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Infos Ivoiriennes

Infos Ivoiriennes (164)

Qui est Robert Mambé Beugré, le nouveau Premier Ministre

Ancien Président de la Commission électorale indépendante (CEI) et Ministre Gouverneur du District Autonome d’Abidjan, Robert Beugré Mambé, est né à Abiaté le 01 janvier 1952, localité située à la périphérie d´Abidjan, dans le sud de la Côte d’Ivoire. Titulaire d'un baccalauréat mathématiques et technique, il rentre en 1971 à l´Ecole Normale Supérieure des Travaux Publics où il s'adjuge le diplôme d'ingénieur des travaux publics, en 1976.

- Après son cursus universitaire, ce spécialiste en calcul de ponts, de barrages, d’immeubles de grande hauteur, de plateformes en mer et de grands ouvrages d’assainissement intègre l'administration ivoirienne où il exerce dans les plus hautes sphères de l´Etat, assurant pendant de nombreuses années, la fonction de Directeur de Cabinet des plusieurs Ministres en charge de l’Urbanisme, du Logement, de la Construction, de l’Equipement, de l’Assainissement, des Transports, du Tourisme et de l’Environnement. Il est aussi sollicité régulièrement par la Banque Mondiale pour conduire des projets communautaires. Au sortir de la grave crise post-électorale qu’a connue la Côte d’Ivoire en 2010, il est nommé Gouverneur du District Autonome d´Abidjan en avril 2011, avec pour mission de reconstruire aux côtés du Président de la République, la capitale économique Abidjan, lui redonner son positionnement international et renouer les liens de la cohésion sociale entre les principales couches ethniques, politiques et sociales du Grand Abidjan. Il nourrit de grandes ambitions pour le District Autonome d’Abidjan et en quelques années seulement de travail, il convainc les plus sceptiques sur ses grandes capacités de manager, ce qui lui vaut aujourd’hui des lauriers aussi bien au plan national qu'international.

Dans l'exercice de ses responsabilités de Gouverneur du District Autonome d’Abidjan, il fait montre d'un engagement acharné dans la lutte contre la pauvreté, à travers un certain nombre de projets tels que la construction d'usines d´attiéké (semoule de manioc cuite à la vapeur, projet pour lequel Abidjan a obtenu le 3ème Prix Mondial de l’Association Métropolis), de transformation de la tomate fraîche en conserve. Mais aussi, et surtout, à travers l'institution du Prix Alassane Ouattara du jeune entrepreneur émergent doté d'une enveloppe annuelle de 200 millions de FCFA, afin de permettre aux jeunes qui le souhaitent de s'installer à leur propre compte.

En 2016, à l’issue du Conseil des Ministres du mercredi 27 juillet, il est nommé Ministre auprès du Président de la République chargé des Jeux de la Francophonie. Mambé réussit à les organiser avec brio au point où lors de sa réunion d’orientation en 2018 à Paris, les Responsables de l’Organisation Internationale de la Francophonie les qualifient « des plus aboutis de l’histoire de l’organisation. » Le 13 Mai 2020, le Président de la République procède à la Signature de décrets de nomination. Parmi les promus se trouve Robert Beugré Mambé. Il est désormais Ministre, Gouverneur du District Autonome d’Abidjan. Deux ans après, soit en Février 2022, le Président de la République, SEM Alassane Ouattara fait de lui le numéro 3 du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), le parti au pouvoir. Le travail de ce prédicateur ne passe pas inaperçu, c'est à juste titre qu'il figure en bonne place parmi "les 50 personnalités qui font la Côte d´Ivoire", selon le célèbre hebdomadaire panafricain « Jeune Afrique l’Intelligent ». En mai 2015, il décroche une autre distinction et non des moindres, celle du meilleur africain ayant initié des actions de développement local en faveur des populations. Un prix qui a mobilisé les sommités du monde de la finance et des assurances à Abidjan. Aujourd'hui, il caresse le rêve de hisser Abidjan au rang de grandes métropoles africaines telles que le Caire, Johannesburg et Lagos. Pour atteindre ce noble objectif, il a engagé des travaux d´Hercule dans les domaines de la voirie, de l'électrification, de l'addiction d'eau, de l'éducation pour plusieurs milliards de FCFA. Il veut ainsi prendre une part active dans l'émergence de la locomotive de l´UEMOA que constitue la Côte d´Ivoire.

En 2023, il est élevé au grade de Docteur honoris causa de l’Ecole de Commerce de Lyon en même temps que plusieurs autres personnalités africaines et européennes influentes.

Curriculum vitæ
 FORMATION ACADÉMIQUE  

1977: Diplômé du Centre des Hautes Etudes de la Construction de Paris France (Spécialité calcul des structures en béton Armé et béton Précontraint): diplôme de 3ème cycle Equivalence du D.E.A (Diplôme d'Etudes Approfondies).   1973-1976: Diplôme d’Ingénieur des Travaux Publics (Vice-major de la promotion)   1971-1973: Mathématiques supérieures et mathématiques spéciales   1971: Baccalauréat mathématiques et techniques

 FORMATIONS COMPLEMENTAIRES  

1998 :Formation en matière de financement du logement en France auprès de l’Office HLM, Caisse des Dépôts, Crédit Foncier, Caisse de Garantie, Crédit Agricole, Caisse de Refinancement Hypothécaire, sur financement de la Coopération Française. 1995: Formation sur la gestion foncière (financement, aménagement, commercialisation) au Centre de Formation continue de l`Ecole Nationale des Ponts et chaussées de Paris 1994 : Formation sur le financement du logement à Paris, au Centre de Formation Continue de l`Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. 1991-1992: Formation en gestion des entreprises à l`Ecole des Chefs d’Entreprises d’Abidjan (1 année scolaire) 1991: Gestion financière et Gestion des ressources Humaines (Yamoussoukro) 1989: La stratégie de l’entretien routier: Programmations et mécanismes de mise en œuvre. Formation à Libreville (Gabon) par la Banque Mondiale 1986: Stage à la Caisse des Dépôts et Consignations de Paris sur la Gestion des Sociétés d`Economie Mixte en Aménagement Urbain à Lyon et Marseille (structures, financement, méthodologie) 1984: Formation en gestion des entreprises au Centre Ivoirien de Gestion des Entreprises 1984: Formation en gestion du Personnel à Yamoussoukro  

 FONCTIONS OCCUPÉES   DATE FONCTIONS MISSIONS

De 2011 à ce Jour Gouverneur du District d’Abidjan puis Ministre Gouverneur du District Autonome d’Abidjan - Assurer la gestion administrative Initier et assurer le développement duDistrict Autonome d’Abidjan A ce titre les projets ci-après ont été réalisés. - Réalisation de la phase 1 du programme de bitumage des villages Atchan et Akyé visant le bitumage de 110 Kms de voies - Lancement de la phase 2 du programme de bitumage des villages du District d’Abidjan portant sur 150 Kms - Renforcement du réseau d’adduction d’eau potable dans les villages des Sous-préfectures du District - Renforcement du réseau électrique - Réalisation d’infrastructures d’assainissement et de drainage - Construction et réhabilitation d’infrastructures éducatives - Construction et réhabilitation de bâtiments au profit des FDS - Equipement en moyens logistiques et matériel technique des pompiers militaires et civils Financement de projets jeunes - Construction d’unités de production d’attiéké - Mise aux normes par la construction et réhabilitation d’infrastructures à l’Abattoir de Port Bouët - Acquisition de fermes au profit des jeunes - Insertion dans le tissu social de jeunes déscolarisés appelés Enfants de la rue 2016 à 2018 Ministre auprès du Président chargé des jeux de la francophonie - Organiser les 8 èmes Jeux de la Francophonie A côté de la tenue effective de ces jeux, les travaux ci-après ont été réalisés: • Réhabilitation de sites publics (Musée, Bibliothèque Nationale, Palais de la Culture, Stade Robert Champroux) • Construction du village Akwaba (4000 lits), de l’espace Canal aux bois, de la salle de Tennis du Palais des Sports de Treichville • Formation des jeunes au Bénévolat 2006 à 2010 Président de la Commission Electorale Indépendante • Restructurer la CEI et installer tous ses démembrements ; • Faire authentifier la liste électorale de 2002, retenue par les Accord de Ouagadougou comme la liste de référence ; • Conduire le processus électoral de sortie de crise (cartographie électorale, recensement électoral, supervision de confection des documents électoraux par l’INS et SAGEM SECURITE)  

