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Mise à jour 6:41 AM UTC, Sep 14, 2023
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‘Côte d’Ivoire - Mali’’ La réaction de Jean louis Gasset et aussi Le COMMUNIQUE de L'Office National des Sports

Mettre fin à la désinformation, ce n'est pas la première fois dans le monde que nous voyons cela en raison de mauvais temps qu'un match de football est interrompu, même dans les grands championnats mondiaux, il se produit aussi.

COMMUNIQUE ONS Ce mardi 12 septembre 2023, une rencontre amicale opposant l'équipe nationale de Côte d'Ivoire à son homologue du Mali s'est déroulée au stade Olympique Alassane Ouattara à partir de 19h00. La première moitié du match de football s'est jouée dans des conditions optimales, jusqu'à ce qu'une pluie diluvienne se manifeste juste avant la pause, forçant l’arbitre a écourté le temps additionnel et les 22 joueurs à se retirer temporairement du terrain. Après la pause forcée, la forte pluie persistait, et un test de rebondissement effectué par les arbitres n'a pas permis de garantir la poursuite immédiate du jeu. Face à cette situation, une réuniond'urgence a été convoquée entre les officiels et les organisateurs du match pour décider de la suite de la rencontre.Gasset « Je pense que si c’était un match à enjeu peut-être qu’on aurait essayé de reprendre le jeu pour voir si on pouvait finir ce match, mais avec l’état du terrain et ces grosses flaques d’eau, mieux vaut ne pas mettre en danger l’intégrité physique du joueur. Pour un match amical, ce n’était pas nécessaire de prendre un tel risque donc l’arbitre à très bien fait. Par contre au niveau du terrain, on a connu à Bouaké un orage avant de s’entrainer à tel point qu’on pensait ne pas pouvoir le faire tellement qu’il y avait de l’eau. Et une demi-heure après le terrain était de nouveau praticable parce qu’il avait été bien drainé. Pour cette pelouse d’Ebimpé l’eau n’est pas absorbée, et quand on sait qu’on risque de jouer des matchs capitaux dans ce beau stade, il y a une réflexion à avoir. »
À l'issue de cette concertation technique, il a été décidé d'arrêter le match en raison des conditions météorologiques défavorables. Il a été observé que des flaques d'eau s'étaient formées sur la pelouse, indiquant un drainage lent du terrain. Cette situation pourrait être due au débordement conjoncturel du système de drainage ou à un problème de nivellement de la pelouse. Cependant, nous tenons à préciser que des experts spécialisés dans l'entretien de la pelouse et des infrastructures connexes sont actuellement mobilisés pour apporter immédiatement les corrections nécessaires.

L'Office National des Sports, Maitre d’ouvrage délégué par le Ministère des Sports en liaison avec le BNETD,Assistant a Maitrise d’Ouvrage , restent engagés dans le Suivi et la Réalisation des infrastructures sportives et d’hébergement de haute qualité pour la CAN 2023, comme en témoignent les ouvrages de Yamoussoukro, Bouaké, et San Pedro, qui ont récemment été utilisés pour les matches des Éléphants et homologués par la CAF. Nous rassurons le Mouvement sportif et l’ensemble de nos compatriotes que nous mettrons à la disposition de la CAF conformément au calendrier convenu toutes les infrastructures prévues pour une CAN exceptionnelle en Cote d’Ivoire. La Direction Générale

SIEGE: ABIDJAN, TREICHVILLE, PISCINE D’ETAT 04 BP 349 ABIDJAN 04 –  TEL: (225) 27 21 59 95 70 / 01 73 01 24 24 OfficeNationalDesSports Ons_Civ

Publication de Annick Adjoua officiel Pour être vraiment objectif

Ce n'est pas le fait qu'il y ait de l'eau sur la pelouse qui est le problème, car avec une forte pluie, même les systèmes de drainage les plus sophistiqués peuvent prendre du temps pour absorber l'eau. Le vrai problème selon moi c'est le manque de matériel adéquat pour enlever l'excès d'eau de la pelouse le plus vite possible, sans attendre le système de drainage. Sur les pelouses en Europe, quand ils sont face à pareille situation, ils ont des outils simples pour vite balayer l'eau en excès et ça se passe de manière très professionnelle. Mais venir avec des serpillières pour éponger une pelouse d'un stade de football, devant les caméras du monde entier, c'est quand même honteux. Comment peut-on penser que des serpillières peuvent faire ce travail? Pourtant, il y a bel et bien les outils adéquats pour cela, et ça ne coûte rien du tout! S'il vous plaît, arrêtez de mettre la honte sur tout un pays! (Applos Dan Thé)

Côte d’Ivoire-Après la razzia du Rhdp aux élections locales : « C’est le résultat de la politique du président Ouattara » (Adama Diomandé, cadre RHDP) President de L'ADDL (Association pour la Defennse de la Democrati et les Liberté).

A ces élections locales, le RHDP a presque tout remporté. Sauf le V Baoulé où il a partagé les postes avec le PDCI Le conseiller spécial d’Epiphane Zoro, ministre de la Promotion de la bonne Gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Adama Diomandé a réagi à la victoire de son patron. Il en a profité pour recadrer l’ancien Premier ministre Guillaume Soro.

Vous êtes conseiller spécial du ministre Epiphane Zoro qui voient de remporter les Régionales dans la Marahoué. Quels sentiments vous animent après ce succès ?

 C’est une victoire qui me rend heureux et fier. Puisque c’était un défi lourd à relever. Le ministre Epiphane Zoro, vous ne l’ignorez pas, a été repêché à la dernière minute. On pourrait dire qu’il a été sauvé par le gong. C’était donc un énorme défi pour lui. Cette victoire montre la solidité de la relève politique dans notre pays. Je puis vous dire que ce n’est pas le fruit du hasard. Il y a un travail de fond qui a été fait par le ministre auprès de ses parents qui n’étaient pas favorables au RDR d’abord, puis au RHDP. La Marahoué est traditionnellement acquise au PDCI et au FPI de Laurent Gbagbo. Il fallait donc faire un travail de fond et ce travail, le ministre l’a commencé depuis 2018, après son échec aux Régionales qui se sont tenues cette année-là. Il s’est mis aux côtés de ses parents et je puis affirmer qu’il est celui par qui la région a connu de nombreuses infrastructures de nature à améliorer les conditions de vie et de travail des populations. Ai-je besoin de vous rappeler que pendant la visite d’Etat du président Alassane Ouattara dans la Marahoué, il a présenté le ministre comme son fils ?

Quelques mois après, les réalisations faites dans la région étaient considérables. Toutes les sous-préfectures, les départements sont reliés par des routes bitumées, les voies secondaires sont reprofilées. Des collèges de proximité ont été construits dans presque toutes les sous-préfectures voire les villages. Il y a l’eau courante dans la majorité des villages et l’électrification est une réalité dans cette région. Tout ce travail a été vérifié sur le terrain et je peux dire que cela a contribué à laver l’image du ministre qui avait été diabolisé à l’époque parce qu’il a signé le certificat de nationalité du président Alassane Ouattara du temps où ce dernier était dans l’opposition. Il avait alors 27 ans. Et il a payé un lourd tribut à cet acte qui a été perçu autrement par ses parents qui le voyaient comme un adversaire, un allié des étrangers qui seraient venus envahir ce pays. Une campagne d’intoxication a été menée contre le ministre. La conséquence, c’est qu’il a dû s’exiler pour sauver sa peau. C’est comme ça qu’il se retrouve en Europe. Et notre amitié vient de là. Puisque nous sommes un certain nombre de personnes qui l’avons accueilli en France. Mon frère Mamadou Ouattara a quitté Bruxelles pour venir le soutenir en France. Je pense, in fine, que le président Ouattara a eu le nez creux en désignant le ministre Epiphane Zoro pour être candidat aux Régionales dans la Marahoué.

