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LA MOBILITÉ URBAINE DU GRAND ABIDJAN (AMUGA) EN PARTENARIAT AVEC LE MINISTÈRE DE LA SALUBRITÉ A PROCÉDÉ CE VENDREDI, À L'OPÉRATION DE LIBÉRATION DES EMPRISES DE LA VOIE EXPRESS DU 1ER PONT DE YOPOUGON Abidjan

OPÉRATION DE LIBÉRATION DES EMPRISES DE LA VOIE EXPRESS DU 1ER PONT DE YOPOUGON ABIDJAN LE 05 NOVEMBRE 2021.

- L’Autorité de la mobilité urbaine dans le Grand Abidjan (AMUGA) a procédé, vendredi 05 novembre 2021, au déguerpissement des vendeurs ambulants et des occupants des espaces publics de la commune de Yopougon, afin de rétablir une bonne circulation routière. « Nous avons lancé cette opération de libération des emprises des carrefours qui sont anarchiquement occupés par les vendeurs ambulants au premier pont de Yopougon parce que nous avons constaté qu’il y a énormément d’embouteillage qui sont en partie dus aux mauvaises manœuvres dans les carrefours et aux problèmes de stationnement », a expliqué le directeur de la planification des études et des projets de l’AMUGA, Gahié Aristide. Il a rassuré que plusieurs mesures ont été prises pour le suivi de cette opération qui s’étendra aux carrefours de Siporex, du troisième pont et bien, d'autres carrefours Il a également précisé que tous ceux qui occupent les espaces publics du premier pont de Yopougon avaient été informés un mois avant l’opération de déguerpissement.

« Nous avons été effectivement prévenus avant cette opération de déguerpissement, cependant, ne sachant pas où aller, nous sommes restés. Je reconnais le bien qu’ils font mais j’ai mal car j’ai des enfants à nourrir », a réagi une vendeuse d’articles au premier pont, Nicole Amandine. L’adjudant de police à la brigade de l’assainissement, M. M’Betié a quant à lui expliqué aux vendeurs ambulants le bien-fondé de cette opération. L’AMUGA a effectué cette opération en partenariat avec la mairie de Yopougon, le ministère de l’Equipement et de l’Entretien routier et le ministère de la Salubrité. Elle a pour missions d’assurer l’organisation et la coordination des différents modes de transport du périmètre des transports urbains de sa compétence. (AIP)

A LIRE / Une opération de déguerpissement lancée à Yopougon1er pont de Yopougon : les installations anarchiques des emprises de la voie express déguerpies

OPÉRATION DE LIBÉRATION DES EMPRISES DE LA VOIE EXPRESS DU 1ER PONT DE YOPOUGON ABIDJAN LE 05 NOVEMBRE 2021. L'AUTORITÉ DE LA MOBILITÉ URBAINE DU GRAND ABIDJAN (AMUGA) EN PARTENARIAT AVEC LE MINISTÈRE DE LA SALUBRITÉ A PROCÉDÉ CE VENDREDI, À L'OPÉRATION DE LIBÉRATION DES EMPRISES DE LA VOIE EXPRESS DU 1ER PONT DE YOPOUGON

L’Autorité de la mobilité urbaine du Grand Abidjan (AMUGA), avec le soutien du ministère de la salubrité, du ministère de l’équipement et de l’entretien routier et la mairie de Yopougon, a procédé ce vendredi 05 novembre 2021, à l'opération de libération des emprises de la voie express du 1er pont de Yopougon.

«Nous avons constaté qu’il y a énormément d’embouteillages à Abidjan et ces embouteillages sont en partie dûs aux mauvaises manœuvres dans les carrefours et aux problèmes de stationnement à l’approche de ces carrefours », a expliqué Gahié Aristide, directeur de la planification des études et des projets de l’AMUGA.

Cette opération a donc été lancée pour la libération des emprises de tous les carrefours où les commerçants occupent anarchiquement les chaussées. A l’en croire, sa structure avait déjà échangé avec les personnes déguerpies. Après concertation, des mises en demeure ont été remises aux concernés « Aujourd’hui nous procédons effectivement à la libération de ces emprises », a-t-il indiqué. « Cette opération va s’étendre sur l’ensemble du district d’Abidjan. Tous les carrefours où il y a des mauvais stationnements, où les gens se sont installés de manière anarchique, nous allons procéder de manière progressive au déguerpissement de ces personnes pour améliorer les conditions de circulation des personnes et des biens » ,a rassuré M. Gahié. La prochaine étape sera de déguerpir le carrefour Siporex puis le troisième pont, note-t-on 1er pont de Yopougon : les installations anarchiques des emprises de la voie express

OPÉRATION DE LIBÉRATION DES EMPRISES DE LA VOIE EXPRESS DU 1ER PONT DE YOPOUGON ABIDJAN LE 05 NOVEMBRE 2021. L'AUTORITÉ DE LA MOBILITÉ URBAINE DU GRAND ABIDJAN (AMUGA) EN PARTENARIAT AVEC LE MINISTÈRE DE LA SALUBRITÉ A PROCÉDÉ CE VENDREDI, À L'OPÉRATION DE LIBÉRATION DES EMPRISES DE LA VOIE EXPRESS DU 1ER PONT DE YOPOUGON

L’Autorité de la mobilité urbaine du Grand Abidjan (AMUGA), avec le soutien du ministère de la salubrité, du ministère de l’équipement et de l’entretien routier et la mairie de Yopougon, a procédé ce vendredi 05 novembre 2021, à l'opération de libération des emprises de la voie express du 1er pont de Yopougon. «Nous avons constaté qu’il y a énormément d’embouteillages à Abidjan et ces embouteillages sont en partie dûs aux mauvaises manœuvres dans les carrefours et aux problèmes de stationnement à l’approche de ces carrefours », a expliqué Gahié Aristide, directeur de la planification des études et des projets de l’AMUGA. 

1er pont de Yopougon : les installations anarchiques des emprises de la voie express déguerpies

L’Autorité de la mobilité urbaine du Grand Abidjan (AMUGA), avec le soutien du ministère de la salubrité, du ministère de l’équipement et de l’entretien routier et la mairie de Yopougon, a procédé ce vendredi 05 novembre 2021, à l'opération de libération des emprises de la voie express du 1er pont de Yopougon. «Nous avons constaté qu’il y a énormément d’embouteillages à Abidjan et ces embouteillages sont en partie dûs aux mauvaises manœuvres dans les carrefours et aux problèmes de stationnement à l’approche de ces carrefours », a expliqué Gahié Aristide, directeur de la planification des études et des projets de l’AMUGA.