2001à 2006 Consultant Indépendant - Consultant auprès de la commune du Plateau (études d’Ingénierie spécifiques. voiries, assainissement - drainage) en 2002, - Consultant auprès de la commune de Port-Bouët (assistance technique permanente) depuis 2003. - Consultant auprès du Bureau National d`Etudes Techniques (BNETD) pour l'organisation du séminaire relatif aux quartiers précaires : exemple de la commune de Man sur le thème : Capitalisation des études et expériences de restructuration des quartiers précaires en Côte d`Ivoire en Mai 2002. - Consultant auprès du ministère de la Construction et de l`Urbanisme, du Bureau National d`Etudes Techniques, de la Banque Nationale d`Investissement, et de la Direction Générale des Impôts, pour la réalisation d'une étude sur le thème :" Incitations Fiscales et Mécanismes de Financement de l`Habitat " dans le cadre du séminaire sur le financement de l'habitat social et économique en Juillet 2005 1995 à 2001 Coordinateur Projet Banque Mondiale Coordinateur du Projet Banque Mondiale sur la nouvelle politique de l’habitat en Côte d’Ivoire comprenant 40 sous projets et actions dont les reformes législatives et réglementaires en matière foncière, la réforme de la gestion foncière, la reforme du financement du logement et le renfor- cement des capacités institutionnelles. 1990 à 1995 Directeur de Cabinet - Directeur de Cabinet au Ministère de la Construction chargé de la définition des politiques en matière d’urbanisme, d’aménagement foncier, d’habitat, de construction. - Directeur de Cabinet au Ministère du Logement, du Cadre de Vie et de l’Environnement chargé du pilotage du plan national d’action environnementale et chef de la délégation du gouvernement ivoirien auprès de la Banque Mondiale à Washington pour la négociation du Projet d’Appui Institutionnel à la politique de l’habitat. 1985 à 1990 Directeur de Cabinet Conseiller Technique Directeur Général de la SETU Directeur de Cabinet du Ministère de l’équipement, des Transports et du Tourisme chargé de conduire les réflexions sur la valorisation des permis professionnels dans le cadre de la lutte contre les accidents de la circulation. Directeur de Cabinet du Ministère de la Construction et de l’Urbanisme. Entre autres activités : la définition des politiques d’urbanisme, d’aménagement urbain, d’habitat, de construction, de révision et d’adaptation aux contingences des textes règlementaires en matière d’urbanisme. Conseiller Technique au Ministère des Travaux Publics et des Transports, de la Construction et de l’Urbanisme en charge des questions hydrauliques et d’assainissement notamment l’examen et le redressement des plans directeurs de voirie, d’assainissement et d’hydraulique ainsi que l’élaboration des politiques de routes nationales, des pistes villageoises, des pistes agricoles. Directeur General de la Société d’Equipements des Terrains Urbains (SETU) chargé de l’établissement des plans directeurs du réseau d’assainissement et de drainage de la ville d’Abidjan et des villes de ‘intérieur ainsi que les négociations avec les propriétaires coutumiers ; Expérimentation réussie de l’approche participative dans la gestion des quartiers précaires avec des prises de décisions collégiales et l’assentiment des populations concernées. 1977 à1985 Chef de Département Ingénieur Chef Projet Chef de Département Grandes Infrastructures du Bureau Central des Etudes Techniques (B.C.E.T) en charge de la conception et du calcul des grands ouvrages (Pont De-Gaule- Boulevard Giscard d’Estaing, Boulevard de la Paix à Attécoubé, voiries et immeubles de grande hauteur ; Ingénieur en chef chargé d’identifier sur le territoire national l’état des pistes agricoles et rurales ainsi que les ouvrages et propositions de mesures opérationnelles ainsi que d’un catalogue de calcul des ponts mixtes. 1981 à 1984 Directeur de Cabinet du Ministère de la Construction et de l’Urbanisme Chargé de la mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière d’urbanisme et de construction 1977 à 1981 Chef du Département Grande Infrastructure du BCET (actuel BNETD) Chargé de la conception et du suivi des gros œuvres du gouvernement

LE POSITIONNEMENT DU DISTRICT AUTONOME D’ABIDJAN DANS LES RESEAUX DE VILLES

Association ou Réseaux de villes Position Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) Secrétaire Général et Vice-Président Fonds Mondial de Développement des Villes (FMDV) Co-Président Association des Grandes Métropoles du Monde (Metropolis) Envoyé Spécial pour le Congrès Mondial du 40ème Anniversaire (2025) Association Internationale des Villes Messagères de la Paix (AIVMP) Vice-Président Afrique Association Internationale des Régions Francophones (AIRF) Secrétaire Général Adjoint Pacte de Politique Alimentaire Urbaine de Milan (MUFPP) Membre du Comité de Pilotage, Représentant Zone Afrique Groupe C40 Vice-Président Afrique

CONFÉRENCES D’ORDRE GÉNÉRAL

 1991: Le métier d'ingénieur Génie Civil : hier, aujourd'hui et demain. Encadrement de thèses de fin cycle (dans l'enseignement supérieur). En collaboration avec des élèves ingénieurs de l’ENSTP, 1- Promotion immobilière privée individuelle et promotion immobilière collective : comparaison des coûts.
(Mr N`Guessan André Rodrigue) 2- Optimisation de l'aménagement foncier.
(Mr Kouakou Didier) 3- Mécanisme de collectes des impôts fonciers.
(Mr Dosso Gosse) 4- La purge des droits coutumiers : la rationalisation.
(Mr Amani Gilles) 5- La quotité cessible dans le financement du logement,
(Mr Gnayoro Guy Noël) 6- La demande et l'offre en logements. (Mr Sidibé Laciné)
7- Le dimensionnement des ouvrages de drainage.
(Mr Loukou Konan, décédé) 8- Etablissement d'un catalogue de calcul des débits pour les ouvrages routiers. (Mr N`Guessan Yao)
9- Les conséquences plurielles du déficit en logements. (Mr Kessé Gérard)
10- Le financement de l'aménagement foncier.
(Mr Kossonou Yao Roméo) 11- La création des Titres fonciers : faiblesses et solutions. (Mr Touré Watoun Mathieu) 12- La gestion de la copropriété à Abidjan : problématique et solutions. (Mr Koné Souleymane) En collaboration avec des étudiants en DESS Economie immobilière de l’Université FHB 13- Impact des exonérations fiscales sur le coût du logement (Mr Dao B) 14. La part du logement dans le Produit Intérieur Brut de la
Côte d`Ivoire de 1990 à 2000. (Mme Daly Félicité) 15. L'influence du circuit de vente des matériaux sur le coût des logements. (Mr Yao Kouadio Hippolyte)
16. Le choix alternatif des logements en Rez-de-Chaussée et en hauteur: point de vue du décideur politique. (Mlle Touré K.)

AUTRES RESPONSABILITÉS  

De 1995 à 2001: 1er Adjoint au maire de Songon (commune située à 30 km d`Abidjan). Chargé des problèmes de développement urbain et des pistes agricoles et villageoises. Conférence dans le domaine de l'habitat et de l'aménagement urbain   1999: Coprésident scientifique de préparation puis président scientifique du séminaire de refonte (i) des textes organiques des professions de l’immobilier, (ii) des relations entre professionnels de l'immobilier, (iii) des relations entre les professionnels de l'immobilier et l`Etat, organisé en 1999 à Yamoussoukro (Côte d`Ivoire).   1999: le financement du logement en Côte d`Ivoire.   1988: Organisateur principal et conférencier au séminaire sur l'entretien routier à l`Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics de Yamoussoukro.   1986: Membre du comité scientifique du séminaire sur l'aménagement urbain organisé par l’USAID à Harare au Zimbabwe en 1986   1986: Organisateur principal et directeur scientifique du séminaire sur la conception des réseaux d'assainissement et de drainage dans l'aménagement urbain, organisé à l`Ecole nationale supérieure des TP de Yamoussoukro (Côte d`Ivoire).   1986: Le dimensionnement et le calcul des ouvrages de drainage et d'assainissement   1986: La politique de l`Habitat en Côte d`Ivoire de 1960 à 1984   1986: Les infrastructures dans l'aménagement urbain Depuis 1978: - Encadrement des élèves ingénieurs pour leur thèse de fin de cycle - Membre du grand jury et président du sous-jury bâtiment et urbanisme des diplômes d'ingénieur de l`Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics (ENSTP) 1978 à 1997 :membre de plusieurs Conseils d’Administration de sociétés (Caisse Nationale de Prévoyance Sociale, Société de Construction et de Gestion Immobilière, Office Ivoirien des Chargeurs, Office des Télécommunications de Côte d`Ivoire). De 1978 à 1984: - Assistant en calculs de structures et ouvrages de drainage à l`ENSTP. - Chargé de cours en calculs de structures à l`ENSTP
- Professeur de calcul des ouvrages en béton précontraint (en relation avec le professeur Deux du CEBTP de Paris).
Distinctions et publications
OUVRAGE EN PREPARATION : Les quartiers précaires à Abidjan : une nécessité de la conversion du regard dans la lutte contre la pauvreté. DISTINCTIONS : - Officier du mérite sportif de Côte d`Ivoire - 1986
- Lauréat auprès de " Voice International of Africa " au titre de la SETU en 1986
- Lauréat auprès de "Africa Award" au titre de la SETU en 1987
- Chevalier de l'ordre du Mérite de Côte d`Ivoire en 1988
- Officier de l`Ordre du Bélier en 2004.

