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CAN 2023 : le Sénégal éliminé à la surprise générale par la Côte d’Ivoire

C’était probablement le 8e de finale le plus attendu de cette CAN 2023. Le grand favori le Sénégal affrontait un revenant, un miraculé de la phase de poules : la Côte d’Ivoire. Les Éléphants, humiliés par la Guinée équatoriale (0-4) ont pu se qualifier en tant que meilleur troisième grâce à la victoire du Maroc sur la Zambie. Entre temps, Jean-Louis Gasset a démissionné et c’est donc Emerse Faé qui s’est présenté face à Aliou Cissé sur les bancs.

 La Côte d’Ivoire voulait se racheter. Pour sa première en tant qu’intérimaire, l’ancien coach U19 de Nice faisait des choix forts avec les titularisations de Gradel et Seri et Kessié sur le banc. De son côté, le Sénégal se présentait sans Pape Gueye blessé de dernière minute. Mais cela ne perturbait pas une équipe sénégalaise impressionnante de sérénité et qui ouvrait rapidement le score dans ce match. Sur un bon service de Sadio Mané, c’est Habib Diallo qui fusillait la cage de Fofana (1-0, 4e). On s’attendait alors à une nouvelle déroute ivoirienne mais par la suite, les coéquipiers de Seko Fofana mettaient le pied sur le ballon sans pour autant se montrer dangereux. De quoi calmer un peu les Sénégalais.

Il fallait donc montrer bien mieux du côté du pays hôte pour espérer revenir dans la partie et égaliser. Au retour des vestiaires, même scénario avec une équipe sénégalaise qui reculait, mais gérait tranquillement les attaques bien trop brouillonnes de Seko Fofana ou Diakité. Alors Emerse Faé, devant l’impuissance des siens, faisait trois changements pour tenter de faire chavirer le match. Haller disputait ses premières minutes alors que Kessie, remplaçant au coup d’envoi, faisait également son entrée tout comme Nicolas Pépé sur le couloir droit.  Le Sénégal éliminé

 L’ancien milieu du Barça ne tardait pas à s’illustrer d’une belle tête bien repoussée par Mendy (74e). Quelques minutes plus tard, c’est Nicolas Pépé qui obligeait l’actuel gardien d’Al-Ahli à s’illustrer une nouvelle fois. Mais les efforts ivoiriens étaient enfin récompensés dans ce match. C’est Nicolas Pépé, encore lui, qui obtenait un penalty logique sur une grosse faute d’Edouard Mendy. Et c’est Franck Kessie qui ne tremblait pas pour transformer et égaliser (1-1, 86e). La rencontre se poursuivait donc avec les prolongations !

Dans cette prolongation, on s’attendait à voir les équipes plutôt tétanisées par l’enjeu. Mais il y avait des espaces dans les deux défenses. Sadio Mané avait par deux fois réussi à en profiter mais il tombait sur un Fofana heureusement très vigilant (103e et 105e). Et après 30 nouvelles minutes sans but, les deux équipes se départageaient lors de la séance de tirs au but. Et à la surprise générale, sur le papier, le Sénégal s’est incliné lors de cette séance. C’est Niakhaté qui a loupé le penalty des Lions. Un penalty qui permet aux Éléphants de se qualifier au prochain tour pour affronter le vainqueur de Mali-Burkina Faso.

 Source Hanif Ben Berkane- 29/01 - 23:58

SPORT- Devoir de mémoire :25 décembre 1966: Le cadeau de noël du Stade d’Abidjan à la Côte d’Ivoire 25 décembre 1966: Le cadeau de noël du Stade d’Abidjan à la Côte d’Ivoire

Le 25 décembre 1966, au Stade Félix Houphouët-Boigny, à Abidjan, l'équipe du Stade d’Abidjan remportait la Coupe d’Afrique des clubs champions doté du trophée du Président Kwame Nkrumah, Président du Ghana à l'époque.

Un beau cadeau de noël pour tout un peuple ! 53 ans plus tard, cet exploit est encore vivace dans les mémoires. Lorsqu'on parle du football ivoirien des années 1960, l'on ne peut s’empêcher d’évoquer les exploits de la grande équipe du Stade d’Abidjan de 1966.

