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Infos Ivoiriennes (164)

L’AGE de la FIF a accouché de bonnes nouvelles / L’ouverture des candidatures : 5 mars – L’ouverture de la campagne : 15 mars – L’élection : 23 mars à Yamoussoukro

L’assemblée générale extraordinaire (AGE) de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) a accouché de bonnes nouvelles. Elle s’est déroulée du samedi 26 février aux environs de 10 heures jusqu’aux premières heures du dimanche.

 Les Statuts et le Code électoral approuvés à l’unanimité 

Réunis lors des assises du samedi 26 février, 80 membres statutaires (14 clubs de Ligue 1, 24 clubs de Ligue 2, 38 formations de Division 3 et 4 groupements d’intérêt) ont approuvé à l’unanimité les Statuts et Code électoral de la FIF. Article par article, les différents membres se sont accordés sur ces textes pour faire un grand pas vers la tenue prochaine de l’élection du nouveau président de l’instance fédérale. 

Après la fin des travaux, Mme Dao Gabala a été face à la presse.

“ Nous nous félicitons de la participation des membres statutaires. De mémoire d’acteur du football Ivoirien, il n’y a jamais eu cette ouverture et des discussions sur les Statuts et Code électoral. Pour nous, cela signifie que les différents acteurs s’approprient leurs propres instruments, leur propre constitution.

Pour l’adoption des différents textes, il fallait les 2/3 mais nous sommes arrivés à l’unanimité. Cela veut dire que le processus qui a été engagé est un processus qui a finalement payé ”, a déclaré avec satisfaction la Présidente du Comité de Normalisation, Mme Mariam Dao Gabala. 

 Les prochaines étapes du processus électoral sont connues

A la suite de l’AGO du vendredi 25 février et de l’AGE du samedi 26 février, le Comité de Normalisation de la FIF a dévoilé le chronogramme relatif à l’élection du nouveau président de la FIF:

Source http://lekpakpatosportif.net

Par Laurent Trabi Fév 28, 2022

 – L’ouverture des candidatures : 5 mars – L’ouverture de la campagne : 15 mars – L’élection : 23 mars à Yamoussoukro

Zorro BALLO Epiphanie / un rappel puissant et émouvant d'un grand combat contre l'injustice

Face à la grande Association du WOROBA, de BOUAFLE et, de SINFRA qui regroupe les ressortissants, des régions du BÉRÉ, du BAFING et du WORODOUGOU résidents dans La MARAHOUE, venue rendre un grand hommage, avec des bénédictions, au MINISTRE ZORO BI BALLO Epiphane, à son domicile de SINFRA, sa ville natale, pour sa fidélité au Président de La République, Son Excellence Alassane OUATTARA et aussi dire merci, au Président de La République, pour sa confiance a un fils loyale.

"Conversation téléphonique présumée entre Ouattara et Boubou Cissé" La position de notre président, son Excellence Alassane OUATTARA est connue de toute la planète.

Ils continuent leurs sales besognes, de déstabilisation de notre Pays. De nos jours aujourd’hui la technique et l’informatique sont à un niveau élevé, que tout peut être fait avec des voix retranscrites, frauduleusement.

 Qu'à cela ne tienne, et même...

La position de notre président, son Excellence Alassane OUATTARA est connue de toute la planète, et la position de la communauté Internationale n'est guère différente La stabilité de la Côte d'Ivoire, dérange certaines personnes, car avec leurs ambitions démesurées et précipitées, ils commettent des fautes irréparables, ils s'associent à une junte militaire, avec un Premier ministre opportuniste et incompétent, ça, les vrais hommes politiques Maliens le savent, et ils le disent eux même.

Le Grand Peuple du Mali, dans sa plus grande majorité silencieuse, sait que ce gouvernement est opportuniste et éphémère. Donc chez nous, ici en Côte d'Ivoire ceux qui s'associent à eux, n'ont aucun avenir, à gouverner notre Pays.

 Car Alassane Ouattara continue l'œuvre de paix et de stabilité, de notre sous-région, comme son Père politique, Félix Houphouët-Boigny.

À lire aussi Alexis Dieth

Au Mali, l'oubli de la mémoire du Cosmogonaute et du Forgeron Dogon : une amnésie symbolique. L'endogénéité et le retour aux sources consistent en la remémoration active et en la réappropriation des modèles cognitifs incarnés par les héros culturels des peuples.

Au Mali, le modèle culturel du Cosmogonaute et du Forgeron Dogon n'est manifestement pas celui dont s'inspirent les élites dirigeantes maliennes actuelles qui comme bien d'autres dans l'Afrique post-coloniale ont fait du POUVOIR SUR LES HOMMES, DU SERVICE DE LEUR EGO , de L'APPROPRIATION PRIVÉE DES RESSOURCES PUBLIQUES , leur OBJECTIF CENTRAL et se sont réappropriés à cette fin l'anti-modèle colonial de capture de l'État, de contrôle de la société par la violence militaire et psychologique .

Qui se souvient de Cheick Modibo Diarra, l'astrophysicien et homme d'État malien destitué en décembre 2012 par les putschistes du capitaine Amadou Haya Sanogo dans un geste de violence militaire et de populisme qui semble jusqu'à preuve du contraire, être devenu le modèle et la norme de la gouvernance politique au Mali ?

Comme semble le prouver l'appétence d'une certaine partie de l'intelligentsia pour le populisme et le détournement instrumental de la rationalité à des fins d'assujettissement des peuples, la science en sa forme théorétique et en sa forme pratique semble ne pas pouvoir normer la politique dans l'État post-colonial africain. La science de l'astrophysicien Cheick Modibo Diarra, la digne postérité du Cosmogonaute mythique Dogon, n'a pas pu réguler la reconstruction de la politique et de l'État post-colonial malien.

