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Mise à jour 7:03 PM UTC, May 29, 2025
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OUATTARA, LE STRATÈGE DE L’OMBRE : QUAND LA CÔTE D’IVOIRE RÉÉCRIT LA GÉOPOLITIQUE DU SAHEL !

Spécial OUATTARA, LE STRATÈGE DE L’OMBRE : QUAND LA CÔTE D’IVOIRE RÉÉCRIT LA GÉOPOLITIQUE DU SAHEL !

De l’isolement à l’influence : comment Abidjan a fait plier Niamey et prépare le grand retour du Niger dans le camp de la raison !

“L’art de la paix… par la guerre des nerfs” Sous le soleil brûlant d’Abidjan, une rencontre secrète s’est jouée. Une rencontre aux allures d’échecs géopolitiques où chaque pion, chaque cavalier, chaque fou a été placé méthodiquement. Ce 26 mai 2025, dans les coulisses du pouvoir, le Président Alassane Ouattara, fin stratège, héritier des tactiques diplomatiques d’Houphouet-Boigny Félix, a frappé un coup de maître : il a reçu Ali Zeidine, Premier ministre du Niger sous Tiani… mais seulement après avoir écrit les règles de la rencontre. L’Alliance des États du Sahel (AES) est aujourd’hui une coque vide. Les coups de menton ne masquent plus la détresse économique des juntes du Mali, du Burkina et du Niger. Leurs caisses sont vides, leurs alliés russes sont défaillants, et leur peuple, épuisé. Le Niger, isolé, affamé financièrement et diplomatiquement, sait que le temps joue contre lui. C’est dans cette impasse stratégique que Mahamadou Issoufou, ex-président nigérien fin négociateur et encore influent à Niamey avec des amis à Paris, Washington, active ses réseaux. Il joue les émissaires de l’ombre, manœuvrant discrètement entre coulisses africaines et salons feutrés du FMI.

Le deal était clair, net, à la ivoirienne : Condition sine qua non posée par Alassane Ouattara : La libération immédiate de Mohamed Bazoum, président légitime du Niger, en échange d’un feu vert diplomatique auprès du FMI, BAD, Banque mondiale et autres institutions de Bretton Woods.

 Un “non négociable” qui a fait transpirer le camp Tiani. Mais l’étau économique se resserrait. Les comptes nigériens sont presque vides. Les sanctions de la Ecowas - Cedeao n’ont pas été levées. Le Niger a plié. Avec une finesse d’esprit rarement saluée à sa juste valeur, OUATTARA n’a ni vociféré, ni menacé. Il a joué le temps, les leviers économiques, l’isolement stratégique du Niger. Il a agi comme dans L’Art de la Guerre de Sun Tzu : « Le plus grand des stratèges est celui qui gagne sans combattre. » En refusant tout contact officiel avec la junte tant que BAZOUM était en détention, il a renvoyé le Niger dans ses contradictions, forçant Tiani à revenir discrètement par la porte de derrière, par un Premier ministre qui n’est là que pour sauver les meubles. Préparez-vous à un revirement historique. Dans les semaines à venir : Bazoum sera libéré discrètement, sous prétexte « humanitaire » ou « d’apaisement ». Le Niger va se détacher progressivement de l’AES, abandonnant Goïta (Mali) et Traoré (Burkina Faso) à leurs illusions de souveraineté de façade. L’axe Abidjan - Niamey - Conakry va se solidifier, réaffirmant la centralité ivoirienne dans la nouvelle architecture ouest-africaine. Contrairement à ses collègues, Mamadi Doumbouya toujours refusé de plonger dans l’idéologie AES. Discret, calculateur, il consulte Ouattara régulièrement, demandant conseil, s’inspirant des modèles économiques et sécuritaires ivoiriens.

Aujourd’hui, des entreprises ivoiriennes participent activement à la reconstruction économique de la Guinée : BTP, Sécurité, Transport, Finances. La « Côte d’Ivoire Inc. » devient un hub d’influence douce. La Guinée n’est pas un vassal, mais un allié pragmatique. Ce coup diplomatique enterre les chimères des influenceurs de salon. Guillaume Soro, qui s’était réfugié au Niger, voit son tapis rouge se transformer en piège à ours. KEMI SEBA, Nathalie Yamb, Franklyn et autres Tiktokeurs de merde d panafriconnisme spectacle devront bientôt se chercher un nouveau port d’attache. Il faut rendre hommage au président OUATTARA, discret mais implacable, fin tacticien qui : A isolé l’AES sans déclarer une seule guerre. A renforcé son influence sous-régionale par le poids de l’économie, du crédit, du bon sens stratégique. Et s’apprête à ramener BAZOUM, humiliant au passage les apprentis putschistes qui croyaient jouer aux révolutionnaires.

À voir le visage défait du Premier ministre nigérien, on croirait contempler la statue brisée d’un général qui vient de découvrir, trop tard, que la bataille avait déjà été jouée la veille et perdue dans le silence. L’homme ne parle plus. Il rumine. Il digère mal l’évidence : la partie est finie. Ce n’était pas un bras de fer, c’était une danse. Et ADO, fidèle à lui-même, y est entré non comme un adversaire, mais comme un chorégraphe. Souriant, détendu, presque paternel, il avançait ses pièces avec la lenteur du sage et la légèreté du prophète. Ironie du sort : ceux qui pensaient le piéger se sont retrouvés enfermés dans leur propre stratagème. Ils ont cru à un affrontement frontal ; ils ont reçu une leçon de stratégie byzantine. Ils ont espéré un duel ; ils ont assisté à une démonstration. L’histoire retiendra moins la chute de leurs illusions que le calme olympien avec lequel ADO, tel un vieux roi stoïcien, a refermé la trappe sous leurs pieds.

 Échec et mat. Non pas dans le bruit, mais dans la pure élégance du geste. L’orgueil blessé du Premier ministre nigérien devient alors un symbole : celui de ceux qui confondent agitation et puissance, diplomatie et spectacle, politique et théâtre d’ombres. Car pendant que d’autres jouaient aux révolutionnaires de pacotille, ADO écrivait la partition à l’encre invisible. En conclusion : Le Niger va recracher ce qu’il a vomi, renouer avec ses partenaires historiques, sortir de l’obscurité AES.

 Et tout cela, grâce à une rencontre préparée depuis des semaines par des émissaires discrets, sous l’impulsion d’un homme qui sait quand parler et quand se taire. OUATTARA n’a pas besoin de frapper pour se faire entendre. Il gouverne avec l’arme la plus puissante d’Afrique aujourd’hui : la stabilité.

Signé : MO Hamed, patriote intransigeant au service de la vérité affranchi des dogmes.

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Dernière modification lejeudi, 29 mai 2025 08:07