mali. 

Pour ne pas que la situation au Mali ne s’empire davantage, le superviseur du Mouvement pour la refondation de la démocratie (MRD) au Mali, Mamadou Togola demande l’implication personnelle du Président de la transition, le colonel Assimilé Goïta. Il veut que celui-ci envoie des émissaires auprès du chef de l’Etat ghanéen, Nana Addo, président en exercice de ladite organisation sous-régionale. Cela, pour lui expliquer réellement les raisons de l’impossibilité de tenir les élections aux calendriers avancés. Selon lui, une telle démarche éviterait à notre pays, d’autres sanctions venant des Nations Unies, de l’Union Européenne (UE) et de l’Organisation de l’Union africaine (OUA). A cela, Togola, connu pour son patriotisme, a demandé au président colonel d’œuvrer à l’apaisement du climat social, tout en fixant un chronogramme réaliste, à laquelle pourraient se tenir les élections. 

Les sujets brûlants de la nation, ont été aussi abordés par le superviseur national du MRD. Il s’agit : de l’insécurité grandissante, l’éducation, l’organisation des élections, la cherté de la vie et la justice. Ces points ont été déjà abordés par le Mouvement pour ma refondation de la démocratie au Mali, au cours d’une rencontre avec les hommes des médias.

Honorable Dr Fousseynou Ouattara, vice-Président de la Commission défense, sécurité et protection civile au CNT et Président du Collectif pour la refondation du Mali

« Leur résolution était prévisible et pour moi, c’est un non évènement »

« Les sanctions ont déjà été prises et comme ils veulent les élargir sur des associations et organisations, je sais que l’association COREMA (Collectif pour la Réfondation du Mali) dont je suis le Président est principalement visé, parce que c’est nous qui les avons indexé, pour la première fois, en leur posant des questions à savoir où était la CEDEAO quand la France a interdit à l’Armée malienne d’entrer à Kidal, ce fut la première question. Où était la CEDEAO quand, en violation de la Constitution du Mali, la France a collaboré avec un groupe rebelle armé sur le territoire malien en lui fournissant des armes et en coopérant avec eux. Si la CEDEAO avait le souci de l’indépendance et de l’intégrité territoriale du Mali, elle aurait fait des déclarations dans ce sens.

Mais chaque fois que le Mali a besoin de la CEDEAO, on ne la voit pas. Si c’est pour aider la France à imposer ses points de vue et ses visions sur les pays de la sous-région, la CEDEAO est là comme le bras armé de la France. Pour moi, les Maliens doivent s’unir derrière le Gouvernement et le Président de la Transition pour panser les plaies, essayer de redéployer l’administration sur tout le territoire et tout faire pour que les déplacés puissent retourner dans leur village, c’est après tout ça que nous pourrons parler politique et élections ». 

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  • Publié dans Afrique

POLITIQUE Côte d’Ivoire : « L’Union des cadres du Grand Nord n’est ni politique ni religieuse »Il n’y a pas l’ombre d’une faille entre Adjoumani et moi."

"Il n’en est rien du tout. Le ministre d’État Adjoumani est la bête noire de certaines personnes parce qu’elles ne lui pardonnent pas d’avoir mené le combat du RHDP. Certains cherchent à le noyer, mais c’est un pétard mouillé. Il n’y a pas l’ombre d’une faille entre Adjoumani et moi."

 Gilbert Koné Kafana, ministre à la Présidence chargé des relations avec les institutions, est un vieux compagnon de route de Ouattara

L’Union fraternelle des cadres et élus du Grand Nord, doit être lancée à Korhogo ce 12 novembre par Gilbert Koné Kafana, un proche du président Ouattara. Alors que l’opposition l’accuse notamment d’attiser les rivalités ethniques, son initiateur répond à Jeune Afrique.

Sans surprise, les organisateurs ont choisi Korhogo, la grande ville du nord de la Côte d’Ivoire, pour concrétiser leur projet. Ce week-end, la capitale du Poro, fief de la famille Gon Coulibaly, accueille l’assemblée constitutive de l’Union fraternelle des cadres et élus du Grand Nord (UGN). Au menu : conférences historiques, nuit culturelle, et surtout assemblée constitutive, samedi 13 novembre, à l’université Péléforo Gon Coulibaly.

 Portée par plusieurs proches d’Alassane Ouattara, lui-même originaire du Nord, la nouvelle organisation se veut apolitique et sans caractère ethnique ou religieux. Le but, assurent ses défenseurs, est de promouvoir le développement des régions du Nord. Leurs adversaires, eux, crient au séparatisme et dénoncent un projet identitaire, qui aggraverait encore les fractures persistantes entre le Nord et le Sud, dix ans après une décennie de guerre civile qui avait coupé le pays en deux. 