Né en 1959 de la fusion des équipes de l’US-FA (Union Sportive des Fonctionnaires d’Abidjan), de l’OCA (Olympique Club d’Abidjan) et de la PIC (Planification Industrielle Christian), le Stade d’Abidjan ne tarda guère à faire parler de lui. Champion de Côte d'Ivoire en 1961 et 1962, sans connaître de défaite, le Stade perd la couronne nationale en 1963 au profit de l’Asec, avant de la reprendre et de la garder jusqu'en 1966. L’équipe de l'entraîneur Ignace Tax et du Président Antoine Konan Kangah, Maire d'Abidjan à l'époque. L'équipe comptait des joueurs de talent tels que : Ezan Emmanuel, gardien volant aux parades spectaculaires ; Henri Konan, défenseur central ; François Zadi, capitaine de l’équipe, Mathias Diagou, latéral international ; Guy Sissoko, milieu demi-offensif ; Joe Bleziri, ailier de charme ; Feu Déhi Maurice, avant-centre habile ; Peter, puncheur venu de Guinée et François Tahi, gaucher qui fait la différence. Mais il serait injuste d’oublier dans cette galerie de portraits les aînés qui ont eu leur part dans la renommée du Stade d'Abidjan, comme le redoutable buteur Joachim Diagou, Eugène Koffi, Edmond Cissoko et le légendaire Henri Ahibo, légendaire, car cet attaquant a réussi le 15 août 1966, au Kumasi Stadium, un superbe tir qui a terrassé l’Ashanti Kotoko et ouvert au Stade d’Abidjan la route de la finale de la Coupe d’Afrique des clubs champions. Le 11 décembre 1966, le Stade d'Abidjan présente à Bamako au Mali, devant le Réal de Bamako de Salif Keita dit « Domingo » sa formation type, riche de deux « exilés »: Bléziri (Bastia) et Guy Cissoko (Aix). Ils se retrouvent autour d’Henri Konan et ne laisse devant que le trio Bléziri-Déhi-Peter. Zempégué fauche l’ailier malien Toumani. Pénalty que transforme « Domingo ». Peter égalise : 1-1. « Nani » redonne l’avantage au Réal de Bamako et « Domingo » parachève la victoire du Réal : 3-1, au match Aller de la finale. Le 25 décembre 1966, 40.000 supporters fanatiques réclament la revanche au Stade Houphouët-Boigny. Les joueurs stadistes, déchaînés, comblent en douze minutes de jeu, leur retard par l'avant-centre Déhi. Guy Sissoko est omniprésent. Le Réal de Bamako se dégage en seconde mi-temps et reprend l’initiative malgré la blessure de son meneur de jeu, Ousmane Traoré, touché par Lamizana. 

Bala, attaquant du Réal réduit la marque (1-2) pendant la prolongation. Le Réal espère, mais voilà que la tête d’Ahibo fait mouche : 3-1. Bléziri, d'un tir des 30 mètres, assure la victoire et la Coupe au Stade d'Abidjan : 4 à 2. Des milliers de torches s’allumèrent lorsque Zadi, le Capitaine du Stade d'Abidjan recevait le trophée du Président Kwame Nkrumah. Abidjan était en liesse. C'était le premier sacre continental d'un club ivoirien. Quelle aventure !

Coulibaly Moumoune Enseignant - Juriste Publié le : lundi 5 août 2019 Par: Moumoune Coulibaly | Source: Moumoune Coulibaly

À lire aussi 25 décembre 1966: Le cadeau de noël du Stade d’Abidjan à la Côte d’Ivoire 25 décembre 1966: Le cadeau de noël du Stade d’Abidjan à la Côte d’Ivoire

Le 25 décembre 1966, au stade Félix Houphouët-Boigny, à Abidjan, le Stade d’Abidjan remportait la coupe d’Afrique des clubs champions doté du trophée Nkrumah. Un beau cadeau de noël pour tout un peuple ! 48 ans plus tard, cet exploit est encore vivace dans les mémoires.

Lorsque l'on parle du football ivoirien de l’indépendance, l'on ne peut s’empêcher d’évoquer les exploits du Stade d’Abidjan. Né en 1959 de la fusion de l’Us-Fa (Union sportive des fonctionnaires d’Abidjan), de l’Oca (Olympique club d’Abidjan) et de la Pic (Planification industrielle Christian), le Stade d’Abidjan ne tardait guère à faire parler de lui.