Cette opération a donc été lancée pour la libération des emprises de tous les carrefours où les commerçants occupent anarchiquement les chaussées. A l’en croire, sa structure avait déjà échangé avec les personnes déguerpies. Après concertation, des mises en demeure ont été remises aux concernés « Aujourd’hui nous procédons effectivement à la libération de ces emprises », a-t-il indiqué. « Cette opération va s’étendre sur l’ensemble du district d’Abidjan. Tous les carrefours où il y a des mauvais stationnements, où les gens se sont installés de manière anarchique, nous allons procéder de manière progressive au déguerpissement de ces personnes pour améliorer les conditions de circulation des personnes et des biens » ,a rassuré M. Gahié.

La prochaine étape sera de déguerpir le carrefour Siporex puis le troisième pont, note-t-on. ====== Cette opération a donc été lancée pour la libération des emprises de tous les carrefours où les commerçants occupent anarchiquement les chaussées. A l’en croire, sa structure avait déjà échangé avec les personnes déguerpies. Après concertation, des mises en demeure ont été remises aux concernés « Aujourd’hui nous procédons effectivement à la libération de ces emprises », a-t-il indiqué. « Cette opération va s’étendre sur l’ensemble du district d’Abidjan. Tous les carrefours où il y a des mauvais stationnements, où les gens se sont installés de manière anarchique, nous allons procéder de manière progressive au déguerpissement de ces personnes pour améliorer les conditions de circulation des personnes et des biens » ,a rassuré M. Gahié. La prochaine étape sera de déguerpir le carrefour Siporex puis le troisième pont, note-t-on. =====

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Par / Venance Konan "Ils ont perdu le nord"

"Apparemment certains vieux démons continuent d’habiter des corps et des esprits au PDCI et au parti du panafricain nouveau. Le vrai danger pour notre république, c’est l’attitude qu’adoptent les partis d’opposition. Ils veulent nous faire croire qu’en créant cette union, le Nord est en train de se mettre à part."

Nous sommes décidément dans un drôle de pays. Jugez-en vous-mêmes. Il y a une association dénommée Association des Cadres du Centre pour le Développement-Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, (ACCD-RHDP) dont je suis membre, qui agit ouvertement, organise des manifestations publiques couvertes par la presse, qui a son siège au Deux-Plateaux, qui ne cache pas ses visées politiques puisqu’elle est affiliée au RHDP, et elle n’a jamais dérangé personne dans ce pays.

Il y a eu aussi une Association des Elus et Cadres du Centre, d’abord présidée par M. Jeannot Ahoussou-Kouadio, puis confiée au docteur Rémi Allah-Kouadio lorsque le premier a rallié le RHDP. Cette association est donc désormais clairement rattachée au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). Elle aussi agit au grand jour, et personne ne s’est jamais plaint du caractère régionaliste de ces associations dont les membres sont majoritairement de l’ethnie Baoulé ou d’un quelconque risque qu’elles feraient courir à l’unité nationale.

Il y a aussi, ou tout au moins il y avait, une association du Grand Ouest.

Lors du forum de la réconciliation en 2001, plusieurs associations régionalistes étaient venues s’exprimer et personne n’a poussé le moindre murmure. D’ailleurs, quel village, quel quartier de nos villes n’a pas son association des ressortissants de… ? 

Quel village, quelle ville, quelle ethnie de notre pays n’a pas sa mutuelle de développement, l’association de ses ressortissants résidant à Abidjan, Bouaké, Daoukro, Korhogo, Man, Paris, Nice, New York, Washington, Londres, etc ?

Mon ami Patrice qui vit aux Etats Unis depuis plus de trente ans, qui a la nationalité de ce pays, fut pendant longtemps le chef des Baoulé de Washington. De même il existe dans notre pays des associations de Togolais, de Bukinabè, de Maliens, de Français (dans cette association j’avais connu une association des Toulousains et une autre des Alsaciens) de Libanais, etc.

Au Etats Unis, les citoyens d’origine italienne, irlandaise, chinoise, juive, africaine, cubaine, haïtienne ou toute autre sont regroupés dans diverses associations sans que personne ne voie cela comme une menace à l’unité du pays.

Rien de toutes les associations qui existent déjà dans notre pays n’a jamais dérangé qui que ce soit. Et voici que, parce que les ressortissants du nord de notre pays ont décidé de créer à leur tour une Union du Grand Nord, nous assistons à une incroyable levée de boucliers de la part de nos opposants, singulièrement de la part du PDCI.

Il ne se passe pas un seul jour sans que le Nouveau Réveil, l’organe de presse de ce parti ne fasse sa grande « une » sur cette union, qualifiée de « grand danger pour la République » dans son édition du jeudi 4 novembre. Et l’auteur de l’article d’écrire : « en effet, chacun se demande le pourquoi de ce repli régionaliste que l’on tente d’imposer au moment même où l’on parle de réconciliation nationale, de cohésion et de renforcement de l’esprit d’appartenance à une nation unie. » 

Plus loin, il se demande « si tout est politique comme il (Koné Kafana Gilbert) le dit si bien, et donc la politique a sa place dans l’union du grand Nord en gestation, n’y a-t-il pas raison de s’inquiéter relativement à la cohésion nationale ? === Puisque partant de ce constat, les ressortissants des autres régions seront en droit d’emboiter le pas au grand Nord ? »

Les bras m’en tombent. Ce journaliste sait-il que c’est plutôt le Nord qui emboite le pas au Centre, le bastion du PDCI, et que c’est l’un des très hauts responsables du PDCI qui préside l’une des deux associations de cette région ?

Il n’a jamais entendu parler de l’Association des élus et cadres du grand centre ?

Ni de l’Association des cadres du centre pour le développement dont le siège fut inauguré par le ministre Adama Bictogo ? 

Quant à Koné Katinan, porte-parole du parti de Laurent Gbagbo le panafricain nouveau, il dit dans le Nouveau Réveil du vendredi 5 novembre : « j’ai été surpris ce matin de voir une liste de cadres du Nord unis en association. Et ils disent que ce n’est pas à but politique. C’est honteux et c’est dangereux.