Gilbert Koné Kafana, ministre à la Présidence chargé des relations avec les institutions et vieux compagnon de route de Ouattara, est l’homme qui porte ce projet décrié. Pour Jeune Afrique, il revient sur les objectifs de l’UGN et répond aux critiques.

Jeune Afrique : Pourquoi avez-vous décidé de lancer cette Union fraternelle des cadres et élus du grand Nord ?

Gilbert Koné Kafana : C’est une vieille initiative, qui date de 2017. En 2018, nous avions commencé l’élaboration des statuts et du règlement intérieur. En principe, l’assemblée constitutive devait se tenir en 2019 mais elle n’a pas eu lieu, notamment en raison des élections à venir en 2020. Nous avions alors proposé de la reporter après les élections présidentielle et législatives. 

NOUS PARLIONS DEPUIS LONGTEMPS DE CETTE UNION AVEC FEU AMADOU GON COULIBALY

S’agit-il d’une initiative personnelle du président Alassane Ouattara ? 

S’il était contre, il est évident que je n’aurais pas poursuivi ce projet. Nous parlions depuis longtemps de cette union avec feu Amadou Gon Coulibaly [ancien Premier ministre décédé en 2020]. Nous nous sommes de nouveau entretenus avec le président de la République sur ce sujet en février 2021. Je lui ai alors dit que je voulais reprendre l’initiative de cette union et je me suis proposé pour parachever cette organisation après les élections législatives de mars.

Quel est l’objectif de cette union, dont vous assurez qu’elle sera apolitique ?

Le « Grand Nord » représente onze régions, dont les différents peuples nourrissent des liens séculaires. C’est aussi une zone qui est reconnue comme étant la plus pauvre du pays, où par exemple l’éducation est un peu en retard. Il y a un certain nombre d’enjeux communs qui nous ont mené à booster le développement de ces régions. Nous avons donc décidé de nous organiser pour apporter notre contribution à leur développement. Voilà l’objectif principal, le tout dans un esprit d’ouverture, sans critère politique ou religieux.

Certains disent que cette union a surtout été encouragée par les membres historiques du Rassemblement des républicains (RDR) originaires du Nord…

Mais pourquoi faites-vous le lien avec le RDR ? Je vous parle de régions, cela n’a donc rien à voir. Et je rappelle que ce n’est pas la première organisation du genre en Côte d’Ivoire. Il y a eu l’union des cadres du Grand Centre, de l’Ouest… Ce n’est pas nouveau. Il n’y a aucun caractère politique là-dedans.

PERSONNE NE PEUT REPROCHER AUX PEUPLES DU NORD D’AVOIR UN COMPORTEMENT SECTAIRE 

Vos opposants dénoncent un projet ethnique qui risque d’aggraver la fracture identitaire en Côte d’Ivoire. Que leur répondez-vous ?

Je suis assez surpris de tels propos. De qui vient cette fracture identitaire ? Ce sont ceux qui en sont à l’origine qui osent dire ça ? Je suis désolé, mais nous sommes loin de tout cela. Les peuples du Nord sont installés dans tout le pays, personne ne peut leur reprocher d’avoir un comportement sectaire. S’il y a des peuples qui tiennent à l’unité de la nation ivoirienne, ce sont bien ceux du Grand Nord.

Est-ce que ce projet n’entretient pas l’idée d’une différence entre le Nord et le Sud de la Côte d’Ivoire ?

Pour ma part, je ne comprends pas comment un projet qui veut justement donner l’exemple de l’union entre plusieurs peuples peut être à l’origine de fractures. Vraiment, je n’arrive pas à saisir. 

Certains de vos collègues ministres, comme Kobenan Kouassi Adjoumani, auraient aussi désapprouvé la création de cette union…

Il n’en est rien du tout. Le ministre d’État Adjoumani est la bête noire de certaines personnes parce qu’elles ne lui pardonnent pas d’avoir mené le combat du RHDP. Certains cherchent à le noyer, mais c’est un pétard mouillé. Il n’y a pas l’ombre d’une faille entre Adjoumani et moi. 