N'est-il pas indispensable de souligner que la puissance militaire du pouvoir russe auquel s'adressent les militaires Maliens et une partie de la classe politique pour conforter leur pouvoir personnel repose pourtant sur la puissance de l'astronomie, des mathématiques et de la science physique russe ? 

 

COMMUNIQUÉ DE L’ÉQUIPE DE DÉFENSE DE MONSIEUR CHARLES BLÉ GOUDÉ SUITE À L’ARRET DE LA CPI RELATIF À SA DEMANDE EN INDEMNISATION

La Cour pénale internationale - CPI rejette la demande d’indemnisation de Charles Blé Goudé

La Haye, le 10 février 2022

Ce mercredi 10 février 2022, l’équipe de défense de monsieur Charles BLE GOUDE a reçu notification de la décision de la chambre (constituée pour la circonstance) de la CPI relativement à la demande en indemnisation formulée par leur client. L’équipe de défense prend acte de cet arrêt par lequel la Chambre a décidé à tort de ne pas faire droit à la demande de monsieur Charles BLE GOUDE dont le caractère légitime et fondé demeurent incontestables.

 Monsieur Charles Blé Goude et son équipe de défense tiennent à rappeler que leur demande en indemnisation faisait suite à :

- une arrestation et un transfert à la CPI entachés de très graves irrégularités - près de 6 ans, bientôt 8, d’une dure détention préventive qui n’avait aucune raison d’être - un éclatant acquittement à mi-chemin du procès, sans que la défense n’ait eu besoin de présenter ses preuves et contre-preuves, chose extrêmement rare dans un procès pénal international. - un maintien en exil forcé aux Pays-Bas, loin de son pays la Côte d’ivoire et de ses proches, malgré cet acquittement, faisant ainsi de lui un quasi-apatride. Etc.

Autant d’éléments non-exhaustifs qui montrent à suffisance que la procédure a été menée en violation de ses droits fondamentaux et était frappée de sérieux manquements de la part du Bureau du Procureur. Les dommages irréversibles pour monsieur CBG et sa famille du fait de cette situation demeurent objectivement incontestables et l’histoire en restera témoin à jamais.

Au-delà de sa personne et par cette procédure, Monsieur Charles BLE GOUDE entendait certes faire reconnaître les douleurs que les manquements sus-visés lui ont causées mais surtout amener à éviter que ce qu’il a vécu ne puisse plus jamais se répéter pour un autre être humain, ce afin de préserver les droits fondamentaux des citoyens et l’intégrité de la justice internationale. Aussi, Monsieur Charles Blé Goudé tient-il à réaffirme ici et maintenant sa conviction qu’il ne cessera de se battre afin que la justice et la vérité l’emportent en toutes circonstances.

Pour finir, Monsieur Charles Blé Goudé tient à rappeler qu'il reste toujours en attente de son passeport afin de rentrer chez lui en Côte d'Ivoire conformément à l'ordonnance d'acquittement rendue par la chambre d'appel depuis le 31 mars 2021. Fait à La Haye le 10 février 2022

Pour l’équipe de défense de monsieur Charles Blé Goudé Maître Seri Zokou

Le 23 juin, j’étais l’un des invités sur la chaine international Africaine, AFRICA 24 j’ai affirmé, que le retour de GBAGBO était un épiphénomène

Face au professeur e professeur Hodonou , qui est un partisan de GBAGBO, j’ai affirmé, que le retour de GBAGBO était un épiphénomène, et j’ai ajouté que notre Pays avance, et l’ex-président GBAGBO n’était plus la préoccupation première des Ivoiriens. Et même cela, dans son propre parti politique le FPI, a moins d’une année de son retour, le présent me donne raison.

 Lu pour vous

« Plutôt que de présenter aux Africains son plan de développement de l’Afrique conformément à la prétendue vocation du PPA-CI, Monsieur Gbagbo s’en est pris sans raison à son successeur Alassane Ouattara à Mama. Même si dans la pratique, l’opposition politique se manifeste à travers les critiques sur la gestion des gouvernants, un homme comme Laurent Gbagbo devrait avoir un peu de retenu dans ses critiques, surtout quand il s’agit de Alassane Ouattara.

Car Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, c’est le jour et la nuit : un bâtisseur et un fossoyeur. Après avoir passé dix années à la tête de la Côte d’Ivoire, le guide du PPA-CI dit regretter qu’à l’heure actuelle, le cacao ne soit toujours pas encore transformé sur place.

Si la honte tuait, les gens du PPA-CI seraient devenus des squelettes depuis bien longtemps. Comment peut-on avoir l’audace de parler de transformation locale du cacao quand on a jeté plus de 100 milliards du contribuable ivoirien dans une usine virtuelle Fulton aux États-Unis ?

Pour dire les choses très clairement : Gbagbo est une énorme déception pour la Côte-d’Ivoire et l’Afrique, et à tous les niveaux. Son passage à la tête de ce pays a été une véritable calamité, un accident de parcours. En principe, un homme comme lui ne devrait plus faire la politique. Si les critiques ont été aisées sous Houphouët-Boigny, ce ne sera pas le cas avec Alassane Ouattara. Car Alassane Ouattara est à des années-lumière de Laurent Gbagbo. »

BP, militant Rhdp

À lire aussi  Arsene Touho

 Je suis aux regrets de souligner que cette affirmation ne correspond pas à la vérité.

Dans l'arrêt de la chambre d'appel de la CPI qui a confirmé l'acquittement du Président et de son compagnon de cellule,"p>FIN DE COMPAGNONNAGE !!! Je l'ai toujours dit, les mots, le temps et la ponctuation choisis dans une phrase sont en mission : celle d'incarner la pensée profonde de leur auteur. Mais je ne m'attarderai pas à faire de la littérature sur la définition du mot "compagnonnage" parce que, de toutes les façons, la signification d'une relation précaire, limitée dans le temps et dans l'espace qu'elle me renvoie, à mon grand étonnement, ne sera probablement pas adoptée par tous. Seulement, dans la continuité de ce mot, le Président Laurent Gbagbo a fait des affirmations, le samedi dernier, qui ne sauraient être justifiées d'un triple point de vue juridique, politique et humain.