Justement, on va revenir sur les péripéties qui ont entouré cette désignation. C’est le ministre Adama Koné qui avait été coopté. Mais, d’abord le sénateur Alomo Paulin puis vous, avez élevé la voix pour dénoncer ce choix et proposer le ministre Epiphane Zoro. Pensez-vous que vos voix ont pesé dans la balance ?

Le sénateur Alomo et moi, nous serions prétentieux de le croire. Cependant, nous avons alerté le président de notre grand parti et à ce niveau, nous pensons avoir fait notre devoir de militants.

 Mais, qu’est-ce qui a motivé votre démarche ?

 Pour ma part, j’ai toujours été guidé par un principe et je n’ai jamais transigé avec. C’est de dire la vérité, quoi que cela puisse me coûter. J’ai donc toujours dit la vérité au président Alassane Ouattara depuis la période où je résidais en France de manière permanente. Je ne vais jamais marcher dans une affaire qui peut salir l’image du président de la République. Je ne suis pas souvent compris, mais ce n’est pas grave. Ce qui m’intéresse, c’est l’image du président de la République, en interne comme à l’extérieur. Le sénateur Alomo a eu le courage de dire certaines vérités qui lui ont valu une volée de bois vert de la part de certains. J’ai estimé qu’il fallait le soutenir, d’autant que j’approuvais sa démarche. Et c’est ce que j’ai fait. Si donc on persistait dans l’erreur en soutenant que comme le ministre Epiphane Zoro n’a pas suffisamment de moyens, et qu’il ne serait pas aimé par ses parents, il n’est pas la bonne personne pour diriger la région, on allait droit dans le mur. C’était certain. Or, grâce à lui, le président de la République est en train de sortir la Marahoué de son isolement et cette région est également en train de rattraper son retard au niveau du développement. Les parents voient ça. Et donc s’ils étaient fâchés avec leur fils, grâce au bonheur qu’il est en train de leur apporter, je pense qu’ils sont dans une autre dynamique. Ils ont tourné la page des ressentiments. La question des moyens n’était donc pas pertinente pour le sénateur et moi. D’ailleurs, son élection à la tête de la région vient démontrer qu’il n’y a pas que les moyens financiers dans la vie. Il y a aussi les relations humaines. Que ce soient les Gouro, les Yowlè, les Ayawou, les Mossè (ressorissants burkinabè qui occupent au moins 5 villages et qui sont là avant l’indépendance), les Malinké, toutes ces populations l’ont soutenu. L’écart de 13 000 voix entre lui et le vice-président du PDCI est assez éloquent à cet effet. Voilà la réalité du terrain.

Qu’est-ce qui a fait la différence ?

Il avait un programmé structuré. Et il n’a pas dit à ses parents qu’il a de l’argent à leur distribuer. Cependant, il leur a fait savoir que le président de la République lui fait confiance et ses collègues, les autres ministres, lui font également confiance. ‘’Si vous me mettez donc à la tête de la région, voilà ce que je peux faire’’, c’est le langage qu’il leur a tenu. On a fait toutes les sous-préfectures, les villages, les campements et hameaux. Le ministre a gagné dans presque toutes les sous-préfectures. C’est ça la modernité politique.

 A ces élections locales, le RHDP a presque tout remporté. Sauf le V Baoulé où il a partagé les postes avec le PDCI dont c’était le bastion. Que vous inspire cette autre réalité ?

C’est le résultat de la politique de développement que mène le président Alassane Ouattara depuis plus d’une décennie. Ses réalisations sont visibles partout sur le territoire national.

A ces élections locales, le RHDP a presque tout remporté. Sauf le V Baoulé où il a partagé les postes avec le PDCI Vous voyez la victoire du RHDP comme une prime au travail abattu par le chef de l’Etat ?Bien sûr. C’est une évidence. C’est une prime à la réalité. Le président Ouattara n’est pas dans la démagogie. Il ne chante pas le panafricanisme mais il le traduit en actes. Quel pays peut-il se targuer d’avoir le mieux réalisé l’intégration africaine ? C’est le pays d’Alassane Ouattara qui héberge un très grand nombre d’étrangers qui ne sont soumis à aucune brimade ou mesures vexatoires. Ils sont libres, et de leurs actes, et de leurs opinions. Dans la région ouest-africaine, la base de l’intégration, c’est la Côte d’Ivoire. Ce n’est pas un débat. Et même, les politiciens maliens ou guinéens qui nous insultent à longueur de journée, lorsqu’ils ont des problèmes dans leurs pays, c’est en Côte d’Ivoire qu’ils viennent se réfugier. Je m’adresse surtout à mes compatriotes originaires de ces pays. Je voudrais aussi m’adresser à mon jeune frère Guillaume Soro qui a occupé des fonctions importantes. Il ne peut pas laisser ses partisans diffamer, dénigrer notre pays et ses dirigeants, sans mot dire. On ne sait jamais l’avenir. Un bon politicien n’a pas le droit de dénigrer son pays, quelles que soient ses ressentiments. C’est en cela que je salue la sagesse de Blé Goudé. C’est quelqu’un de mature.

 Réalisée par SYBLY DALLY journaliste

Après les régionales et municipales/Diomande Adama (cadre Rhdp) : “Les Ivoiriens ne veulent plus de politique revancharde” La tribune de l’émission TV ” le journal du dimanche ” a reçu, le dimanche 10 septembre 2023, Adama Diomande, un cadre du parti

La tribune de l’émission TV ” le journal du dimanche ” a reçu, le dimanche 10 septembre 2023, Adama Diomande, un cadre du parti au pouvoir, afin de décrypter l’actualité nationale et internationale.Analysant à froid, les résultats des élections locales, il s’est réjoui de la razzia électorale du Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la paix (Rhdp).” Les Ivoiriens ,dans leur grand ensemble, viennent de démontrer qu’ ils apprécient, fortement, le travail de développement du grand bâtisseur Alassane Ouattara.Il n’est plus besoin d’expliquer que les populations ne veulent plus de politiciens haineux et de politique revancharde.Cette page est tournée”, a t-il dit.

; Pour lui, sous le magister d’Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire est promise à bien meilleur.C’est pourquoi, il voit le président de la République rempiler,en 2025.” Ce sont nos détracteurs qui ont parlé de 3e mandat sinon ,le Président Ouattara est ,tout à fait, éligible pour un autre mandat.En 2025, il pourra se présenter “, a t-il indiqué.A la question de savoir si l’ex président Laurent Gbagbo qui n’est ni électeur , ni éligible pourrait voir sa condition améliorée, l’invité en indiquant n’être pas celui qui prend les décisions, conseille à l’ancien chef de l’État, de s ‘assagir et sortir de la logique belliciste.” Je vous informe que Laurent Gbagbo a été sauvé par Alassane Ouattara,qui est un démocrate.Sinon,il a fait subir trop de choses à la Côte d’Ivoire.Le Président Ouattara saura prendre une décision,en sa faveur, en temps opportun “, estime t

l.;Le Rhdp, il le voit , davantage fort, car en perpétuelle structuration et modernisation.A l’international, Diomande Adama réprouve les coups d État , en cascade dans certains pays de la sous-région comme le Niger,Mali et le Burkina-Faso.” Ce sont des pays qui refusent de tirer les leçons du passé.Sinon,ils sont habitués à des coups d’État et n’avancent pas.La Côte d’Ivoire est un modèle d’intégration et d’ouverture qui la met à l’abri de bien de situations calamiteuses “, souligne t -il .Dans cet entretien qui sera disponible,dans le journal ”Le Mandat” , à paraître le 11septembre 2023, Diomande Adama demande au PDCI, parti Houphouetiste de faire le bon choix , au risque de disparaitre. ” Il est impensable et inopérant que deux partis que tout oppose se mettent ensemble sur la base de la haine pour pouvoir prospérer.Le PDCI doit faire son autocritique “, a t-il conseillé.