Source Jeune Afrique /12 novembre 2021 à 15:10 Par Benjamin Roger Mis à jour le 12 novembre 2021 à 15:13

"La Côte d’Ivoire connaît des progrès en matière de paix" Kouadio Konan Bertin, ministre de la Réconciliation

"La Côte d’Ivoire connaît des progrès en matière de paix" Kouadio Konan Bertin, ministre de la Réconciliation

A l’occasion de la célébration de la 25è édition de la Journée nationale de la paix, qui se tiendra le lundi 15 novembre prochain à Yamoussoukro, le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion Nationale, Kouadio Konan Bertin, sur le plateau du journal télévisé de 20 heures de RTI 1 du 11 novembre 2021, a donné les orientations en ce qui concerne cette célébration. Forum scientifique et prières sont entre autres des activités qui meubleront cette journée essentiellement dédiée à la Paix en Côte d’Ivoire. Il a profité de l’occasion pour inviter, tous les Ivoiriens à se mobiliser et imposer la paix définitivement dans notre pays, tel que souhaité par feu, le Président Félix Houphouët-Boigny.

Source RTI INFO / Par Fatou Fofana Camara / Constant Cocora Publié le 12-11-2021

20 ANS DE CARRIÈRE DE NASH « J’AI FAILLI ME DONNER LA MORT »

 Nash promet un show haut en couleur pour la célébration de ses 20 ans de carrière musicale. C’est le samedi 20 novembre prochain du côté du palais de la culture de Treichville que Natacha Flora Sonloué, plus connue sous le nom artistique de Nash ou encore la Go cracra du Djassa, va célébrer ses 20 ans de carrière musicale. Entre préparatif de cet évènement et séance de répétition, JDA a pu s’entretenir avec cette ambassadrice de l’UNICEF qui continue de promouvoir l’argot ivoirien, le nouchi.

Anthony NIAMKE

Pour la célébration de tes 20 ans de carrière, à quoi devons-nous nous attendre ?

Pour mes 20 ans de carrière, il y aura un grand concert, un spectacle inédit pour commémorer toutes ces années au service de la musique ivoirienne. Cette célébration coïncide en même temps avec la célébration de la Journée mondiale de l’Enfant et mon anniversaire de naissance. Ça sera donc deux heures de concert live.

On sera aussi avec des associations, des ONG et des enfants. 20 ans de carrière dans la musique, quel peut être ton bilan ?

Mon bilan est positif, même si je reconnais qu’il y a eu des moments de lutte, de souffrance, de déception, de tristesse. Des moments de joie, j’en ai connu également. Même quand je dis aux gens que je totalise 20 ans de carrière, ils ont du mal à me croire parce que Dieu m’a préservé de beaucoup de choses.

Quels ont été tes pires moments au cours de ta carrière musicale ?

Mes pires moments ont été le décès de ma mère, ainsi que celui de Papa Wemba lors du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA), l’échec de la deuxième édition de mon festival qui m’a valu une dépression de deux ans. Et aussi mes 17 ans de carrière, où j’ai failli me donner la mort.

Ambassadrice de l’Unicef depuis quelques années, comment se passe ta mission au niveau des enfants de la rue ?

En tant qu’Ambassadrice de UNICEF tout se passe bien et je peux dire que je me sens bien dans ce rôle qui m’a été assigné. Je mène ma mission pour les enfants avec beaucoup de passion et de joie. Grâce au travail de mon association « 2N PROD » à travers mon festival Hip Hop Enjaillement avec UNICEF, le Ministère de l’enfance, le gouvernement plusieurs enfant de la rue ont regagné leurs familles pour certains, d’autres ont pu être recueillis dans des centres sociaux, beaucoup ont repris goût à la vie. Ces enfants se sentent considérés et aimés.

Mais un gros boulot reste encore à faire pour leur réinsertion. Pensez-vous réellement que tes messages en nouchi trouvent écho favorable ?

Effectivement, mes messages passent et son très bien perçus. Et cela se justifie par les différents messages d’encouragements que je reçois chaque jour et du résultat sur le terrain. Les témoignages sont légion. Beaucoup de jeunes défavorisés se sentent concernés par mes messages en nouchi. J’aide même des universitaires, des étudiants à soutenir leur thèse sur le Nouchi. Ils viennent souvent des quatre coins du monde pour travailler sur ce langage.

Source Le Journal d'Abidjan 

Par Anthony NIAMKE

  • Publié dans Culture

Gervais Boga Sako / Entre politique et défense des droits de l’Homme "Quand débute le procès de Laurent Gbagbo à la Haye, il est de ceux qui multiplient les marches autour de la prison, réclamant une liberté pour Laurent Gbagbo"

Rentré d’exil le 9 juillet 2020, Gervais Boga Sako a été réintégré à la fonction publique là où certains attendent encore. Figure politique lors de la crise postélectorale, il jure de n’être qu’un défenseur des droits humains.