AU PLAN JURIDIQUE Quand, parlant du passeport de Charles Blé Goudé, le Président Laurent Gbagbo dit que la CPI à fini son travail le 31 mars 2021 et que "le problème reste entre le gouvernement de CI et lui", je suis aux regrets de souligner que cette affirmation ne correspond pas à la vérité. Dans l'arrêt de la chambre d'appel de la CPI qui a confirmé l'acquittement du Président et de son compagnon de cellule, Il est écrit au point 88 : "En application de la règle 185-1 du Règlement de procédure et de preuve, il est ordonné au Greffier de prendre, aussitôt que possible, toutes les dispositions jugées appropriées pour le transfèrement en toute sécurité de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé vers un ou des États tel qu’envisagé dans cette disposition, en tenant compte de l’avis des deux personnes". En termes simples, cela veut dire que non seulement les juges ont déclaré le président et son compagnon innocents mais ils ont, en même temps, donné ordre au Greffier de la CPI, de s'assurer que les deux sont rentrés en toute sécurité dans le pays où ils auront décidé de partir.

Peut être que les avocats et les proches collaborateurs de Gbagbo ne lui ont pas dit cela, mais s'il est rentré en toute sécurité le 17 juin 2021 en CI, c'est parce que la travail de veille du Greffier de la CPI s'est accouplé avec la volonté politique du Président Ouattara pour accoucher de toutes les dispositions sécuritaires qui ont été prises. Plus encore, si le travail de la CPI est fini depuis le 31 mars 2021, qu'est-ce qui justifie que Charles Blé Goudé, un homme libre, continue de pointer jusqu'à ce jour toutes les semaines à la CPI ?

AU PLAN POLITIQUE Le président Gbagbo fait la distinction entre son passeport qui lui a été remis et celui de Charles Blé Goudé qui est toujours bloqué, en disant qu'il s'agit de deux choses qu'il ne faut pas mélanger parce qu'il s'agirait de "choses personnelles". Ces propos laissent entrevoir plusieurs incohérences quand on met face à face le discours politique qui a rendu l'homme singulier aux yeux des ivoiriens et sa posture actuelle. En 1991, le président Gbagbo n'était ni étudiant, ni résident de la résidence universitaire lorsque l'armée de CI a fait sa descente musclée sur cette résidence, faisant plusieurs blessés, violées et des morts. Et pourtant, il a organisé la marche historique du 18 février 1992 pour protester. Il était tellement déterminé qu'il se disait prêt à mourir pour la dignité des étudiants "comme Lumumba était mort pour la dignité de son peuple".

N'est-ce pas par ces valeurs de dignité, de solidarité et de courage, valeurs fondatrices du socialisme, que le Président Gbagbo a construit sa relation avec le peuple de CI ?

Avant de revenir en CI, le Président Gbagbo avait placé son retour sous le signe du pardon et de la tolérance, comme on pouvait le voir sur des panneaux publicitaires. A cette occasion, il avait plaidé le cas de Soro Guillaume auprès du président Ouattara.

Et même avant cela, quand le pouvoir Ouattara avait décidé de sévir dans les rangs de l'opposition à coups d'arrestations pendant les remous sociaux liés au 3e mandat, il avait distinctement plaidé le cas de Mme Bédié qui, dit-il, ne devrait pas subir les affres de la politique alors qu'elle n'en fait pas.

Comment peut-il expliquer alors que Blé Goudé, ex Président des jeunes patriotes, doit se défendre seul sans lui face au gouvernement ivoirien ?

Depuis quelle date l'obtention d'un passeport a cessé d'être un droit civil, général et impersonnel pour devenir un problème personnel qui ne concerne que le concerné ?

Depuis quel jour, le droit d'aller et de venir a cessé d'être une liberté fondamentale, un droit humain pour devenir un problème personnel entre un individu et l'Etat ?

Depuis quelle époque un homme politique de gauche, socialiste ne devrait pas se sentir convoqué par l'injustice, ni concerné quand les plus faibles sont écrasés par les plus forts ? Depuis qu'il s'agit de Charles Blé Goudé ? OK.

AU PLAN HUMAIN Charles Blé Goudé n'était ni secrétaire général de la FESCI, ni commandant d'aucun groupe d'autodéfense, ni le chef suprêmes des armées. Et pourtant sous nos yeux, des faits théoriquement imputables à des personnes appartenant à ces entités lui ont été imputés par la CPI. Et quand en plus d'avoir perdu 8 années de sa vie à la CPI, CBG subi encore l'injustice de se voir refuser le passeport ivoirien, n'y a-t-il pas un minimum de compassion qu'il est en droit d'espérer de la part de celui qu'il appelle son père ?

En conclusion, aussi longtemps que les mots avec lesquels le président Gbagbo traite CBG ne seront pas clarifiés ("je ne suis pas Blé Goudé" / "je ne parle pas comme Blé Goudé" / "mon compagnonnage avec CBG s'est achevé") chaque ivoirien sera fondé à croire que Gbagbo n'a plus envie d'entendre parler de CBG. Oui le compagnonnage est achevé, mais les causes du compagnonnage ont-elles disparu de la mémoire du président Gbagbo ?

Oui le compagnonnage est achevé, mais le président, homme de gauche luttant pour la justice et l'égalité, pense t il que les effets de fin du compagnonnage sont égalitaires vis-à-vis des deux compagnons ?

En ce qui me concerne, mon opinion est que tout porte à croire que Charles Blé continue de paye le prix de son refus de faire disparaître son parti politique pour se rallier au PPA-CI, le nouveau parti politique du père de la démocratie et du multipartisme (looolll) en CI.