En Côte d’Ivoire, le parti au pouvoir largement victorieux des élections locales Le président ivoirien, Alassane Ouattara, vote lors des élections municipales et régionales, à Abidjan

Le RHDP remporte au moins 123 communes et 25 régions, renforçant ainsi sa mainmise sur le pays. Le parti de Laurent Gbagbo, en revanche, sort grand perdant de ces scrutins.

Les élections municipales et régionales du samedi 2 septembre en Côte d’Ivoire s’annonçaient comme un tour de chauffe avant la présidentielle prévue en 2025. L’occasion d’évaluer le climat politique d’un pays dont les scrutins ont souvent été entachés par les violences et de jauger les forces en présence, alors que tous les principaux partis politiques étaient en lice. C’est sans surprise le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) qui a largement remporté les deux scrutins, marqués par une participation de 36,18 % pour les municipales et 44,61 % pour les régionales.

 Selon les résultats compilés de 30 régions (sur 31) et 199 communes (sur 201) que la Commission électorale indépendante (CEI) a annoncés dimanche et lundi, le parti du président Alassane Ouattara est sorti vainqueur dans 123 communes et 25 régions, soit au moins 31 communes et sept régions de plus que lors des précédentes élections locales, en 2018, renforçant ainsi sa mainmise sur le pays.

Dans l’opposition, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), affaibli par le décès le 1er août de son président, l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié, et le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), de l’ex-président Laurent Gbagbo, qui s’étaient alliés dans de nombreuses localités, doivent se contenter de 34 communes et quatre régions. Le reste revient à des candidats indépendants. Divisions de l’opposition

Divisions de l’opposition

A deux ans de la présidentielle, le chef de l’Etat, dont les intentions pour 2025 sont encore mystérieuses, avait pris ces deux scrutins très au sérieux, lançant dans la course de nombreux ministres et cadres du parti. Le premier ministre, Patrick Achi, l’a emporté haut la main (68,06 % des voix) dans la région de la Mé (sud-est), dont il est le président du Conseil régional depuis 2013. Le ministre de la promotion de la jeunesse, Mamadou Touré, s’est quant à lui imposé dans le Haut-Sassandra (ouest) face au président de région sortant, Alphonse Djédjé Mady (PDCI), qui s’était allié avec le PPA-CI. Victoire aussi dans le Tchologo (nord) pour le ministre de la défense et frère du président de la République, Téné Birahima Ouattara, qui n’avait pas d’adversaire dans cette région acquise au RHDP.

 Sans surprise, le parti au pouvoir conserve ainsi une grande majorité de ses fiefs du nord. La ministre de l’éducation nationale, Mariatou Koné, l’emporte à Boundiali, tandis que le ministre de l’agriculture, Kobenan Kouassi Adjoumani, s’impose dans le Gontougo. Le RHDP maintient aussi son contrôle sur des localités importantes, comme la station balnéaire de Grand-Bassam et Bouaké, la deuxième ville du pays. Mais c’est à Abidjan que la victoire est la plus notable.

A Yopougon, commune la plus peuplée de Côte d’Ivoire (avec 1,5 million d’habitants) et la plus observée de ces élections, le président de l’Assemblée nationale l’a emporté avec 44 % des suffrages.

Adama Bictogo a su profiter des divisions de l’opposition, majoritaire sur le cumul des voix de ses deux candidats, Michel Gbagbo, le fils de l’ex-président, pour le PPA-CI, et Augustin Dia Houphouët pour le PDCI. Le RHDP a par ailleurs conservé les communes d’Abobo (avec la ministre des affaires étrangères, Kandia Camara), de Treichville et de Koumassi. 

Dans la capitale économique, le PDCI est parvenu à garder les mairies du stratégique Plateau, cœur des affaires et de la vie politique, de la bourgeoise Cocody, où Jean-Marc Yacé a été reconduit, de l’industrielle Marcory et de Port-Bouët, où, comme au Plateau, le perdant, issu du parti au pouvoir, n’a pas tardé à dénoncer des « fraudes massives ». L’ancien parti unique s’est également imposé dans ses bastions traditionnels du pays akan : la capitale Yamoussoukro, Daoukro, fief de feu Henri Konan Bédié, et la région de l’Iffou. Il acquiert aussi, grâce à son alliance avec le PPA-CI, la ville de Toulépleu (ouest).

La surprise est venue de San Pedro (sud-ouest), deuxième ville la plus riche du pays grâce au plus grand port d’exportation de cacao au monde, où la candidate indépendante Nakaridja Kéita Cissé a devancé le maire RHDP sortant. Comme il y a cinq ans, la deuxième « force » du pays n’a pas de parti : les indépendants ont remporté 41 communes et une région. Le plus souvent issus d’un des trois grands partis, dont ils n’ont pas obtenu l’investiture, les 365 candidats indépendants de ce double scrutin ont dû batailler un peu plus que les autres pour s’imposer. Le RHDP et le PDCI leur avaient interdit d’utiliser l’image du parti durant leur campagne et ont exclu temporairement les dissidents (19 du côté du RHDP, 26 du côté du PDCI). Mais comme après chaque élection, les victorieux devraient être courtisés pour rentrer dans le rang.

Aucun mort ni blessé grave Le parti de Laurent Gbagbo, en revanche, sort grand perdant de ces élections, les premières depuis le retour en Côte d’Ivoire de l’ancien président, en juin 2021, après son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI), et la création de son nouveau parti, le PPA-CI, en octobre de la même année. Laurent Gbagbo avait abondamment dénoncé, ces derniers mois, des élections biaisées en raison d’irrégularités sur les listes électorales, tout en invitant ses partisans à se rendre aux urnes. Le message, brouillé, n’a manifestement pas trouvé son électorat.

« Globalement, l’opposition a manqué de préparation, note le politologue Arsène Brice Bado.

 Le RHDP était présent dans toutes les communes alors que le PDCI était absent dans une vingtaine de communes et le PPA-CI dans une quarantaine. Mais elle a aussi manqué de stratégie. A Yopougon notamment, si les deux partis s’étaient alliés, ils l’auraient certainement emporté. Désormais, l’heure est pour eux à l’introspection. »

 Pour l’heure, les perdants de Yopougon, Augustin Dia Houphouët et Michel Gbagbo, ont choisi de rejeter les résultats et dénoncé un « hold-up électoral » en raison de l’ouverture tardive de certains bureaux de vote, de dysfonctionnement techniques et de menaces. Une vingtaine de localités, selon l’ONG Aube nouvelle, qui a surveillé le vote, ont été concernées par des violences sur des personnes ou du matériel. Contrairement aux élections locales précédentes ou à la présidentielle de 2020, où 85 personnes avaient été tuées, aucun mort ni blessé grave n’est à déplorer. La CEI s’est ainsi félicité que ces élections aient été « les mieux organisées et où il y a eu le moins d’échauffourées ». Son président, Ibrahime Kuibiert, a appelé, lundi, les candidats à respecter les résultats et à « ne pas s’adonner à la violence ».

