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Interview Téné Birahima Ouattara: « La Côte d’Ivoire n’a jamais cherché à déstabiliser le Burkina Faso »

Lutte contre le terrorisme, relations avec ses voisins burkinabè, Ibrahim Traoré, et malien, Assimi Goïta, élection présidentielle de 2025... Le ministre de la Défense ivoirien, dont la parole est rare, répond aux questions de Jeune Afrique.

En Côte d’Ivoire, le président Alassane Ouattara compte sur son discret mais incontournable ministre de la Défense, qui est aussi son frère, Téné Birahima Ouattara, pour sécuriser le pays. Et en particulier le septentrion, où le dispositif militaire a été considérablement renforcé, en plus du déploiement d’un vaste programme socio économique.

Si la violence des groupes armés s’est calmée depuis 2022, la vigilance reste totale pour celui que l’on surnomme « Photocopie » en raison de sa ressemblance physique avec son aîné. Interview.

Jeune Afrique : Malgré un contexte difficile, alors que les groupes jihadistes présents au Sahel se sont déplacés vers le sud, la Côte d’Ivoire n’a pas subi d’attaques d’ampleur depuis 2022. Aujourd’hui, comment évaluez-vous la menace terroriste qui pèse sur le pays ?

Téné Birahima Ouattara : La menace existe bel et bien, mais la situation est mieux maîtrisée, si on la compare à celle d’il y a deux ou trois ans. Nous effectuons une veille au quotidien pour nous assurer que les choses ne dégénèrent pas. Nous avons une frontière commune avec deux pays qui sont en proie au terrorisme, le Burkina Faso et le Mali. Ces frontières sont difficilement tenables, mais nous résistons. Ces pays sont engagés dans la lutte contre le terrorisme au sud de leurs territoires, près de notre frontière, ce qui signifie que nous sommes, en quelque sorte, obligés de nous barricader afin que ces terroristes mis en difficulté, principalement au Burkina Faso, ne puissent pas s’installer sur notre sol et commettre de nouveaux attentats. Tout est fait pour éviter que les événements survenus à Kafolo ou Grand-Bassam ne se reproduisent.

La frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso est floue et très poreuse. La question de sa délimitation est centrale dans votre politique de lutte contre le terrorisme. Comment avance ce dossier ?

 C’est en cours. Nous avons un traité d’amitié et de coopération avec le Burkina Faso depuis 2016. Cette année-là, nous nous étions mis d’accord avec le gouvernement de Roch Marc Christian Kaboré pour mettre en place une commission bipartite afin d’essayer de gérer cette question très sensible.

Au début du mois de juillet 2024, ses membres se sont une nouvelle fois réunis à Abidjan. Cela évolue donc, mais pas aussi rapidement que nous l’aurions souhaité, malheureusement. Mais je reste convaincu de la volonté, de part et d’autre, d’arriver à une démarcation de cette frontière. Nous attendons très prochainement des retours de la part de Ouagadougou.

Avez-vous eu l’occasion d’en parler avec votre homologue, le général Kassoum Coulibaly, lors de votre rencontre, le 19 avril, dans une localité burkinabè près de la frontière ?

Nous en avons parlé, en effet. Nous nous sommes même convenus de nous en tenir à la démarcation actuelle jusqu’à ce que la commission bipartite puisse en proposer une nouvelle.Malheureusement, nous avons pris des engagements dans ce sens qui ne sont pas toujours respectés. Des Volontaires pour la défense et la patrie [VDP, supplétifs de l’armée] font en effet des incursions en Côte d’Ivoire en prétextant que ce sont des localités qui appartiennent au territoire burkinabè. Nous aurions souhaité d’abord remettre les choses à plat.

Cette porosité de la frontière a notamment conduit à l’arrestation de deux gendarmes ivoiriens en territoire burkinabè, en septembre 2023. Ils sont toujours détenus à Ouagadougou. Des négociations sont-elles en cours ?

» Lors de ma rencontre avec le ministre burkinabè de la Défense, nous avons en effet évoqué la question. C’est toujours à l’ordre du jour, nous continuons d’en parler.

La Côte d’Ivoire détient également un soldat et un VDP, arrêtés en mars dernier dans le nord, dans le département de Téhini...

C’est le cas. Nous pensons que nous pourrons régler tout cela de manière intelligente.

Le pays a organisé, en début d’année, la Coupe d’Afrique des nations.L’événement s’est déroulé sans aucun incident sécuritaire. Est-ce une source de satisfaction, voire de soulagement ?

Oui, et il faut remercier et féliciter les partenaires étrangers, que ce soit la France, le Maroc ou les États-Unis, qui ont apporté leur savoir-faire pour sécuriser la compétition.

Ce sont les mêmes partenaires qui vous appuient dans la lutte contre le terrorisme ?

Bien sûr, ce sont des pays présents à nos côtés en termes de formation, de renseignement et d’équipements. )

La politique nationale de gestion intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire a été récemment adoptée en Conseil des ministres. Pouvez-vous nous détailler ce plan d’action qui s’inscrit sur dix ans ?

Lorsque nous avons connu les premières attaques dans le nord, en 2020, nous avons essayé d’en analyser les raisons. Nous en sommes arrivés à la conclusion qu’il fallait très rapidement sortir les localités frontalières de leur précarité, afin d’éviter que des bandes terroristes ne viennent les charmer avec des propositions qui ne les mèneraient nulle part. Le président Alassane Ouattara a donc décidé de réaliser des investissements massifs dans ces zones sensibles, en termes de profilages des routes, d’infrastructures, de dispensaires ou encore d’écoles, avec un accent sur la scolarisation des enfants et la création d’emploi pour les jeunes. Nous avons été soutenus par l’Union européenne, mais aussi par l’Agence française de développement. Dans le même temps, il faut bien entendu apporter un maximum de sécurité dans ces zones fragiles, où se concentrent par ailleurs beaucoup de trafics. C’est une veille permanente. Ce plan s’articule également autour de la saine appréciation des limites frontalières. L’objectif est de trouver des solutions, sur dix ans, à un ensemble de problèmes afin de répondre aux besoins immédiats des habitants de ces localités.

Quelle est votre stratégie pour lutter contre le fléau de l’orpaillage clandestin dans le Nord, qui constitue une source de financement pour les groupes terroristes ?

Nous avons mis en place en 2021 le Groupement spécial de lutte contre l’orpaillage illégal, le GSLOI, composé d’éléments de la gendarmerie qui essaient de lutter efficacement contre ce phénomène. C’est un travail très difficile et de longue haleine. Ensuite, nous mettons un accent particulier sur le bétail, dont le vol et la vente permettent également de financer le terrorisme. Ils se débrouillent pour vendre le bétail et envoyer de l’argent à ceux qui sont restés au pays.

Parvenez-vous à contrôler les déplacements du bétail ?

Difficilement, mais nous y arrivons. Nous connaissons les points de passage, où nous essayons d’exercer une surveillance accrue, ce qui nous permet de limiter le phénomène.

Les opérations militaires conjointes et le partage de renseignements avec le Burkina Faso se poursuivent-ils depuis l’arrivée au pouvoir d’Ibrahim Traoré ?

Non, malheureusement. Nous avons sollicité à plusieurs reprises nos collègues burkinabè et nous devions tenir une réunion en juillet 2023, mais elle a été annulée au dernier moment. Nous avons toujours demandé à ce que l’on mène des opérations communes afin de nettoyer le nord de la Côte d’Ivoire et le sud du Burkina Faso. Cela donnerait l’occasion à l’armée burkinabè de se concentrer sur d’autres de ses régions, dans l’Est ou dans le Nord. En vain pour le moment, malheureusement.

Le président de la transition burkinabè a récemment accusé votre pays d’abriter un projet de déstabilisation visant son pays. Quelle est votre réaction ?

»» Rien ne justifie cela. La Côte d’Ivoire n’a jamais cherché à déstabiliser le Burkina, ça n’a pas de sens. Si nous faisions cela, ce serait des milliers et des milliers de Burkinabè qui se retrouveraient ici. Ce sont des incompréhensions et j’espère qu’avec le temps, elles seront levées.