J’ai dit aux cadres du Nord que cette fois-ci, si on se tait que cette forfaiture prospère, que des gens ne viennent pas dire qu’ils se sont trompés. » Katinan ignore-t-il lui aussi l’existence des autres associations ou unions de cadres et élus originaires de telle ou telle région de la Côte d’Ivoire ?

Pourquoi une telle mauvaise foi ? Visiblement ils ont perdu le nord.

Pourquoi donc tous les ressortissants de toutes les régions de ce pays auraient le droit de se constituer en union ou association sans que cela ne constitue un danger pour la République, et ce danger apparaitrait lorsque ce sont les ressortissants du Nord à leur tour qui se regroupent ?

Apparemment certains vieux démons continuent d’habiter des corps et des esprits au PDCI et au parti du panafricain nouveau. Le vrai danger pour notre république, c’est l’attitude qu’adoptent les partis d’opposition. Ils veulent nous faire croire qu’en créant cette union, le Nord est en train de se mettre à part.

Or, c’est justement en refusant au Nord de s’organiser comme d’autres régions l’ont déjà fait que l’on l’ostracise et que l’on crée le sentiment de rejet. Nous savons aujourd’hui où cela peut nous conduire.

Par : Venance Konan

Ministère Bonne Gouvernance / COMMUNIQUE DE PRESSE / Le Ministre ZORO Epiphane en visite de travail en République de Corée

Le Ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance, du Renforcement des Capacités et de la Lutte contre la Corruption, Monsieur ZORO Epiphane Ballo, entame une visite de travail en République de Corée du 6 au 13 novembre. Une visite qui permettra à la Côte d’Ivoire de s’inspirer de l’exemple de la Corée du Sud en matière de lutte contre la corruption et de promotion de la bonne gouvernance.

La visite débutera par la ville de Busan et au Comité de candidature Expo Busan 2030. Après cette étape, la délégation ministérielle mettra le cap sur la ville de Séoul où elle sera reçue par l’Agence Coréenne de Coopération Internationale, plus connue sous son nom anglais (KOICA), l’institution gouvernementale chargée des programmes d’aide pour la réduction de la pauvreté et le développement socio-économique. Ensuite, le Ministre ZORO Epiphane se rendra dans la ville de Sejong qui pour une visite à la Commission de l’anticorruption et des droits ; civils suivie d’une rencontre de travail d’abord au Ministère de l’Administration et de la Sécurité, ensuite avec la Korea Customs Service (Service de douane).

Un dîner est également prévue avec des entrepreneurs et des experts ivoiriens et coréens, et ce à l’initiative de l’Association coréenne du commerce international (KITA), une faîtière qui regroupe plus de 70 000 entreprises membres, représentant la quasi-totalité de la communauté commerciale internationale de la Corée avec pour principales activités, le soutien au marketing et aux investissements à l’étranger, la promotion de la coopération internationale, la fourniture d’informations et de recherches commerciales, la formation de spécialistes du commerce international et le conseil lié au commerce.

Au cours de cette rencontre avec les opérateurs économiques Sud- Coréens, le Ministre ZORO Epiphane fera un exposé portant sur le thème : « La Zone de Libre Echange Continentale Africain (ZLECA) et la Côte d’Ivoire » pour présenter toutes les opportunités d’affaires avec l’ensemble du continent africain, mais surtout le cadre juridique mis en place pour faciliter le libre-échange.

Le séjour ministériel sera également ponctué par une visite au Centre National de Médecine pour se rendre compte des progrès réalisées en matière de santé. Des visites de musées permettront au Ministre de découvrir le riche patrimoine culturel coréen.

Le Président de la Fondation Corée-Afrique recevra également le Ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance, du Renforcement des Capacités et de la Lutte contre la Corruption pour des échanges portant sur la promotion d’un partenariat avec le continent africain dans les domaines politique, économique, culturel, universitaire et autres.

Enfin, la visite d’immersion en République de Corée prendra fin avec une conférence, à l’initiative de l’ONG Africa Insight, et animée par le Ministre ZORO Epiphane Ballo sur le thème : « Moyens pour la lutte contre la corruption et pour l’amélioration de la transparence des pays africains ».

DIR’COM MPBGRCLC

Existe-t-il une pensée juridique ivoirienne ? WODIE vs OBLE

L’Université des Lagunes-CIDD a organisé, ce Mercredi 15 février 2017, une matinée d’étude autour de la question « Existe-t-il une pensée juridique ivoirienne ? ». Etaient invités, pour en débattre, les doyens Francis Vangah WODIE et Jacqueline LOHOUES-OBLE. Si l’ ‘’affrontement’’ annoncé par Nord-Sud Quotidien n’a évidemment pas eu lieu sur le plan physique, l’on a eu droit à une partie de taï-chi intellectuel.

C’est en effet à des raisonnements diamétralement opposées (du moins a priori) que se sont livrés « les deux plus grands professeurs de Côte d’Ivoire, voire au-delà, en droit public (Wodié) et en droit privé (Lohoues-Oble) », comme les a qualifiés le Dr François KOMOIN, Président de l’Université des Lagunes-CIDD, arbitre (modérateur) de la rencontre. Les contributions des autres professeurs de droit et juristes présents ont enrichi un débat de haute portée scientifique. Les réflexions servies à l’occasion méritent d’être partagées. Nous en retranscrivons ici les morceaux essentiels. Lisez et donnez éventuellement votre avis.