: Source APRNEWS

‘Côte d’Ivoire - Mali’’ La réaction de Jean louis Gasset et aussi Le COMMUNIQUE de L'Office National des Sports

Mettre fin à la désinformation, ce n'est pas la première fois dans le monde que nous voyons cela en raison de mauvais temps qu'un match de football est interrompu, même dans les grands championnats mondiaux, il se produit aussi.

COMMUNIQUE ONS Ce mardi 12 septembre 2023, une rencontre amicale opposant l'équipe nationale de Côte d'Ivoire à son homologue du Mali s'est déroulée au stade Olympique Alassane Ouattara à partir de 19h00. La première moitié du match de football s'est jouée dans des conditions optimales, jusqu'à ce qu'une pluie diluvienne se manifeste juste avant la pause, forçant l’arbitre a écourté le temps additionnel et les 22 joueurs à se retirer temporairement du terrain. Après la pause forcée, la forte pluie persistait, et un test de rebondissement effectué par les arbitres n'a pas permis de garantir la poursuite immédiate du jeu. Face à cette situation, une réuniond'urgence a été convoquée entre les officiels et les organisateurs du match pour décider de la suite de la rencontre.Gasset « Je pense que si c’était un match à enjeu peut-être qu’on aurait essayé de reprendre le jeu pour voir si on pouvait finir ce match, mais avec l’état du terrain et ces grosses flaques d’eau, mieux vaut ne pas mettre en danger l’intégrité physique du joueur. Pour un match amical, ce n’était pas nécessaire de prendre un tel risque donc l’arbitre à très bien fait. Par contre au niveau du terrain, on a connu à Bouaké un orage avant de s’entrainer à tel point qu’on pensait ne pas pouvoir le faire tellement qu’il y avait de l’eau. Et une demi-heure après le terrain était de nouveau praticable parce qu’il avait été bien drainé. Pour cette pelouse d’Ebimpé l’eau n’est pas absorbée, et quand on sait qu’on risque de jouer des matchs capitaux dans ce beau stade, il y a une réflexion à avoir. »
À l'issue de cette concertation technique, il a été décidé d'arrêter le match en raison des conditions météorologiques défavorables. Il a été observé que des flaques d'eau s'étaient formées sur la pelouse, indiquant un drainage lent du terrain. Cette situation pourrait être due au débordement conjoncturel du système de drainage ou à un problème de nivellement de la pelouse. Cependant, nous tenons à préciser que des experts spécialisés dans l'entretien de la pelouse et des infrastructures connexes sont actuellement mobilisés pour apporter immédiatement les corrections nécessaires.

L'Office National des Sports, Maitre d’ouvrage délégué par le Ministère des Sports en liaison avec le BNETD,Assistant a Maitrise d’Ouvrage , restent engagés dans le Suivi et la Réalisation des infrastructures sportives et d’hébergement de haute qualité pour la CAN 2023, comme en témoignent les ouvrages de Yamoussoukro, Bouaké, et San Pedro, qui ont récemment été utilisés pour les matches des Éléphants et homologués par la CAF. Nous rassurons le Mouvement sportif et l’ensemble de nos compatriotes que nous mettrons à la disposition de la CAF conformément au calendrier convenu toutes les infrastructures prévues pour une CAN exceptionnelle en Cote d’Ivoire. La Direction Générale

SIEGE: ABIDJAN, TREICHVILLE, PISCINE D’ETAT 04 BP 349 ABIDJAN 04 –  TEL: (225) 27 21 59 95 70 / 01 73 01 24 24 OfficeNationalDesSports Ons_Civ

Publication de Annick Adjoua officiel Pour être vraiment objectif

Ce n'est pas le fait qu'il y ait de l'eau sur la pelouse qui est le problème, car avec une forte pluie, même les systèmes de drainage les plus sophistiqués peuvent prendre du temps pour absorber l'eau. Le vrai problème selon moi c'est le manque de matériel adéquat pour enlever l'excès d'eau de la pelouse le plus vite possible, sans attendre le système de drainage. Sur les pelouses en Europe, quand ils sont face à pareille situation, ils ont des outils simples pour vite balayer l'eau en excès et ça se passe de manière très professionnelle. Mais venir avec des serpillières pour éponger une pelouse d'un stade de football, devant les caméras du monde entier, c'est quand même honteux. Comment peut-on penser que des serpillières peuvent faire ce travail? Pourtant, il y a bel et bien les outils adéquats pour cela, et ça ne coûte rien du tout! S'il vous plaît, arrêtez de mettre la honte sur tout un pays! (Applos Dan Thé)

Côte d’Ivoire-Après la razzia du Rhdp aux élections locales : « C’est le résultat de la politique du président Ouattara » (Adama Diomandé, cadre RHDP) President de L'ADDL (Association pour la Defennse de la Democrati et les Liberté).

A ces élections locales, le RHDP a presque tout remporté. Sauf le V Baoulé où il a partagé les postes avec le PDCI Le conseiller spécial d’Epiphane Zoro, ministre de la Promotion de la bonne Gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Adama Diomandé a réagi à la victoire de son patron. Il en a profité pour recadrer l’ancien Premier ministre Guillaume Soro.

Vous êtes conseiller spécial du ministre Epiphane Zoro qui voient de remporter les Régionales dans la Marahoué. Quels sentiments vous animent après ce succès ?

 C’est une victoire qui me rend heureux et fier. Puisque c’était un défi lourd à relever. Le ministre Epiphane Zoro, vous ne l’ignorez pas, a été repêché à la dernière minute. On pourrait dire qu’il a été sauvé par le gong. C’était donc un énorme défi pour lui. Cette victoire montre la solidité de la relève politique dans notre pays. Je puis vous dire que ce n’est pas le fruit du hasard. Il y a un travail de fond qui a été fait par le ministre auprès de ses parents qui n’étaient pas favorables au RDR d’abord, puis au RHDP. La Marahoué est traditionnellement acquise au PDCI et au FPI de Laurent Gbagbo. Il fallait donc faire un travail de fond et ce travail, le ministre l’a commencé depuis 2018, après son échec aux Régionales qui se sont tenues cette année-là. Il s’est mis aux côtés de ses parents et je puis affirmer qu’il est celui par qui la région a connu de nombreuses infrastructures de nature à améliorer les conditions de vie et de travail des populations. Ai-je besoin de vous rappeler que pendant la visite d’Etat du président Alassane Ouattara dans la Marahoué, il a présenté le ministre comme son fils ?

Quelques mois après, les réalisations faites dans la région étaient considérables. Toutes les sous-préfectures, les départements sont reliés par des routes bitumées, les voies secondaires sont reprofilées. Des collèges de proximité ont été construits dans presque toutes les sous-préfectures voire les villages. Il y a l’eau courante dans la majorité des villages et l’électrification est une réalité dans cette région. Tout ce travail a été vérifié sur le terrain et je peux dire que cela a contribué à laver l’image du ministre qui avait été diabolisé à l’époque parce qu’il a signé le certificat de nationalité du président Alassane Ouattara du temps où ce dernier était dans l’opposition. Il avait alors 27 ans. Et il a payé un lourd tribut à cet acte qui a été perçu autrement par ses parents qui le voyaient comme un adversaire, un allié des étrangers qui seraient venus envahir ce pays. Une campagne d’intoxication a été menée contre le ministre. La conséquence, c’est qu’il a dû s’exiler pour sauver sa peau. C’est comme ça qu’il se retrouve en Europe. Et notre amitié vient de là. Puisque nous sommes un certain nombre de personnes qui l’avons accueilli en France. Mon frère Mamadou Ouattara a quitté Bruxelles pour venir le soutenir en France. Je pense, in fine, que le président Ouattara a eu le nez creux en désignant le ministre Epiphane Zoro pour être candidat aux Régionales dans la Marahoué.