Récupérant des joueurs de valeurs tels Lawson, Modevi, Athanase Boni, Dompé Yapi, Jean Kouassi, Georges Zadi…, il se structure, parvient à terminer la saison 1960-1961 à la 13e place du championnat, puis résiste à l’Africa des Robert Zouh, Henri Konan et Paul Roua en finale de la coupe.

Champion en 1961-1962 sans connaître de défaite, le Stade perd la couronne nationale en 1963 au profit de l’Asec, avant de la reprendre et de la garder trois années de suite. Homogénéité, maîtrise technique et régularité. L’équipe que dirigeait Ignace Tax et que présidait le maire d’Abidjan, Konan Kangah, vaut aussi par une organisation de jeu au point, ce qui faisait défaut à la plupart de ses rivaux.

Mais il ne fallait non plus minimiser l’apport des individualités. Celles-ci étaient de valeur :

-Emmanuel Ezan, un gardien volant aux parades spectaculaires ; 

-Henri Konan, le meilleur défenseur central ivoirien ; François Zadi, le capitaine de l’équipe, sérieux, sobre et dévoué ; 

-Mathias Diagou, le latéral international ;

Guy Sissoko, un demi qui couvre du champ et joue utile ;

-Joe Bleziri, l’ailier de charme ;

-Feu Déhi Maurice, un avant-centre habile et « collectif » ; 

-Peter, le puncheur venu de Guinée ; 

-François Tahi, le gaucher qui fait la différence…

Mais il serait injuste d’oublier dans cette galerie de portraits les aînés qui ont eu leur part dans la renommée du Stade, comme le redoutable buteur Joachim Diagou, Eugène Koffi, Edmond Cissoko et le légendaire Henri Ahibo…

Légendaire, car cet attaquant a réussi le 15 août 1966, au Kumasi Stadium, un superbe tir qui a terrassé l’Ashanti Kotoko et ouvert au Stade d’Abidjan la route de la finale de la 2ème coupe d’Afrique des clubs champions. Avant Kotoko, le club ivoirien avait écarté l’Etoile Filante de Ouagadougou (4-1 et 0-2). 

Le 11 décembre 1966, le Stade présente à Bamako devant le Réal de Salif Keita dit « Domingo » sa formation type, riche de deux « exilés »: Bléziri (Bastia) et Guy Cissoko (Aix). Ils se retrouvent autour d’Henri Konan et ne laisse devant que le trio Bléziri-Déhi-Peter. Zempégué fauche l’ailier malien Toumani. Pénalty que transforme « Domingo ». Peter égalise: 1-1. « Nani » redonne l’avantage au Réal et « Domingo » parachève la victoire des siens: 3-1.

Le 25 décembre 1966, 40.000 supporters fanatiques réclament la revanche au Stade Houphouët-Boigny. Les locaux, déchaînés, comblent en douze minutes leur retard par Déhi. Guy Sissoko est omniprésent. Le Réal se dégage en seconde mi-temps et reprend l’initiative malgré la blessure de son meneur de jeu, Ousmane Traoré, touché par Lamizana. 

Bala réduit la marque (1-2) pendant la prolongation. Le Réal espère, mais voilà que la tête d’Ahibo fait mouche: 3-1. Bléziri, des 30 mètres, assure la victoire et la coupe 4 à 2. Des milliers de torches s’allumèrent lorsque Zadi recevait le trophée Nkrumah. Abidjan était en liesse.

Alain Zama

Correspondant communal

‘‘Comme en 2008 avec Yaya, ils ont visé Kessié et l’ont éliminé’’ : Le constat de Fernand Dédeh après l'élimination des Eléphants

Patrice Beaumelle a mis du temps à réorganiser son secteur médian.