Gervais Boga Sako est catégorique. S’il est allé en exil en 2011, c’est pour ses convictions, notamment son attachement aux valeurs des droits de l’homme, ainsi qu’au respect de la souveraineté et de la Constitution. Né en 1971, (51 ans), cet enseignant à l’université de Bouaké avait alors pris fait et cause pour Laurent Gbagbo après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle de 2010

Activiste Dès que la crise éclate après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle, il devient très actif aux cotés de Laurent Gbagbo et multiplie les sorties contre le camp d’Alassane Ouattara. Il se révèle au grand public à travers les émissions à la radio-télévision ivoirienne (RTI), Boga Sako accusait directement l’ONU et la France d’avoir violé la souveraineté de la Côte d’Ivoire en soutenant le candidat déclaré élu la commission électorale. Sous le couvert de son organisation des Droits de l’Homme, la FIDHOP, il multiplie ainsi les sorties. En mars 2011, quand le rapport de forces bascule au profit d’Alassane Ouattara, il choisit de s’exiler.

Quand débute le procès de Laurent Gbagbo à la Haye, il est de ceux qui multiplient les marches autour de la prison, réclamant une liberté pour Laurent Gbagbo. A juste titre, en 2018, il est membre fondateurs de la plateforme de l’opposition EDS, proche de Laurent Gbagbo. Il en sera désigné 5 ème vice-président. De retour au pays, il fait les yeux doux à l’administration ivoirienne afin d’être réintégré dans l’administration en sa qualité d’enseignant à l’université de Bouaké. C’est chose faite désormais depuis début novembre. Dr Sako reste tout de même sous contrôle judiciaire et la procédure suit son cours. Il a cependant, pris ses distances avec Laurent Gbagbo depuis que ce dernier a annoncé la création du PPA-CI, il décide de démissionner de son poste de 5e viceprésident chargé des questions de démocratie et des Droits de l’homme de la coalition Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (Eds) en août dernier.

D’ailleurs au mois d’août, devant Simone Gbagbo, il indiquait que « le retour de Laurent Gbagbo, pour nous, était le summum de l’espoir. J’étais convaincu que, rentré au pays, Laurent Gbagbo nous aiderait à réconcilier toute la Côte d’Ivoire. Hélas, le 17 juin, dès que son avion a atterrit, nos espoirs se sont envolés. » Une prise de position qui lui vaut aujourd’hui des envolées de bois verts de la part de ses anciens compagnons.

Source Le Journal D'Abidjan 

Numéro 280 du 11 au 17 novembre 2021  Par / Yvan AFDAL

Coopération : le système digital coréen de lutte contre la corruption présenté à la délégation ivoirienne en visite en Corée du Sud

Dans le cadre de sa visite de travail et d'imprégnation en République de Corée, la délégation ivoirienne, conduite par le Ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance, du Renforcement des Capacités et de la Lutte contre la Corruption, Zoro Épiphane Ballo, a effectué, ce mardi 09 novembre 2021, une visite au complexe gouvernemental de la Corée situé dans la ville de Sejong, pour une présentation du système digital anticorruption.

Reçu par M. Lee Jung hee, Vice-président de la Commission anticorruption et des Droits Civils de la Corée, l'émissaire du Gouvernement Ivoirien, a signifié que « cette mission s’inscrit dans la dynamique de la célébration des 60 ans de relation d'amitié et de diplomatie entre la Côte d'Ivoire et la Corée », avant de rappeler que son pays a été le premier État africain à reconnaître la Corée comme pays indépendant, il y a de cela 50 ans.

« Le Président de la République, SEM Alassane Ouattara, a fait de la lutte contre la corruption et de la bonne gouvernance, l'une des priorités de son action gouvernementale. C'est pourquoi, sur instruction du Chef du Gouvernement, Patrick Jérôme Achi, nous effectuons cette visite à l'effet de s'inspirer du modèle coréen en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption. "Votre expérience inspire nos actions en Côte d'Ivoire", a-t-il indiqué. 

Enfin, selon le Ministre Zoro Épiphane Ballo, la volonté du Gouvernement Ivoirien, c'est de renverser la tendance et que le développement soit le plus inclusif possible. La Côte d'Ivoire veut atteindre, selon luil, pour les cinq prochaines années, la moyenne de 50/100 dans l'indice de perception de la corruption dans le classement de Transparency International. Saluant les performances économiques de la Côte d’Ivoire, M. Lee Jung hee, a indiqué que son pays a fait beaucoup d’efforts en matière de lutte contre la corruption.