Justement, on va revenir sur les péripéties qui ont entouré cette désignation. C’est le ministre Adama Koné qui avait été coopté. Mais, d’abord le sénateur Alomo Paulin puis vous, avez élevé la voix pour dénoncer ce choix et proposer le ministre Epiphane Zoro. Pensez-vous que vos voix ont pesé dans la balance ?

Le sénateur Alomo et moi, nous serions prétentieux de le croire. Cependant, nous avons alerté le président de notre grand parti et à ce niveau, nous pensons avoir fait notre devoir de militants.

 Mais, qu’est-ce qui a motivé votre démarche ?

 Pour ma part, j’ai toujours été guidé par un principe et je n’ai jamais transigé avec. C’est de dire la vérité, quoi que cela puisse me coûter. J’ai donc toujours dit la vérité au président Alassane Ouattara depuis la période où je résidais en France de manière permanente. Je ne vais jamais marcher dans une affaire qui peut salir l’image du président de la République. Je ne suis pas souvent compris, mais ce n’est pas grave. Ce qui m’intéresse, c’est l’image du président de la République, en interne comme à l’extérieur. Le sénateur Alomo a eu le courage de dire certaines vérités qui lui ont valu une volée de bois vert de la part de certains. J’ai estimé qu’il fallait le soutenir, d’autant que j’approuvais sa démarche. Et c’est ce que j’ai fait. Si donc on persistait dans l’erreur en soutenant que comme le ministre Epiphane Zoro n’a pas suffisamment de moyens, et qu’il ne serait pas aimé par ses parents, il n’est pas la bonne personne pour diriger la région, on allait droit dans le mur. C’était certain. Or, grâce à lui, le président de la République est en train de sortir la Marahoué de son isolement et cette région est également en train de rattraper son retard au niveau du développement. Les parents voient ça. Et donc s’ils étaient fâchés avec leur fils, grâce au bonheur qu’il est en train de leur apporter, je pense qu’ils sont dans une autre dynamique. Ils ont tourné la page des ressentiments. La question des moyens n’était donc pas pertinente pour le sénateur et moi. D’ailleurs, son élection à la tête de la région vient démontrer qu’il n’y a pas que les moyens financiers dans la vie. Il y a aussi les relations humaines. Que ce soient les Gouro, les Yowlè, les Ayawou, les Mossè (ressorissants burkinabè qui occupent au moins 5 villages et qui sont là avant l’indépendance), les Malinké, toutes ces populations l’ont soutenu. L’écart de 13 000 voix entre lui et le vice-président du PDCI est assez éloquent à cet effet. Voilà la réalité du terrain.

Qu’est-ce qui a fait la différence ?

Il avait un programmé structuré. Et il n’a pas dit à ses parents qu’il a de l’argent à leur distribuer. Cependant, il leur a fait savoir que le président de la République lui fait confiance et ses collègues, les autres ministres, lui font également confiance. ‘’Si vous me mettez donc à la tête de la région, voilà ce que je peux faire’’, c’est le langage qu’il leur a tenu. On a fait toutes les sous-préfectures, les villages, les campements et hameaux. Le ministre a gagné dans presque toutes les sous-préfectures. C’est ça la modernité politique.

 A ces élections locales, le RHDP a presque tout remporté. Sauf le V Baoulé où il a partagé les postes avec le PDCI dont c’était le bastion. Que vous inspire cette autre réalité ?

C’est le résultat de la politique de développement que mène le président Alassane Ouattara depuis plus d’une décennie. Ses réalisations sont visibles partout sur le territoire national.

A ces élections locales, le RHDP a presque tout remporté. Sauf le V Baoulé où il a partagé les postes avec le PDCI Vous voyez la victoire du RHDP comme une prime au travail abattu par le chef de l’Etat ?Bien sûr. C’est une évidence. C’est une prime à la réalité. Le président Ouattara n’est pas dans la démagogie. Il ne chante pas le panafricanisme mais il le traduit en actes. Quel pays peut-il se targuer d’avoir le mieux réalisé l’intégration africaine ? C’est le pays d’Alassane Ouattara qui héberge un très grand nombre d’étrangers qui ne sont soumis à aucune brimade ou mesures vexatoires. Ils sont libres, et de leurs actes, et de leurs opinions. Dans la région ouest-africaine, la base de l’intégration, c’est la Côte d’Ivoire. Ce n’est pas un débat. Et même, les politiciens maliens ou guinéens qui nous insultent à longueur de journée, lorsqu’ils ont des problèmes dans leurs pays, c’est en Côte d’Ivoire qu’ils viennent se réfugier. Je m’adresse surtout à mes compatriotes originaires de ces pays. Je voudrais aussi m’adresser à mon jeune frère Guillaume Soro qui a occupé des fonctions importantes. Il ne peut pas laisser ses partisans diffamer, dénigrer notre pays et ses dirigeants, sans mot dire. On ne sait jamais l’avenir. Un bon politicien n’a pas le droit de dénigrer son pays, quelles que soient ses ressentiments. C’est en cela que je salue la sagesse de Blé Goudé. C’est quelqu’un de mature.

 Réalisée par SYBLY DALLY journaliste

Après les régionales et municipales/Diomande Adama (cadre Rhdp) : “Les Ivoiriens ne veulent plus de politique revancharde” La tribune de l’émission TV ” le journal du dimanche ” a reçu, le dimanche 10 septembre 2023, Adama Diomande, un cadre du parti

La tribune de l’émission TV ” le journal du dimanche ” a reçu, le dimanche 10 septembre 2023, Adama Diomande, un cadre du parti au pouvoir, afin de décrypter l’actualité nationale et internationale.Analysant à froid, les résultats des élections locales, il s’est réjoui de la razzia électorale du Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la paix (Rhdp).” Les Ivoiriens ,dans leur grand ensemble, viennent de démontrer qu’ ils apprécient, fortement, le travail de développement du grand bâtisseur Alassane Ouattara.Il n’est plus besoin d’expliquer que les populations ne veulent plus de politiciens haineux et de politique revancharde.Cette page est tournée”, a t-il dit.

; Pour lui, sous le magister d’Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire est promise à bien meilleur.C’est pourquoi, il voit le président de la République rempiler,en 2025.” Ce sont nos détracteurs qui ont parlé de 3e mandat sinon ,le Président Ouattara est ,tout à fait, éligible pour un autre mandat.En 2025, il pourra se présenter “, a t-il indiqué.A la question de savoir si l’ex président Laurent Gbagbo qui n’est ni électeur , ni éligible pourrait voir sa condition améliorée, l’invité en indiquant n’être pas celui qui prend les décisions, conseille à l’ancien chef de l’État, de s ‘assagir et sortir de la logique belliciste.” Je vous informe que Laurent Gbagbo a été sauvé par Alassane Ouattara,qui est un démocrate.Sinon,il a fait subir trop de choses à la Côte d’Ivoire.Le Président Ouattara saura prendre une décision,en sa faveur, en temps opportun “, estime t

l.;Le Rhdp, il le voit , davantage fort, car en perpétuelle structuration et modernisation.A l’international, Diomande Adama réprouve les coups d État , en cascade dans certains pays de la sous-région comme le Niger,Mali et le Burkina-Faso.” Ce sont des pays qui refusent de tirer les leçons du passé.Sinon,ils sont habitués à des coups d’État et n’avancent pas.La Côte d’Ivoire est un modèle d’intégration et d’ouverture qui la met à l’abri de bien de situations calamiteuses “, souligne t -il .Dans cet entretien qui sera disponible,dans le journal ”Le Mandat” , à paraître le 11septembre 2023, Diomande Adama demande au PDCI, parti Houphouetiste de faire le bon choix , au risque de disparaitre. ” Il est impensable et inopérant que deux partis que tout oppose se mettent ensemble sur la base de la haine pour pouvoir prospérer.Le PDCI doit faire son autocritique “, a t-il conseillé.

En Côte d’Ivoire, le parti au pouvoir largement victorieux des élections locales Le président ivoirien, Alassane Ouattara, vote lors des élections municipales et régionales, à Abidjan

Le RHDP remporte au moins 123 communes et 25 régions, renforçant ainsi sa mainmise sur le pays. Le parti de Laurent Gbagbo, en revanche, sort grand perdant de ces scrutins.