Contrairement à 2019, la Côte d’Ivoire ne disputera pas les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Les Eléphants ont été éliminés en 8ès par une équipe Egyptienne bien organisée et qui a créé énormément de problème aux ivoiriens dans l’entre jeu surtout après la sortie sur blessure du milieu Ivoirien du milan AC. Une sortie prématurée qui rappelle celle de Yaya Touré en 2008 toujours face aux Pharaons. Un constat fait par Fernand Dédeh lors de son traditionnel décryptage après match sur ses réseaux sociaux.‘‘Un de mes squatters assidus : « On doit te soutenir maintenant hein ! Tu dois être à bout de souffle ». Je te l’ai dit. Ils sont formidables, mes quiconque et squatters. Ils me demandent ainsi, de poursuivre ma mission, à Yaoundé. D’aller au bout de la CAN2023. Malgré l’élimination de la Côte d’Ivoire. En fait, les Ivoiriens sont certes déçus, tristes, mais estiment que les garçons ont tout donné face à l’Egypte. Ou du moins, ils ont fait ce qui était en leurs possibilités. Cap sur 2023 à Abidjan.Ambiance plutôt hostile au stade Japoma. Tout allait si bien entre Camerounais et Ivoiriens. Les premiers qui se considèrent comme les frères jumeaux des seconds, les avaient adoptés. Depuis l’arrivée des Eléphants à Douala début janvier, ils étaient comme chez eux. L’amour passion s’est transformé en dépit amoureux. Les hôtes ont décidé de siffler leurs filleuls et de soutenir l’adversaire. Renseignements pris, des personnes qui s’embrouillent sur les réseaux sociaux et qui se font appeler « influenceurs » ont manqué de respect aux Camerounais et au Cameroun. Leurs pendants au Cameroun ont répliqué. Bon, c’était amusant et tout ça, est resté dans les limites de la sportivité. En tout cas, au stade Japoma, c’était sans excès. Les Camerounais dits en colère, se sont même surpris, un moment, à applaudir les Ivoiriens sur le terrain. Quand Eric Bailly, avec assurance, ressortait des balles chaudes dans la surface de réparation. Ou quand Ibrahim Sangaré illuminait le jeu au milieu du terrain. Ou quand Badra Ali se montrait impérial sur sa ligne de but. En réalité, c’est c’était comme une crise dans un foyer. Tu ne connais pas les tenants et les aboutissants de l’affaire, ne t’en mêle pas. Sinon, la honte n’est pas loin. Mais comme les Ivoiriens sont Zouglous… Ils donnent rendez-vous à leurs beaux-frères en 2023. Un peu seulement… 

Côte d’Ivoire-Egypte, encore un match de phase finale de la CAN entre ces deux équipes, le 11è et qui tourne en faveur des Pharaons. On pourra tout reprocher à l’entraîneur, aux joueurs, mais personne ne pourra dire qu’ils n’avaient pas envie d’aller plus loin dans ce tournoi. Il leur a manqué cet esprit-tueur, ce côté bagarreur, le brin de chance. Mohamed Salah qui explose à la fin du match. Le meilleur joueur de la Premier League et pourquoi pas du monde, bouclé sur le flanc gauche par un excellent Ghislain Konan. Le défenseur ivoirien, du coup, est resté très concentré et a gardé son couloir. Il a pris très peu de risques offensifs. Mon coup de cœur dans ce match, Deli Simon. Ce garçon, excellent dans le placement et dans la lecture de jeu est le prototype du défenseur-nouveau : il joue juste, sans précipitation. L’autre valeur sûre, au milieu de terrain ivoirien, Ibrahim Sangaré. Le milieu de terrain du PSV Eindhoven de 25 ans, est une graine plantée pour 2023. Il a manqué un but sur un geste acrobatique qui aurait pu être le meilleur du tournoi. C’est un moteur au milieu du terrain et un inspirateur.

Les Égyptiens ont appliqué la même stratégie et recette aux Eléphants qu’en 2008. Ils ont bien étudié le jeu de l’équipe ivoirienne. Ils ont noté que le piston du cylindre à quatre temps de l’équipe de Patrice Beaumelle était Franck Kessié. Comme en 2008 avec Yaya Touré, ils ont visé Franck Kessié et l’ont éliminé. Il est sorti sur blessure. Du coup, le match a changé de nature au milieu de terrain. Patrice Beaumelle a mis du temps à réorganiser son secteur médian. 

En attaque, il y avait du talent et des hommes pour faire la différence. Mais la dernière balle n’arrivait pas à temps. Quand on a un attaquant d’instinct comme Sébastien Haller, les centres et retraits doivent se construire autour de lui. Ou alors, la profondeur, la prise des espaces, les ballons « casse-ligne ». Les couloirs ivoiriens jouent les yeux rivés sur le ballon. Où chacun veut marquer.

Dans l’ensemble, un match à suspens. Un match tactique. Les Pharaons ont manqué d’efficacité devant les buts de Badra Ali. Les Ivoiriens ont manqué de lucidité devant les buts de El Shenawy. L’une ou l’autre équipe aurait pu inscrire le but assassin. Mais les deux gardiens de part et d’autre étaient inspirés et bien en place.