Source le Monde / Par Marine Jeannin(Abidjan, correspondance) et Youenn Gourlay(Abidjan, correspondance)

Marahoué/ Élections Régionales 2023 Zuénoula opte pour Epiphane Zoro 

Pour le deuxième jour de campagne, le ministre Epiphane Zoro Ballo, candidat RHDP aux régionales dans la Marahoué a déposé ses valises à  Zuénoula. Où, il  a  animé un meeting, le samedi 26 Août 2023 ,à la gare de Zuénoula  .Ce, en présence des élus, et des cadres du RHDP de la  Marahoué. Malgré la nuit tombée, les rues de la ville étaient animées par une vague de citoyens déterminés, arborant des drapeaux et des pancartes aux couleurs vives de la campagne. Le discours , prononcé par le ministre  Epiphane  Zoro  Ballo lui-même, a captivé l'attention de la foule assemblée.

Il a souligné sa vision pour un avenir meilleur, mettant en avant des propositions concrètes pour le développement économique, l'accès aux soins de santé et l'éducation.La manifestation a été ponctuée par des animations artistiques, des performances musicales et des discours enflammés par des personnalités politiques locales et nationales. Epiphane Zoro a su capter l'attention et l'adhésion des citoyens, grâce à sa plateforme politique centrée sur l'amélioration de la qualité de vie et la promotion du bien-être de tous.

Il n'a manqué de rappeler les projets réalisés par le Président de la République Alassane Ouattara dans la région de la Marahoué.Pour lui, son ambition de travailler pour accroitre les investissements afin de redonner une belle image à la région de la Marahoué.  Aussi a-t-il appelé les populations à le  voter massivement. Bien avant, il à  passé le message dans  les villages de Voueboufla à Paoufla, Minfla et Tibeita.Il est bon de retenir dans tous ces villages les populations ont  accueilli avec allégresse la caravane d’Epiphane, Zoro Ballo, elles ont promis la victoire du maire au soir du 02 septembre dans leurs villages respectives.Epiphane Zoro a reçu l'adhésion massive de toutes les populations. " Nous sommes avec vous et nous sommes convaincus de votre victoire " .En attendant le soir du 02 septembre, les populations visitées se sont   résolument engagées pour une campagne de proximité afin de relever le défi du zéro bulletin nulle dans les urnes.

Par Konan Yao ( Envoyé Spécial dans la Marahoué)

LE TEMPS DES COMBATS, Nicolas SARKOZY, éd FAYARD 2023/ L'ancien président français Nicolas Sarkozy 🇫🇷 parle du Président Alassane Ouattara 🇨🇮 dans son dernier livre 📕

Mon admiration pour Alassane Ouattara était ancienne et réelle. Étrangement, mon prédécesseur, Jacques Chirac, lui préférait l'ancien président ivoirien Henri Konan Bédié*. *Il n'appréciait guère Alassane Ouattara. Lorsqu'il m'en parlait, il utilisait l'expression, à dessein sarcastique, " ton ami Ouattara" et il ajoutait " crois-moi, il ne sera jamais élu."

Un jour que je relançais la conversation pour* *connaître les raisons d'un si sombre pronostic, il me lança : "parce qu'il est musulman et cela ne peut pas passer en Côte d'Ivoire." Je lui répondis du tac au tac : " ce n'est pas mon avis, car tout le nord de la Côte d'Ivoire est très majoritairement composée de musulmans. Cela ne doit donc pas être un argument rédhibitoire." Il clotura notre échange par un jugement sans appel : " tu ne connais pas l'Afrique. " il avait le droit de penser ainsi*, *mais malgré tout force est de constater que j'avais raison puisque Alassane Ouattara fut non seulement élu, mais réélu à deux reprises! De tous les dirigeants africains, il est aujourd'hui l'un des plus reconnus et des plus influents. Son expérience, sa sagesse, son bilan lui confèrent une autorité sans équivalent.

Il a su ramener la paix civile dans son pays. Ce qui n'était pas une mince affaire. Il le fit par le pardon et la* *réconciliation et jamais par la vengeance et la revanche. Il eut même l'intelligence de gracier son prédécesseur, Laurent Gabgbo, évitant ainsi d'en faire un martyr. Il aura porté son pays vers la paix, le progrès et la concorde, ce qui lui vaut l'admiration de beaucoup sur le continent africain

IN PAGES 411, 412 _ LE TEMPS DES COMBATS, Nicolas SARKOZY, éd FAYARD 2023

Epiphane Zoro i Ballo en Pré campagne dans sa région La MARAHOUÉ

La communauté Moosé de l'ancienne hôte Volta, aujourd'hui Burkina Faso, installée par le colonisateur dans la région bien avant l'indépendance de la Côte d'Ivoire, s'engage à  soutenir pour l’élection à la présidence de la RÉGION DE LA MARAHOUÉ, le ministre Épiphane Zorro Bl Ballo à Bouafle pour les actions menées en leur faveur.
 Le Dimanche  20 Août 2023, la communauté Moosé qui regroupe les  Mossi Bissa ,Samo, Gourssi , Mossi de la  région  de  la  Marahoué a rendu un hommage au ministre Epiphane  Zoro  Ballo  , du Sénateur de la  Marahoué Allomo Paulin, Isabelle Zongo, Vice-Gouverneur du district autonome du Haut Sassandra, Honorable Issiaka  Koné, Député  de  Bouaflé Commune, Nguessan  Loukou  Achille, opérateur  économique, des guides  religieux.
Tour à tour, Sore Youssouf Kolo ,président des jeunes de Garango, Pr Kabore, Ali Yoda ,porte parole des communautés ont affirmés haut et fort leur attachement ainsi que leur reconnaissance au Président Alassane OUATTARA pour son choix porté sur Epiphane Zoro Ballo pour défendre les couleurs du RHDP comme candidat aux  régionales du 02 Septembre 2023.
Cette journée d’hommage a été l’occasion pour la communauté  Moosé de la Marahoué sortis massivement d’exprimer leur profonde reconnaissance envers le Ministre Épiphane Zoro Bi Ballo pour son engagement inestimable et des actions de développement dans la région.
Ainsi que  la  nomination de deux de leurs frères, Isa Zongo  et Ouedraogo Idrissa comme Directeur régional de la Promotion de la Bonne Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption à Korhogo.

Le ministre Epiphane  Zoro a partagé avec la communauté  Mossi son programme d’actions en cas de victoire le 2 septembre 2023. Des projets seront exécutés au profit des agriculteurs, des jeunes, des femmes sera mis en  place .

D'abord, nous devons nous mettre ensemble. Pour lui, ses élections sont très importantes à tel enseigne ce sont des élections de développement. " Je suis la pour vous, nous devons être unis " à t-il  déclaré. C'est dans une  ambiance conviviale que la  cérémonie a  pris fin. 

Par Roland Konan 

🇨🇮CÔTE D’IVOIRE 🇨🇮. LES DERNIÈRES HEURES DE BEDIÉ.

Ce n’est que le 31 juillet, à Daoukro, qu’il a commencé à ressentir des douleurs dans la poitrine et des difficultés à respirer. Le lendemain, après le déjeuner, aux alentours de 14 heures, il s’est de nouveau senti mal, puis cela a empiré. Il a alors fait appeler son médecin personnel, Évariste Kouakou Chatigre, et sollicité son retour à Abidjan. Sa famille a géré son évacuation auprès de la compagnie d’avion privée Ivoire Hélicoptère, tandis que l’autorisation de survol de nuit a été délivrée par Bakary Diarrassouba, le chef d’état-major particulier du président Alassane Ouattara, après que ce dernier, informé de la situation, a donné son accord. L’hélicoptère transportant Henri Konan Bédié et son médecin a atterri à 19h45 à la Polyclinique Sainte Anne-Marie (Pisam), qui dispose d’une hélistation.