Oui le président Gbagbo a le droit de donner son amour et sa caution politique à ses bien-aimés, mais au nom de notre histoire commune, au nom de ce que nous fûmes au moins une fois dans la vie dans le même camp et la cible d'autrui, il a le devoir d'avoir pitié de CBG. Le chasseur était allé à la chasse pendant 3 nuits avec un enfant du village qui voulait apprendre la chasse auprès de lui.

Au bout de la 3e nuit, il revint au village sans l'enfant. Et quand les villageois lui demandèrent "où est l'enfant" ?

Il leur répondit : "il boitait je ne pouvais pas l'attendre".

A mon cher aîné Justin Koua qui aime signer "Dieu aime Gbagbo", je veux te saluer en te disant "Dieu n'aime pas les injustes" !!!

La réponse du Deputé Honorable Touré Alpha Yaya, au discours des 100 Jours du PPA-CI de GBAGBO

 Je suis plus que surpris des propos de l’ex-président Laurent Gbagbo qui s’attaque au Président Alassane Ouattara en affirmant qu'un régime n'est crédible que lorsqu’il travaille pour la majorité…..Rires !!!!

  Je donne raison au Président Laurent Gbagbo qui se sent obligé de s'attaquer au RHDP pour marquer son existence. Avant son arrivée, certains de ses partisans croyaient encore à la continuité de la lutte des frontistes mais ils seront vite déçus par la posture de leur mentor préoccupé par des affaires de jupons. 

A la réalité, le retour du ''faible'' de Mama a accouché d'une souris…. Je suis l’un des citoyens de ce pays qui maîtrise le mieux la Côte d’Ivoire car je parcours toutes les régions du pays puisque je suis passé dans toutes les localités, les plus reculées y comprises. 

Le dimanche passé, j’étais de passage a Akekro, l’un des villages de la sous-préfecture de Zagné, dans le département de TAÏ, De Daloa en passant par Zaibo et Djokoué, j’ai vu plus de 200 engins réalisés le bitume de cet axe important. Dans ces localités, j’ai vu de nouvelles écoles, des centres de santé, et des college de proximité sortir de terre. 

A ce stade de mon propos permettez-moi de remercier la ministre Anne Désirée Ouloto, Ministre de la Fonction Publique et de la Modernisation de l'administration, cadre dévouée et dynamique à l'image de son président, engagée pour la transformation structurelle et infrastructurelle de cette partie de notre pays . Bon, bref je laisse les fils de cet département juger !!! Et je leur demande de faire la comparaison ……..

Dieu est amour. Avant l’arrivée du Président Alassane Ouattara, aucune politique véritable d’infrastructures scolaires, sanitaires et routières n’avait été entreprise. Aujourd’hui, l’éloquence du bilan du Fils de Nabintou Cissé se traduit par les milliers de collèges de proximité construits dans nos villages, la réalisation des châteaux d'eau dans tous les chefs-lieux de sous-préfectures, la construction de plusieurs milliers de centres de santé. Quand des partisans, y compris les plus connus, affirment qu'on ne mange pas goudron, il est tout à fait logique que l’ex-pensionnaire de la célèbre prison néerlandaise de Scheveningen juge négatif le bilan du RHDP car pour voir réellement l'excellent travail que fait le Président Alassane Ouattara , il faut avoir la lucidité de ne pas confondre le bitume et la nourriture. Le soleil ne refuse pas de briller sur un village parce qu'il est petit. 

Les Ivoiriens profitent des richesses de leur pays à divers niveaux. Il suffit d'ouvrir les yeux et de se départir de toute esprit partisan pour le voir...

Touré Alpha yaya

La lutte contre la corruption est un combat que toute la population doit pouvoir mener ; un combat de longue haleine parce que c’est toute une culture qu’il faut changer. Bon début de semaine à toutes et à tous !

 Depuis dix ans, nous célébrons la journée internationale de lutte contre la corruption afin de sensibiliser les citoyens aux conséquences de la corruption. Les pays ne sont pas les seuls à devoir endosser la responsabilité face au problème mondial de la corruption. Chaque personne a un rôle à jouer pour prévenir ce crime afin de promouvoir l'intégrité à tous les niveaux de la société.

 À ce titre, "Combattre la corruption" expose les diverses formes de corruption et les mesures de lutte anti corruption qui ont marché. Dans un domaine où le découragement saisit jusqu'aux meilleures volontés, ce livre démontre qu'il est possible d'agir. Dans "Intégrité morale et vie publique", l'auteur choisit de s'intéresser aux individus plutôt qu'aux institutions et fait de la responsabilité individuelle une notion centrale. Patrick Dobel nous rappelle que l'intégrité morale, ou la capacité d'allier la réflexion à l'action dans le souci du bien commun, est la première qualité du détenteur d'une charge publique, et que la responsabilité en est le pivot.

Au-delà de la rigueur dans la mission, que Le Président de laRépublique Alassane Ouattara lui a confiée; sous la supervision du Premier ministre Patrick ACHI. Le ministre de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption qui vient de prouver, par la poursuite des agents de la santé publique l'un des secteurs très sensible socialement, à toute la Côte d'Ivoire et aussi d’ailleurs; qu’il ne lâche rien, contre la mauvaise gouvernance, et de la lutte contre la corruption.