Ce qui le place à la 33ème place sur 180 pays les moins corrompus. Il a en outre, fait savoir que son institution travaille essentiellement sur quatre thématiques majeurs, notamment le système de protection des lanceurs d’alerte, les réformes administratives et la consolidation des droits des usagers. Selon lui, son agence, qui est sous la tutelle du Premier ministre, bénéficie d’une autonomie et met en priorité la formation des fonctionnaires et agents des services publics. Durant la visite, tour à tour, le Directeur de l’Inspection de la Planification de la commission coréenne anticorruption, Oh Jeong Taek; le représentant du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, Son Sung Joo et le chef de l’agence des TIC et de la planification de la douane; ont présenté respectivement le système digital anti corruption, le mécanisme numérique du gouvernement et les procédures digitales douanières.

Tous ont indiqué l’interconnectivité des 346 établissements publics de la République de Corée afin d’arriver à une politique de corruption zéro.

PR

Téné Birahima salué par l’hebdomadaire satirique « L’Eléphant Déchaîné »

Dans son édition hebdomadaire N°723 du mardi 09 au lundi 15 novembre 2021, le journal satirique, « L’Eléphant Déchaîné » titre à sa Une : « la lutte contre la destruction de la forêt ivoirienne » avec la frappe au cœur de ce qu’il qualifie d’ « une mafia chinoise du bois ».

Le journal d’Assalé Tiémoko, qui précise à haute voix être très avare en compliments, a dit son admiration avant de saluer l’action prompte, vigoureuse et salutaire du Ministre d’Etat, Ministre de la Défense M. Téné Birahima Ouattara qui, « contre toute attente et de manière inattendue, est entré en piste, et après avoir eu connaissance du dossier épineux, a immédiatement réagi pour mettre au clair cette histoire qui lui paraissait surréaliste ». Il faut savoir, selon

« L’Eléphant Déchaîné », que « de véritables réseaux mafieux, en l’occurrence d’obédience chinoise, organise un pillage systématique du bois de lingué ». Ce qui occasionne « plus de 40 millards de perte pour l’Etat de Côte d’Ivoire », précise le journal satirique.

#prci #gouvci #rci #civ #LevraiSon #cicg #TBO

Jacques Chirac avait profondément enraciné son parcours en Corrèze, sa première terre d’élection.

Un fief qu’il partageait avec François Hollande, ce qui a contribué à nouer des liens tardifs entre les deux présidents.

"Mes racines plongent dans cette terre", aimait répéter Jacques Chirac en parlant de son ancien fief, la Corrèze. C’est ici qu’enfant il venait passer ses vacances, chez son grand-père instituteur à Sainte-Féréole. Sa mère est née à Noailhac. Son père a joué au rugby sous les couleurs du CA Brive. C’est ici surtout qu’il a fait ses premiers pas d’homme politique. Bien avant de devenir maire de Paris, Premier ministre et président de la République, il est devenu conseiller municipal de Sainte-Féréole en 1965. Puis député, conseiller général, président du conseil général de Corrèze. Une longue histoire d’amour qui débute réellement en 1967.

À l’époque, le cœur de la Corrèze bat à gauche. Georges Pompidou, Premier ministre, décide d’envoyer de jeunes loups sur cette terre de mission. Jacques Chirac, qui envisage un temps d’être suppléant de Jean Charbonnel, se lance finalement en Haute-Corrèze. Jacques Chirac, itinéraire d'un animal politique

Jacques Chirac est mort jeudi à l'âge de 86 ans. La disparition de l'ancien président de la République a déclenché une importante vague d'émotion en France et dans le reste du monde. Retour sur la trajectoire d'un homme d'Etat qui a imprimé sa marque sur la vie politique des dernières décennies.

Président de la République pendant douze ans, deux fois Premier ministre en quarante années de vie politique et maire de Paris pendant dix-huit ans : avec Jacques Chirac, c’est un géant de la vie politique française qui s'est éteint jeudi à l'âge de 86 ans. Un animal politique qui s'est bâti une solide réputation de tueur, plusieurs fois enterré puis ressuscité, mais aussi un homme-caméléon aux convictions changeantes et à la personnalité insaisissable, qui a longtemps caché, derrière une image caricaturale, sa culture iconoclaste.

Croiser Jacques Chirac, c’était d’abord faire l’expérience d’une énergie hors du commun qui, jeune, lui avait valu le surnom de "bulldozer" ou de "fend-la-bise", d’un appétit pantagruélique - longtemps, il cacha un sandwich dans son cartable du Conseil des ministres -, d’une authentique chaleur humaine, aussi, et de ses mains, immenses, qui happaient les vôtres d’autorité. Des femmes aux électeurs en passant par les politiques, beaucoup ont cédé à son charme. "Arrêtez de dire que Chirac est sympa!", s’agaçait l’austère Lionel ­Jospin en pleine cohabitation, devant ses ministres conquis. L’histoire a montré qu’il avait des raisons de se méfier. 