 Pr. Francis WODIE : « Comme vous le constatez, j’ai oublié mes notes à la maison [sourire] (…) La pensée juridique. Qu’est-ce que c’est ? Jusqu’à présent, je n’ai pas de réponse. La pensée, est-ce que c’est le fait de penser ? Non, pour moi, le fait de penser, c’est le penser. La pensée, c’est le produit de la pensée, de la manière de conduire un raisonnement. C’est le mouvement de l’esprit, ou de manière abstraite (la pensée spéculative) ou de manière concrète (portant sur une matière, ici la matière du droit). La pensée juridique m’apparaît comme la réflexion portant sur le droit. Existe-t-il une pensée juridique ivoirienne ? C’est une question qui m’a embarrassé. Quand est-ce qu’une pensée devient une pensée ivoirienne ? Que Wodié, l’Ivoirien que je suis, pense ; est-ce qu’on peut ériger ma pensée en pensée ivoirienne ? Ma définition doit pouvoir s’appuyer sur deux éléments essentiels, selon moi : la matière sur laquelle porte la pensée. Est-ce qu’elle est assez autonome, assez spécifique pour se détacher de l’ensemble ? La pensée juridique ivoirienne suppose un droit ivoirien. Elle suppose également des penseurs ivoiriens. Sur le droit ivoirien, peut-être que matériellement on peut discuter, mais formellement, organiquement, il existe. Alors est-ce que la pensée de Wodié peut être considérée comme une pensée ivoirienne ? Oui, peut-être une pensée ivoirienne, mais pas la pensée ivoirienne. Alors quand est-ce que du singulier j’en arrive au pluriel ? Je n’ai pas été capable d’en fournir la démonstration… Je conclus qu’il n’y a pas de pensée juridique ivoirienne. Je prends le risque. Vous pourrez me démontrez le contraire tout à l’heure… » 

Pr. Jacqueline LOHOUES-OBLE : « Nord-Sud a titré qu’il y aurait un combat [sourire]. J’ai dit qu’il n’y aurait pas de combat, mais une confrontation. Et la confrontation des idées vient de commencer. Puisque mon collègue a dit qu’il n’y avait pas de pensée juridique ivoirienne. Mais moi je pense qu’il y en a une. Peut-être que pour les publicistes il n’y en a pas, mais pour la privatiste que je suis, il y en a une. Je m’adosse sur une vieille formule latine qui dit : « ubi societas, ibi jus ». C’est_à_dire que toutes les sociétés ont partout et toujours été dotées d’un ordre juridique. Sans doute cet ordre juridique est-il très divers selon les organisations sociales, les époques, les systèmes de pensée qui peuvent être différents selon les peuples.

Donc les ivoiriens et africains que nous sommes, moi je dis que nous avons une pensée juridique. C’est pourquoi je pense que la question qui nous est ici posée est celle de savoir quelles sont les principales tendances de la philosophie du droit qui ont inspiré les choix fondamentaux du système juridique ivoirien (...) Si nous avons une pensée juridique originelle (I), celle-ci a été mise en contact avec d’autres pensées, de sorte qu’il devrait pouvoir y avoir une symbiose entre ces différentes pensées (II). I- En ce qui concerne la pensée juridique originelle, elle résulte de la conception que les populations ivoiriennes se font de la société dans laquelle elles vivent (...)

Dans le domaine de la famille par exemple, la notion de parenté est spécifique aux sociétés ivoiriennes, aux sociétés africaines, parce que dans ces sociétés traditionnelles, la parenté résulte de la reconnaissance d’une relation sociale entre parents et enfants, différente de la relation physique et qui peut ou non coïncider avec celle-ci. Ce qui veut dire que la parenté n’est pas seulement une communauté de sang, mais résulte aussi de l’alliance et de l’adoption. Elle est sociale et donc plus large. C’est ce qui fait parler de lignage et qui comprend tous ceux qui descendent d’un ancêtre commun. Et selon que la société en question accorde plus d’importance à la mère ou au père, on parle de matrilignage ou de patrilignage. Venons-en au mariage. L’idée que les Ivoiriens, les Africains s’en font est singulière. Le mariage est plus qu’un contrat entre deux individus ; c’est un contrat entre deux familles, deux lignages (…)

Si nous prenons les successions, là encore nous en avons une notion particulière (…) II-La pensée juridique ivoirienne résulte aujourd’hui à la fois de la pensée originelle, de celle qui ressort du droit français (système romano-germanique) et de celle issue de la mondialisation (…) Qu’on ne nous dise pas toujours que nous n’avons pas de pensée juridique [sourire]. On en a une. Et cette pensée juridique doit être maintenant la symbiose entre plusieurs pensées. C’est ainsi qu’on pourrait légaliser le mariage coutumier à certaines conditions. Les exemples sénégalais et togolais sont intéressants à plus d’un titre… »

Pr. Martin BLEOU : « Ma question se rapporte à l’appréhension ou à la compréhension du thème lui-même. On peut la rattacher à l’opération définitoire. Je m’interroge et je voudrais pouvoir destiner mes préoccupations aux deux intervenants. Je me demande si on peut poser comme interchangeables ou comme synonymiques la conception du droit (en d’autres termes, les sources du droit) et la pensée juridique. Est-ce que c’est la même chose ? Si oui, en quoi ? Si non, en quoi ? [rires] D’autre part, relativement à la pensée juridique, je m’interroge sur la part ou la place de la doctrine. Est-ce que la doctrine y a sa place ? J’en ai fini ». [applaudissements] 

Pr. ASSI Bénié : « Tout à l’heure, le Professeur OBLE disait qu’il y avait une confrontation par rapport à la thèse défendue par le Professeur WODIE. A bien regarder, il me semble qu’il n’y a pas de confrontation. Parce que la pensée dont il est question ce matin ici, développée par le Professeur WODIE, c’est la pensée juridique telle que présentée jusqu’alors. Parce que jusqu’alors la pensée juridique est universelle. Il n’y a pas de pensée juridique ivoirienne et il (le Professeur WODIE) est logique dans sa présentation. Pourquoi ? Mais tout simplement parce que, il l’a dit lui-même, le droit n’a pas besoin d’objet, de contenu. Peu importe l’objet pour le droit (…)

Maintenant, ce que le Professeur LOHOUES-OBLE a proposé, c’est la nouvelle vision de la pensée juridique, qui est souhaitable, qui est souhaitée. Parce qu’on veut que le droit ait un contenu et c’est ce que le Professeur OBLE a démontré tout à l’heure : le droit peut avoir un contenu. Et dans ce cadre-là, il peut y avoir une pensée juridique ivoirienne. Donc je ne pense pas que les deux positions soient confrontables. Mais le Professeur WODIE a présenté les choses en l’état ; le Professeur OBLE souhaite qu’on aille vers tel état… »

Dr KABRAN Appiah : « Je voudrais d’abord dire mon admiration pour les deux Professeurs éminents qui sont là et, sous leur contrôle, je pense que nous avons le devoir, les universitaires, d’éclairer les autres qui sont parfois si ignorants de nos coutumes. ‘’Le Doyen’’ n’est pas un titre, une fonction ; c’est une particule. Ainsi, lorsque l’on dit ‘’Le Doyen WODIE’’, c’est en référence à l’immensité de son talent et de ses mérites et quand on dira ‘’Le Doyen OBLE’’, c’est en rapport aussi avec ses mérites immenses que reconnaissent les universitaires qui ne s’autorisent plus à l’appeler Professeur ou Ancien Doyen. Mais que tous les doyens ne s’avisent pas de réclamer qu’on les appelle ‘’Monsieur le Doyen’’, sans le justifier ! Vous voyez ce que je veux dire… [rires].