Les tirs au but ont été cruels pour Éric Bailly et la Côte d’Ivoire. Et malheureusement, les Pharaons vont poursuivre leur marche. Les Eléphants quitter plus tôt que prévu, le Cameroun. Pour la Côte d’Ivoire, c’est un recul : en 2019, les Ivoiriens avaient atteint le cap des quarts de finale. Mais il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain.

Les tirs au but ont été cruels aussi pour le Mali. La Guinée Équatoriale passe le cap des huitièmes de finale.

Cette CAN au Cameroun. La CAF prend tout en main et ramène tout à Yaoundé…’’

Par Fernand Dédeh

Can 2022. La Coupe d’Afrique finalement délocalisée au Qatar ? Le Cameroun pourrait ne pas être prêt à temps pour accueillir la Can 2022. | AFP

À un mois du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations 2022, l’incertitude flotte toujours autour de l’événement. Interrogé par la chaîne égyptienne Al-Hayah TV, Abdel Moneim Hussein, ancien membre de la Confédération africaine de football, a révélé que le Cameroun n’était pas prêt pour accueillir la compétition.

Plus le début de l’édition 2022 de la Coupe d’Afrique des nations s’approche, plus le flou sur sa tenue et les conditions du déroulement de la compétition s’épaississent. À quatre semaines du début de la compétition, le 9 janvier prochain, le Cameroun pourrait ne pas être prêt à temps et contraint de laisser la main.

C’est en tout cas ce qu’a déclaré Abdel Moneim Hussein, ancien joueur et membre de la Confédération africaine de football, à la chaîne égyptienne Al-Hayah TV. La délégation qui s’est rendue au Cameroun a constaté que le comité d’organisation camerounais manquait de temps pour être prêt le jour J. La FIFA a même ouvert un bureau sur place pour tenter de résoudre les problèmes​, a expliqué celui que l’on surnomme « Shatta ».

Vers une annulation ou une délocalisation ? 

Malgré le report d’un an de la compétition, le Cameroun ne serait pas en mesure d’assurer le bon déroulement de l’événement. Cela serait dû en grande partie à l’augmentation du nombre d’équipes participant au tournoi.Lorsque le Cameroun a obtenu l’organisation de la Can pour 2022, le nombre de participants à la phase finale était de 16 et non de 24​, souligne Abdel Moneim Hussein. Un surplus de travail que le pays hôte n’arriverait pour l’instant pas à gérer.

https://twitter.com/BeneddraNaim/status/1467774265273589761?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1467774265273589761%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_c10&ref_url=

À l’heure actuelle, le stade Olympique censé accueillir l’ouverture de la compétition n’est toujours pas prêt, les travaux ayant pris du retard. Face à cette situation, la possibilité d’une annulation de la Can 2022 grandit. L’apparition du variant Omicron renforce les incertitudes sur la tenue de la compétition.

L’autre solution serait la délocalisation de l’évènement. Le Qatar, qui accueille actuellement la Coupe Arabe, serait le plus en mesure de récupérer la compétition. « Shatta » estime que cela peut arriver : Tout est possible. La CAF est sous l’égide de la FIFA et seule la FIFA peut approuver la délocalisation d’un tournoi en dehors de son continent ».

Source / Ouest-France. Publié le 06/12/2021 à 16h49

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Basket : Voici la liste des Eléphants présélectionnés pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2023

Après leur brillante participation à l’Afrobasket 2021 en terminant vice-Champion d’Afrique, les Eléphants de Côte d’Ivoire entameront le périple des éliminatoires de la Coupe du monde de Basket 2023 au mois de novembre prochain. Pour cette première fenêtre, le technicien Espagol Naxto Lezkano a présélectionné 16 joueurs dont la majorité était du parcours du Rwanda. Si on note la présence des cadres que sont Konaté Stéphane, Souleymane Diabaté, Guy Landry Edy et autres, il est important de signaler l’absence très remarquée de Matt Costello.

 A noter également la présence du chouchou du public Ivoirien à savoir Nisre Mimi Zouzoua, qui avait ébloui tout le monde lors de l’Afrobasket. Pour rappel, les Eléphants sont logés dans la poule C en compagnie de l’Angola, la République Centrafricaine et la Guinée. Cette fenêtre 1 se disputera à Abidjan du 26 au 28 novembre.

