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Mise à jour 7:28 PM UTC, Oct 15, 2025
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🇨🇮 **Interview exclusive de M. Diomandé Adama, Président de l’ADDL : “Il n’y a jamais eu de quatrième mandat en Côte d’Ivoire”** 🗞️ Propos recueillis par Anboise Tiétié

Spécial 🇨🇮 **Interview exclusive de M. Diomandé Adama, Président de l’ADDL :  “Il n’y a jamais eu de quatrième mandat en Côte d’Ivoire”**  🗞️ Propos recueillis par Anboise Tiétié

« Il n’existe pas de quatrième mandat, c’est un faux débat entretenu par l’opposition »

Journaliste : Laurent Gbagbo a récemment déclaré qu’il s’opposerait à un éventuel quatrième mandat du Président Alassane Ouattara. Quelle est votre réaction ?

Diomandé Adama :

Il faut être clair : il n’existe pas de quatrième mandat en Côte d’Ivoire. Ce débat relève d’une manipulation politique.

Le Président Alassane Ouattara exerce actuellement son deuxième mandat de la Troisième République, conformément à la Constitution de 2016 qui a remis les compteurs à zéro.

Laurent Gbagbo le sait, mais il entretient la confusion pour nourrir la division. Les Ivoiriens, eux, ne se laissent plus duper.

« Gbagbo a manqué l’occasion d’être un artisan de réconciliation »

Journaliste : Vous aviez, par le passé, estimé que son retour pouvait être bénéfique pour la paix. Qu’en pensez-vous aujourd’hui ?

Diomandé Adama :

J’avais espéré que son retour serait une main tendue pour la réconciliation. Mais il a manqué cette chance.

Au lieu de rassembler, il a divisé son propre camp, blessé moralement son entourage et humilié publiquement son épouse.

Je reconnais cependant la dignité de Mme Simone Gbagbo, qui assume ses choix, et le sens républicain de Charles Blé Goudé, qui place aujourd’hui la Côte d’Ivoire au-dessus des querelles partisanes.

« La candidature du Président Ouattara est un acte d’amour et de responsabilité »

Journaliste : Certains estiment qu’il n’était pas obligé de se représenter. Comment percevez-vous sa décision ?

Diomandé Adama :

Sa candidature est avant tout un acte d’amour et de responsabilité envers la Nation.

Dans un monde instable, il incarne la continuité, la stabilité et la sérénité.

Il n’agit pas par goût du pouvoir, mais pour garantir une transition apaisée et préserver les acquis.

Et son message aux militants est clair : « Ne répondez pas aux insultes. La Côte d’Ivoire est plus importante. » Voilà un vrai chef d’État.

« Il a formé une génération de leaders, mais les défis exigent sa continuité »

Journaliste : Pourquoi n’a-t-il pas désigné un successeur alors qu’il disait en avoir plusieurs ?

Diomandé Adama :

Le Président Ouattara a formé une génération de cadres compétents.

Mais ce sont eux-mêmes, conscients des défis du moment, qui lui ont demandé de poursuivre encore cinq ans, le temps de consolider l’œuvre accomplie.

Sa décision est donc collective et responsable, non personnelle. C’est cela, la gouvernance par l’exemple.

« L’opposition s’est enfermée dans la provocation institutionnelle »

Journaliste : Comment jugez-vous la stratégie de MM. Gbagbo et Tidjane Thiam, qui ont déposé leurs candidatures malgré leur inéligibilité ?

Diomandé Adama :

C’est une stratégie de provocation.

Ces candidats savaient qu’ils ne remplissaient pas les conditions légales.

En contestant ensuite la décision du Conseil constitutionnel, ils montrent leur mépris des institutions.

Or, un homme d’État ne se place jamais au-dessus de la loi.

Gbagbo n’a jamais incarné cette culture, et Thiam s’inscrit davantage dans une logique d’opportunisme politique que dans une vision nationale

« L’armée ivoirienne est républicaine et fidèle à la Constitution »

Journaliste : Certains observateurs redoutent des tensions ou un coup d’État. Partagez-vous cette crainte ?

Diomandé Adama :

Aucune inquiétude.

Notre armée est professionnelle, disciplinée et républicaine.

Sous la conduite du ministre d’État Téné Ibrahim Ouattara, elle a rompu avec les réflexes claniques pour devenir une institution moderne, respectueuse des lois et du peuple.

Le Chef de l’État l’a rappelé : « L’élection qui vient sera apaisée, inclusive et réconciliatrice. »

C’est une promesse de paix et de maturité démocratique.

« Nos voisins du Sahel savent que la stabilité de la Côte d’Ivoire est aussi la leur »

Journaliste : Quelle est votre lecture de la posture adoptée par nos voisins du Mali, du Burkina Faso et du Niger vis-à-vis de la Côte d’Ivoire ?

Diomandé Adama :

Ni le Mali, ni le Burkina Faso, ni le Niger n’ont intérêt à une déstabilisation de la Côte d’Ivoire.

Le Mali compte plus de trois millions de ressortissants, le Burkina Faso près de quatre millions, et le Niger environ un million vivant ici, travaillant et élevant leurs familles.

Ces liens humains et économiques sont indissociables.

Les déclarations d’Assimi Goïta, d’Ibrahim Traoré ou d’Abdourahamane Tiani relèvent davantage du populisme militaire que de la diplomatie d’État.

Ces officiers putschistes ne peuvent ébranler la sérénité du Président Alassane Ouattara, encore moins celle du peuple ivoirien.

Les populations du Sahel, elles, savent que la paix en Côte d’Ivoire est aussi leur paix, et elles se souviennent des souffrances qu’avait engendrées la xénophobie sous le régime Gbagbo.

Je distingue donc l’attitude des régimes putschistes de celle des peuples frères, qui restent attachés à la fraternité et à la stabilité régionale.

« Soutenir Alassane Ouattara, c’est servir la Nation »

Journaliste : Quel message souhaitez-vous adresser aux Ivoiriens ?

Diomandé Adama :

Je veux redire ma foi en la Côte d’Ivoire et en son avenir.

Le Président Alassane Ouattara n’est pas seulement un dirigeant, c’est un bâtisseur de destin.

Grâce à lui, notre pays a retrouvé la croissance, la confiance et la dignité.

Les routes, les écoles, les hôpitaux, la diplomatie — tout reflète une vision claire et une exigence de résultats.

Soutenir Alassane Ouattara, ce n’est pas faire de la politique : c’est défendre la République et la paix.

Quand l’histoire jugera notre époque, elle retiendra qu’au milieu des tempêtes, un homme a choisi la raison et le devoir :

Alassane Ouattara, le bâtisseur de la stabilité.

Diomandé Adama

Président de l’Association pour la Défense de la Démocratie et des Libertés (ADDL)

📅 Octobre 2025 – Propos recueillis par Anboise Tiétié