» La relation avec le Mali a été marquée par une crise en 2022, à la suite de l’arrestation de 49 soldats ivoiriens à Bamako, accusés d’être des mercenaires. Ils ont été libérés six mois plus tard. Le contact est-il rétabli avec Assimi Goïta ?

Les choses se sont beaucoup apaisées, nous allons de l’avant de part et d’autre. Le président Ouattara a même invité Assimi Goïta à Abidjan pour montrer à l’opinion nationale et internationale qu’en réalité, cette affaire est un malentendu. Nous attendons toujours qu’il puisse effectuer cette visite.

Par ailleurs, le président du Conseil islamique malien était de passage la semaine dernière en Côte d’Ivoire. Non seulement il a été accueilli en grande pompe, mais il a aussi tenu un meeting au stade Houphouët-Boigny, avec 25 000 personnes, preuve que les relations sont revenues à la normale. Pour ma part, je discute avec mon collègue malien [le ministre de la Défense, Sadio Camara].

Sur le plan sécuritaire, que change la création de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel, entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali ?

Ces trois pays ont décidé de sortir de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest [Cedeao], afin de créer une alliance initialement basée sur la défense de leur territoire contre le terrorisme. Je suis dans la même dynamique que les membres de la Cedeao, qui demandent leur retour. Je pense qu’on est plus forts ensemble qu’en étant isolés et que ces trois pays pourraient trouver, en réalité, des réponses à leurs préoccupations au sein de l’organisation sous-régionale.

Comment se prépare le départ des militaires français basés à Abidjan, où seuls une centaine de postes devraient être conservés ?

Tout se passe très bien. Nous avons des experts français et ivoiriens qui se penchent sur la question. Nous devrions arriver à une solution définitive d’ici à la fin de l’année, sur cette transformation du 43e BIMA, pour que nous puissions occuper ce camp et l’organiser à notre guise. Nous allons y affecter au moins cinq bataillons. Nous allons créer des centres d’aguerrissement, de formation et de communication. Nous pensons déjà à un certain nombre de choses.

 Est-il exact que des négociations sont en cours pour un redéploiement de l’armée américaine en Côte d’Ivoire après son départ du Niger, et notamment à Odienné ?

 Je ne suis pas au courant de négociations en cours sur cette affaire. Peut-être à un autre niveau, mais pas au mien.

L’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, condamné à la prison à perpétuité pour « atteinte à la sûreté de l’État », serait impliqué dans des opérations de déstabilisation de la Côte d’Ivoire depuis le Burkina Faso. Que pouvez-vous nous dire de cette affaire ?

Je ne peux pas vous en dire plus pour le moment. Dans votre lutte contre le terrorisme, vous avez dernièrement créé une juridiction spécialisée. En effet, nous nous sommes rendu compte très rapidement que cette question nécessitait la création d’une juridiction spéciale. La Côte d’Ivoire dispose d’une Académie internationale de lutte contre le terrorisme, située à Jacqueville, ce qui nous permet d’avoir sur notre sol des magistrats qui ont la qualité et la formation requise pour ce type d’affaires. Des personnes interpellées ont déjà été déférées devant cette nouvelle juridiction.

Vous accueillez de nombreux réfugiés burkinabè. Font-ils l’objet d’une vigilance particulière ?

Ils sont recensés de façon biométrique à leur entrée sur le territoire et les forces de l’ordre veillent à leur sécurité et s’assurent de savoir qui fait quoi. Dans cette mission de renseignement, ils peuvent compter sur le soutien des populations locales. Ce serait grave que des terroristes viennent se mélanger à des familles venues chercher refuge dans notre pays.

Depuis votre arrivée à la tête du ministère de la Défense, en 2021, vous avez procédé à une restructuration des forces armées. Quel bilan en faites-vous ?

J’ai une très bonne équipe, que ce soit le chef d’état-major des armées, le général Lassina Doumbia ou le commandant supérieur de la gendarmerie, le général Alexandre Apalo Touré. Ce sont des personnes de grande qualité qui ont une très bonne vision de ce que l’armée devrait être dans les cinq ou dix années à venir. Nous souhaitons créer une armée professionnelle. C’est important pour ne pas se retrouver dans une situation similaire à celle de certains pays confrontés à des coups d’État en raison de l’oisiveté et d’un certain nombre de lacunes dans la chaîne de commandement ou à la base.

Que manque-t-il aujourd’hui à l’armée ivoirienne pour se professionnaliser ?

Nous avons encore beaucoup de choses à faire. Il faut d’abord la rajeunir. Depuis cette année, nous faisons aussi des recrutements de spécialistes, comme des informaticiens, des électriciens ou encore des mécaniciens. Notre objectif est de recruter 10 000 soldats, ce qui permettra de renouveler l’armée d’au moins 45 % de ses effectifs.

 L’élection présidentielle se tiendra en octobre 2025. Le président Alassane Ouattara n’a pas dit s’il souhaitait, ou non, briguer un quatrième mandat. S’il ne devait pas se présenter, certains appellent à votre candidature, notamment dans votre région, le Tchologo. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

Je ne suis ni preneur ni demandeur ! J’ai une mission, qui est celle d’accompagner mon frère. S’il souhaite continuer, je l’accompagnerai. S’il souhaite arrêter, peut-être que je n’arrêterai pas et qu’à sa demande, j’accompagnerai éventuellement celui qui lui succédera. Je suis un homme de missions.

Lors d’un grand meeting, le 18 mai à Korhogo, la grande ville nordiste, vous avez appelé à ce qu’il se présente. C’est donc votre souhait ?

Tout dépend de lui. S’il est partant, nous sommes partants.

Sur le plan sécuritaire, avez-vous des inquiétudes particulières en lien avec cette élection ?

 Il n’y aucune raison qu’elle ne se déroule pas bien. On entend dire que l’ancien président Laurent Gbagbo n’est pas sur les listes électorales et qu’il faut l’inscrire, je laisse le soin aux juristes de trancher cette question. Sinon, tous ceux qui veulent candidater le pourront.

À la Une: Donald Trump sain et sauf après une tentative d'assassinat

"Désinformation" Aussitôt les réactions pleuvent… Particulièrement sur les réseaux sociaux, qui sont « inondés d'allégations infondées », dénonce le New York Times. Allégations selon lesquelles « l'État profond », auquel se réfère souvent Donald Trump, chercherait « à empêcher l'ancien président de revenir au pouvoir »

 Le candidat républicain à la présidentielle et ancien président américain Donald Trump est assisté par le personnel des services secrets américains après avoir reçu une balle dans l'oreille droite lors d'un rassemblement électoral au Butler Farm Show à Butler, Pennsylvanie, États-Unis, le 13 juillet 2024. Le candidat républicain à la présidentielle et ancien président américain Donald Trump est assisté par le personnel des services secrets américains après avoir reçu une balle dans l'oreille droite lors d'un rassemblement électoral au Butler Farm Show à Butler, Pennsylvanie, États-Unis, le 13 juillet 2024. REUTERS - Brendan McDermid Les images tournent en boucle sur les sites de tous les journaux américains. Donald Trump, en plein discours, coiffé de sa célèbre casquette rouge. L'ancien président qui, après un bruit à peine perceptible, touche son oreille avec sa main. Alors que des cris retentissent dans la foule, il plonge vers le sol, ses gardes du corps se précipitent vers lui dans une certaine confusion, puis l'escortent hors de la tribune. L'ancien président a perdu sa casquette. C'est à ce moment-là qu'il se tourne vers le public, la joue ensanglantée, le regard dur, et le poing levé, qu'il brandit à plusieurs reprises. Un geste qui, selon le New York Times,« illustre parfaitement son lien viscéral avec ses partisans et sa maîtrise des médias ». « Trump est sain et sauf, le tireur présumé est mort », ajoute le Boston Globe alors que selon le New York Post, le tireur présumé serait un jeune homme de 20 ans, originaire de Pennsylvanie, du nom de Thomas Matthew Crooks.