Le nouveau Comité d’Organisation de la CAN 2023 présenté au Premier Ministre

 Le Premier Ministre Patrick Achi, a reçu ce jour le Comité d’Organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (Co-CAN) 2023. A cette occasion, François Albert Amichia a présenté la nomenclature du comité qu’il dirige et présenté ses membres au Chef de gouvernement en présence du Ministre de la Promotion des sports et du Développement de l’économie sportive, Paulin Claude Danho.

VIDEO : Le Premier Ministre Patrick Achi au Ministre des Sports et au Président du Cocan Mr Amichia : « Ce n’est pas tolérable et ce n’est pas acceptable que l’on puisse assister à pareils comportements qui ternissent l’image du pays et sa crédibilité. Je voudrais saisir cette opportunité pour dire à mes deux ministres que je ne pourrai pas accepter que ces comportements, de nouveau, se répètent. Ils seront suivis dans ces circonstances-là, de sanctions immédiates… »

Par Boris Odilon Blé Publié le 14-10-2021 à 20:15 GMT |SOURCE RTI 

OCAN 2023 : Voici la nouvelle liste signée de François Amichia La guéguerre entre Amichia François et Danho Paulin a pris fin ce jeudi 14 octobre suite à la divulgation de la nouvelle liste des membres du COCAN 2023. Après 48h d’empoignade et une médiation du Premier Ministre Patrick Achi, le Président du COCAN et le Ministre des Sports se sont accordés sur la liste des personnalités habiletés à figurer dans cette liste. Contrairement à l’arrêté du Ministre des Sports où figuraient Dao Gabala et Jacques Anouma, dans cette nouvelle liste les noms de ces deux personnalités n’y figurent pas. A noter que le premier vice-Président du COCAN sera le futur Président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) ou son représentant comme le stipule clairement le document. La liste des membres du COCAN

 

EN DIRECT | Deux équipes face à face, mais un même objectif : améliorer le quotidien des enfants et des adolescents hospitalisés avec les Pièces jaunes et le Variétés Club de France !

EN DIRECT | Deux équipes face à face, mais un même objectif : améliorer le quotidien des enfants et des adolescents hospitalisés avec les Pièces jaunes et le Variétés Club de France !

 ✅Macron au football ⚽️ 🔴 Pour soutenir l’opération Pièces Jaunes, Emmanuel Macron a joué un match avec Variétés Club de France, à l'occasion des 5⃣0⃣ ans du club 🎂 Entouré d'anciens joueurs, le président de la République de France s'est offert un but sur penalty, qu'il a tiré au centre 👀.

Espagne-France : Deschamps est «content que Benzema connaisse un moment de joie avec les Bleus»

Après le gain de la Ligue des nations, ce dimanche soir, le sélectionneur national dresse le bilan de deux rencontres remportées sur le fil - mais avec du caractère - grâce notamment à un très grand joueur, l’attaquant du Real Madrid. Didier Deschamps (à dr.) et son staff saluent les supporters des Bleus à l'issue de la victoire contre l'Espagne.

Le 11 octobre 2021 à 00h39, modifié le 11 octobre 2021 à 06h24 Et un trophée de plus pour lui comme pour les Bleus. Dimanche, à San Siro, les champions du monde ont remporté contre l’Espagne (2-1) la deuxième édition de la Ligue des nations, après la victoire du Portugal en 2019. En conférence de presse, Didier Deschamps a félicité particulièrement Karim Benzema.

Les Bleus ont renversé une nouvelle fois le match. Est-ce leur marque de fabrique lors de cette Ligue des nations ?

DIDIER DESCHAMPS. Ce serait réducteur. Les adversaires ont de la qualité. On avait le ballon pendant 20 minutes mais on a trop reculé, trop souffert. On a été menés d’un but, on a modifié des choses à la pause en jouant plus haut, pour créer plus de danger, quitte à se retrouver en un contre un. On a été plus agressifs en deuxième période. On a toujours ce caractère et cet état d’esprit.

Ce système avec trois défenseurs est-il l’organisation des Bleus pour les mois à venir ?

Le résultat amène à le penser. Je sais que ce système est intéressant mais il demande des ajustements. On n’a jamais été à cinq pour défendre. C’est surtout pour avoir mon triangle offensif dans l’axe et l’apport des côtés. La plus grosse difficulté de notre système, c’est face à une défense à quatre avec des éléments excentrés comme l‘Espagne.

Cette Ligue des nations vous donne-t-elle encore plus de regrets par rapport à l’échec de l’Euro ? 