C’est en raison de cela que je voudrais les remercier de la profondeur de leurs études. Qui se terminent toutes deux d’ailleurs par des questions. En tant qu’étudiant et élève du Professeur WODIE, j’ai perçu dans sa contribution, la constance (qui ne m’étonne pas d’ailleurs de lui) de la subtilité qui parfois a du mal à se faire comprendre. Lorsque le Professeur WODIE dit qu’il n’y a pas de pensée juridique ivoirienne, il faut bien comprendre. Il dit qu’il n’y a pas de pensée juridique ivoirienne comme il ne devrait pas y avoir de pensée juridique nationale. Car la pensée juridique n’est pas susceptible d’être nationalisée.

Elle ne peut pas être ivoirienne pas plus qu’elle ne doive être française ou quoi que ce soit d’autre. Pourquoi ? En réalité, quand on réfléchit bien, l’histoire nous l’enseigne. Ce code civil dont le Président du Sénat (français) est si fier, comme vous le disiez Madame OBLE, est si pourtant ressemblant des Institutes de Gaïus écrits au IIème siècle et des compilations justiniennes du VIème siècle. C’est exactement la structure des Institutes de Gaïus. Il est vrai que le code civil a été écrit en quatre jours par quatre juristes. Oui c’est un exploit. Mais c’est une copie… ordinaire ! Il a été précédé, comme je dis, de Gaïus, de Justinien, de la Loi des XII tables, du Code d’Hammourabi, etc. Car le droit, la pensée juridique, la conception que l’homme a des règles sociétales, est, comme la science, ainsi que l’enseignait Thomas Kuhn, un processus d’accumulations successives dans le temps. Forcément.

Donc le Professeur WODIE a voulu dire cela dans sa langue si particulière. Mais les élèves fidèles n’ont rien compris. [rires] Cela n’enlève rien au mérite de ce que le Professeur OBLE, peut-être dans un premier temps, a cru être une divergence. Car ce que j’ai compris de ce que le Professeur WODIE a dit, c’est que si nous avions une pensée juridique, elle aurait le mérite de l’autonomie. Or où est-elle cette autonomie ? On ne la voit nulle part dans un monde où le moindre avocat, le moindre consultant, le moindre impétrant à l’agrégation souhaite sa conformité avec les codes européens. Et les jurislateurs d’ailleurs, quand ils récitent les leçons et les concepts à l’envie…

Source Roch Rivero https://www.facebook.com/profile.php?id=100011197682991

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France / Violences du 1er mai 2018: Alexandre Benalla condamné à trois ans de prison dont un ferme

L’ex-chargé de mission de l’Élysée, Alexandre Benalla, a été condamné ce vendredi à trois ans de prison dont un ferme sous bracelet électronique. Il était notamment jugé pour des violences à l’encontre de manifestants lors de la manifestation du 1er-Mai. 

Alexandre Benalla a été reconnu coupable de « violences volontaires » mais aussi d'avoir utilisé frauduleusement ses passeports diplomatiques après son licenciement, d'avoir fabriqué un faux document pour obtenir un passeport de service et d'avoir illégalement porté une arme en 2017. En plus des trois années de prison, il écope de 500 euros d'amende, une interdiction d'exercer dans la fonction publique pendant 5 ans ainsi que de porter une arme pendant 10 ans.

Pendant la lecture du jugement, la présidente du tribunal a taclé Alexandre Benalla à plusieurs reprises. « Vous avez trahi la confiance qui vous a été faite par cette nomination », a déclaré la présidente du tribunal Isabelle Prévost-Desprez. Elle a aussi souligné le « sentiment d'impunité et de toute puissance » de M. Benalla et moqué la façon dont il s'est présenté en parangon de vertu. 

Le tribunal a choisi cette peine « au regard de la gravité des multiples faits, des missions que vous exerciez, qui exigeaient de vous rigueur et exemplarité, de votre comportement insupportable au corps social », a-t-elle ajouté. ==== Le tribunal n'a pas considéré que sa violente intervention place de la contrescarpe, contre deux manifestants, avait un caractère essentiel pour appréhender l'auteur d'un crime, axe de défense de l'ancien collaborateur de l'Élysée. Les CRS présents ce jour-là étaient en nombre et compétents, ils auraient géré la situation sans l'intervention d'Alexandre Benalla, juge la cour.

Trois autres personnes ont été condamnées dans cette affaire. Vincent Crase, un ancien gendarme réserviste de 48 ans, a écopé de deux ans de prison avec sursis. De leur côté, les policiers Maxence Creusat et Laurent Simonin se sont vus infliger respectivement 5 000 euros d'amende et trois mois de prison avec sursis, sans inscription au casier judiciaire. Ils étaient accusés d’avoir transmis des images de vidéosurveillance à Alexandre Benalla.

L’affaire, lors de sa révélation par le journal Le Monde, a été à l’origine d’un scandale politique pour l’exécutif et la majorité. C’est notamment avec une vidéo dans laquelle on voit le trentenaire, équipé d’un casque et d’un brassard de police, interpellé violemment deux manifestants que l’affaire avait débuté.

Avec notre envoyé spécial au tribunal de Paris, Pierre Olivier Publié le : 05/11/2021 Alexandre Benalla le 13 septembre 2021 à Paris au tribunal de Paris pour le premier jour de son procès. AFP - THOMAS COEX Texte par :RFI Suivre 2 mn Écouter l’article

  • Publié dans Monde

Le Président de la République, Alassane OUATTARA, a présidé, ce vendredi 5 novembre 2021, au Palais de la Présidence de la République, la cérémonie de remise des Prix d'Excellence.