Désinformation

Aussitôt les réactions pleuvent… Particulièrement sur les réseaux sociaux, qui sont « inondés d'allégations infondées », dénonce le New York Times. Allégations selon lesquelles « l'État profond », auquel se réfère souvent Donald Trump, chercherait « à empêcher l'ancien président de revenir au pouvoir ». Certains affirment que le tireur était « membre d'un groupe d'extrême gauche », ou qu'il agissait « au nom de personnes transgenres ». Le FBI est également visé. Le représentant républicain de Géorgie, Mike Collins, accuse même le président Joe Biden d'avoir « ordonné une fusillade ». Aucune preuve n'est avancée, évidemment. « Les experts en désinformation appellent à la prudence », précise le New York Times. Ils mettent en garde contre « des conclusions hâtives ».

C'est aussi sur les réseaux sociaux que Donald Trump s'est exprimé en premier. Sur « son » réseau social, Truth Social. Il raconte qu'il a su tout de suite que quelque chose n'allait pas. « J'ai entendu un sifflement, des coups de feu, et j'ai immédiatement senti la balle traverser ma peau ¨, dit-il. L'ancien président « remercie les forces de l'ordre pour leur rapidité ». Et il présente ses condoléances à la famille de la personne qui a été tuée dans le public. Sur les réseaux sociaux toujours, ses deux fils aînés, Donald Junior et Eric, publient une photo de leur père avec ce commentaire : « il ne cessera jamais de se battre pour sauver l'Amérique ».

Rhétorique

Joe Biden a rapidement réagi. « Il n’y a pas de place en Amérique pour ce genre de violence », déclare le président américain. « C’est fou […] Ça ne peut pas se passer comme ça ». Propos repris par le Washington Post, selon lequel Joe Biden s'est ensuite entretenu avec Donald Trump. La vice-présidente Kamala Harris se déclare, elle, « soulagée » que l'ancien président ne soit pas grièvement blessé. « Nous prions pour lui », dit-elle, « pour sa famille et tous ceux qui ont été blessés et touchés par cette fusillade insensée ». Côté républicain, souligne le Washington Post, « les principaux alliés de Donald Trump ont rapidement accusé le président Biden et ses partisans d'avoir utilisé une rhétorique ayant conduit à cette tentative d'assassinat ». Le sénateur James David Vance, candidat potentiel à la vice-présidence, a ainsi accusé Joe Biden d'avoir pour thème principal de campagne, des accusations présentant Trump comme « un fasciste qui doit être arrêté à tout prix ». Quant au sénateur républicain Tim Scott, il parle d'une « tentative d'assassinat aidée et encouragée par la gauche radicale et les médias qui n'arrêtent pas de qualifier Trump de menace pour la démocratie ».

Après Kennedy et Reagan

 Ailleurs dans le monde, les réactions sont également nombreuses. Le New York Times en a rassemblé quelques-unes… Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou se déclare « choqué. Le Premier ministre britannique Keir Starmer se dit, lui, « consterné », ajoutant : « la violence politique, sous quelque forme que ce soit, n'a pas sa place dans nos sociétés ». La presse européenne, fait, elle aussi, ses gros titres sur la tentative d'assassinat visant l'ancien président. En France, le Monde estime que « les conséquences de cet évènement sur la campagne électorale sont encore incalculables », alors que ces derniers jours, l'attention se focalisait sur l'état physique et mental de Joe Biden ». À Londres, le Guardian remarque que la tentative d'assassinat contre Donald Trump survient « dans une année électorale déjà chargée, au cours de laquelle les élus ont été confrontés à un nombre croissant de menaces ». Le quotidien britannique s'appuie sur un sondage sorti fin juin, selon lequel « 10 % des Américains seraient favorables à l'usage de la violence contre Trump, alors que 6,9 % seraient favorables à l'usage de la violence pour le soutenir ». Enfin, en Espagne, El País en appelle à l'histoire avec un grand H et titre « De Kennedy à Reagan et maintenant Trump : la tentative d'assassinat contre le candidat républicain ressuscite les pires fantômes d'un pays qui a vu quatre présidents assassinés alors qu'ils étaient au pouvoir ».

14/07/2024 - 12:04 source RFI 

  • Publié dans Monde

𝐂𝐨𝐧𝐟𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐥'𝐔𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐭𝐞́ 𝐏𝐨𝐥𝐲𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐌𝐚𝐧 : 𝐋𝐞 𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐙𝐨𝐫𝐨 𝐁𝐢 𝐁𝐚𝐥𝐥𝐨 𝐄𝐩𝐢𝐩𝐡𝐚𝐧𝐞 𝐬𝐞𝐧𝐬𝐢𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐥𝐮𝐭𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐫𝐫𝐮𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧

Dans le cadre de sa fonction en tant que Président de Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG), le Président Zorro Bi Ballo Épiphane a pris la parole lors de sa conférence à l'Université Polytechnique de Man pour mettre en lumière son engagement indéfectible envers la lutte contre la corruption et en faveur d'une gouvernance équitable.

En tant que porte-étendard de la lutte contre les malversations et les pratiques déviantes, le Président Bi Ballo Épiphane insiste sur l'impérieuse nécessité de mettre l'accent sur l'éducation afin de sensibiliser les citoyens aux enjeux cruciaux de la probité et de la transparence. À travers son discours, il souligne que la lutte contre la corruption ne saurait être efficace sans un changement profond des mentalités, exhortant chacun à prendre conscience de l'impact délétère de ce fléau sur la cohésion sociale. En mettant en avant la nécessité d'une prise de conscience collective, le Président Bi Ballo Épiphane oeuvre inlassablement pour instaurer un climat de confiance, de respect des normes éthiques et de responsabilité au sein de la société.

Ainsi, la présentation du slam ou du poème par l'étudiant lors de cette conférence, sous l'égide du Président de la HABG, offre une dimension artistique et émotionnelle à cette leçon de conscience contre la corruption. Cette initiative renforce l'impact du message du Président et illustre de façon poignante l'importance capitale de cette cause pour l'avenir de notre nation.

« Vers une Afrique unie : Discours libéral et républicain panafricain du Président DE LA HABG, ZORO BI BALLO EPIPHANE à Abidjan, Capitale mondiale des libéraux 2024 »

La retranscription de la conférence inaugural du le Président ZORO BI BALLO EPIPHANE lors de la Cérémonie de lancement Abidjan,Capitale mondiale des libéraux 2024 à la salle des fêtes du Sofitel Hôtel Ivoire Abidjan

Je dois vous entretenir sur le thème "𝐋𝐚 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐥𝐢𝐛𝐞́𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞́𝐟𝐢𝐬 𝐝𝐮 𝐧𝐞́𝐨-𝐩𝐚𝐧𝐚𝐟𝐫𝐢𝐜𝐚𝐧𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐦𝐮𝐥𝐭𝐢𝐩𝐨𝐥𝐚𝐫𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞;

J’ai eu le temps Ce week-end de faire quelques lectures et j’aimerais partagé certains éléments avec vous et je suis tombé ce Week end sur un ouvrage, un ouvrage écrit par 26 jeunes africains, jeunes africains du Benin, de l'Égypte, de l'Algérie, du Cameroun, du Mozambique , du Zimbawe ,  du Togo, du Sénégal, de Djibouti, de Zanzibar, et c'était un ouvrage collectif justement dans cet esprit  panafricain et le titre de cette ouvrages collectif. C'est un titre d'espérance. L'Afrique qui qui vient, cet Afrique qui vient et l’une des expressions fortes des phrases fortes de l'ouvrage c'est l'Afrique nait dans le tumulte et le chao, mais avec une formidable et c'est vous qui portez cette formidable. ;

C'est jeunesse qui consultait cette formidable donc l'Afrique dans les tenues car avec une formidable énergie, l'Afrique fait irruption sur la scène du monde, l'Afrique nait dans un environnement international en constant mutation, un environnement ou la puissance d’un pays ne s'apprécie plus a l'ogne de la force. À la mesure de quel état est plus agile dans cette course freine et folle aux armements.