Il a ici, à YAKASSE -ATTOBROU, chez son patron du gouvernement Patric Achi, révélé son talent d'homme politique, sans langue de bois; j’y étais à ses côtés dans la Région de LA MÉ.   https://www.facebook.com/ZoroEpiphaneBallo/videos/616971476036819

Debat sur Tidjane THIAME "qu’est-ce que sa carrière professionnelle a apporté à la Côte d’Ivoire ? " Par V Konan /"De ce fait, il a été une source intarissable de motivation pour de nombreux ivoiriens de cette époque " Par J Bonin KOUADIO

"Nous, Ivoiriens, nous sommes extasiés devant la carrière de notre compatriote Tidjane Thiam, compatriote que nous partageons d’ailleurs avec la France puisqu’il possède aussi la nationalité de ce pays. Mais objectivement, qu’est-ce que sa carrière professionnelle a apporté à la Côte d’Ivoire ? " Par Venance Konan Journaliste

"Tu le sais, Tidjane Thiam a été le 1er ivoirien, en 1982, à intégrer la prestigieuse école Polytechnique en France. De ce fait, il a été une source intarissable de motivation pour de nombreux ivoiriens de cette époque où l’excellence avait encore droit de cité. Cette admission à Polytechnique est encore aujourd’hui un élément de fierté pour notre pays et pour tous nos compatriotes qui veulent lui emboîter le pas. Ils sont nombreux à marcher dans les sillons qu’il a tracés." Par Jean Bonin KOUADIO Juriste Ami et ex-collaborateur de Tidjane Thiam

 

Par : Venance KONAN "L’Afrique au service du monde"

Il y a quelques jours, j’ai échangé les vœux du nouvel an avec un ami sénégalais vivant à Dakar. Et dans la foulée, il m’a donné les nouvelles de ses enfants. L’aînée travaille à Paris pour une grande société opérant dans le secteur de l’énergie, son fils qui mesure près de deux mètres et est assez doué pour le basket-ball a entamé une carrière dans ce sport aux Etats Unis où son père l’avait envoyé pour ses études, et sa cadette, qui avait fait des études de comptabilité travaille à Dakar pour une multinationale française. Et mon ami de conclure ainsi : « tu te rends compte, j’ai financé les études de mes enfants, l’Etat sénégalais a pris le relais en leur donnant des bourses et aucun d’eux ne travaille pour son pays !

 Nous avons utilisé nos maigres moyens pour former des cadres et les offrir aux pays développés. » Je lui expliquai que c’était à peu près la même chose dans ma famille. Quand ce ne sont pas les enfants, ce sont les frères, cousins ou neveux qui font leurs vies ailleurs, en Occident. Avec nos encouragements. Que ceux qui lisent ces lignes regardent autour d’eux.

 Qui n’a pas un membre de sa famille travaillant en Europe, aux Etats-Unis, au Canada ou ailleurs dans le monde, mais pas en Afrique, sauf comme cadre dans une multinationale ?

 Oui, ceux que nous envoyons étudier dans les pays développés et qui y font de bonnes études ne consentent à revenir travailler sur le continent que dans les entreprises de ces pays. Ou dans la très haute administration de leurs pays qui conduit à la politique.

Il en est de même pour les sportifs, les artistes, les écrivains. Leurs rêves à tous, est de faire carrière loin du continent africain. Le jeune de Bromacoté qui s’inscrit dans une école de formation de football ne rêve nullement de jouer à l’Asec ou à l’Africa, encore moins au Sacraboutou de Bondoukou.

Le jeune chanteur de reggae ou de Zouglou qui s’époumone à Abobo ne rêve que de conquérir Babylone et d’y vivre, avec si possible sa nationalité. En attendant, il se contenterait bien du prix de la radio française RFI. L’écrivain francophone rêve lui, du prix Goncourt, un prix français décerné aux livres édités en France par des éditeurs français. Les anglophones eux rêvent du Booker Prize, l’équivalent britannique du Goncourt. Nos grands sportifs ne reviennent au pays que lorsqu’ils ont fini leurs carrières en Europe où ils ont investi l’essentiel de ce qu’ils ont gagné. De retour au pays, certains d’entre eux cherchent à occuper des postes de prestige pour continuer d’être au firmament.

 Telle est la réalité paradoxale de l’Afrique. Le continent le plus pauvre, qui a le plus besoin de cadres compétents, d’ingénieurs, de techniciens bien outillés se saigne pour former toutes ses ressources humaines et elle les met à la disposition des autres pays déjà riches.

 Quel est le pays africain qui a mis en place une vraie politique de lutte contre cette fuite des cerveaux ?

 Ne donnons-nous pas chaque année des bourses aux plus brillants de nos étudiants pour l’étranger en sachant qu’ils risquent de ne plus revenir ?

 Au contraire, combien ne sommes-nous pas fiers lorsque nous apprenons que l’un des nôtres travaille dans une grande entreprise occidentale de dimension internationale, sans nous demander ce que ce dernier apporte à son pays. Nous, Ivoiriens, nous sommes extasiés devant la carrière de notre compatriote Tidjane Thiam, compatriote que nous partageons d’ailleurs avec la France puisqu’il possède aussi la nationalité de ce pays.

Mais objectivement, qu’est-ce que sa carrière professionnelle a apporté à la Côte d’Ivoire ?

 Je crois savoir que depuis plus de vingt ans il n’a pas remis les pieds ici.

 A moins que je ne me trompe. Quelqu’un peut-il nous certifier qu’il l’a vu ici depuis la chute du gouvernement de M. Bédié en 1999 ?

 A-t-il seulement une maison ici ? En fin de compte, quelle est la raison pour nous d’être fiers de sa réussite ?

 Finalement, comment espérons-nous voir l’Afrique se développer lorsque tous ses meilleurs cerveaux, voix et muscles sont pris par le reste du monde ?

A qui la faute, demanderions-nous ?

A personne et à tout le monde.

Quel parent n’est pas fier de dire que son rejeton travaille pour telle multinationale ou est cadre dans tel pays européen, américain, ou asiatique ?

Quel parent, ayant décelé quelques dispositions en matière de sport ou d’art chez son enfant ne l’incite-t-il pas à s’exiler ?

 Quels pays africains encouragent-ils sérieusement leurs ressortissants exilés devenus hauts cadres ou hauts techniciens en Europe ou en Amérique à revenir servir leurs patries ? ==== N’avons-nous pas applaudi lorsque le président français Macron a organisé l’année dernière son sommet France-Afrique nouvelle formule dont un des aspects les plus importants a été d’attirer en France les start-ups africaines les plus innovantes ?