Son état s’étant aggravé, il fut question de l’évacuer en France, mais l’ancien chef de l’État était trop affaibli. Les choses sont ensuite allées très vite. L’ancien président est en effet décédé à 20h30. L’ex-Première dame Henriette Bédié a immédiatement été alertée. De retour le 30 juillet d’un séjour de plusieurs mois à Paris, elle avait prévu de se rendre à Daoukro, avant que son époux ne soit pris de malaise. Et elle avait, au départ, été rassurée par son entourage et s’était montrée optimiste. Une fois informée de la terrible nouvelle, c’est en sanglots qu’elle l’a transmise à ses proches, ainsi qu’à certains officiels.

Ce fut ensuite, le même soir, au tour d’Alassane Ouattara de lui téléphoner, afin de la réconforter et de lui présenter ses condoléances. Malgré leurs divergences politiques, le chef de l’État éprouvait de la sympathie pour Bédié, qu’il appelait « grand frère Henri ». Son entourage le dit très affecté. Le lendemain, il a d’ailleurs déclaré un deuil national de dix jours. Henri Konan Bédié reposera dans le caveau familial, situé près de la chapelle Sainte-Anne dans son village de Pepressou, non loin de Daoukro. Il avait dit vouloir être inhumé à droite de sa mère, Akissi Kouakou, surnommée Boa Kobla.

Source :Source: JA.

POUR QUE DEMAIN NE MEURE JAMAIS "La Côte d’Ivoire rattrape le temps perdu. L’ETAT DE SANTE DE L’ECONOMIE IVOIRIENNE

"LES DEFIS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE EN COTE D’IVOIRE.

Depuis la sortie de crise de fin 2011, le revenu moyen par habitant s’est accru de près de 40 %, pour atteindre 1630 dollars en 2017, ce qui est approximativement le niveau qui prévalait au milieu des années 1980. Messages-clés : À ce rythme, le pays devrait rejoindre le groupe des économies à revenu intermédiaire en 2035, selon la définition de la Banque mondiale, avec un revenu d’environ 4300 dollars par habitant. Cette performance remarquable doit être nuancée à deux titres.

Premièrement, la forte croissance économique n’est pas encore inclusive, un fait désormais bien établi et reconnu par le gouvernement. Le taux de pauvreté n’a ainsi diminué que de 5 points entre 2011 et 2015 selon les données officielles. Mieux redistribuer les fruits de la croissance est l’un des défis majeurs de la Côte d’Ivoire.

Deuxièmement, le modèle de croissance économique doit être soutenable à long terme. L’utilisation des ressources naturelles à des fins productives ne doit pas mettre en péril les générations futures. Or, le stock de capital naturel du pays est en danger. En effet, la Côte d’Ivoire est l’un des pays avec le taux de déforestation le plus rapide au monde, au moment où les plaines côtières souffrent d’érosion liée à la montée des eaux. De plus en plus, les populations urbaines sont exposées aux dégâts matériels et sociaux causés par les inondations. La Côte d’Ivoire est en outre très vulnérable au risque climatique puisqu’elle est le 147ème pays le moins résilient sur 169.

Après avoir passé en revue l’état et les perspectives de l’économie ivoirienne, ce septième rapport sur la situation économique en Côte d’Ivoire s’intéresse donc à l’impact du changement climatique sur le pays et, surtout, explore les pistes qui pourraient permettre d’atténuer ces chocs tant à court qu’à long terme. Parce qu’il n’y a guère de temps à perdr ce rapport plaide pour une action urgente et concertée, car « l’avenir ne sera pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire ».

Partie 1 : L’état de l’économie ivoirienne Ce début d’année 2018 marque une accalmie dans l’évolution de l’économie ivoirienne. Après avoir souffert d’une certaine instabilité politique et sociale lors du premier semestre 2017 et subi la chute spectaculaire du prix du cacao sur les marchés internationaux, les conditions tant internes qu’externes se sont stabilisées. Ces évolutions expliquent en partie les bons résultats économiques obtenus par la Côte d’Ivoire ces derniers mois, mais il est encore trop tôt pour conclure que ce calme va perdurer. L’économie continue son expansion rapide, avec un taux de croissance du PIB qui a frôlé 8 % en 2017. Cette performance est principalement due au secteur agricole qui a bénéficié de conditions climatiques avantageuses et de la hausse des prix (à l’exception du cacao). Si le secteur des services a continué sur sa lancée de ces dernières années, le secteur secondaire a subi une décélération en partie provoquée par le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) qui a vu un ralentissement des chantiers publics. La moindre contribution de la consommation et de l’investissement privé est peut-être le signe le plus visible que la nature de la croissance est en train de se transformer. Si, en 2015, ce secteur comptait pour 10,5 points de croissance, sa contribution a diminué à 9,3 points en 2016 puis seulement 2,9 points en 2017. Cette perte a été compensée par le secteur public et par le secteur externe. Plusieurs variables conjoncturelles semblent confirmer ce ralentissement des activités privées, comme le crédit à l’économie et l’indice du BTP. Le manque d’amélioration du climat des affaires, les incertitudes liées aux troubles sociaux du premier semestre de 2017 et les élections présidentielles prévues fin 2020 pourraient expliquer ce ralentissement.

L’ensemble des indicateurs financiers et monétaires sont restés relativement stables en 2017, à commencer par le taux d’inflation qui s’est maintenu en dessous de 1 %. La politique monétaire menée par la BCEAO est restée prudente, tirée par une expansion du crédit un peu moins rapide que lors des années précédentes. Dans son ensemble, le système financier est en bonne santé, avec une augmentation des fonds propres des banques, même si la proportion des prêts en souffrance a légèrement augmenté de 9 à 9,9 % entre 2016 et 2017. La Côte d’Ivoire continue sa révolution de la téléphonie mobile puisque 34 % des adultes détenaient un compte mobile en 2017, soit trois fois plus que ceux qui détenaient un compte auprès d’une institution financière. Sur le plan externe, la balance du compte courant s’est légèrement détériorée de 1% à 2% du PIB entre 2016 et 2017. Si la balance commerciale s’est améliorée grâce au bon comportement des exportations, notamment agricoles, la balance des services et des soldes primaires s’est dégradée. Le déficit extérieur a été aisément financé par une combinaison d’Investissements Directs Etrangers (IDE) et d’aide extérieure, ainsi que par les emprunts obligataires de l’État sur le marché des Eurobonds. La politique budgétaire a été maîtrisée en 2017 avec un déficit qui s’est avéré moins élevé que prévu de -4,2 % (au lieu de la prévision de -4,5 % du PIB), mais en hausse par rapport à 2016. L’augmentation des dépenses sécuritaires a été largement compensée par une maîtrise des dépenses d’investissement, qui ont été sous-exécutées. La gestion des finances publiques s’est aussi améliorée dans trois domaines : Cet effort a été en partie neutralisé par la réduction de la fiscalité pétrolière et cacaotière mise en place pour protéger les acteurs économiques des fluctuations des prix du pétrole et du cacao. 2. La gestion des arriérés et des paiements de l’État.

Le gouvernement a réglé le paiement des factures accumulées dans le secteur de l’électricité et, depuis début 2017, paye toutes ses factures dans les délais impartis. Il a aussi procédé aux paiements de ses arriérés à l’égard de ses fournisseurs de biens et de services pour un montant de plus de 400 millions de dollars. Enfin, l’État a également apporté un éclairage nouveau sur les transactions financières dans la filière du cacao en finançant un audit indépendant, qui a relevé des irrégularités qui ont coûté près de 300 millions de dollars au Conseil Café- Cacao (CCC). 3. La gestion de la dette publique. Avec des emprunts sur le marché international à des termes extrêmement favorables en mai 2017 puis en mars 2018, le gouvernement a pu subvenir à ses besoins de financement à des coûts raisonnables et « reprofiler » une partie de la dette existante. La dette publique est estimée autour de 46 % du PIB – ce qui représente un risque modéré, et le service de la dette absorbe moins de 15% des recettes de l’État, soit 3 fois moins que dans des pays comme le Ghana et le Togo.