84 prix ont été décernés à 48 personnes physiques et 36 personnes morales, qui ont reçu, chacune, un trophée, un diplôme et un chèque d'un montant de 10 millions de francs CFA. Le Chef de l'Etat a salué la tenue de la 8e édition de la Journée Nationale de l’Excellence, qui vise à célébrer le mérite et l'excellence et à distinguer les citoyens les plus talentueux de notre société ; ceux qui, par leur exemplarité professionnelle ou scolaire ainsi que dans leur vie quotidienne, font la promotion des valeurs qui concourent à l’édification de l’Ivoirien nouveau.

Présidentielles 2025 côte d'Ivoire: les carottes bientôt cuites pour Billon ? Dans les coulisses de la rencontre, "le Président Bédié lui aurait signifié qu’il n'interdisait à personne de briguer l’investiture du parti".

« Quelque chose bouge » concernant Thiam. Il ne faut pas croire que le poste le laisse indifférent. En 2020, il était prêt à « faire le pas » si le Président Bédié le lui avait « clairement demandé » selon plusieurs sources.

Les carottes sont-elles donc cuites pour Jean Louis Billon s’il atterrit dans la place ? Après avoir déclaré sa candidature à la présidentielle 2025 le 20 septembre dernier, Jean Louis Billon a rencontré le président Bédié le 28 septembre pour selon lui, « présenter des excuses devant tout ce qui se disait sur son compte, lui réaffirmer sa fidélité et sa loyauté, et lui faire part de son désir d’être le candidat du parti pour 2025. »

Selon ce qu’on a pu entendre des coulisses de la rencontre, le Président Bédié lui aurait signifié qu’il n‘interdisait à personne de briguer l’investiture du parti. Toutefois, le moment venu, le parti choisirait son candidat à la Présidentielle en conformité avec les textes. En retour, Jean Louis Billon aurait donné l’assurance qu’il se soumettrait à ce choix, « quel qu’il soit », et ne ferait jamais cavalier seul (à l’image de KKB pourrait-on dire). === Au lendemain de cette rencontre, Jean Louis Billon accélère sur le terrain, avec des rencontres organisées par ses équipes ici et là, des interviews, et même une « tournée » dans le Guémon. Il déclare un peu plus tard que sa candidature est maintenue, accentuant un peu plus la défiance avec le président Bédié. 

Pour beaucoup, il veut saturer l’espace pour imposer sa candidature « dans les esprits », et devenir le « candidat naturel du parti ». Pour l’intéressé, sa démarche vise simplement à mettre la question du « renouvellement générationnel » sur la table dès maintenant, afin que le candidat du parti en 2025 « soit un jeune ». Il se défend de forcer le Président Bédié à prendre sa retraite politique. 

Pourtant malgré toute l’énergie qu’il déploie, on voit difficilement la démarche de Billon aboutir. Tout d’abord comme en 2020, le Président Bédié n’a pas totalement fermé la porte à une candidature. S’il décidait « d’y aller », alors Billon serait obligé de « rentrer dans les rangs », ou de conduire une candidature dissidente, ce qu’il a exclu lui-même. 

De l’autre côté, si le président Bédié décide de ne pas se représenter, ou si cette fameuse loi de limitation de l’âge des candidats à la présidentielle est finalement votée, cela ne signifiera pas que la course pour sa succession va automatiquement s’ouvrir. Le Président Bédié va certainement prendre soin de choisir son successeur et l’imposer avant de se retirer. C’est la moindre des choses. Et le fait que Jean Louis Billon soit entré « en dissidence larvée » en déclarant sa candidature, ne fait pas de lui la personne idéale. Tout porte donc à croire que Jean Louis Billon a « grillé ses cartes » en annonçant sa candidature pour 2025 assez précocement.

Mais la plus grosse menace à sa candidature pourrait venir de la France. Plusieurs articles de presse ces derniers jours affirment que le Président Bédié a décidé de passer la main à Tidjane Thiam. L’annonce semble-t-il sera officielle au cours du congrès annoncé en 2022.

Ce n’est certes pas la première fois que ce bruit court. Mais cette fois, cela semble être la bonne. Le samedi 6 novembre prochain, sera lancée au Palm Club de Cocody, La Renaissance du Bélier, un mouvement qui milite pour le retour de Tidjane Thiam « auprès du Président Bédié ». L’initiative vient d’un certain Kanté Koffi Patrice, citoyen ivoirien résidant en France qu’on dit être une connaissance de Thiam. Sur Facebook, les groupes de soutien ont de nouveau fleuri. Visiblement « quelque chose bouge » concernant Thiam. Il ne faut pas croire que le poste le laisse indifférent. En 2020, il était prêt à « faire le pas » si le Président Bédié le lui avait « clairement demandé » selon plusieurs sources.

Les carottes sont-elles donc cuites pour Jean Louis Billon s’il atterrit dans la place ? L’intéressé poursuit sa « campagne d’explication » sur le terrain. Jean Louis Billon est un garçon intelligent, travailleur, discipliné dit-on. Il est parfaitement outillé pour le job qu’il convoite. En décidant de briguer l’investiture de son parti, il a sans doute passé en revue les obstacles potentiels, notamment la possibilité d’un retour de Tiam en Côte-d’Ivoire, celle d’une candidature du Président Bédié, ou celle de quelqu’un d’autre préféré à lui, Thierry Tanoh (ex-ministre de l’énergie et du Pétrole), ou Alla Kouadio Rémi (ex-ministre de la santé, pressenti un moment à la succession de Bédié).

Mais on dit Jean Louis Billon déterminé à mener la bataille qu’il a commencée. L’homme a affirmé » qu’il rêvait de la présidence depuis ses années de lycée » !!! C’est un garçon à fort potentiel, qui apprend vite, et qui ferait un super Premier-Ministre quel que soit le président en place, à l’instar de Daniel Duncan, Amadou Gon, et un certain…Alassane Dramane Ouattara. Billon dégage aussi une certaine autorité, nécessaire pour » tenir l’armée « . L’honnêteté est aussi une autre qualité de Billon. Ce serait dommage qu’on ne lui donne pas une chance de montrer ce dont il est capable. Il est vrai que Tidjane Thiam est pris à raison comme un demi-dieu devant lequel Jean Louis Billon ne fait pas le poids à priori. Mais l’homme dispose de quatre années pour inverser la vapeur, et tout porte à croire qu’il faudra compter avec lui dans ce renouvellement générationnel qui tôt ou tard devra être mis en œuvre dans ce pays.