Les élections municipales et régionales du samedi 2 septembre en Côte d’Ivoire s’annonçaient comme un tour de chauffe avant la présidentielle prévue en 2025. L’occasion d’évaluer le climat politique d’un pays dont les scrutins ont souvent été entachés par les violences et de jauger les forces en présence, alors que tous les principaux partis politiques étaient en lice. C’est sans surprise le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) qui a largement remporté les deux scrutins, marqués par une participation de 36,18 % pour les municipales et 44,61 % pour les régionales.

 Selon les résultats compilés de 30 régions (sur 31) et 199 communes (sur 201) que la Commission électorale indépendante (CEI) a annoncés dimanche et lundi, le parti du président Alassane Ouattara est sorti vainqueur dans 123 communes et 25 régions, soit au moins 31 communes et sept régions de plus que lors des précédentes élections locales, en 2018, renforçant ainsi sa mainmise sur le pays.

Dans l’opposition, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), affaibli par le décès le 1er août de son président, l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié, et le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), de l’ex-président Laurent Gbagbo, qui s’étaient alliés dans de nombreuses localités, doivent se contenter de 34 communes et quatre régions. Le reste revient à des candidats indépendants. Divisions de l’opposition

Divisions de l’opposition

A deux ans de la présidentielle, le chef de l’Etat, dont les intentions pour 2025 sont encore mystérieuses, avait pris ces deux scrutins très au sérieux, lançant dans la course de nombreux ministres et cadres du parti. Le premier ministre, Patrick Achi, l’a emporté haut la main (68,06 % des voix) dans la région de la Mé (sud-est), dont il est le président du Conseil régional depuis 2013. Le ministre de la promotion de la jeunesse, Mamadou Touré, s’est quant à lui imposé dans le Haut-Sassandra (ouest) face au président de région sortant, Alphonse Djédjé Mady (PDCI), qui s’était allié avec le PPA-CI. Victoire aussi dans le Tchologo (nord) pour le ministre de la défense et frère du président de la République, Téné Birahima Ouattara, qui n’avait pas d’adversaire dans cette région acquise au RHDP.

 Sans surprise, le parti au pouvoir conserve ainsi une grande majorité de ses fiefs du nord. La ministre de l’éducation nationale, Mariatou Koné, l’emporte à Boundiali, tandis que le ministre de l’agriculture, Kobenan Kouassi Adjoumani, s’impose dans le Gontougo. Le RHDP maintient aussi son contrôle sur des localités importantes, comme la station balnéaire de Grand-Bassam et Bouaké, la deuxième ville du pays. Mais c’est à Abidjan que la victoire est la plus notable.

A Yopougon, commune la plus peuplée de Côte d’Ivoire (avec 1,5 million d’habitants) et la plus observée de ces élections, le président de l’Assemblée nationale l’a emporté avec 44 % des suffrages.

Adama Bictogo a su profiter des divisions de l’opposition, majoritaire sur le cumul des voix de ses deux candidats, Michel Gbagbo, le fils de l’ex-président, pour le PPA-CI, et Augustin Dia Houphouët pour le PDCI. Le RHDP a par ailleurs conservé les communes d’Abobo (avec la ministre des affaires étrangères, Kandia Camara), de Treichville et de Koumassi. 

Dans la capitale économique, le PDCI est parvenu à garder les mairies du stratégique Plateau, cœur des affaires et de la vie politique, de la bourgeoise Cocody, où Jean-Marc Yacé a été reconduit, de l’industrielle Marcory et de Port-Bouët, où, comme au Plateau, le perdant, issu du parti au pouvoir, n’a pas tardé à dénoncer des « fraudes massives ». L’ancien parti unique s’est également imposé dans ses bastions traditionnels du pays akan : la capitale Yamoussoukro, Daoukro, fief de feu Henri Konan Bédié, et la région de l’Iffou. Il acquiert aussi, grâce à son alliance avec le PPA-CI, la ville de Toulépleu (ouest).

La surprise est venue de San Pedro (sud-ouest), deuxième ville la plus riche du pays grâce au plus grand port d’exportation de cacao au monde, où la candidate indépendante Nakaridja Kéita Cissé a devancé le maire RHDP sortant. Comme il y a cinq ans, la deuxième « force » du pays n’a pas de parti : les indépendants ont remporté 41 communes et une région. Le plus souvent issus d’un des trois grands partis, dont ils n’ont pas obtenu l’investiture, les 365 candidats indépendants de ce double scrutin ont dû batailler un peu plus que les autres pour s’imposer. Le RHDP et le PDCI leur avaient interdit d’utiliser l’image du parti durant leur campagne et ont exclu temporairement les dissidents (19 du côté du RHDP, 26 du côté du PDCI). Mais comme après chaque élection, les victorieux devraient être courtisés pour rentrer dans le rang.

Aucun mort ni blessé grave Le parti de Laurent Gbagbo, en revanche, sort grand perdant de ces élections, les premières depuis le retour en Côte d’Ivoire de l’ancien président, en juin 2021, après son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI), et la création de son nouveau parti, le PPA-CI, en octobre de la même année. Laurent Gbagbo avait abondamment dénoncé, ces derniers mois, des élections biaisées en raison d’irrégularités sur les listes électorales, tout en invitant ses partisans à se rendre aux urnes. Le message, brouillé, n’a manifestement pas trouvé son électorat.

« Globalement, l’opposition a manqué de préparation, note le politologue Arsène Brice Bado.

 Le RHDP était présent dans toutes les communes alors que le PDCI était absent dans une vingtaine de communes et le PPA-CI dans une quarantaine. Mais elle a aussi manqué de stratégie. A Yopougon notamment, si les deux partis s’étaient alliés, ils l’auraient certainement emporté. Désormais, l’heure est pour eux à l’introspection. »

 Pour l’heure, les perdants de Yopougon, Augustin Dia Houphouët et Michel Gbagbo, ont choisi de rejeter les résultats et dénoncé un « hold-up électoral » en raison de l’ouverture tardive de certains bureaux de vote, de dysfonctionnement techniques et de menaces. Une vingtaine de localités, selon l’ONG Aube nouvelle, qui a surveillé le vote, ont été concernées par des violences sur des personnes ou du matériel. Contrairement aux élections locales précédentes ou à la présidentielle de 2020, où 85 personnes avaient été tuées, aucun mort ni blessé grave n’est à déplorer. La CEI s’est ainsi félicité que ces élections aient été « les mieux organisées et où il y a eu le moins d’échauffourées ». Son président, Ibrahime Kuibiert, a appelé, lundi, les candidats à respecter les résultats et à « ne pas s’adonner à la violence ».

Source le Monde / Par Marine Jeannin(Abidjan, correspondance) et Youenn Gourlay(Abidjan, correspondance)

Marahoué/ Élections Régionales 2023 Zuénoula opte pour Epiphane Zoro 

Pour le deuxième jour de campagne, le ministre Epiphane Zoro Ballo, candidat RHDP aux régionales dans la Marahoué a déposé ses valises à  Zuénoula. Où, il  a  animé un meeting, le samedi 26 Août 2023 ,à la gare de Zuénoula  .Ce, en présence des élus, et des cadres du RHDP de la  Marahoué. Malgré la nuit tombée, les rues de la ville étaient animées par une vague de citoyens déterminés, arborant des drapeaux et des pancartes aux couleurs vives de la campagne. Le discours , prononcé par le ministre  Epiphane  Zoro  Ballo lui-même, a captivé l'attention de la foule assemblée.

Il a souligné sa vision pour un avenir meilleur, mettant en avant des propositions concrètes pour le développement économique, l'accès aux soins de santé et l'éducation.La manifestation a été ponctuée par des animations artistiques, des performances musicales et des discours enflammés par des personnalités politiques locales et nationales. Epiphane Zoro a su capter l'attention et l'adhésion des citoyens, grâce à sa plateforme politique centrée sur l'amélioration de la qualité de vie et la promotion du bien-être de tous.

Il n'a manqué de rappeler les projets réalisés par le Président de la République Alassane Ouattara dans la région de la Marahoué.Pour lui, son ambition de travailler pour accroitre les investissements afin de redonner une belle image à la région de la Marahoué.  Aussi a-t-il appelé les populations à le  voter massivement. Bien avant, il à  passé le message dans  les villages de Voueboufla à Paoufla, Minfla et Tibeita.Il est bon de retenir dans tous ces villages les populations ont  accueilli avec allégresse la caravane d’Epiphane, Zoro Ballo, elles ont promis la victoire du maire au soir du 02 septembre dans leurs villages respectives.Epiphane Zoro a reçu l'adhésion massive de toutes les populations. " Nous sommes avec vous et nous sommes convaincus de votre victoire " .En attendant le soir du 02 septembre, les populations visitées se sont   résolument engagées pour une campagne de proximité afin de relever le défi du zéro bulletin nulle dans les urnes.