 La mobilisation des recettes. Les autorités ont adopté un certain nombre de réformes administratives (paiement électronique, identifiant unique, harmonisation des bases) qui ont permis d’accroître les recettes d’environ 15 % en valeur réelle entre 2016 et 2017 Les perspectives à court et moyen termes sont favorables pour l’économie ivoirienne qui devrait rester sur un sentier de croissance du PIB autour de 7-7,5 % pendant ces prochaines années. La politique d’ajustement budgétaire du gouvernement devrait faire légèrement fléchir la croissance, même si la hausse des activités du secteur privé devrait en partie compenser cet effet. En outre, le gouvernement a manifesté sa volonté d’améliorer le climat des affaires, d’accélérer ses projets de partenariat avec le secteur privé, et de promouvoir le secteur de transformation des produits agricoles. Le taux d’inflation devrait rester maîtrisé, en dessous de la norme communautaire de 3 % . La croissance de la masse monétaire devrait être contrôlée par la politique prudente de la BCEAO et la croissance du crédit bancaire rester en ligne avec celle de l’économie. Les banques commerciales devraient progressivement diversifier leur portefeuille, stimulées par les innovations technologiques, l’usage de nouveaux instruments et la concurrence accrue en provenance de la téléphonie mobile. La situation extérieure du pays devrait rester stable, avec toutefois une légère dégradation provoquée par une hausse des importations liée à plusieurs chantiers publics de grande envergure (métro d’Abidjan, 4ème pont, etc.).

Le gouvernement devrait réduire son déficit de 4,2 % du PIB en 2017 à 3 % du PIB en 2019 – en conformité avec les normes établies au sein de l’UEMOA, par un effort simultané en recettes et en dépenses. Plusieurs réformes administratives devraient accroître l’assiette fiscale afin de collecter plus de recettes. De nouvelles procédures de passation de marchés (avec l’introduction d’un système électronique) et des contrôles internes et externes renforcés devraient améliorer l’efficacité des dépenses.

L’économie ivoirienne reste toutefois vulnérable à plusieurs titres. Sur le plan externe, le risque majeur continuera d’être lié aux fluctuations des prix des matières primaires du fait de la diversification insuffisante de l’économie ivoirienne. Si le prix du cacao a pesé en 2016 puis en 2017, la hausse des prix du pétrole, qui a doublé sur les marchés internationaux au cours des 18 derniers mois, devrait obliger le gouvernement à statuer sur une éventuelle répercussion plus ou moins forte sur les prix des carburants, ce qui aurait un impact négatif sur le secteur du transport. Au niveau domestique, le climat politique pourrait se détériorer à l’approche des prochaines élections présidentielles. Une plus forte incertitude pourrait retarder les investissements et ralentir l’activité économique. Une hausse de l’agitation sociale, comme lors du premier semestre 2017, pourrait influer sur la conduite de la politique budgétaire si le gouvernement choisit de répondre favorablement à de nouvelles revendications. Au-delà de ces risques de court terme, la soutenabilité de la croissance ivoirienne repose en partie sur la bonne gestion de son stock de capital naturel. En effet, il serait contreproductif et dangereux de financer la croissance actuelle en gaspillant les réserves naturelles du pays au détriment des générations futures. La croissance récente de la Côte d’Ivoire a en partie reposé sur l’utilisation de son stock de ressources naturelles qui, selon la Banque mondiale, aurait diminué de 26 % entre 1990 et 2014. Cette perte n’est pas aussi grande que dans certains pays pétroliers (-63 % au Nigéria) ou agricoles/miniers (-32 % en Tanzanie) mais elle demeure inquiétante. Elle tranche avec la performance de pays émergents qui ont réussi à valoriser leur stock de capital naturel, comme le Brésil (+57 %) et la Thaïlande (+92 %). Si cette estimation n’est qu’un ordre de grandeur, elle est confirmée par plusieurs phénomènes visibles comme la déforestation, l’épuisement des réserves d’eau et l’érosion côtière. Au déclin du stock de capital naturel associé à la gestion de la croissance économique s’ajoutent les risques liés au changement climatique. Celui-ci peut affecter durablement et significativement le stock de ressources naturelles du pays. La prise en compte du capital naturel dans la stratégie de croissance de la Côte d’Ivoire appelle un effort des autorités à au moins trois niveaux. Premièrement, elles devraient développer un cadre analytique pour mieux évaluer l’impact de différents choix de politiques économiques sur le sentier de croissance du pays. Deuxièmement, elles devraient s’interroger sur les instruments à leur disposition pour influer sur les décisions des investisseurs tant publics que privés. Enfin, elles devraient examiner les conséquences budgétaires de ces politiques, car bon nombre de mesures ne seront pas neutres financièrement pour l’État. Partie 2 : Les défis du changement climatique en Côte d’Ivoire Si la Côte d’Ivoire souffre du changement climatique, elle peut devenir un des champions du continent africain pour adapter son économie face à ce phénomène et en atténuer les effets.

Comme la vaste majorité des pays du continent africain, elle ne contribue que marginalement à l’effet de serre. Le pays devrait être confronté à l’horizon 2050 à l’effet combiné de la hausse des températures (+2 degrés Celsius), de la variation des précipitations (-9 % en mai et +9 % en octobre) et de la montée des eaux des océans (30 cm). Le développement économique et le climat sont inextricablement liés : sans mesures adéquates, le changement et la variabilité climatiques mettront en péril les progrès durement acquis depuis quelques décennies et pourraient faire basculer des millions d’Ivoiriens dans la pauvreté. En l’absence d’une étude exhaustive sur l’impact du changement climatique sur l’économie ivoirienne, ce rapport fournit une première approche basée sur des informations parcellaires et en extrapolant les résultats d’études conduites pour d’autres pays ou sur l’ensemble du continent africain. Ainsi, selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), le changement climatique pourrait faire baisser le PIB de l’ensemble de l’Afrique de 2 à 4 % d’ici 2040 et entre 10 et 25 % en 2100. Pour la Côte d’Ivoire, cela correspondrait à une perte équivalente de 380 à 770 milliards de FCFA. Ces pertes se repartiraient entre le secteur agricole, le capital humain et les infrastructures. Plus grave, le changement climatique pourrait faire basculer dans l’extrême pauvreté 2 % à 6 % de ménages supplémentaires d’ici 2030. Pour la Côte d’Ivoire, ceci correspondrait à près d’1 million de personnes supplémentaires dans une situation d’extrême pauvreté (personnes vivant avec moins de 1,90 dollars par jour) et qui s’ajouteront aux 6 millions de pauvres aujourd’hui. Afin de mieux illustrer les coûts associés au changement climatique, le rapport accorde une attention particulière au secteur du cacao et à l’érosion côtière. Le cacao qui représente 1/3 des exportations du pays et fournit un revenu à plus de 5 millions de personnes, est une des causes majeures de la déforestation (60 % des forêts ont disparu entre 1990 et 2015) dont souffre aujourd’hui la Côte d’Ivoire.