D’autre part, une disposition de l’actuelle constitution semble ne pas permettre à Tidjane Thiam de faire acte de candidature à la Présidentielle. =Le débat avait déjà eu lieu en 2020. C’est une question qui va se poser rapidement et qui va certainement déclencher un débat enflammé si l’homme rentre effectivement en Côte-d’Ivoire.

Source : Douglas Mountain Le Cercle des Réflexions Libérales Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

En 2002, nous savions qu’il y avait des non-ivoiriens dans la rébellion, et nous savions également que des Etats voisins prêtaient leurs soldats à cette rébellion.

Dans son Entretien  avec le journal l'humanité (France) . L'ex-président Laurent GBAGBO, pour moi, et ce que je pense de son retour de la CPI, c'est un épiphénomène pour la cohésion des IVOIRIENS, car il refuse de reconnaitre sa responsabilité et le manquement a son serment, de défendre notre PAYS, il met cette responsabilité, sur les autres PAYS de la sous-région de l'Afrique de l'ouest, cela est la preuve de son incapacité de relève politique par son nouveau PARTI.

Laurent Gbagbo : « Ce qui est en jeu maintenant, c’est la lutte pour les pays africains, pour leur coopération et leur véritable indépendance »  L’ancien président ivoirien (2000-2011), acquitté cette année par la Cour pénale internationale, livre sa vision du panafricanisme, de la réforme du franc CFA et revient sur le soutien de Paris à la rébellion qui a alimenté près de dix ans de guerre civile.

ENTRETIEN.

Vous venez de lancer le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI). Quelle différence avec le Front populaire ivoirien (FPI), fondé dans la clandestinité au début des années 1980, et quel sens donnez-vous au panafricanisme en 2021 ?

LAURENT GBAGBO À l’époque, la Côte d’Ivoire était dans un système de parti unique et il fallait lutter contre cela. C’était notre objectif principal. Aujourd’hui, cette phase de la lutte est dépassée même si nous ne pouvons pas dire que nous vivons encore en démocratie. Ce qui est en jeu maintenant, c’est la lutte pour les pays africains, pour leur coopération et leur véritable indépendance. Ce nouveau parti, nous l’avons effectivement tourné résolument vers le panafricanisme, car nos États africains sont trop petits les uns par rapport aux autres et par rapport à leurs partenaires extérieurs. Il faut réussir l’Union des États africains pour que nous puissions mener ensemble des combats. Nous ne pesons pas assez face aux États-Unis ou à la Chine. Individuellement, nous ne pouvons mobiliser que des petites ressources. Je ne veux pas donner d’exemple pour ne froisser personne, mais vous voyez bien que certains pays sont si minuscules… Quand j’étais chef d’État, lors d’une visite officielle en Chine, au-delà du protocole, à l’intérieur de moi-même je ressentais bien la différence de puissance entre nos deux pays. Nous représentions deux États, certes, mais évidemment pas de la même dimension. En Afrique, les pays dont on parle, ceux qui parviennent à émerger, ce sont le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Égypte, l’Angola, etc. Nous sommes une succession d’États minuscules, et donc nous pouvons peu de chose pour nos propres populations, et dans le concert des nations, nous ne sommes presque rien.

Certaines puissances combattent farouchement cette ambition panafricaine. Mais nous devons résister et poursuivre le combat, ne jamais baisser les bras. 

De nombreux dirigeants africains ont eu ce rêve panafricain qui ne s’est jamais réalisé. Comment le mener à terme ?

LAURENT GBAGBO C’est vrai que des gens comme Kwame Nkrumah (président du Ghana renversé en 1966 – NDLR) l’a tenté avant nous, ou Nasser avec le panarabisme. Un rêve, il faut d’abord le dire et le formuler. Ensuite, il faut se battre et lutter. Vous dites que d’autres l’ont formulé avant moi, c’est vrai, mais voyez comment ils ont fini ! Tous ou presque ont été renversés brutalement, qu’il s’agisse de Nkrumah ou de Modibo Keïta (président du Mali renversé en 1968 – NDLR). Certaines puissances combattent farouchement cette ambition panafricaine. Mais nous devons résister et poursuivre le combat, ne jamais baisser les bras. 

Dans quel état avez-vous retrouvé votre pays après votre longue période d’incarcération à la Cour pénale internationale (CPI) ? 

LAURENT GBAGBO Je ne peux pas encore juger le bilan de mon successeur. Je viens d’arriver et ma priorité était de créer mon nouveau parti. Maintenant, je vais commencer à mettre mon nez dans les dossiers.

Vendredi 5 Novembre 2021 Par Marc de Miramon

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Bilan de Ouattara (2011-2021)

« Je ne peux pas encore juger le bilan de mon successeur. Je viens d’arriver et ma priorité était de créer mon nouveau parti. Maintenant, je vais commencer à mettre mon nez dans les dossiers. Mais l’une de mes principales sources d’inquiétude, c’est l’immense endettement extérieur. C’est un des points sur lequel n’importe quel pouvoir à venir devra se pencher avec sérieux. Nous sommes également confrontés à une très importante poussée démographique qui est particulièrement visible à Abidjan, la capitale. »

La menace Terrorisme

« Pour y faire face, nous devons mobiliser tous les Etats d’Afrique de l’Ouest, et de ne la résolution de ce problème uniquement entre les mains du G5 Sahel. Si le Mali et le Burkina Faso sont menacés, cela signifie que le Ghana, la Guinée, la Côte d’Ivoire ou le Sénégal le sont également. On ne peut pas faire semblant de ne pas voir ce qui existe, nous sommes tous dans le même espace et ces djihadistes ont déjà frappé plusieurs fois ici. En 2002, nous savions qu’il y avait des non-ivoiriens dans la rébellion, et nous savions également que des Etats voisins prêtaient leurs soldats à cette rébellion. A la CPI même, j’ai pu échanger avec des éléments fondamentalistes qui m’ont parlé de leur implication en Côte d’Ivoire ».