Ce n'est plus l’Afrique qui nait dans un environnement qui n'est plus celui de la guerre froide et de la division du monde. Entre deux pôles, le Pôle Est et le pôle Ouest. Nous sommes passés dans environnement de bipolarisation du monde et l'une des conséquences de ce qui est une conséquence, pardon de la seconde guerre mondiale, avant de parler de Multi polarisation permettez-moi de donner quelques éléments quelques indications sur ce qui a été le monde avant la multi polarisation par moi de parler quelque peu de la bipolarisation du monde et il faut toujours s'appuyer sur les éléments historiques. Pour apprécier notre présent.

On apprécie aujourd'hui la liberté. On apprécie aujourd'hui cette libre Coopération entre état, mais cela n'a pas toujours été le cas. Pour parler donc de cette bipolarisation du monde. Je veux citer juste, quelques quelques acteurs politiques de cette époque, je vais citer Wilson Thurchil. Je vais citer à Harry Truman et je vais également citer Gorbatchev juste citer ces personnalités.

Voici ce que dit Wilson Churchill au sujet de cette bipolarisation du monde a L'issue de la Seconde Guerre mondiale nous avons livré une guerre longue et coûteuse pour le totalitarisme d'Hitler, l’insolence de Moussolini et l’arrogance des seigneurs de guerre japonais. Pourtant la nouvelle menace qui se dressait de devant nous paraissait toute aussi grave que l’avait été, celle de l’Allemagne Nazi et de ses amis. le moment était venu de ranger délibérément  les États-Unis d'Amérique dans le camp et à la tête du monde libre il y avait un monde libre et un autre monde libre entre guillemets ,de l’autre Côté ce que disait côté européen, ce que disait Wilson Churchill décrivais le monde comme une sorte de rideau de fer et ce rideau de fer qui a divisé l’Europe n’était pas seulement l’Europe , un rideau  de fer, il y a divisé l'ensemble du monde alors wilson dit ceci sur les bords de l’apatite, Sur la gériatrique, un rideau de fer, un rideau de fer est descendu à travers le continent européen. Derrière Cette ligne toute capitale, des anciens État Europe central orientales de leurs habitants. Tout autour sont désormais inclus dans la sphère d'influence soviétiques. Donc il y avait une sphere d'influence soviétique, une sphère d'influence occidentale portée par les États-Unis. L'autre affaire d'influence soviétique s'est portée par Moscou, c'était sa la bipolarisation du monde.

Deux pôles quelques fois catégorisé entre le bien et le mal y avait un troisième pôle ,le pôle des pays du tiers monde et ces pays du tiers monde . et ces pays du tiers monde c’étaient a quelque peu a  l'image de ce qu'on a appelé à la révolution française. Le tiers État vous savez pendant la révolution française, on avait d’un côté le Clergé et on avait de l'autre côté la noblesse, et puis entre clergé et la noblesse , il y avait tout une population, au point ou un des auteurs   de cette époque-là du siècle des lumières, l’Abbe Emmanuel CIS. Disait mais  Il y a ces deux entités il y a le clergé et il y a la noblesse et puis il y a toute la population qu'on a appelé le tiers des états,  c'est demandé qu'est-ce que le il a même répondu et c'est tout c'est tout c'est la totalité et ça pose la question, que représente les tires état dans l'environnement politique actuel et il a lui-même répondu  rien du tout, qu’est-ce que le tiers état  cherche à être, Il a juste répondu quelque chose, les tiers états cherchent  à prendre sa place dans le monde et tétas justement c'est cette image du tiers état qui a donné naissance donc au tiers le monde qui représentait la moitié de la population du pays.

Avec ce 8 % du PIB mondial donc ce tires monde qui s'est construit à l'image du tiers à état, et qui voulut prendre sa démarcation se distinguer du monde communiste, du monde capitaliste, Et ce tiers État c'était l'ensemble tiers. Pardon c'était l'ensemble des pays en voie de développement dans cette bipolarisation entre l’Est et l'ouest il y avait le Tiers Monde, la majorité du pays mais qui cherchait également à s’exprimer dans le concert des nations et le rapport n’était pas aussi. Tu es avec moi ou tu es contre moi dans cet environnement de bipolarisation. Mais le printemps des années 80 fait 80 90 va sonner le gla   de la polarisation

L’un des artisans de ce gla de la bipolarisation. Il est venu de Russie Mickael Gorbagchef et voici ce qu'il dit, nous vivons dans un nouveau monde, la guerre froide, c'est terminé. La menace d’une guerre mondiale est écarté, la course aux armement et la militarisation insensée qui a dénaturé notre économie, notre conscience sociale et notre moral sont  stopper.

Nous sommes ouverts au monde. Nous sommes ouverts au monde. Il n'y a plus de stigmatisation. il n'y a plus de tranchées. Nous sommes ouverts au monde et en réponse nous avons obtenu la confiance, la solidarité, le respect, l'ouverture implique plus confiance Solidarité et le respect. La disparition du second pôle avec la chute de l'empire soviétique n'a pas pour autant entraîné une unique polarisation du monde, on aurait pu dire tiens il y a deux fois pôles, il ya un pôle qui a disparu avec l'empire soviétique avec tout le régime qui c’est un pôle qui domine, non ce n’est pas un seul pôle qui a dominé finalement. Paracerque les paradigmes n'était plus le même. Entre la force largement. Il y a un nouveau Paradigmes qui est né celui de l'économie des pays qui ne comptait pas comme le Japon, des pays qui ne comptait pas comme la Chine. Des pays qui ne comptait pas comme le dragon d'Asie, on commençait à émerger et l'économie c’est Positionner, comme ce qui compte dans le monde en termes de puissance et voici ce que Bouche Père dira de cet nouvel environnement de Multi polarisation. Je le disais le pôle de puissance, le pôle de domination c'est l'action.

C'est la présence économique sur la scène internationale et Bouche père disait Je suis convaincu que la fin de la guerre froide, nous offre des occasions exceptionnelles de passer de division artificielle le premier deuxième entièrement à la création d'une communauté d'État libre, État souverain, une communauté fondée sur deux piliers. Le premier pilier, c'est la liberté, la liberté et la démocratie et le deuxième pilier, c'est la liberté de marché. Ce sont les piliers porté par le libéralisme. Le libéralisme a triomphé et le libéralisme est le pilier sur lequel repose cette multi polarisation du monde. À côté de cela que devient le panafricanisme. Les organisateurs de la présente conférence nous ont invité à entretenir la Jeunesse sur les défis du néo panafricanisme, je vais demander à l'assemblée son indulgence de me permettre de tirer avantage de ma liberté de ton et de lire qu’offre cette leçon inaugural. Pour m’écarter de ce néologisme Neo panafricanisme, nous avons grand mal à saisir le contenu de ce néologisme néo panafricanisme. Je ne sais pas ce que c'est. Je ne sais pas ce que c'est le le néo panafricanisme. À quel moment le néo panafricanisme a- été conceptualiser ? À quel moment est est-il né ? Quelle en est la signification, qui en sont les auteurs, quelle en ai la pertinence et l'intérêt de ce panafricanisme.  Je crois plutôt en cette jeunesse lucide. Qui ne vend, ni n’entretient cette mentalité de bouc émissaire accusant Tour à tour et pèle Melle

États-Unis, France, Russie, Grande Bretagne, Chine et leur dirigeant d’etre la cause de tous les malheurs des états africains. Occultant les solutions endogene et perdant de vue que les pires difficultés et les adversités les plus farouches constituent bien souvent des opportunités, de dépassement de soi et de progrès. Nous ne sommes plus dans une dans un an environ de bipolarisation, mais de Multi polarisation où on est plus entre celui-ci et celui-là Est libre relation, la coopération est libre et la coopération est ouverte. Je crois profondément en cette jeunesse debout, responsable créative, imaginative, quotidiennement à la tâche pour apporter sa pierre à la construction d'une Afrique, qui bouge dans un contexte régional et international. Mais une Afrique qui bouge en dépit t de ce contexte international, parce que l'Afrique n'est pas la somme time de cette environnement difficile. Tous les états du monde sont sujet à cet environnement difficile mais je crois en cette jeunesse qui fait bouger les lignes, je crois en cette jeunesse responsable qui ne tire pas prétexte des embûches des difficultés de tous ordre pour manquer à son sens du devoir d'agir individuellement et collectivement pour prendre dans les défis de développement auxquels notre continent est conforté. Je crois enfin en cette jeunesse, qui sait faire la part des chose entre la bonne graine et l'ivrai entre la manipulation a des fins politicienne et l'engagement politique, économique et social vertueux véritablement au service du bien-être de tous et contribuant à la creation de richesse sur le continent et cette jeunesse le continent en regorge ,  vous avez des modèles qui nous viennent de Luganda, Avec des fondateurs de grand compte glomerat et qui interviennent dans la technologie, dans les finance à l'immobilier ou vous avez des modèles au keneya pas loin kamal Bugatti fondateur de Silicon société de logiciel et vous en exemple on peut les citer en Côte d'Ivoire au Bénin au Sénégal. Ce sont ces exemples. Ce sont ses chers amis, jeunes africains.