Chirac, c’est peut-être Sarkozy qui en parlait le mieux : "On a toujours dit de [lui] qu’il était con, gentil et généreux. C’est tout le contraire : il est intelligent, complexe et très intéressé." Capable de stopper un cortège officiel pour s’inquiéter de la santé de la mère d’un quidam, il savait aussi flatter ses rivaux d’une main pour mieux les étrangler de l’autre. Sans états d’âme. De toute façon, estimait-il, "il ne faut pas blesser une bête : on la tue ou on la caresse". 

Des saillies devenues des classiques Les Français l’ont aimé parce que ce président-là leur ressemblait : macho, grivois, fâché avec le sport, il préférait la bière au champagne, adorait la tête de veau, était capable de disserter sur les qualités du "cul noir" limousin - une race porcine - et de rétorquer, main déjà tendue, à un homme qui lui lançait un sonore "connard!" en plein bain de foule : "Enchanté, moi, c’est Jacques Chirac!" Il a régalé son entourage de saillies dont certaines sont désormais des classiques : "Ça m’en touche une sans faire bouger l’autre", "Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille." 

Mais cet homme-là a aussi vécu la plus grande partie de sa vie dans les palais de la République, ­dégagé de toute contingence matérielle, pratiquait le baisemain dans les règles de l’art et vouvoyait son épouse, Bernadette ­Chodron de Courcel, elle-même issue de la haute bourgeoisie. Ses colères les plus noires, il les traduisait d’un : "Ce n’est pas convenable", qui tombait, tranchant.

L’homme, a-t-on longtemps cru, n’aimait que la musique militaire et ne lisait que des romans policiers. Les Français ont découvert sur le tard que s’il aimait les westerns, lui était du côté des Indiens, et que cet amoureux des "arts premiers" - auxquels il offrira un musée à Paris - et de la culture asiatique - au point d’avoir gagné le respect des sourcilleux Chinois - était russophone, amateur de poésie, et appréciait davantage le sumo que le football.

Viré du lycée pour indiscipline Longtemps, le jeune Chirac chercha sa voie, entre un père autoritaire et une mère qui vouait un culte à son fils unique, entre une éducation bourgeoise et l’attirance pour les cultures oubliées, entre l’envie d’aventure et la politique, entre la gauche et la droite, aussi. Né le 29 novembre 1932, il est issu d’une solide lignée corrézienne sur laquelle ce Parisien a construit sa légende. À Brive-la-Gaillarde, son grand-père Louis, instituteur, était une figure de la gauche radicale-socialiste, franc-­maçon et férocement anticlérical. Son père, Abel, à peine moins autoritaire, a fui son emprise pour monter à Paris, où le petit employé de banque est devenu directeur général de l’avionneur Potez et s’est lié d’amitié avec Marcel Dassault.

Enfant gâté, le petit Chirac sera galopin puis rebelle. Sa famille ayant fui la capitale en juin 1940 pour se réfugier au Rayol, près de Toulon, il passe une partie de son enfance à courir les collines et les ravins, et à s’amuser à couper les fils des téléphones de campagne de l’armée allemande, au grand désespoir de ses parents.

Après la guerre, il lui faut pourtant retourner à Paris et réapprendre à porter des chaussures. Élève moyen et indiscipliné, il est exclu du lycée Hoche de Saint-Cloud pour une histoire de boulettes de papier tirées sur un enseignant. Mais dans le même temps, à 15 ans, il annonce qu’il veut apprendre le sanskrit, pour explorer par lui-même ces civilisations anciennes qui le fascinent, lui qui hante déjà les salles du musée Guimet. Ses parents lui dénichent un Russe blanc qui a fui les bolcheviques, Vladimir Delanovitch. Il lui apprendra non pas le sanskrit, mais le russe. "Cela te sera plus utile", décrète le vieux professeur, à l’origine de la passion de l’adolescent pour la littérature russe, la civilisation perse ou l’art chinois. Père spirituel, il marquera le jeune homme d’une telle empreinte que Jacques Chirac avait encore les larmes aux yeux en se recueillant sur sa tombe en 2013.

À Sciences-Po, il vend L'Huma

Mais son vrai père, lui, trouve alors son fils décidément trop désinvolte. Il est vrai qu’en 1950, il l’a vu revenir à la maison entre deux policiers pour avoir distribué devant un commissariat l’appel de Stockholm contre l’armement nucléaire. Abel - rebaptisé François pendant la guerre - exige qu’il prépare Polytechnique, quand le jeune homme rêve de devenir capitaine au long cours. 