Par Konan Yao ( Envoyé Spécial dans la Marahoué)

LE TEMPS DES COMBATS, Nicolas SARKOZY, éd FAYARD 2023/ L'ancien président français Nicolas Sarkozy 🇫🇷 parle du Président Alassane Ouattara 🇨🇮 dans son dernier livre 📕

Mon admiration pour Alassane Ouattara était ancienne et réelle. Étrangement, mon prédécesseur, Jacques Chirac, lui préférait l'ancien président ivoirien Henri Konan Bédié*. *Il n'appréciait guère Alassane Ouattara. Lorsqu'il m'en parlait, il utilisait l'expression, à dessein sarcastique, " ton ami Ouattara" et il ajoutait " crois-moi, il ne sera jamais élu."

Un jour que je relançais la conversation pour* *connaître les raisons d'un si sombre pronostic, il me lança : "parce qu'il est musulman et cela ne peut pas passer en Côte d'Ivoire." Je lui répondis du tac au tac : " ce n'est pas mon avis, car tout le nord de la Côte d'Ivoire est très majoritairement composée de musulmans. Cela ne doit donc pas être un argument rédhibitoire." Il clotura notre échange par un jugement sans appel : " tu ne connais pas l'Afrique. " il avait le droit de penser ainsi*, *mais malgré tout force est de constater que j'avais raison puisque Alassane Ouattara fut non seulement élu, mais réélu à deux reprises! De tous les dirigeants africains, il est aujourd'hui l'un des plus reconnus et des plus influents. Son expérience, sa sagesse, son bilan lui confèrent une autorité sans équivalent.

Il a su ramener la paix civile dans son pays. Ce qui n'était pas une mince affaire. Il le fit par le pardon et la* *réconciliation et jamais par la vengeance et la revanche. Il eut même l'intelligence de gracier son prédécesseur, Laurent Gabgbo, évitant ainsi d'en faire un martyr. Il aura porté son pays vers la paix, le progrès et la concorde, ce qui lui vaut l'admiration de beaucoup sur le continent africain

IN PAGES 411, 412 _ LE TEMPS DES COMBATS, Nicolas SARKOZY, éd FAYARD 2023

Epiphane Zoro i Ballo en Pré campagne dans sa région La MARAHOUÉ

La communauté Moosé de l'ancienne hôte Volta, aujourd'hui Burkina Faso, installée par le colonisateur dans la région bien avant l'indépendance de la Côte d'Ivoire, s'engage à  soutenir pour l’élection à la présidence de la RÉGION DE LA MARAHOUÉ, le ministre Épiphane Zorro Bl Ballo à Bouafle pour les actions menées en leur faveur.
 Le Dimanche  20 Août 2023, la communauté Moosé qui regroupe les  Mossi Bissa ,Samo, Gourssi , Mossi de la  région  de  la  Marahoué a rendu un hommage au ministre Epiphane  Zoro  Ballo  , du Sénateur de la  Marahoué Allomo Paulin, Isabelle Zongo, Vice-Gouverneur du district autonome du Haut Sassandra, Honorable Issiaka  Koné, Député  de  Bouaflé Commune, Nguessan  Loukou  Achille, opérateur  économique, des guides  religieux.
Tour à tour, Sore Youssouf Kolo ,président des jeunes de Garango, Pr Kabore, Ali Yoda ,porte parole des communautés ont affirmés haut et fort leur attachement ainsi que leur reconnaissance au Président Alassane OUATTARA pour son choix porté sur Epiphane Zoro Ballo pour défendre les couleurs du RHDP comme candidat aux  régionales du 02 Septembre 2023.
Cette journée d’hommage a été l’occasion pour la communauté  Moosé de la Marahoué sortis massivement d’exprimer leur profonde reconnaissance envers le Ministre Épiphane Zoro Bi Ballo pour son engagement inestimable et des actions de développement dans la région.
Ainsi que  la  nomination de deux de leurs frères, Isa Zongo  et Ouedraogo Idrissa comme Directeur régional de la Promotion de la Bonne Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption à Korhogo.

Le ministre Epiphane  Zoro a partagé avec la communauté  Mossi son programme d’actions en cas de victoire le 2 septembre 2023. Des projets seront exécutés au profit des agriculteurs, des jeunes, des femmes sera mis en  place .

D'abord, nous devons nous mettre ensemble. Pour lui, ses élections sont très importantes à tel enseigne ce sont des élections de développement. " Je suis la pour vous, nous devons être unis " à t-il  déclaré. C'est dans une  ambiance conviviale que la  cérémonie a  pris fin. 

Par Roland Konan 

🇨🇮CÔTE D’IVOIRE 🇨🇮. LES DERNIÈRES HEURES DE BEDIÉ.

Ce n’est que le 31 juillet, à Daoukro, qu’il a commencé à ressentir des douleurs dans la poitrine et des difficultés à respirer. Le lendemain, après le déjeuner, aux alentours de 14 heures, il s’est de nouveau senti mal, puis cela a empiré. Il a alors fait appeler son médecin personnel, Évariste Kouakou Chatigre, et sollicité son retour à Abidjan. Sa famille a géré son évacuation auprès de la compagnie d’avion privée Ivoire Hélicoptère, tandis que l’autorisation de survol de nuit a été délivrée par Bakary Diarrassouba, le chef d’état-major particulier du président Alassane Ouattara, après que ce dernier, informé de la situation, a donné son accord. L’hélicoptère transportant Henri Konan Bédié et son médecin a atterri à 19h45 à la Polyclinique Sainte Anne-Marie (Pisam), qui dispose d’une hélistation.

Son état s’étant aggravé, il fut question de l’évacuer en France, mais l’ancien chef de l’État était trop affaibli. Les choses sont ensuite allées très vite. L’ancien président est en effet décédé à 20h30. L’ex-Première dame Henriette Bédié a immédiatement été alertée. De retour le 30 juillet d’un séjour de plusieurs mois à Paris, elle avait prévu de se rendre à Daoukro, avant que son époux ne soit pris de malaise. Et elle avait, au départ, été rassurée par son entourage et s’était montrée optimiste. Une fois informée de la terrible nouvelle, c’est en sanglots qu’elle l’a transmise à ses proches, ainsi qu’à certains officiels.

Ce fut ensuite, le même soir, au tour d’Alassane Ouattara de lui téléphoner, afin de la réconforter et de lui présenter ses condoléances. Malgré leurs divergences politiques, le chef de l’État éprouvait de la sympathie pour Bédié, qu’il appelait « grand frère Henri ». Son entourage le dit très affecté. Le lendemain, il a d’ailleurs déclaré un deuil national de dix jours. Henri Konan Bédié reposera dans le caveau familial, situé près de la chapelle Sainte-Anne dans son village de Pepressou, non loin de Daoukro. Il avait dit vouloir être inhumé à droite de sa mère, Akissi Kouakou, surnommée Boa Kobla.

Source :Source: JA.

POUR QUE DEMAIN NE MEURE JAMAIS "La Côte d’Ivoire rattrape le temps perdu. L’ETAT DE SANTE DE L’ECONOMIE IVOIRIENNE

"LES DEFIS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE EN COTE D’IVOIRE.

Depuis la sortie de crise de fin 2011, le revenu moyen par habitant s’est accru de près de 40 %, pour atteindre 1630 dollars en 2017, ce qui est approximativement le niveau qui prévalait au milieu des années 1980. Messages-clés : À ce rythme, le pays devrait rejoindre le groupe des économies à revenu intermédiaire en 2035, selon la définition de la Banque mondiale, avec un revenu d’environ 4300 dollars par habitant. Cette performance remarquable doit être nuancée à deux titres.

Premièrement, la forte croissance économique n’est pas encore inclusive, un fait désormais bien établi et reconnu par le gouvernement. Le taux de pauvreté n’a ainsi diminué que de 5 points entre 2011 et 2015 selon les données officielles. Mieux redistribuer les fruits de la croissance est l’un des défis majeurs de la Côte d’Ivoire.

Deuxièmement, le modèle de croissance économique doit être soutenable à long terme. L’utilisation des ressources naturelles à des fins productives ne doit pas mettre en péril les générations futures. Or, le stock de capital naturel du pays est en danger. En effet, la Côte d’Ivoire est l’un des pays avec le taux de déforestation le plus rapide au monde, au moment où les plaines côtières souffrent d’érosion liée à la montée des eaux. De plus en plus, les populations urbaines sont exposées aux dégâts matériels et sociaux causés par les inondations. La Côte d’Ivoire est en outre très vulnérable au risque climatique puisqu’elle est le 147ème pays le moins résilient sur 169.