L’avènement de la nouvelle monnaie ECO « J’étais en prison lorsque ce problème a été abordé. Je souhaite qu’on ait l’éco en Afrique de l’Ouest, mais à condition qu’il s’agisse vraiment d’une monnaie africaine et non une copie du franc CFA. Dans les anciennes colonies africaines, nous sommes les seuls à qui la France, en partant, a laissé derrière elle une monnaie. Les Britanniques n’ont pas créé une copie de la Livre Sterling, les Portugais non plus ! C’est le combat contre la colonisation qui continue à travers ce projet de nouvelle monnaie qui doit concerner tous les pays de la CEDEAO, qu’ils soient Anglophones, Lusophones, Francophones...

Procès de Thomas Sankara, l’Implication de la Côte d’Ivoire et le Cas Blaise Compaoré 

« J’ai rencontré Thomas Sankara une seule fois, en 1984, dans un hôtel à Paris. Il était venu pour une réunion et j’y vivais alors en exil. Tout le monde parle de la complicité de la Côte d’Ivoire, mais j’attends que la justice Burkinabée fasse son travail et établisse les faits afin que nous sortions enfin des hypothèses. Concernant Blaise Compaoré, il a également joué un rôle important dans la formation et la mise en route de la rébellion qui a déstabilisé mon pays, mais c’est une autre histoire...

Procès du Bombardement de Bouaké en 2004

« Ce procès a été très utile pour que les Français se rendent compte de ce que leur Etat fait souvent dans ses ex-colonies. La juge d’instruction Sabine Kheris, en charge du dossier, comme Me Jean Balan, avocat des familles des victimes sont venus m’interroger à la Haye. J’ai eu le plaisir de discuter avec ces gens qui avaient compris que le Gouvernement français avait joué un très mauvais rôle dans cette histoire. La justice a au moins permis d’ouvrir les yeux sur les acteurs de l’ombre , sur le fait qu’on ait arrêté les pilotes responsable de ce bombardement et que la France ait obstinément refusé de leur demander des comptes, avant qu’ils ne soient relâchés dans la nature. J’ai dit tout ce que je savais sur cette histoire. C’est à ceux qui protégeaient la rébellion qu’il faut poser des questions.

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𝐒𝐢𝐭𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞, 𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞, 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐬𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐨̂𝐭𝐞 𝐝’𝐈𝐯𝐨𝐢𝐫𝐞 : 𝐥𝐞 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐏𝐚𝐭𝐫𝐢𝐜𝐤 𝐀𝐜𝐡𝐢 𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞, 𝐥𝐞 𝐥𝐮𝐧𝐝

#Société ✅ Le Premier Ministre Patrick Achi sera face à la presse ce lundi 8 novembre 2021. Le Chef du Gouvernement, qui sera à son premier exercice du genre depuis sa prise de fonction le 30 mars 2021, abordera les questions liées aux thématiques clés de l’action gouvernementale notamment l’économie, la sécurité, la santé, l’éducation, la lutte contre la corruption, l’emploi des jeunes, etc.

Cette tribune sera également l’occasion pour le Premier Ministre Patrick Achi de présenter à la presse nationale et internationale, quelques orientations relatives aux fondements de la "Vision 2030" du Président Alassane Ouattara.

Pour rappel, l’ambition portée par cette vision est entre autre de poursuivre la dynamique qui a permis de doubler le revenu par habitant en dix ans en doublant à nouveau ce revenu par tête d’habitant, et de créer, sur la même période, plus de huit millions d’emplois, grâce au secteur privé national qui sera au cœur du projet gouvernemental. A ce jour, la Côte d’Ivoire poursuit l’accélération de son développement économique et social qui vise l’amélioration du quotidien de la population.

C’est dans ce contexte que le Chef du Gouvernement partagera dans un échange qui se veut franc et direct avec les journalistes, sa vision et celle de son gouvernement pour bâtir la Côte d’Ivoire de demain, rassemblée et solidaire.

Sans faux-fuyants, il exposera les leviers sur lesquels jouera le Gouvernement pour assurer un développement durable et structurel de la Côte d’Ivoire. Le Programme « Une Côte d’Ivoire Solidaire » bâti autour de 5 piliers, et dont l’objectif est d’accélérer la transformation économique et sociale de la Côte d’Ivoire sur la période 2021-2025, sera au cœur des échanges entre le Premier Ministre et les Journalistes. Annexe : Les cinq piliers du Programme « Une Côte d’Ivoire Solidaire »

- PILIER 1 : LA CONSOLIDATION DE LA PAIX, DE LA SÉCURITÉ ET DE LA COHÉSION SOCIALE

- PILIER 2 : LA CRÉATION DE RICHESSE, SOURCE D’EMPLOIS

- PILIER 3 : LE DÉVELOPPEMENT DES RÉGIONS ET AMÉLIORATION DU CADRE DE VIE

- PILIER 4 : LE DÉVELOPPEMENT D’UNE ADMINISTRATION PLUS PERFORMANTE ET PLUS ENGAGÉE

- PILIER 5 : L’IVOIRIEN, AU CŒUR DE LA CÔTE D’IVOIRE SOLIDAIRE

𝐒𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞: 𝐂𝐈𝐂𝐆 #PP🇨🇮

VIDEO / PROPOS DES ACCUSATIONS DE ''PROSORO'' QU'ON LUI COLLE SUR LE DOS... Le Ministre CISSÉ IBRAHIMA BACONGO sur NCI SANS RÉSERVE .

Aujourd'hui Soro Guillaume a pris son chemin, je suis sur le mien, celui du RHDP auprès du président Alassane Ouattara...''

''...Comme je les dis précédemment, j'ai connu Guillaume Soro en tant que ministre et premier ministre sous Gbagbo et sous le président Alassane Ouattara. Nos rapports s'arrêtent à ce niveau. Me taxer de proSoro, c'est un procès en sorcellerie qu'on me fait.Je n'ai pas de compte à rendre à quelqu'un de mes amitiés ou de mes inimitiés Ce que je peux dire c'est que j'ai organisé la rencontre entre Amadou Gon Coulibaly et Guillaume Soro dans la suite de ce dernier de 11h à 16h. Ils sont restés à 2 dans la chambre, il n'y avait pas de 3e personne, ils étaient 2. Quand ils sont sortis de cette chambre chacun d'eux m'a dit merci pour ce que j'ai fait.

J'avais cru naïvement à l'union mais je ne savais pas que les ambitions étaient aussi fortes . Aujourd'hui Soro Guillaume a pris son chemin, je suis sur le mien, celui du RHDP auprès du président Alassane Ouattara...'' Source : émission SANS RÉSERVE de NCI.

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