À 17 ans, Jacques Chirac se révolte et prend la fuite. Ce sera le premier d’une longue série de coups de force. Il embarque à Dunkerque comme pilotin (élève officier) sur un cargo. Le temps d’acheter une pipe et du tabac, de perdre son pucelage dans un bordel algérien et de passer le concours de lieutenant; mais son père met fin à la parenthèse : un matin, Jacques aperçoit la haute silhouette qui l’attend sur le quai pour le ramener à Paris. Après le savon paternel, il rentre dans le rang. À défaut de grand large, il fera Sciences-Po, puis l'ENA. 

Le rebelle s’y métamorphose en étudiant assidu. Mais quand son ami Michel Rocard le sollicite, il refuse d’adhérer à la SFIO : il trouve les socialistes "trop conservateurs". Pacifiste, il se rapproche des communistes : il vendra L’Humanité pendant deux courtes semaines.

­Physique d’acteur américain, clope au bec, ce tombeur rencontre alors une jeune fille sage et consciencieuse, héritière d’une famille prestigieuse, à laquelle il fait faire ses fiches de lecture, Bernadette Chodron de Courcel.

Souce : www.lejdd.

 

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LA MOBILITÉ URBAINE DU GRAND ABIDJAN (AMUGA) EN PARTENARIAT AVEC LE MINISTÈRE DE LA SALUBRITÉ A PROCÉDÉ CE VENDREDI, À L'OPÉRATION DE LIBÉRATION DES EMPRISES DE LA VOIE EXPRESS DU 1ER PONT DE YOPOUGON Abidjan

OPÉRATION DE LIBÉRATION DES EMPRISES DE LA VOIE EXPRESS DU 1ER PONT DE YOPOUGON ABIDJAN LE 05 NOVEMBRE 2021.

- L’Autorité de la mobilité urbaine dans le Grand Abidjan (AMUGA) a procédé, vendredi 05 novembre 2021, au déguerpissement des vendeurs ambulants et des occupants des espaces publics de la commune de Yopougon, afin de rétablir une bonne circulation routière. « Nous avons lancé cette opération de libération des emprises des carrefours qui sont anarchiquement occupés par les vendeurs ambulants au premier pont de Yopougon parce que nous avons constaté qu’il y a énormément d’embouteillage qui sont en partie dus aux mauvaises manœuvres dans les carrefours et aux problèmes de stationnement », a expliqué le directeur de la planification des études et des projets de l’AMUGA, Gahié Aristide. Il a rassuré que plusieurs mesures ont été prises pour le suivi de cette opération qui s’étendra aux carrefours de Siporex, du troisième pont et bien, d'autres carrefours Il a également précisé que tous ceux qui occupent les espaces publics du premier pont de Yopougon avaient été informés un mois avant l’opération de déguerpissement.

« Nous avons été effectivement prévenus avant cette opération de déguerpissement, cependant, ne sachant pas où aller, nous sommes restés. Je reconnais le bien qu’ils font mais j’ai mal car j’ai des enfants à nourrir », a réagi une vendeuse d’articles au premier pont, Nicole Amandine. L’adjudant de police à la brigade de l’assainissement, M. M’Betié a quant à lui expliqué aux vendeurs ambulants le bien-fondé de cette opération. L’AMUGA a effectué cette opération en partenariat avec la mairie de Yopougon, le ministère de l’Equipement et de l’Entretien routier et le ministère de la Salubrité. Elle a pour missions d’assurer l’organisation et la coordination des différents modes de transport du périmètre des transports urbains de sa compétence. (AIP)

A LIRE / Une opération de déguerpissement lancée à Yopougon1er pont de Yopougon : les installations anarchiques des emprises de la voie express déguerpies

OPÉRATION DE LIBÉRATION DES EMPRISES DE LA VOIE EXPRESS DU 1ER PONT DE YOPOUGON ABIDJAN LE 05 NOVEMBRE 2021. L'AUTORITÉ DE LA MOBILITÉ URBAINE DU GRAND ABIDJAN (AMUGA) EN PARTENARIAT AVEC LE MINISTÈRE DE LA SALUBRITÉ A PROCÉDÉ CE VENDREDI, À L'OPÉRATION DE LIBÉRATION DES EMPRISES DE LA VOIE EXPRESS DU 1ER PONT DE YOPOUGON

L’Autorité de la mobilité urbaine du Grand Abidjan (AMUGA), avec le soutien du ministère de la salubrité, du ministère de l’équipement et de l’entretien routier et la mairie de Yopougon, a procédé ce vendredi 05 novembre 2021, à l'opération de libération des emprises de la voie express du 1er pont de Yopougon.