C’est passé. C’est derrière. On a eu dix minutes d’absence contre les Suisses. Cela peut arriver mais ça ne remet pas en cause tout ce qu’on a fait de bien avant et depuis. L’Euro, c’est un arrêt mais ce n’est pas pour ça qu’il faut jeter tout à la poubelle. Les joueurs ont prouvé contre l’Espagne, avec des jeunes comme Aurélien Tchouaméni et Theo Hernandez qui se sont incorporés parfaitement à l’équipe. Il y a de la concurrence, il y aura de l’effervescence. Il y avait un titre en jeu et on l’a gagné, c’est la meilleure vitamine. 

À lire aussi Espagne-France (1-2) : les notes des Bleus Cette séquence met-elle fin au manque de confiance des Bleus ?

Il n’y a pas de manque de confiance. Les joueurs ont prouvé qu’ils étaient toujours au haut niveau. Face à nous, on avait deux très bonnes équipes européennes. La meilleure vitamine est de gagner les matchs. Il n’y avait pas de perte de confiance.

Karim Benzema change-t-il tout ? C’est un joueur essentiel et il l’a prouvé sur ces deux matchs-là. Il a cette rage de vaincre. Il est là pour ça et elle est très communicative. Je suis heureux pour l’ensemble et pour lui. Il n’a pas encore quatre ou cinq compétitions à jouer mais il a été très important pour remporter cette Ligue des nations. Je suis très heureux pour Karim. Il marque énormément, il a un mental de vainqueur pour le très haut niveau.

En quoi a-t-il évolué ? 

Même s’il était déjà à un haut niveau, il s’est amélioré dans plein de domaines. Il a une efficacité redoutable, il participe au jeu. Ce n’est pas le même joueur qu’en 2015, même comme athlète. Il est tellement affûté. Il a gagné en maturité. Il est au top niveau depuis un moment. Je suis content qu’il connaisse un moment de joie avec l‘équipe de France.

Par Dominique Sévérac, Envoyé spécial à Milan (Italie)

Ligue des nations : la France et l'Espagne ont rendez-vous pour une finale de gala

Après avoir renversé la Belgique (2-3), la France a sur sa fin de route un autre adversaire de taille : l'Espagne de Luis Enrique qui a mis fin à une série de 37 matches sans défaite pour l'Italie lors de la demi-finale (1-2). Le vainqueur du duel remportera la Ligue des nations. 

Qui succédera au Portugal au palmarès de la toute jeune Ligue des nations ? Son voisin ibérique, l'Espagne, et la France ont rendez-vous dans la soirée du dimanche 10 octobre en finale au stade San Siro de Milan pour se disputer le trophée. Opposition de style en perspective entre une France championne du monde qui veut se rassurer sur ses qualités et une Espagne prête à toutes les audaces grâce à ses jeunes joueurs.  "L'équipe de France est toujours là. On fait toujours partie des meilleures nations", a rappelé le sélectionneur français Didier Deschamps après un match fou contre la Belgique.

Trois mois après leur élimination en huitième de finale de l'Euro-2021 face à la modeste Suisse, ses hommes se sont à nouveau fait peur. Dépassés dans le dernier quart d'heure de la première mi-temps, la France a pris l'eau face aux coups de boutoir de Carrasco, de De Bruyne et de Lukaku. Résultat : un retour aux vestiaires tête basse.  Quinze minutes plus tard, les Bleus reviennent transformés sur la pelouse : le pressing est agressif, Griezmann et Mbappé vont harceler les défenseurs jusque dans les dix derniers mètres. La Belgique recule et finit par craquer : Benzema sonne la révolte avant d'offrir un penalty à Mbappé pour sa cinquantième sélection. Théo Hernandez, dont ce n'était que la deuxième cape chez les Tricolores, achève la remontée fantastique. 

 Que s'est-il passé dans l'intimité du vestiaire ? "On s'est dit les choses et on est revenus avec de vraies intentions", a raconté Kylian Mbappé au micro de la FFF. "Il faudra attendre pour voir ça. J'espère qu'on gagnera dimanche et vous verrez ce qu'on a ressenti. C'est une énergie que je ne peux pas expliquer. Je pense que s'il y a une vidéo, vous allez comprendre", a déclaré Paul Pogba, énigmatique.

En attendant la finale, Didier Deschamps tempère l'enthousiasme de son milieu de terrain : "Il y a un match avec une autre vérité dans trois jours, avec une autre équipe, un autre scénario."