 Ne rêvons pas. Nous nous sommes condamnés à rester à la périphérie du monde, transpirant pour lui fournir ce que nous avons de meilleur et nous contentant de nos déchets et de ceux des autres.

Par Venance Konan

 

Jean Bonin KOUADIO Juriste Ami et ex-collaborateur de Tidjane Thiam  "Lettre ouverte à Venance Konan"

Dans un article publié le 9 janvier dernier, dans le quotidien gouvernemental Fraternité Matin, qu’il utilise malheureusement comme son carnet intime, mon aîné Venance Konan pose la question suivante relativement à Tidjane Thiam et je cite “qu’est-ce que sa carrière professionnelle a apporté à la Côte d’Ivoire ?”.

Une question pour le moins surprenante quand on connaît le brillantissime parcours professionnel en Côte d’Ivoire et à l’étranger du mis en cause. Ce parcours ne nécessite pas que je m’y appesantisse car il est de notoriété publique.

Cher frère, n’est-ce pas toi qui, déjà, le 21 novembre dernier, lui consacrais un autre brûlot, sous forme d’un réquisitoire. Après l’opposant Allassane Ouattara d’alors, Tidjane Thiam semble être ton nouveau souffre-douleur. À ta décharge, comme Albert Camus, disons que « la bêtise insiste toujours… ».

Pour une certaine catégorie d’ivoiriens, dont manifestement tu fais partie, un « apport » ne peut être que matériel. Un apport dans ta néo conception vénale ne peut pas être intellectuel, moral ou spirituel. Il est uniquement lié aux choses matérielles. Dès lors, l’immatérialité devient un élément marginal et secondaire, sans le moindre intérêt pour toi. Je vais rester collé à ta conception matérialiste, pour t’éclairer sur la contribution sans souillure, déterminante et intemporelle de Tidjane Thiam au développement de notre pays. Aussi, me plait-il de te rappeler qu’en 1994, alors qu’il menait une brillante carrière professionnelle à l’international, il a fait le sacrifice de retourner dans son pays pour le servir et y occuper le poste de DG du BNETD, puis de ministre du plan et de la programmation du développement.

 Ne t’en déplaise, les fonctions qu’il a occupées, ainsi que les connaissances acquises à l’international, lui ont permis de négocier avec succès la réalisation de bon nombre d’infrastructures et de superstructures dont les ivoiriens s’enorgueillissent aujourd’hui. Il serait fastidieux de toutes les énumérer, tant elles sont nombreuses et impactent leur vie quotidienne.

Je citerais tout de même, pêle-mêle, le 3ème pont d’Abidjan (pont HKB), les centrales électriques CIPREL et Azito, la modernisation de l’aéroport FHB, la privatisation de l’exploitation de nombreuses entreprises publiques dont Ci-Telcom ou la RAN. Par ailleurs, n’eût été le coup d’Etat de 1999, il aurait inauguré en 2002 le pont Riviera - Marcory, la gare routière interurbaine moderne d’Adjamé, le parc d’exposition d’Abidjan, le complexe parc à bétail abattoir d’Anyama et j’en passe. Son apport est tel qu’il est aisé de constater que tous ces grands chantiers qu’il a initiés sont restés en l’état depuis lors, sans aucun début de commencement perceptible.

Maintenant que nous avons ébauché quelques « apports » matériels et palpables de Tidjane Thiam, je voudrais évoquer une infime partie de ses ses apports immatériels, ô combien importants pour un grand nombre d’entre-nous. Tu le sais, Tidjane Thiam a été le 1er ivoirien, en 1982, à intégrer la prestigieuse école Polytechnique en France. De ce fait, il a été une source intarissable de motivation pour de nombreux ivoiriens de cette époque où l’excellence avait encore droit de cité. Cette admission à Polytechnique est encore aujourd’hui un élément de fierté pour notre pays et pour tous nos compatriotes qui veulent lui emboîter le pas. Ils sont nombreux à marcher dans les sillons qu’il a tracés.

 Depuis Tidjane Thiam, ils sont en moyenne pas moins de cinq ivoiriens à intégrer chaque année polytechnique en France et à servir dans la plus grande discrétion, avec probité et efficacité leur pays. Au nombre de ceux que Tidjane a inspiré, et qui font eux aussi notre fierté, je pourrais citer notamment Sarrazin, le 2ème polytechnicien ivoirien, Amadou Bakayoko, le 3ème, actuel DG du groupe CIE - Sodeci. Je n’oublierais pas Sidi Cissé, actuel directeur de cabinet adjoint du 1er ministre, Coulibaly kinapara, actuel DG du bnetd, Achi Brou, ancien de Goldman & Sachs, Miss Dago, haut cadre à la Société Générale en france... Comment ne pas citer le ministre Abdourahmane Cissé, actuel SG du gouvernement !

L’expérience acquise à l’international lui a permis de former de nombreux cadres ivoiriens qui en ce moment occupent de hauts postes de responsabilité dans notre Administration ou dans des institutions internationales renommées telles que le FMI, la BAD ou encore la Banque Mondiale. Autant d’organismes où ces compatriotes œuvrent quotidiennement, directement ou indirectement, au développement de notre pays. Par pudeur, et surtout parce qu’ils n’aiment pas le stérile brouhaha je me garderais d’en citer quelqu’uns.

 Cher aîné, ce dont la Côte d’Ivoire, notre pays à tous, a le plus besoin c’est d’un capital humain de qualité. Avec un tel capital, il ne fait aucun doute, que Fraternité Matin ne se situerait pas dans les profondeurs abyssales de l’indigence financière. C’est factuel. Cher frère, Tidjane Thiam aimait nous rappeler que ce sont les « tonneaux vides qui font le plus de bruit ». Arrête de bruisser et, si tu crois en avoir les aptitudes, sois un modèle pour la nouvelle génération qui attend de toi mieux que de la condescendance. Sois un exemple qui inspire et qui n’a pas nécessairement besoin de garantir sa pitance quotidienne par une certaine propension à vilipender indûment nos icônes nationales !