«Nous avons constaté qu’il y a énormément d’embouteillages à Abidjan et ces embouteillages sont en partie dûs aux mauvaises manœuvres dans les carrefours et aux problèmes de stationnement à l’approche de ces carrefours », a expliqué Gahié Aristide, directeur de la planification des études et des projets de l’AMUGA.

Cette opération a donc été lancée pour la libération des emprises de tous les carrefours où les commerçants occupent anarchiquement les chaussées. A l’en croire, sa structure avait déjà échangé avec les personnes déguerpies. Après concertation, des mises en demeure ont été remises aux concernés « Aujourd’hui nous procédons effectivement à la libération de ces emprises », a-t-il indiqué. « Cette opération va s’étendre sur l’ensemble du district d’Abidjan. Tous les carrefours où il y a des mauvais stationnements, où les gens se sont installés de manière anarchique, nous allons procéder de manière progressive au déguerpissement de ces personnes pour améliorer les conditions de circulation des personnes et des biens » ,a rassuré M. Gahié. La prochaine étape sera de déguerpir le carrefour Siporex puis le troisième pont, note-t-on 1er pont de Yopougon : les installations anarchiques des emprises de la voie express

OPÉRATION DE LIBÉRATION DES EMPRISES DE LA VOIE EXPRESS DU 1ER PONT DE YOPOUGON ABIDJAN LE 05 NOVEMBRE 2021. L'AUTORITÉ DE LA MOBILITÉ URBAINE DU GRAND ABIDJAN (AMUGA) EN PARTENARIAT AVEC LE MINISTÈRE DE LA SALUBRITÉ A PROCÉDÉ CE VENDREDI, À L'OPÉRATION DE LIBÉRATION DES EMPRISES DE LA VOIE EXPRESS DU 1ER PONT DE YOPOUGON

L’Autorité de la mobilité urbaine du Grand Abidjan (AMUGA), avec le soutien du ministère de la salubrité, du ministère de l’équipement et de l’entretien routier et la mairie de Yopougon, a procédé ce vendredi 05 novembre 2021, à l'opération de libération des emprises de la voie express du 1er pont de Yopougon. «Nous avons constaté qu’il y a énormément d’embouteillages à Abidjan et ces embouteillages sont en partie dûs aux mauvaises manœuvres dans les carrefours et aux problèmes de stationnement à l’approche de ces carrefours », a expliqué Gahié Aristide, directeur de la planification des études et des projets de l’AMUGA. 

1er pont de Yopougon : les installations anarchiques des emprises de la voie express déguerpies

L’Autorité de la mobilité urbaine du Grand Abidjan (AMUGA), avec le soutien du ministère de la salubrité, du ministère de l’équipement et de l’entretien routier et la mairie de Yopougon, a procédé ce vendredi 05 novembre 2021, à l'opération de libération des emprises de la voie express du 1er pont de Yopougon. «Nous avons constaté qu’il y a énormément d’embouteillages à Abidjan et ces embouteillages sont en partie dûs aux mauvaises manœuvres dans les carrefours et aux problèmes de stationnement à l’approche de ces carrefours », a expliqué Gahié Aristide, directeur de la planification des études et des projets de l’AMUGA.

Cette opération a donc été lancée pour la libération des emprises de tous les carrefours où les commerçants occupent anarchiquement les chaussées. A l’en croire, sa structure avait déjà échangé avec les personnes déguerpies. Après concertation, des mises en demeure ont été remises aux concernés « Aujourd’hui nous procédons effectivement à la libération de ces emprises », a-t-il indiqué. « Cette opération va s’étendre sur l’ensemble du district d’Abidjan. Tous les carrefours où il y a des mauvais stationnements, où les gens se sont installés de manière anarchique, nous allons procéder de manière progressive au déguerpissement de ces personnes pour améliorer les conditions de circulation des personnes et des biens » ,a rassuré M. Gahié.

La prochaine étape sera de déguerpir le carrefour Siporex puis le troisième pont, note-t-on. ====== Cette opération a donc été lancée pour la libération des emprises de tous les carrefours où les commerçants occupent anarchiquement les chaussées. A l’en croire, sa structure avait déjà échangé avec les personnes déguerpies. Après concertation, des mises en demeure ont été remises aux concernés « Aujourd’hui nous procédons effectivement à la libération de ces emprises », a-t-il indiqué. « Cette opération va s’étendre sur l’ensemble du district d’Abidjan. Tous les carrefours où il y a des mauvais stationnements, où les gens se sont installés de manière anarchique, nous allons procéder de manière progressive au déguerpissement de ces personnes pour améliorer les conditions de circulation des personnes et des biens » ,a rassuré M. Gahié. La prochaine étape sera de déguerpir le carrefour Siporex puis le troisième pont, note-t-on. =====

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