Une Espagne détonante  Face à cette équipe de France capable du pire comme du meilleur, l'Espagne sera en pleine confiance. Elle vient de prendre sa revanche sur l'Italie après la cruelle élimination aux tirs au but à Wembley en demi-finale de l'Euro. La Roja a mis fin à une série de 37 matches sans défaite des champions d'Europe, le record pour une sélection nationale.  Le tout avec les moyens du bord. Privé de nombreux titulaires de l'Euro, le sélectionneur espagnol Luis Enrique est allé chercher la finale avec une bonne dose d'audace : il a osé lancer d'entrée le milieu du FC Barcelone Gavi, devenu le plus jeune joueur à porter le maillot de l'Espagne à 17 ans. L'ailier de Villarreal Yéremi Pino, 18 ans, a aussi eu droit à sa première sélection en seconde période. 

Rapidement, les doutes se sont dissipés et Gavi, encadré par les expérimentés Sergio Busquets et Koke, a répondu par un jeu précis, sans prise de risques. Il a même osé se frotter au rugueux défenseur italien Giorgio Chiellini, 37 ans, qui avait célébré sa première sélection en novembre 2004... À peine trois mois après la naissance de Gavi !   "Gavi n'est pas seulement le futur de la sélection, on voit qu'il en est déjà le présent", se réjouit Luis Enrique.  Collectif rôdé contre individualités hors du commun  Depuis sa reprise en main de l'équipe d'Espagne en 2018, Luis Enrique a façonné un véritable collectif, qui ne dépend que peu des joueurs sur le terrain.  Le résumé de la semaine France 24 vous propose de revenir sur les actualités qui ont marqué la semaine 

"De la même manière qu'on ne défend pas qu'à quatre, on n'arrive pas devant le but avec un seul joueur. C'est de manière collective qu'on agit. Tout le monde doit essayer d'apporter du danger. Indépendamment des joueurs qu'on a, on essaie toujours de faire la même chose : avoir plus le ballon que l'adversaire, le récupérer très rapidement quand on le perd, défendre le plus loin possible de notre but", explicite le sélectionneur espagnol, qui estime qu'"entre 40 et 50 joueurs" pourraient évoluer dans son équipe.

En résumé, en Espagne, pas une individualité ne dépasse malgré les talents évidents de certains et tout le monde est mis au service de la machine collective exerçant un jeu de possession épuisant l'adversaire en le privant de ballons.  La France est loin de pouvoir en dire autant, elle qui s'en est trop souvent remise aux fulgurances de ses talents qu'ils s'appellent Paul Pogba, Antoine Griezmann, Karim Benzema ou encore Kylian Mbappé. Une formule qui a montré ses failles à l'Euro et pendant la première mi-temps face à la Belgique. 

"Après un bon début de match, on a commencé à trop reculer, ils ont su créer des espaces et nous mettre en difficulté. Ces deux buts [belges] viennent un peu contre le cours du jeu, mais ils se sont créés les occasions. Il a fallu réagir en équipe. La clé c'est que mentalement on a su rester dans le match et élever notre niveau en équipe", note le capitaine Hugo Lloris.  L'équipe de France connaît la clé, reste à ne pas l'égarer dimanche. 

Football : Le Ballon d'Or 2021 sera décerné le 29 novembre à Paris la cérémonie sera présentée par Didier Drogba au théâtre du Châtelet le lundi à 20h30.

Le Ballon d'Or sera remis le 29 novembre à Paris, après une année sans lauréat, a annoncé mercredi le magazine France Football, organisateur de cette distinction récompensant le meilleur joueur de l'année. La cérémonie, présentée notamment par Didier Drogba, aura lieu au théâtre du Châtelet le lundi 29 novembre à 20h30.

Y seront décernés le Ballon d'Or masculin, féminin, ainsi que le trophée Kopa du meilleur jeune et le trophée Yachine du meilleur gardien. La liste des nommés pour ces différents prix sera dévoilée le vendredi 8 octobre à partir de 17h30, sur les antennes et les réseaux du groupe L'Equipe, ont précisé les organisateurs dans un communiqué. 

Lionel Messi, sextuple lauréat, et Megan Rapinoe en sont les détenteurs, après leur sacre en 2019. L'année suivante, la distinction n'avait pas été remise après une saison marquée par le Covid-19.

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