Qui ont reçu a créé des entreprises prospères et apporter des innovations significatives au continent qui doivent vous inspirer. Ce sont ces entrepreneurs doivent vous inspirer, et non pas ces verbes rhétoriciens aux verbes habiles, c'est un juste ce titre. Le père de la sagesse Socrate. Considérer la rhétorique. La rhétorique en politique, comme la chose la plus laide dans la vie politique dans la vie publique cette rhétorique qui est capable de faire passer un parfait Boucher pour un excellent chirurgien. Fais attention.

"Les Pères Fondateurs de l'Afrique et le Panafricanisme : De Félix Houphouët Boigny à une Nouvelle Ère d'Unité Continentale"

Alors pour toutes ces raisons nous ne parlerons pas de néo panafricanisme, mon grand-père m'a dit, les nouvelles nattes se tissent sur les anciennes nattes. Les nouvelles générations doivent se garder d’agir, comme si elle était une génération spontanée comme si une personne n'y avait existé avant elle comme si rien mais personne n'avait posé des fondations avant elle, nous ne parlerons pas de néo panafricanisme, nous parlerons de panafricanisme qui tire sa source des profondeurs de l'histoire de notre continent à ce panafricanisme des   écrivains de Renoms en donner sa lettre de noblesse. Je pense à AMIKA CABRALE. Je pense à CHEICK ANTA DIOP, je pense à CHUNUA ACHEBE, je pense a Mathus Gaver, je pense à William Dubois, je pense à AIME CESAIRE. A ce panafricanisme porter par les lettres par les auteurs, les pères fondateurs, les Peres des indépendances des états africains ont donner un contenu et de la légitimité la légitimité de ce panafricanisme. Ce sont les pères fondateurs africain des nations africaines. Nous pensons a Jomo Kenyatta, Nous pensons à Kwame Nkrumah, Nous pensons à Félix Houphouët Boigny. Nous pensons à l’Léopold Sédar Senghor, Nous pensons à JULES NIERE. Que dit FELIX HOUPHOUET BOIGNY, nous sommes Houphouetiste, le RHDP est Houphouetiste. Que dit Houphouët Boigny par rapport au sujet du panafricanisme, il dit ceci, nous sommes ici pour concrétiser l’unité de l’Afrique et de ces peuples, nous avons une histoire commune, des défis communs et un destin commun. Notre avenir réside dans notre capacité à nous unir, surmonter nos différences et à travailler ensemble pour réaliser le plein potentiel de notre continent, l’heure est venue pour l’Afrique de prendre sa part et sa place sur la scène mondiale en tant que force unie en tant que force dynamique. Et après lui Léopold Sédar qui dit le panafricanisme est une force puissante qui anime le cœur et l’âme de chaque jeune africain et c’est ce qui explique votre présence ici et c’est ce qui explique le rendez-vous d’Abidjan. Nous devons reconnaitre que notre destin est lie et que notre avenir repose sur notre capacités a nous unir en tant que continent pour relever tous les défis qui nous attendent parler de l’Afrique de l'Ouest. Allons en Égypte avec NASSER, nous devons reconnaitre que l’avenir de l'Afrique repose sur son unité, le discours, même l'Afrique de l'Ouest, l'Afrique austral, l'Afrique du Nord. Le discours est le même l'unité de l'Afrique et cela ne date pas d'aujourd’hui, nous devons reconnaitre que l’avenir de l’Afrique repose sur son unité , l’unité africaine est non seulement une nécessité ,mais une exigence fondamentale pour réaliser le plein potentiel de développement de notre continent et de ces peuples, nous devons nous unir pour surmonter les divisions artificielle hérité du colonialisme  et pour construire un avenir meilleur pour tous les africains, un avenir meilleur pour tous les jeunes, un avenir meilleur pour toutes les femmes, je salue la présence à nouveau de la représentante de l'union africaine parce que c'était pas juste. Nous avons parlé de Aime César. Nous avons parlé de CHUNUA ACHEBE qui ont conçu. Nous avons parlé des pères fondateurs de notre indépendance qui ont donné en continu et ce contenu a été coulé dans ce qu’on a appelé L'organisation de l'unité africaine déjà et ensuite l'union africaine, que Recherche l'union africaine, il est important on va pas entrer dans tous les détails des missions de l'union africaine. Vous pourrez les retrouver partout et je pense que ça peut être ça.

Ça va être l'objet des échanges que vous aurez pendant les discussions, parce qu'il s'agit d’un atelier. L'union africaine, c’est d'abord l'unité et l'intégration de l'Afrique, l'unité, l'intégration de l'Afrique, parce que le maître mot c'est la solidarité, la coopération entre les états membres qui est considéré comme un élément essentiel. Indépendance et la souveraineté de  L'Afrique on parle beaucoup de souveraineté de dépendance qui est à construire par les africains d'indépendance économique de souveraineté économique qui est à construire par les africains et c'est l’un  des principes fondateurs de l'union africain, et ici l'une des particularité des instruments de l'union africain, la notion de peuple autodétermination de peuple vient ici comme une spécificité, notamment au niveau des instruments juridique et protège des droits de L’homme ,  ailleurs sur d’autres continents parle d'outils de convention européen de protection, des droits homme au niveau international au niveau du système Nations unies, on parle Pas international relatif au droit civil international relatif aux économique social. La Spécificité africain c'est la charte africaine des droits de l'homme et des peuples pour maintenir cet esprit de solidarité, au-delà du caractère individuel, l'autonomie économique oeuvre en faveur de l'autonomie économique de l'Afrique soutenant le développement économique durable, la promotion du commerce intra africain et la diversification de cette économie. Cette important pour des libéraux, c'est important de savoir ses valeurs sur lesquelles propose l'union africain donc on agit pas comme s’il n'y avait pas d’instrument, comme sil ny avait pas de cadre légal et comme s’ il n'y avait pas de volonté politique de faire entendre  l'Afrique sur la scène international . DONC l'ensemble de ce mécanisme. L'union européen a mis en place un nombre mécanisme, très peu savent qu’il existe un parlement panafricain qui est en construction qui doit être parfait, mais il existe un parlement panafricain au créer une citoyenneté de la citoyenneté héritée de nos micro-État, créer une citoyenneté à l'échelle du continent. J'invite les jeunes libéraux à s'intéresser aux activités du parlement panafricain. Il y a bien une cour africaine de droit et des peuples, il y a bien d'autres outils de promotion de l'intégration africaine de promotion du panafricanisme. L’un des outils   essentiels mise en place au niveau de l'union africaine pour promouvoir le panafricanisme pour promouvoir le développement intégrer du continent.