La culture du cacao est aussi mise en danger par l’augmentation progressive des températures qui devrait réduire la fertilité des terres dans les régions traditionnellement agricoles du Sud- Est. Avec un littoral de 566 km, la Côte d’Ivoire est – avec le Nigéria, la Mauritanie, et le Sénégal – l’un des pays d’Afrique de l’Ouest qui possèdent les plus longues côtes. Les plaines côtières recensent près de 7,5 millions d’habitants, soit 30 % de la population ivoirienne et abritent près de 80 % des activités économiques du pays. Aujourd’hui, plus de 2/3 du littoral ivoirien est affecté par des phénomènes d’érosion côtière. Cette perte de terre au profit de la mer a déjà eu des conséquences dramatiques. L’ancienne ville coloniale de Grand-Lahou a maintenant complètement disparu sous l’eau et la ville historique de Grand-Bassam, classée patrimoine culturel mondial de l’UNESCO, est également menacée. La perte des plages et des dunes, qui fournissent une protection naturelle contre les inondations, aggrave les conséquences des submersions marines, qui envahissent les villes et les villages durant les fortes tempêtes. Elle menace aussi l’économie du pays, par son impact potentiel sur les installations industrielles et les infrastructures de premier plan comme la Société ivoirienne de raffinage (SIR), l’Aéroport international d’Abidjan, les Ports autonomes d’Abidjan et de San-Pedro, les routes côtières, les plantations industrielles, ainsi que d’importantes installations hôtelière à Abidjan, Grand-Bassam, Assinie et San-Pedro. Le coût des dommages liés au changement climatique sur la zone côtière n’a pas été estimé de façon exhaustive.

Néanmoins, une étude de cas sur la zone de Port-Bouët (avec une population de 0,4 million d’habitants) a estimé le coût de l’érosion et de la submersion marine pour la seule année de 2015 à 1,4 milliard de francs CFA. L’importance d’agir face aux dangers du réchauffement climatique a été bien comprise par le Gouvernement ivoirien, qui est déjà très actif sur le plan international.

La Côte d’Ivoire est l’un des pays africains qui a présenté une des stratégies de réduction des risques les plus ambitieuses tant à court qu’à plus long terme. Si les coûts d’une telle stratégie étaient importants, ils seraient moindres par rapport à ceux de l’inaction. Par exemple, l’expérience a montré qu’il coûte approximativement 10 fois plus cher de réhabiliter une route mal conçue par rapport aux risques climatiques que d’incorporer ce risque pendant sa construction. Pour être effective, une politique de réduction et d’adaptation requiert l’implication de tous les acteurs. Si l’État peut mettre en place des cadres de références, voir des incitations et des sanctions, la mise en oeuvre de cette stratégie dépendra de l’ensemble des acteurs. Or, aujourd’hui, les acteurs locaux semblent relativement peu engagés en Côte d’Ivoire. L’absence ou la faiblesse des débats publics sur les questions de changement climatique et le peu d’intérêt qu’accorde l’opinion à ce sujet traduit l’idée communément répandue que les effets des changements climatiques se manifesteront dans le futur. Avant tout, il convient de mieux expliquer le changement climatique à la population, notamment ses origines, ses conséquences et les moyens d’adaptation disponibles pour y faire face. Chaque Ivoirien(ne) doit comprendre qu’il ou elle peut améliorer sa relation avec la nature et contribuer à la lutte contre le changement climatique. Cela peut être une personne qui privilégie les transports publics plutôt que d’utiliser sa voiture ou encore une entreprise qui finance un projet de reforestation. Tant la réduction que l’adaptation au changement climatique offrent de nombreux bénéfices et opportunités économiques pour la Côte d’Ivoire. Le coût des technologies propres a chuté et l’Accord de Paris sur le climat en 2015 a envoyé un signal clair aux entreprises et aux investisseurs du monde entier qu’un avenir à faible émission de carbone est possible. Les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux se sont aussi fortement engagés. Le rapport met l’accent sur : (i) les énergies renouvelables : (ii) l’adaptation de la filière cacao ; (iii) la gestion intégrée du littoral et (iv) la modernisation ainsi que l’adaptabilité du transport routier. Chacun de ces secteurs est amené à jouer un rôle important dans la lutte contre le changement climatique tout en contribuant à la modernisation de l’économie, à la réduction de la pollution, à l’amélioration de la santé des populations, à l’augmentation des revenus de l’État par une meilleure taxation du carbone tout en créant de nouveaux emplois verts.

Source  BM  https://acrobat.adobe.com/link/review?uri=urn:aaid:scds:US:712385f1-6476-3f2d-a7b9-1febf50d23b4  La Banque mondiale en Côte d'Ivoire Le Groupe de la Banque mondiale s’attache à soutenir le renforcement du capital humain et de la gouvernance ainsi que le développement d’une économie inclusive, tirée par le secteur privé et pourvoyeuse d’emploi pour les jeunes.

 

DECLARATION DU #RHDP SUITE AUX PROPOS DE MGR MARCELLIN YAO KOUADIO, EVEQUE DU DIOCESE DE DALOA DANS SON HOMELIE A LA 123e ASSEMBLEE PLENIERE DE LA CONFERENCE DES EVEQUES CATHOLIQUES DE COTE D’IVOIRE.

Réunis en Assemblée plénière du 31 mai au 04 juin 2023, dans le Diocèse d’Agboville, la Conférence des Évêques Catholiques de Côte d’Ivoire (CECCI) a servi de tribune à l’Episcopat de notre pays pour passer en revue, entre autres, diverses questions touchant à l’environnement socio-politique et économique international et national.

Le RHDP voudrait féliciter la Conférence pour la hauteur de ses assises qui contribuent fortement auprès de nos concitoyens, à montrer la parfaite interaction entre les leaders religieux et la communauté. Il remercie la Conférence pour toutes les réflexions menées, ainsi que pour les prières élevées à la Gloire de Dieu, afin que la Côte d’Ivoire, notre beau pays, demeure un havre de paix et un creuset de valeurs morales au niveau social et politique. En témoigne le communiqué final officiel de la 123ième CECCI, qui en « appelle à des élections inclusives, paisibles et libres, transparentes, crédibles et acceptées par tous ». Le RHDP, en tant que force politique interpellée par la Conférence au même titre que tous les autres partis, voudrait lui donner l’assurance de sa parfaite adhésion à son appel et son attachement à promouvoir tant en situation de précampagne que tout au long de l’exercice du pouvoir, les idéaux de paix, d’inclusion et de justice qui caractérisent sa ligne politique incarnée par un homme de vision, de grande probité et de droiture, SEM le Président Alassane Dramane OUATTARA.

Au cours de ces assises des Evêques catholiques marquées par le renouvellement des instances de la Conférence, Son Excellence MGR Marcellin Yao KOUADIO, Evêque du Diocèse de Daloa a été élu par ses pairs comme Président de la Conférence pour les trois prochaines années. Le RHDP félicite le nouveau Président pour son élection et lui souhaite un plein succès dans l’administration de ses charges.

Le RHDP note cependant, qu’il a plu à MGR Marcellin Yao KOUADIO, dans son Homélie de la 123ième conférence, de porter un regard sur le monde, sur l’Afrique et la Côte d’Ivoire, dans la perspective, dit-il, du Salut intégral. Le RHDP note que les propos de MGR Marcellin Yao KOUADIO, bien qu’inscrits dans cette perspective d’un regard critique pour contribuer à l’amélioration du cadre de vie auquel nous aspirons tous, se sont malheureusement rivés à un esprit de critique sous l’angle exclusif de la déconstruction des efforts du Gouvernement pour garantir à notre pays un environnement propice au bonheur et à la prospérité de ses concitoyens.