Pour terminer, permets-moi de te poser une question. Une toute petite.

Qu’as-tu apporté à la Côte d'Ivoire à part tes nègreries (l’expression est tienne), tes retournements de veste et les déficits cumulés à Fraternité Matin durant la décennie que tu y as passée ! J’espère avoir une prompte réponse.

Par Jean Bonin KOUADIO Juriste Ami et ex-collaborateur de Tidjane Thiam

Pour lutter efficacement contre la corruption : Epiphane Zoro renforce la capacité de ses hommes

Amadou Koné, a indiqué que « Le renforcement de capacités doit être continue et il le sera. C’est la vision du ministre de traduire en formation certaines actions du ministère pour permettre aux Ivoiriens de comprendre le concept de la lutte contre la corruption et celui de la bonne gouvernance », a-t-il fait savoir. 

Les acteurs et agents du ministère de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption ont pris part à un séminaire de trois jours à Grand-Bassam.

Il ambitionne d’endiguer la corruption sous toutes ses formes en Côte d’Ivoire. Un challenge que le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption, Epiphane Zoro Bi Ballo, veut relever avec des hommes outillés. Ce qui a justifié, du mardi 11 au jeudi 13 janvier, l’organisation du séminaire de renforcement des capacités en direction d’une cinquantaine d’acteurs et agents du département qu’il dirige à Grand-Bassam.

A la clôture de cet atelier, le jeudi 13 janvier, relativement au plan stratégique 2022-2025, son directeur de cabinet, Amadou Koné, a indiqué que le but de cette initiative est de donner les armes nécessaires aux collaborateurs du ministre Epiphane Zoro Ballo afin de mener une guerre farouche contre la corruption et mieux faire la promotion de la bonne gouvernance, conformément à la vision du Président de la République, Alassane Ouattara.

Il s’est félicité de la qualité de la formation dispensée par des experts qualifiés sur le sujet. Et est donc convaincu que l’instruction dont ont bénéficié les participants durant ces trois jours, leur permettra de jouer pleinement la mission à eux assignée, dira-t-il :

« La Côte d’Ivoire arrivera à émerveiller le monde, dans les prochaines années, sur sa capacité à se positionner comme un des meilleurs élèves sinon le meilleur en terme de bonne gouvernance ».

En effet, pour lui, le département ministériel dirigé par Epiphane Zoro Ballo, prendra toute sa part pour matérialiser la volonté de l’exécutif de faire cesser ce fléau qui ternit l’image de la nation. 

Le directeur de cabinet a aussi informé que ce type de séminaire sera continuel en vue de permettre aux agents du ministère de garder les bonnes aptitudes. « Le renforcement de capacités doit être continue et il le sera. C’est la vision du ministre de traduire en formation certaines actions du ministère pour permettre aux Ivoiriens de comprendre le concept de la lutte contre la corruption et celui de la bonne gouvernance », a-t-il fait savoir. Avant de souhaiter que le plan stratégique adopté à cet atelier puisse être partagé afin de permettre aux autres institutions et à l’État de Côte d’Ivoire d’en faire un outil de référence pour promouvoir cette bonne gouvernance.

Amadou Koné a, par ailleurs, relevé que son patron, depuis sa nomination, à travers un plan stratégique, œuvre à donner forme à la vision et à l’idéal du Chef de l’État de construire un État débarrassé des magouilles et pots de vin pour une économie vivifiante du pays.

Source Fraternité Matin Par Mamadou Kanate

Le 15/01/22 à 19:47 modifié 15/01/22 à 19:47

L’honorable Kanigui Mamadou Soro analyse la causerie de Guillaume Soro du 31 décembre

VOUS AVEZ DIS GOUVERNER AUTREMENT ! UNE TURPITUDE NE PEUT BLANCHIR UNE AUTRE.

Bonsoir très chers tous ! Je n'ai pas voulu commenter la communication publique de Guillaume Soro le 31 Décembre 2021. Je voulais passer à autre chose pour essayer de porter ma concentration sur ma mission parlementaire et les nombreux projets de développement du Président de la république dans l'ensemble des régions de notre beau pays et singulièrement dans le Kafigue. 

Mais apparemment vous aimez bien que je m'intéresse à vous. Je vais donc vous aider à analyser votre causerie bilan

1. Je trouve honteux et ridicule que quelqu'un qui aspire à diriger notre pays tente de convaincre l'opinion publique qu'il était normal que le Président de la république de l'époque prenne deux milliards de l'argent public pour lui offrir une villa.

Comment peut on revendiquer, comme un syndicaliste vénal, un acte manifeste de corruption des élites politiques ?

Tantôt Guillaume Soro prétend que la maison n'a jamais porté son nom ; tantôt il dit que la maison était pour accomplir sa mission de premier ministre ; tantôt il explique que monsieur Gbagbo lui a donné une maison et que le Président de la république, Alassane Ouattara la lui a arrachée. Mais enfin !

Comme vous êtes alliés aujourd'hui à monsieur Gbagbo, la cohérence veut que vous lui demandiez de témoigner pour affirmer et confirmer que c'était un don gracieux. Surtout un don supplémentaire au chef de sa rébellion déjà milliardaire pour qui il avait exceptionnellement doublé le budget de souveraineté de la primature qui était passé des 15 milliards à plus de 35 milliards de FCFA; au moment où le même Gbagbo balançait dans le visage des fonctionnaires et je cite " je n'ajouterai aucun centime sur vos salaires "; au moment où des millions de jeunes ivoiriens attendaient de l'État une petite aide pour lancer leurs entreprises, l'État se montrant de plus en plus incapable de les embaucher, que Gbagbo vienne dire aux ivoiriens qu'il avait autorisé que le trésor public achète une maison de deux milliards gracieusement à Guillaume Soro après avoir doublé son budget de souveraineté récolté dans la moitié du territoire.