C'est l'agenda 2063 de l'union africaine et l'agenda 2063 c'est de permettre à l'Afrique aux états africains, d'être une force qui compte à l'horizon 2063 et dans le cadre de la mise en œuvre de cet agenda les  Chefs detats des 63 de l'ensemble des pays membres du continent ont regardé qui peut être apporteurs et cet agenda 20 63 l'agenda de 2063 c'est le développement durable. C'est le développement économique. C'est la transformation structurelle de l'économie de l'Afrique permet que les jeunes, un emploi, les femmes et les emplois se promouvoir l'égalité des genres, c’est promouvoir le développement durable et les chefs d'État ont observé le profil à l'intérieur et le PRESIDENT Alassane  Ouattara a été identifié comme celui-là qui peut porter les missions de l'agenda 2063. Il est le champion de la mise en œuvre de l'agenda 20 63 et nous sommes heureux que La jeunesse est libérale organise toute une série d'activité à Abidjan pour reconnaître ce leadership du président de la République. Dans le cadre de la mise en œuvre de l'agenda 2063 de l'union africaine, pourquoi est-ce que la Côte d'Ivoire a été choisi, j'ai dit c’est pas arbitraire depuis 2011, la Côte d'Ivoire à renouer avec un développement planifier, la Côte d'Ivoire à renouer avec les principes de bonne gouvernance, et cette gestion planifiez se développement Planifier, les résultats, Nous l'avons les résultats, nous le vivons au quotidien et ceux qui m'ont précédé l’on dit, Nous n'avons pas revenir là-dessus alors le libéralisme d'un côté et la multipolarisation de le côté Est une opportunité pour jeune Libéraux, parce que entre le libéralisme et la multi polarisation c'est quasiment les mêmes valeurs, liberté individuelle, diversité et pluralisme opérations internationales. Échange et commerce international international, intra africain et international avec d'autres continents sans courir le risque d'être catégorisé cataloguer. Vous vivez un moment exceptionnel, je vais conclu, chers amis, jeunes un moment exceptionnel ou la multipolarisation dans lequel ce monde ne se trouve et epouse parfaitement les lignes du libéralisme.

Donc ce monde actuel constitue le triomphe du libéralisme, constitue le triomphe des valeurs En quelle vous croyez au niveau du commerce intra et inter africain, il y a la zone de libre-échange économique qui a été mise en place, aujourd'hui. Nous sommes dans un monde dans un environnement où ce qui compte c'est la force économique c'est la liberté d'en prendre qui compte. Nous sommes également. Vous êtes également dans un monde de fabuleux, le monde du numérique, le monde de Digital et à ce niveau également l'union africain a mis en place c'est une institution de digitalisation d'accélération de la digitalisation de l'Afrique, on appelle smart Africa Smart Africa le Directeur Général, C'est un ivoirien. donc nous sommes dans un environnement formidable de liberté, de liberté, d'entreprendre, de liberté politique, de liberté, de coopération ,il y a des outils qui existe chers amis libéraux, saisissez cette opportunité au marquer votre trace et pourrait être utile à notre beau continent africain, et je voudrais qu'on l'a dit C'est prêter ses propos sont prêtés à Napoléon on sait pas si c'est véritablement lui qui l'a dit il a dit laisse la Chine dormir parce que quand la Chine s'éveillera le monde entier tremblera notre conviction, c'est quand l'Afrique s'éveillera le monde entier tremblera.

Je vous remercie.

Retranscrit par  Béché Sidi SISSOKO

 

Engagement pour un Monde Juste: Discours du Président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, Monsieur Épiphanie Zéro Bi Ballo, lors du Lancement d'Abidjan 2024"

Lors de son discours empreint d'intensité, le Président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, Épiphane Zoro Bi Ballo, a rappelé l'histoire de la bipolarisation entre l'Est et l'Ouest, avec le tiers-monde se positionnant entre les deux, désireux de faire entendre sa voix sur la scène internationale, tout en affichant son optimisme. Le Président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance croit fermement en une jeunesse dynamique et créative qui contribue activement à l'essor d'une Afrique en mouvement, tant sur le plan régional qu'international.

Il met en avant une jeunesse capable de discerner le bon grain de l'ivraie, de distinguer la manipulation à des fins politiciennes de l'engagement politique, économique et social vertueux. Il a encouragé la jeunesse à s'inspirer des réussites émergentes à travers tout le continent.

Concernant la notion de néo-panafricanisme, le Président de la HABG a souligné la nécessité de retrouver les valeurs initiales du panafricanisme incarnées par les Pères des Indépendances des États Africains tels que Kwame NKRUMAH, Léopold Sédar SENGHOR, Félix Houphouët Boigny, qui lui ont donné du sens et de la légitimité. Les discours prononcés lors du lancement d'Abidjan en tant que capitale mondiale du libéralisme 2024 mettent en lumière un ensemble de valeurs et d'idéaux, notamment la liberté, les droits de l'homme, la cohésion sociale et le progrès.

Cette mise en avant des principes fondamentaux reflète un engagement profond en faveur de la promotion de la démocratie, de la justice sociale et du bien-être des individus au sein de la société. En mettant en avant ce programme comme un cadre de réflexion sur les enjeux contemporains, les intervenants soulignent l'importance d'un dialogue constructif et éclairé.

Sénégal : Ousmane Sonko dévoile un gouvernement de 25 ministres et 5 secrétaires d'Etat

Nommé Premier ministre le 3 avril 2024, Ousmane Sonko était attendu sur la nomination de son premier gouvernement. C’est désormais chose faite avec un exécutif restreint, qu’il a qualifié de « gouvernement de rupture ».Le Sénégal a son nouveau gouvernement. Dans un décret lu le vendredi 5 avril 2024, les nouvelles autorités ont dévoilé la liste des nouveaux ministres et secrétaires d’Etat qui composeront l’exécutif.

Au total, 25 ministres et 5 secrétaires d’Etat feront partie de l’équipe du Premier ministre Ousmane Sonko (photo). Composé de 4 femmes et de 21 hommes, ce nouvel exécutif est plus restreint que le précédent qui comptait 34 ministres. Une stratégie, conforme à la vision de réduction du train de vie de l’Etat portée par le président Bassirou Diomaye Faye durant sa campagne.

 « Le chef de l’Etat m’a chargé de lui proposer un gouvernement conforme à notre projet pour le Sénégal. Le gouvernement ainsi mis en place est un gouvernement de rupture et d’appropriation des aspirations et attentes légitimes des populations », a indiqué le Premier ministre Sonko.

Dans ses propos, le responsable a rappelé les priorités du nouveau gouvernement qui se veut de « proximité » et « d’efficacité ». Il s’agit notamment de la jeunesse, l’Education de la lutte contre la vie chère et l’amélioration du pouvoir d’achat des populations, la justice, la souveraineté économique et la consolidation de l’unité nationale.

 Aux Affaires étrangères, on retrouve Madame Yacine Fall, qui sera chargée des dossiers brûlants de l’actualité sous-régionale, notamment en ce qui concerne les relations du Sénégal avec la CEDEAO, les partenaires occidentaux ou encore les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

A la Justice, à l’Economie et aux Finances ont été respectivement nommés Ousmane Diagne, Abdourahmane Sarr et Cheikh Diba. Ces trois ministères seront au cœur de l’action gouvernementale, qui sera portée sur le renforcement de l’indépendance des institutions judiciaires ainsi que le déploiement de nouveaux programmes économiques.

 Birame Souleye Diop et Fatou Diouf, respectivement ministres de l’Energie, du Pétrole et des Mines et ministre des Pêches, auront la lourde tâche de mettre en œuvre les projets de renégociation des accords de pêche et d’exploitation pétro-gazières signés sous la précédente administration, tels que promis par le président Diomaye Faye.

Par Moutiou Adjibi Nourou

Liste du gouvernement Monsieur Ousmane Sonko : Premier ministre

Ministres Madame Yacine Fall : ministre de l'Intégration africaine et des Affaires étrangères Général

Birame Diop : ministre des Forces armées.

Monsieur Ousmane Diagne : ministre de la Justice, garde des Sceaux

Général Jean-Baptiste Tine : ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique.

Monsieur Birame Souleye Diop : ministre de l'Energie, du Pétrole et des Mines.

Monsieur Abdourahmane Sarr : ministre de l'Economie, du Plan et de la Coopération.

Monsieur Cheikh Diba : ministre des Finances et du Budget.

Monsieur Malick Ndiaye : ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens.

Monsieur Daouda Ngom : ministre de l'Environnement et de la Transition écologique.