 Fort heureusement les thématiques abordées dans son intervention dont le chapitre du diagnostic est établi sous l’angle le plus sombre, constituent des chantiers sur lesquels depuis son avènement à la tête du pays, le Président de la République travaille, avec efficacité, abnégation et une grande sérénité. Les résultats sont là, tangibles, visibles, ressentis au quotidien des ivoiriens contrairement aux déclarations de l’Homme de Dieu. Toutes les questions citées : Gouvernance, Transparence, Justice, Jeunesse, mœurs sociales, pauvreté, production agricole, sécurité, dialogue, paix et cohésion sociale ont fait l’objet depuis toutes ces dernières années, d’évolutions si importantes, si matérielles et si visibles. A l’évidence, les lignes ont bougé, à telle enseigne que la description invoquée par MGR Marcellin Yao KOUADIO, relève manifestement d’un anachronisme, c’est-à-dire un diagnostic avec une confusion de nature à attribuer à une époque, ce qui appartient à une autre. Certes, la liberté d’expression laisse le libre choix à tous et à chacun de traduire une appréciation sur la vie de la nation, et en la matière, les guides religieux sont appelés à jouer un rôle prépondérant.

Mais le jeu démocratique est aussi un principe essentiel et c’est face à la nation, face à ses institutions, notamment face au Parlement qui représente le peuple, en ses chambres basses et hautes, que le Gouvernement travaille à dérouler, en toute transparence et devant l’opinion, ses actions pour améliorer le quotidien des ivoiriens et Dieu sait combien elles sont légions. Le Gouvernement ne travaille pas en cachette. Le Gouvernement sous la houlette du Président de la République, ne construit pas un monde dont les mutations sont invisibles, virtuelles ou tributaires de viles promesses. Cela est d’un âge bien révolu en Côte d’Ivoire. Le Gouvernement est au travail et au cœur de la satisfaction concrète des attentes des ivoiriens. L’histoire récente retiendra que la Côte d’Ivoire, sous le magistère du Président Alassane Ouattara, est régie par le gouvernement le plus volontariste et le plus près des préoccupations des ivoiriens depuis l’ère du Président Houphouët-Boigny. Malgré un contexte régional et international actuel difficile, notre pays reste une terre de progrès et de solidarité. Pour preuve.

Sur la gouvernance. Depuis 2012, le Président Ouattara a instruit le gouvernement de travailler résolument et inlassablement à assainir le cadre de la gestion des affaires publiques. Le dispositif institutionnel et opérationnel de bonne gouvernance a été considérablement renforcé.

À côté de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance créée en 2013 déjà pour prévenir et lutter contre la corruption et les infractions assimilées, Le Chef de l’État a initié en 2020 un Pôle Pénal Économique et Financier. Cette institution est une juridiction à part entière avec des missions étendues à la répression d’infractions complexes comme le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et d’infractions financières graves et complexes en cohérence avec les engagements internationaux pris par la Côte d’Ivoire. Ce dispositif produit des résultats tangibles, visibles et inscrits dans de bien nombreux rapports nationaux et internationaux sur la gouvernance en Côte d’Ivoire. Dans ce sens, le dernier Rapport d’Évaluation Pays du Mécanisme Africain d’Évaluation par les Pairs de l’Union Africaine relève les progrès accomplis par notre pays en matière de bonne gouvernance.

La transparence et la justice. Le Président de la République a radicalement changé le paysage des Institutions de la République depuis son accession au pouvoir en 2011. Le Pouvoir exécutif a été profondément remanié pour faire face aux défis de la reconstruction post-crise. Nous avons un gouvernement en veille permanente mais aussi dans l’action immédiate au service des populations. Le Pouvoir législatif sous Ouattara est désormais composé de deux Chambres pour une évaluation et un contrôle efficace des politiques publiques. Concernant l’Institution judiciaire, un Plan Opérationnel de Réformes des Systèmes judiciaires et Pénitentiaires est en application pour renforcer l’indépendance de la justice et rapprocher davantage la justice du justiciable. Le développement et le progrès partagés.

Le RHDP note que la principale menace sur la marche de notre pays reste le risque d’une inflation généralisée qui impacte le monde entier et réduit ainsi le pouvoir d’achat des populations, notamment celui des populations ivoiriennes. Le Président de la République a fait clairement le choix d’être aux côtés de ses concitoyens en prenant les mesures les plus fortes pour endiguer la baisse du pouvoir d’achat : Les prix des produits de première nécessité ont été temporairement plafonnés ; les revenus des fonctionnaires, des forces de défense et de sécurité, des travailleurs du secteur privé, des paysans et des retraités ont connu une revalorisation significative.

Pour partager les acquis de la croissance et changer le visage de nos villes et de nos campagnes, Le Président de la République a lancé depuis 10 ans de grands projets structurants. La plupart de ces nouvelles infrastructures, bien visibles au demeurant et qui seront achevés en 2023, visent à consolider le rôle moteur du Grand Abidjan et à faire de nos villes secondaires de grands pôles de développement. Les infrastructures sociales de base occupent une place particulière dans la vision du Chef de l’État : L’eau potable, l’électricité, les écoles et les centres de santé sont à la portée de près de 75% des populations ivoiriennes. L’accès de nos concitoyens aux services sociaux de base s’accélère avec la deuxième phase du Programme Social du Gouvernement. Les perspectives économiques et la jeunesse. Les chiffres sont têtus. Les perspectives économiques de notre pays demeurent bonnes avec un taux de croissance économique projeté moyen d’environ 7% par an entre 2023 et 2025. La réforme structurelle de notre économie par la hausse de la transformation de nos produits locaux soutient bien la croissance économique.

Et Le Président de la République a installé notre jeunesse au cœur de sa vision de développement. L’année 2023 est décrétée année spéciale de la jeunesse. La formation des jeunes, le cadre sain de leur épanouissement à travers les universités, les instituts de formation professionnelle et les centres de service civique ainsi que leur employabilité sont au cœur des priorités du Chef de l’État.La Paix et la stabilité nationale. Il est évident que tout progrès social, tout développement ne peut reposer que sur la paix et la stabilité de nos institutions. Le Président de la République a demandé au gouvernement d’initier et de faire vivre un dialogue social permanent avec le secteur privé et les partenaires sociaux. Ce qui contribue à un apaisement permanent du climat social.

Au plan politique, la cinquième phase du Dialogue Politique, mis en œuvre par le Gouvernement, a notablement contribué à renforcer l’unité nationale, à consolider le vivre ensemble, à créer un cadre politique inclusif et à apaiser les rapports entre les partis. Notre cadre démocratique se normalise progressivement. Ainsi se présente la Côte d’Ivoire que Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, construit patiemment, inlassablement, inexorablement. Toutes ces avancées ne sont possibles que grâce à la paix, la stabilité et la sécurité que connait la Côte d’Ivoire depuis maintenant plus de 10 ans sous Le Président Ouattara. C’est pourquoi le RHDP exhorte toutes les forces vives à continuer à travailler à la préservation de notre modèle de développement en puisant dans nos valeurs nationales de fraternité, de tolérance, de réserve et de dialogue.

Face à tout cela, le RHDP voudrait dénoncer toute forme de manipulation de l’opinion de nature à fragiliser le climat social et à jeter le discrédit sur les efforts de construction qui sont consentis sous le leadership du Président de la République. Il s’insurge contre toutes formes d’allégations de nature à vouer au mépris les bonds qualitatifs réalisés en matière de développement grâce aux efforts conjugués de tous les fils et filles de Côte d’Ivoire qui ont compris aujourd’hui, plus que jamais, la nécessité de se mettre au travail, de sortir de la belligérance, d’utiliser le bon ton et des éléments de langage qui raffermissent la cohésion sociale et permettent de s’affranchir autant des cris que des chapelles de la discorde.

 Cette année 2023 est une année électorale. Le RHDP appelle tous les leaders d’opinion, notamment la classe politique, les chefs traditionnels et les leaders religieux à la responsabilité pour démontrer, à nouveau, la maturité de notre modèle démocratique et social.

 Fait à Abidjan le 10 juin 2023 Pour le Directoire du RHDP

Le Président Gilbert Koné Kafana

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