Après avoir passé en revue l’état et les perspectives de l’économie ivoirienne, ce septième rapport sur la situation économique en Côte d’Ivoire s’intéresse donc à l’impact du changement climatique sur le pays et, surtout, explore les pistes qui pourraient permettre d’atténuer ces chocs tant à court qu’à long terme. Parce qu’il n’y a guère de temps à perdr ce rapport plaide pour une action urgente et concertée, car « l’avenir ne sera pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire ».

Partie 1 : L’état de l’économie ivoirienne Ce début d’année 2018 marque une accalmie dans l’évolution de l’économie ivoirienne. Après avoir souffert d’une certaine instabilité politique et sociale lors du premier semestre 2017 et subi la chute spectaculaire du prix du cacao sur les marchés internationaux, les conditions tant internes qu’externes se sont stabilisées. Ces évolutions expliquent en partie les bons résultats économiques obtenus par la Côte d’Ivoire ces derniers mois, mais il est encore trop tôt pour conclure que ce calme va perdurer. L’économie continue son expansion rapide, avec un taux de croissance du PIB qui a frôlé 8 % en 2017. Cette performance est principalement due au secteur agricole qui a bénéficié de conditions climatiques avantageuses et de la hausse des prix (à l’exception du cacao). Si le secteur des services a continué sur sa lancée de ces dernières années, le secteur secondaire a subi une décélération en partie provoquée par le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) qui a vu un ralentissement des chantiers publics. La moindre contribution de la consommation et de l’investissement privé est peut-être le signe le plus visible que la nature de la croissance est en train de se transformer. Si, en 2015, ce secteur comptait pour 10,5 points de croissance, sa contribution a diminué à 9,3 points en 2016 puis seulement 2,9 points en 2017. Cette perte a été compensée par le secteur public et par le secteur externe. Plusieurs variables conjoncturelles semblent confirmer ce ralentissement des activités privées, comme le crédit à l’économie et l’indice du BTP. Le manque d’amélioration du climat des affaires, les incertitudes liées aux troubles sociaux du premier semestre de 2017 et les élections présidentielles prévues fin 2020 pourraient expliquer ce ralentissement.

L’ensemble des indicateurs financiers et monétaires sont restés relativement stables en 2017, à commencer par le taux d’inflation qui s’est maintenu en dessous de 1 %. La politique monétaire menée par la BCEAO est restée prudente, tirée par une expansion du crédit un peu moins rapide que lors des années précédentes. Dans son ensemble, le système financier est en bonne santé, avec une augmentation des fonds propres des banques, même si la proportion des prêts en souffrance a légèrement augmenté de 9 à 9,9 % entre 2016 et 2017. La Côte d’Ivoire continue sa révolution de la téléphonie mobile puisque 34 % des adultes détenaient un compte mobile en 2017, soit trois fois plus que ceux qui détenaient un compte auprès d’une institution financière. Sur le plan externe, la balance du compte courant s’est légèrement détériorée de 1% à 2% du PIB entre 2016 et 2017. Si la balance commerciale s’est améliorée grâce au bon comportement des exportations, notamment agricoles, la balance des services et des soldes primaires s’est dégradée. Le déficit extérieur a été aisément financé par une combinaison d’Investissements Directs Etrangers (IDE) et d’aide extérieure, ainsi que par les emprunts obligataires de l’État sur le marché des Eurobonds. La politique budgétaire a été maîtrisée en 2017 avec un déficit qui s’est avéré moins élevé que prévu de -4,2 % (au lieu de la prévision de -4,5 % du PIB), mais en hausse par rapport à 2016. L’augmentation des dépenses sécuritaires a été largement compensée par une maîtrise des dépenses d’investissement, qui ont été sous-exécutées. La gestion des finances publiques s’est aussi améliorée dans trois domaines : Cet effort a été en partie neutralisé par la réduction de la fiscalité pétrolière et cacaotière mise en place pour protéger les acteurs économiques des fluctuations des prix du pétrole et du cacao. 2. La gestion des arriérés et des paiements de l’État.

Le gouvernement a réglé le paiement des factures accumulées dans le secteur de l’électricité et, depuis début 2017, paye toutes ses factures dans les délais impartis. Il a aussi procédé aux paiements de ses arriérés à l’égard de ses fournisseurs de biens et de services pour un montant de plus de 400 millions de dollars. Enfin, l’État a également apporté un éclairage nouveau sur les transactions financières dans la filière du cacao en finançant un audit indépendant, qui a relevé des irrégularités qui ont coûté près de 300 millions de dollars au Conseil Café- Cacao (CCC). 3. La gestion de la dette publique. Avec des emprunts sur le marché international à des termes extrêmement favorables en mai 2017 puis en mars 2018, le gouvernement a pu subvenir à ses besoins de financement à des coûts raisonnables et « reprofiler » une partie de la dette existante. La dette publique est estimée autour de 46 % du PIB – ce qui représente un risque modéré, et le service de la dette absorbe moins de 15% des recettes de l’État, soit 3 fois moins que dans des pays comme le Ghana et le Togo.

 La mobilisation des recettes. Les autorités ont adopté un certain nombre de réformes administratives (paiement électronique, identifiant unique, harmonisation des bases) qui ont permis d’accroître les recettes d’environ 15 % en valeur réelle entre 2016 et 2017 Les perspectives à court et moyen termes sont favorables pour l’économie ivoirienne qui devrait rester sur un sentier de croissance du PIB autour de 7-7,5 % pendant ces prochaines années. La politique d’ajustement budgétaire du gouvernement devrait faire légèrement fléchir la croissance, même si la hausse des activités du secteur privé devrait en partie compenser cet effet. En outre, le gouvernement a manifesté sa volonté d’améliorer le climat des affaires, d’accélérer ses projets de partenariat avec le secteur privé, et de promouvoir le secteur de transformation des produits agricoles. Le taux d’inflation devrait rester maîtrisé, en dessous de la norme communautaire de 3 % . La croissance de la masse monétaire devrait être contrôlée par la politique prudente de la BCEAO et la croissance du crédit bancaire rester en ligne avec celle de l’économie. Les banques commerciales devraient progressivement diversifier leur portefeuille, stimulées par les innovations technologiques, l’usage de nouveaux instruments et la concurrence accrue en provenance de la téléphonie mobile. La situation extérieure du pays devrait rester stable, avec toutefois une légère dégradation provoquée par une hausse des importations liée à plusieurs chantiers publics de grande envergure (métro d’Abidjan, 4ème pont, etc.).

Le gouvernement devrait réduire son déficit de 4,2 % du PIB en 2017 à 3 % du PIB en 2019 – en conformité avec les normes établies au sein de l’UEMOA, par un effort simultané en recettes et en dépenses. Plusieurs réformes administratives devraient accroître l’assiette fiscale afin de collecter plus de recettes. De nouvelles procédures de passation de marchés (avec l’introduction d’un système électronique) et des contrôles internes et externes renforcés devraient améliorer l’efficacité des dépenses.