Monsieur Amadou Moustapha Ndiék Sarré : ministre de la Formation professionnelle, porte-parole du gouvernement.

Monsieur Cheikh Tidiane Diéye : ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement.

Monsieur Alioune Sall : ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

Monsieur Elhadj Abdourahmane Diouf : ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation.

Monsieur Serigne Gueye Diop : ministre de l'Industrie et du Commerce.

Madame Fatou Diouf : ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires.

Madame Maïmouna Dieye : ministre de la Famille et des Solidarités.

Monsieur Yankoba Diémè : ministre du Travail, de l'Emploi et des Relations avec les institutions.

Monsieur Balla Moussa Fofana : ministre de l'Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l'Aménagement des territoires.

Monsieur Moustapha Mamba Guirrasy : ministre de l'Education nationale.

Monsieur Ibrahim Sy : ministre de la Santé et de l'Action sociale.

Monsieur Olivier Boucal : ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public.

Madame Khady Diene Gaye : ministre de la Jeunesse, d'Espoir et de la Culture.

Monsieur Mabouba Diagne : ministre de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l'Elevage.

Monsieur Alioune Dione : ministre de la Microfinance et de l'Economie sociale et solidaire.

Monsieur Montaga Diao : ministre du Tourisme et de l'Artisanat

Secrétaires d'Etat : Monsieur Ahmadou Cherif Diouf : secrétaire d'Etat aux Sénégalais de l'extérieur. Monsieur Ibrahim Thiam : secrétaire d'Etat au Développement des petites et moyennes industries. Monsieur Mohamed Talla Ndao : secrétaire d'Etat à l'Urbanisme et au Logement. Monsieur Alpha Ba : secrétaire d'Etat aux Coopératives et à l'Encadrement paysan. Monsieur Bakary Sarr : secrétaire d'Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique.

(Agence Ecofin) -Source /

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Sénégal 🇸🇳 : le message du Président fraîchement élu SEM Bassirou Diamaye Faye

Sénégalaises, Sénégalais Mes chers Compatriotes Hôtes étrangers Qui vivez parmi nous La tenue de l’élection présidentielle que nous venons de vivre consacre avant tout la victoire du peuple Sénégalais dans le combat engagé pour la défense de sa souveraineté et des valeurs démocratiques.

Cette victoire est donc celle de toutes les Sénégalaises et de tous les Sénégalais d’ici et de la diaspora. Je salue la posture des autres candidats qui, sans exception, ont honoré une tradition bien sénégalaise, sans même attendre la proclamation des résultats officiels par les instances habilitées de l’Etat Je remercie et félicite aussi tous les leaders de partis politiques, associations, mouvements citoyens et personnalités indépendantes qui ont cru en notre projet et rejoint ou soutenu la Coalition Diomaye Président.

Pour donner corps à l’immense espoir suscité par notre projet de société a suscité et donner corps à ses aspirations, je m’engage à gouverner avec humilité, dans la transparence et à combattre la corruption à toutes les échelles. Je lance un appel à nos frères et sœurs africains pour qu’ensemble nous consolidions les acquis obtenus dans les processus de construction de l’intégration dans la CEDEAO, tout en corrigeant les faiblesses et en changeant certaines méthodes, stratégies et priorités politiques.

Je voudrais dire à la communauté internationale, à nos partenaires bilatéraux et multilatéraux, que le Sénégal tiendra toujours son rang. Il restera le pays ami et l’allié sûr et fiable pour tout partenaire qui s’engagera, avec nous, dans une coopération vertueuse et respectueuse Dans les prochains jours, je mettrai en place mon premier gouvernement. Il sera composé d’hommes et de femmes de valeur et de vertu. De sénégalaises et sénégalais de l’intérieur et de la diaspora connus pour leur compétence, leur intégrité et leur patriotisme.

Au vu des urgences qui nous étreignent et de l’espérance placée en nous, nous travaillons de manière acharnée, diligente et méthodique autour de chantiers prioritaires : 1- La réconciliation nationale et la reconstruction des bases de notre vivre-ensemble ; 2- La refondation des institutions 3- L’allègement sensible du coût de la vie pour alléger les fardeaux du quotidien ; 4- Les concertations nationales inclusives sectorielles sur l’évaluation et la relance des politiques publiques. Nous marcherons ensemble, agirons ensemble et réussirons ensemble ! 

Vive le Sénégal ; Vive la République ; Vive l’Afrique.

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Emmanuel Macron reçoit Alassane Ouattara à l’Elysée; aucune communication n’est prévue

Le président français Emmanuel Macron reçoit vendredi à l’Elysée son homologue ivoirien Alassane Ouattara, alors que Paris prévoit de réduire sa présence militaire en Afrique de l’Ouest. Les deux hommes s’entretiendront au cours d’un « dîner privé » et aucune communication n’est prévue à l’issue de celui-ci, a indiqué l’Elysée à l’AFP sans autre détails.

 La Côte d’Ivoire est l’un des plus solides alliés de la France en Afrique de l’Ouest. Le président français compte réduire la présence militaire française en Afrique, à l’exception de Djibouti. Il a nommé l’ex-ministre Jean-Marie Bockel pour en discuter avec les pays partenaires africains. Les armées françaises sont aujourd’hui déployées sur quatre bases au Sénégal (350 militaires), en Côte d’Ivoire (600), au Gabon (350) et au Tchad (1.000). Quelque 1.500 soldats sont également basés à Djibouti.

 Fin 2022, Paris a été forcé de mettre un terme à l’opération antijihadiste Barkhane, qui a mobilisé jusqu’à 5.500 militaires français au Sahel, suite à une série de coups d’Etats militaires au Mali, au Burkina Faso et au Niger. Les militaires qui ont pris le pouvoir dans ces pays ont mis fin à la coopération avec la France, après une décennie d’intervention destinée à combattre les jihadistes liés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique. Le Mali et le Burkina Faso ont depuis conclu des accords de coopération militaire avec les Russes.

 La France a promis de consulter ses partenaires africains avant de prendre des décisions chiffrées sur la baisse de ses effectifs sur le continent. Emmanuel Macron a chargé l’ancien ministre Jean-Marie Bockel d’aller à la rencontre des partenaires africains pour discuter avec eux des nouvelles formes de la présence militaire française sur leur sol. Ses conclusions sont attendues en juillet. « L’esprit, c’est de venir avec des propositions, une écoute et ensuite un dialogue qui aboutisse à un accord gagnant pour les deux parties« , a déclaré fin février à Abidjan M. Bockel, qui s’est depuis rendu également au Tchad et au Gabon.

« Mutualiser » les bases « avec les Américains ou d’autres » partenaires est « souhaitable si nous voulons réduire notre visibilité tout en conservant le minimum d’empreinte nécessaire pour maintenir ouverts nos accès« , avait estimé le chef d’état-major français, le général Thierry Burckhard le 31 janvier lors d’une audition à huis-clos en commission à l’Assemblée nationale. Les entretiens de vendredi entre MM. Macron et Ouattara devraient aussi permettre d’aborder la situation au Sénégal, autre partenaire de Paris en Afrique de l’Ouest, en pleine élection présidentielle ce week-end. Avec AFP

Election présidentielle au Sénégal: Qui est Bassirou Diomaye Faye, le probable prochain président du Sénégal ?

Au Sénégal, le vote s’est déroulé dans le calme. Les bureaux de vote ont fermé, laissant la place au dépouillement. Déjà, ils sont nombreux les Sénégalais à jubiler avec les premières tendances largement favorables au candidat Bassirou Diomaye Faye. Ils sont nombreux les Sénégalais à prendre d’assaut les rues pour jubiler. Et ce sont des coups de klaxon et des cris de joie un peu partout. C’est l’extase, comme si les jeux sont déjà faits en faveur de Bassirou Diomaye Faye au premier tour.

Qui est Bassirou Diomaye Faye ?