VOUS AVEZ DIS GOUVERNER AUTREMENT !

Je voudrais enfin vous rappeler qu'au moment des faits, nous étions en 2008. En 2008 , les éléments des forces nouvelles souffraient à obtenir leurs primes de savons qui n'étaient que de 5000 F CFA par personne. De nombreux éléments ont perdu la vie pour une modique ordonnance. Aujourd'hui, tous ces éléments, qu'ils soient dans l'armée ou bien démobilisés, découvrent, effarés que leur chef s'était fait offrir clandestinement une villa de deux milliards de Francs CFA par celui que nous combattions . Jamais il n'a informé qui que ce soit, pas même après la chute du régime, nous qui, naïvement, tenions des réunions dans ladite résidence pour le " porter au pouvoir ". Il est vrai que quand on est pris la main dans le sac public, s'expliquer, c'est s'enfoncer.

UNE TURPITUDE NE PEUT BLANCHIR UNE AUTRE.

2. Tout homme politique sérieux qui veut briguer un mandat électif ( je dis bien la conquête démocratique et loyale, surtout du pouvoir d'État) doit, c'est une invariance de la lutte partisane, savoir que , dès qu'il exprimera ses ambitions, l'appareil d'État ira fouiller dans chaque millimètre de sa vie. Ses adversaires politiques en feront autant. Et c'est normal parceque le peuple doit être protégé contre les voleurs et tous les corrompus en goguette pour les joutes électorales.

Aux États-unis, l'on se souvient des courriels de la candidate démocrate, madame Hillary Clinton ; en France, il y a aussi l'affaire DSK le putatif candidat socialiste contre dame Nafissatou Diallo de New York pour ne citer que ces deux cas emblématiques que les citoyens du monde ont appris.

3. Demandez à Guillaume si un seul jour il a informé un membre de son cercle restreint sur son bien mal acquis ou encore sur le fait que le Président Ouattara l'avait pris la main dans le sac maudit de ses entourloupes putschistes en 2017. Mieux, le Président de la république détenait une preuve irréfutable contre lui, nous incriminant tous, y compris plusieurs militaires. Une cassette audio contre lui, l'incriminant indéniablement et formellement avait permis aux sachant de l'époque de lancer la boutade " c'est bouclé, c'est géré " . Demandez à Guillaume Soro s'il avait informé son entourage restreint ne serait-ce que pour trouver une solution avant 2020.

Je me souviens qu'en 2017 , l'ancien Premier ministre feu Amadou Gon Coulibaly, avait effectué une visite fraternelle dans le Kafigue. Le jour même de son arrivée, Guillaume m'avait appelé très tôt le matin pour me dire qu'AGC y allait pour annoncer à mes parents que je préparais un coup d'État avec lui et que je recevais des militaires chez moi chaque fois que j'étais à Korhogo. Il me dit alors que ce n'était pas une bonne idée de me rendre à la cérémonie. Après le coup de fil, j'ai réfléchi . Je me suis dis que ce n'était pas possible parceque Guillaume, lui-même était toujours président de l'Assemblée nationale . Le Premier ministre ne pouvait pas le laisser à Abidjan et aller porter de telles accusations à Sirasso. J'ai donc décidé d'aller à la cérémonie. Ce jour là, en plein discours, le Premier ministre m'interpella sur le fait que je ne portais pas le pagne de la cérémonie. 

" Kanigui, je vais te parler, non pas en tant que Premier ministre parlant au Député, mais de grand frère à petit frère :

" Pourquoi tu ne veux pas porter mon pagne ?

Je t'ordonne de porter mon pagne avant le repas. On est senoufo et c'est ton grand frère qui te parle ". Se retournant vers les parents il leur dit : " Ne vous inquiétez pas pour ce qui se passe entre Kanigui et moi. Ce qui me fait mal, c'est qu'avec Kanigui, on a fait trop de choses au RDR et à Korhogo. Le voilà assis et il sait de quoi je parle ".

Ce jour là, je pris le repas avec le Premier ministre, le Ministre Touré Mamadou et le Président Amadou Soumahoro alors Président du groupe parlementaire RHDP. La question du fameux coup d'État ne fût pas abordée.

Comme la plupart des détenus du 23 décembre 2019, ce sera devant le doyen des juges d'instruction, deux mois après notre arrestation, que nous saurons réellement ce qui opposait Guillaume Soro au régime.

4. Sachez que je ne suis pas comme Guillaume Soro. Je suis Député pour la troisième fois élu de façon triomphale surtout après ma sortie de prison . Je ne suis donc pas chômeur. C'est Guillaume Soro qui se croyait chômeur parcequ'il n'était plus président de l'Assemblée nationale alors qu'il était député. Moi je suis fier d'être Député. Je n'ai jamais couru derrière une quelconque nomination et je ne le ferai jamais. Guillaume a été premier ministre pendant cinq ans. Il sait quels sont ceux pour lesquels il a négocié des profils de carrière et autres. Moi je suis aujourd'hui ce que j'ai toujours été, soutenu par le terrain politique. Pour moi le terrain politique est non négociable. Je suis donc fier et libre.

En définitive, on s'est, pour une fois, trompé de combat en suivant Guillaume Soro. On a parfois envie de se taire par humilité et laisser le temps nous blanchir. On est obligé malheureusement, par engagement républicain, de vous rappeler la vérité historique et démocratique.

En Côte d'ivoire, les gens qui, comme moi, marquent leur territoire chaque jour, soutiennent le Président Alassane Ouattara et vous laissent peu d'espace pour exister politiquement si ce n'est sur les réseaux sociaux.

Je vous reviens très très bientôt pour enfin vous donner ma version, avec preuve, de notre désaccord en 2020.

Vous voulez savoir qui a trahi qui ? 

Je vous le dirai. Pour l'instant voilà ce que je pense de votre 31 décembre.

Que Dieu bénisse la Côte d'ivoire.

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