L’économie ivoirienne reste toutefois vulnérable à plusieurs titres. Sur le plan externe, le risque majeur continuera d’être lié aux fluctuations des prix des matières primaires du fait de la diversification insuffisante de l’économie ivoirienne. Si le prix du cacao a pesé en 2016 puis en 2017, la hausse des prix du pétrole, qui a doublé sur les marchés internationaux au cours des 18 derniers mois, devrait obliger le gouvernement à statuer sur une éventuelle répercussion plus ou moins forte sur les prix des carburants, ce qui aurait un impact négatif sur le secteur du transport. Au niveau domestique, le climat politique pourrait se détériorer à l’approche des prochaines élections présidentielles. Une plus forte incertitude pourrait retarder les investissements et ralentir l’activité économique. Une hausse de l’agitation sociale, comme lors du premier semestre 2017, pourrait influer sur la conduite de la politique budgétaire si le gouvernement choisit de répondre favorablement à de nouvelles revendications. Au-delà de ces risques de court terme, la soutenabilité de la croissance ivoirienne repose en partie sur la bonne gestion de son stock de capital naturel. En effet, il serait contreproductif et dangereux de financer la croissance actuelle en gaspillant les réserves naturelles du pays au détriment des générations futures. La croissance récente de la Côte d’Ivoire a en partie reposé sur l’utilisation de son stock de ressources naturelles qui, selon la Banque mondiale, aurait diminué de 26 % entre 1990 et 2014. Cette perte n’est pas aussi grande que dans certains pays pétroliers (-63 % au Nigéria) ou agricoles/miniers (-32 % en Tanzanie) mais elle demeure inquiétante. Elle tranche avec la performance de pays émergents qui ont réussi à valoriser leur stock de capital naturel, comme le Brésil (+57 %) et la Thaïlande (+92 %). Si cette estimation n’est qu’un ordre de grandeur, elle est confirmée par plusieurs phénomènes visibles comme la déforestation, l’épuisement des réserves d’eau et l’érosion côtière. Au déclin du stock de capital naturel associé à la gestion de la croissance économique s’ajoutent les risques liés au changement climatique. Celui-ci peut affecter durablement et significativement le stock de ressources naturelles du pays. La prise en compte du capital naturel dans la stratégie de croissance de la Côte d’Ivoire appelle un effort des autorités à au moins trois niveaux. Premièrement, elles devraient développer un cadre analytique pour mieux évaluer l’impact de différents choix de politiques économiques sur le sentier de croissance du pays. Deuxièmement, elles devraient s’interroger sur les instruments à leur disposition pour influer sur les décisions des investisseurs tant publics que privés. Enfin, elles devraient examiner les conséquences budgétaires de ces politiques, car bon nombre de mesures ne seront pas neutres financièrement pour l’État. Partie 2 : Les défis du changement climatique en Côte d’Ivoire Si la Côte d’Ivoire souffre du changement climatique, elle peut devenir un des champions du continent africain pour adapter son économie face à ce phénomène et en atténuer les effets.

Comme la vaste majorité des pays du continent africain, elle ne contribue que marginalement à l’effet de serre. Le pays devrait être confronté à l’horizon 2050 à l’effet combiné de la hausse des températures (+2 degrés Celsius), de la variation des précipitations (-9 % en mai et +9 % en octobre) et de la montée des eaux des océans (30 cm). Le développement économique et le climat sont inextricablement liés : sans mesures adéquates, le changement et la variabilité climatiques mettront en péril les progrès durement acquis depuis quelques décennies et pourraient faire basculer des millions d’Ivoiriens dans la pauvreté. En l’absence d’une étude exhaustive sur l’impact du changement climatique sur l’économie ivoirienne, ce rapport fournit une première approche basée sur des informations parcellaires et en extrapolant les résultats d’études conduites pour d’autres pays ou sur l’ensemble du continent africain. Ainsi, selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), le changement climatique pourrait faire baisser le PIB de l’ensemble de l’Afrique de 2 à 4 % d’ici 2040 et entre 10 et 25 % en 2100. Pour la Côte d’Ivoire, cela correspondrait à une perte équivalente de 380 à 770 milliards de FCFA. Ces pertes se repartiraient entre le secteur agricole, le capital humain et les infrastructures. Plus grave, le changement climatique pourrait faire basculer dans l’extrême pauvreté 2 % à 6 % de ménages supplémentaires d’ici 2030. Pour la Côte d’Ivoire, ceci correspondrait à près d’1 million de personnes supplémentaires dans une situation d’extrême pauvreté (personnes vivant avec moins de 1,90 dollars par jour) et qui s’ajouteront aux 6 millions de pauvres aujourd’hui. Afin de mieux illustrer les coûts associés au changement climatique, le rapport accorde une attention particulière au secteur du cacao et à l’érosion côtière. Le cacao qui représente 1/3 des exportations du pays et fournit un revenu à plus de 5 millions de personnes, est une des causes majeures de la déforestation (60 % des forêts ont disparu entre 1990 et 2015) dont souffre aujourd’hui la Côte d’Ivoire.

La culture du cacao est aussi mise en danger par l’augmentation progressive des températures qui devrait réduire la fertilité des terres dans les régions traditionnellement agricoles du Sud- Est. Avec un littoral de 566 km, la Côte d’Ivoire est – avec le Nigéria, la Mauritanie, et le Sénégal – l’un des pays d’Afrique de l’Ouest qui possèdent les plus longues côtes. Les plaines côtières recensent près de 7,5 millions d’habitants, soit 30 % de la population ivoirienne et abritent près de 80 % des activités économiques du pays. Aujourd’hui, plus de 2/3 du littoral ivoirien est affecté par des phénomènes d’érosion côtière. Cette perte de terre au profit de la mer a déjà eu des conséquences dramatiques. L’ancienne ville coloniale de Grand-Lahou a maintenant complètement disparu sous l’eau et la ville historique de Grand-Bassam, classée patrimoine culturel mondial de l’UNESCO, est également menacée. La perte des plages et des dunes, qui fournissent une protection naturelle contre les inondations, aggrave les conséquences des submersions marines, qui envahissent les villes et les villages durant les fortes tempêtes. Elle menace aussi l’économie du pays, par son impact potentiel sur les installations industrielles et les infrastructures de premier plan comme la Société ivoirienne de raffinage (SIR), l’Aéroport international d’Abidjan, les Ports autonomes d’Abidjan et de San-Pedro, les routes côtières, les plantations industrielles, ainsi que d’importantes installations hôtelière à Abidjan, Grand-Bassam, Assinie et San-Pedro. Le coût des dommages liés au changement climatique sur la zone côtière n’a pas été estimé de façon exhaustive.

Néanmoins, une étude de cas sur la zone de Port-Bouët (avec une population de 0,4 million d’habitants) a estimé le coût de l’érosion et de la submersion marine pour la seule année de 2015 à 1,4 milliard de francs CFA. L’importance d’agir face aux dangers du réchauffement climatique a été bien comprise par le Gouvernement ivoirien, qui est déjà très actif sur le plan international.

La Côte d’Ivoire est l’un des pays africains qui a présenté une des stratégies de réduction des risques les plus ambitieuses tant à court qu’à plus long terme. Si les coûts d’une telle stratégie étaient importants, ils seraient moindres par rapport à ceux de l’inaction. Par exemple, l’expérience a montré qu’il coûte approximativement 10 fois plus cher de réhabiliter une route mal conçue par rapport aux risques climatiques que d’incorporer ce risque pendant sa construction. Pour être effective, une politique de réduction et d’adaptation requiert l’implication de tous les acteurs. Si l’État peut mettre en place des cadres de références, voir des incitations et des sanctions, la mise en oeuvre de cette stratégie dépendra de l’ensemble des acteurs. Or, aujourd’hui, les acteurs locaux semblent relativement peu engagés en Côte d’Ivoire. L’absence ou la faiblesse des débats publics sur les questions de changement climatique et le peu d’intérêt qu’accorde l’opinion à ce sujet traduit l’idée communément répandue que les effets des changements climatiques se manifesteront dans le futur. Avant tout, il convient de mieux expliquer le changement climatique à la population, notamment ses origines, ses conséquences et les moyens d’adaptation disponibles pour y faire face. Chaque Ivoirien(ne) doit comprendre qu’il ou elle peut améliorer sa relation avec la nature et contribuer à la lutte contre le changement climatique. Cela peut être une personne qui privilégie les transports publics plutôt que d’utiliser sa voiture ou encore une entreprise qui finance un projet de reforestation. Tant la réduction que l’adaptation au changement climatique offrent de nombreux bénéfices et opportunités économiques pour la Côte d’Ivoire. Le coût des technologies propres a chuté et l’Accord de Paris sur le climat en 2015 a envoyé un signal clair aux entreprises et aux investisseurs du monde entier qu’un avenir à faible émission de carbone est possible. Les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux se sont aussi fortement engagés. Le rapport met l’accent sur : (i) les énergies renouvelables : (ii) l’adaptation de la filière cacao ; (iii) la gestion intégrée du littoral et (iv) la modernisation ainsi que l’adaptabilité du transport routier. Chacun de ces secteurs est amené à jouer un rôle important dans la lutte contre le changement climatique tout en contribuant à la modernisation de l’économie, à la réduction de la pollution, à l’amélioration de la santé des populations, à l’augmentation des revenus de l’État par une meilleure taxation du carbone tout en créant de nouveaux emplois verts.

Source  BM  https://acrobat.adobe.com/link/review?uri=urn:aaid:scds:US:712385f1-6476-3f2d-a7b9-1febf50d23b4  La Banque mondiale en Côte d'Ivoire Le Groupe de la Banque mondiale s’attache à soutenir le renforcement du capital humain et de la gouvernance ainsi que le développement d’une économie inclusive, tirée par le secteur privé et pourvoyeuse d’emploi pour les jeunes.

 

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