Il a été libéré en même temps que son leader Ousmane Sonko, incarcéré depuis juillet 2023. A 43 ans, Bassirou Diomaye Faye, lieutenant d’Ousmane Sonko dont la candidature a été invalidée, a été désigné comme candidat de substitution par Ousmane Sonko lui-même. Leur libération fait suite à la promulgation de la loi d’amnistie adoptée par l’Assemblée nationale portant sur« tous les faits susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, tant au Sénégal qu’à l’étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques, y compris celles faites par tous supports de communication, que leurs auteurs aient été jugés ou non ».

Il est décrit comme l’architecte du projet Pastef. Son choix qui a surpris beaucoup d’analystes et d’observateurs de la scène politique, est pourtant évident et logique selon Ousmane Sonko lui-même. « Mon choix sur Diomaye n’est pas un choix de cœur mais de raison. Je l’ai choisi parce qu’il remplit les critères que j’ai définis. Il est compétent et a fait la plus prestigieuse école du Sénégal. Après presque 20 ans aux Impôts et Domaines où il a abattu un travail exceptionnel, personne ne peut dire qu’il n’est pas intègre. Je dirais même qu’il est plus intègre que moi. Je place le projet entre ses mains « , a déclaré Ousmane Sonko à son sujeElection présidentielle au Sénégal: Qui est Bassirou Diomaye Faye, le probable prochain président du Sénégal ?

 Né en 1980 à Ndiaganiao dans le département de Mbour (Ouest), Bassirou Diomaye Diakhar Faye est issu d’une famille modeste.

 Après son baccalauréat obtenu en 2000 au Lycée Demba Diop de Mbour, Bassirou Diomaye Faye s’inscrit à la faculté de droit de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) où il décrochera une maîtrise de droit.

 En 2004, trois mois après avoir obtenu sa maîtrise, Bassirou Diomaye Faye est admis à l’École nationale d’administration (ENA). Il en sort diplômé trois années plus tard, en 2007 et rejoint la Direction générale des impôts et domaines.

Il y fera connaissance avec Ousmane Sonko qui l’a devancé de quelques années dans ce prestigieux corps de l’administration sénégalaise.

La relation entre Sonko et Diomaye est quasi fusionnelle, ils sont deux frères inséparables.

Moustapha Sarré est chargé de la formation au sein de l’ex-Pastef. Il connait les deux hommes : » ils sont deux faces d’une même pièce avec deux styles différents. Le charisme d’Ousmane est inégalable mais le charme et la perspicacité de Diomaye font sensation », décrit-il.

 « Bassirou, c’est moi » a dit Ousmane Sonko au sujet de son lieutenant et désormais son remplaçant à la présidentielle du 24 mars.

 Dans l’entourage du leader de l’ex Pastef, ce choix de faire de Bassirou Diomaye Faye le remplaçant du PROS (Président Ousmane Sonko) est tout sauf une surprise, tant les deux hommes ont plusieurs points en commun.

« On peut dire que Diomaye est l’autre Ousmane Sonko, sa copie presque parfaite, ils ont la même vision, ils pensent de la même façon et surtout ils se vouent un respect et une confiance à toute épreuve », nous confie un membre du staff de campagne.

L’inspecteur des impôts ne se voyait pourtant pas faire de la politique, avant de militer au Pastef, dont il a co-écrit les textes et dont il va défendre désormais le projet politique devant les sénégalais.

 «Il ne me traversait pas l’esprit de faire de la politique, car quand vous avez un parent qui fait de la politique, de prime abord, vous avez horreur de la politique parce que vous voyez le manque de temps. Vous voyez la pénibilité de l’engagement, vous voyez les absences répétées du pater», disait Bassirou Diomaye Faye dans un entretien avec des médias locaux, au sortir de la présidentielle 2019.

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Diomandé Adama, : ‘’Bictogo et Bacongo mènent des actions complémentaires’’

"Ils agissent pour la même cause, le bien-être des populations, puisque l’un initie une opération pour préserver leurs vies et l’autre leur vient en aide suite à ladite opération.

Interview Diomandé Adama, cadre RHDP, revient sur l’opération de déguerpissement qui semble opposer Cissé Bacongo, ministre, gouverneur d’Abidjan et Adama Bictogo, maire de Yopougon, tous deux appartenant au RHDP. Non sans inviter les deux hommes à privilégier la concertation.

 Que vous inspirent les apparentes bisbilles entre le ministre, gouverneur du district d’Abidjan, Cissé Bacongo et le maire de Yopougon, Adama Bictogo, tous deux membres du RHDP, sur la question du déguerpissement des zones à risques à Gesco ?

 Les deux hommes politiques mènent des actions apparemment divergentes, mais complémentaires. Le maire de Yopougon qui est aussi président de l’Assemblée nationale et membre du RHDP joue son rôle. Le fait qu’il apporte assistance aux personnes impactées par l’opération de déguerpissement est une bonne chose. On apprend qu’il a décidé de donner son salaire de député aux habitants de Gesco pendant le reste de sa mandature. C’est un geste à louer. En même temps, ses actions sont complémentaires de celles du ministre, gouverneur du district d’Abidjan. Un Etat a besoin d’être respecté, un Etat ne peut pas concevoir qu’il y ait des quartiers livrés à eux-mêmes, construits en violation de toutes les règles d’urbanisme. Vous voyez, les zones déguerpies étaient des quartiers à problèmes, où l’insécurité était reine.

Voilà que nous avons des pluies qui n’étaient pas prévues et qui ont commencé à tomber. Si un éboulement venait à survenir, l’on s’en prendrait à l’Etat qui n’a pas su prendre ses responsabilités pour protéger ceux qui habitaient ces zones. Bacongo assume donc cette opération de prévention. Et qu’un maire d’une grande commune vienne en aide à ses administrés sinistrés suite à une opération initiée par un autre cadre du même parti, c’est, d’une certaine façon, de la complémentarité. Ils agissent pour la même cause, le bien-être des populations, puisque l’un initie une opération pour préserver leurs vies et l’autre leur vient en aide suite à ladite opération.

C’est pourquoi, je voudrais les inviter à mettre balle à terre pour privilégier la concertation entre eux afin de ne pas donner le sentiment qu’ils se combattent. Oui, mais le maire Bictogo est bien dans son rôle, puisqu’il s’agit de ses administrés… Bien sûr, je ne dis pas le contraire. D’ailleurs, Bictogo met déjà des locaux et des commodités à la disposition des étudiants en détresse. Il soulage aussi ceux qui sont dans l’extrême précarité. C’est en cela que le fait qu’il mette son salaire en jeu pour soutenir les impactés est salutaire. Au bout du compte, ça fait un total de 40 millions FCFA. C’est un grand geste, je l’ai déjà dit. Cependant, cela ne doit pas être perçu comme une réponse à l’action du ministre, gouverneur qui est une action de salubrité publique, de prévention en cohérence avec la vision du président Alassane Ouattara.

C’est vrai, mais, cette action de salubrité publique traine des ratés, notamment, la destruction d’une école en pleine année scolaire. Cela ne pouvait-il pas attendre ?

Vous savez, dans toute action humaine, il peut y avoir des faiblesses, des insuffisances. Mais, la bonne nouvelle, c’est qu’elles peuvent être corrigées ou réparées. Parlant de Gesco, il se trouve que le plan initial n’a pas été respecté. Lorsqu’Assola Adou était ministre de la Construction, il a ajouté une parcelle qui n’était pas prévue dans le plan d’urbanisation. Il y a des constructions qui ont été faites de manière anarchique. Rappelez-vous, une partie de la forêt du Banco avait été lotie sous Laurent Gbagbo. En définitive, je puis dire que Bacongo et Bictogo jouent leur partition et il faudrait qu’ils accordent leurs violons.

Il y a les jeunes du RHDP qui viennent de terminer leur séminaire et les femmes du parti se retrouvent ce mardi. Que vous inspirent ces activités ?

Dans l’une de mes interventions dans la presse, j’ai dit que le RHDP doit se réveiller et cela participe de cette dynamique que le parti a le devoir de retrouver pour faire face aux enjeux du futur qui se résument, pour l’essentiel, à la Présidentielle 2025 que nous devons remporter face à une opposition qui se réorganise.