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LES MINISTRES MOUSSA SANOGO CHARGÉ DU BUDGET (PHOTO) ET ZORO BI ÉPIPHANE CHARGÉ DE LA BONNE GOUVERNANCE ONT LANCÉ CE MERCREDI LA CAMPAGNE DE SENSIBILISATION DES AGENTS DES DOUANES IVOIRIENNES SUR LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION.

La campagne de sensibilisation des agents des forces de défense et de sécurité (FDS) en matière de lutte contre la corruption, initiée par le ministère de la Promotion de la Bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la Corruption, a été lancée ce mercredi 27 octobre 2021, à l’auditorium Da Pierre de Vridi. Cette rencontre qui a mobilisé le comité directeur élargi aux sous directeurs et chefs de service a été l’occasion pour le ministre Epiphane Zoro et son équipe d’interpeller les agents des douanes sur la nocivité de ce fléau qui fait perdre des fonds énormes à l’Etat.

Mais elle a surtout été marquée par la présentation du dispositif anti-corruption et la signature d’un engagement par le directeur général des douanes, Da Pierre Alphonse, à lutter efficacement contre la corruption.

Le ministre Epiphane Zoro Bi a indiqué qu’il est important que la douane qui est le poumon de l’économie nationale s’engage à intensifier ses actions en faveur de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. Il a attiré l’attention sur la mauvaise perception que les Ivoiriens ont de l’administration douanière. « Le secteur des douanes est présenté comme l’un des plus corrompus », a affirmé le ministre de la Bonne gouvernance. 


Quant au ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, l’administration douanière a beaucoup progressé ces dernières années tant en termes de facilitation des opérations douanières que de renforcement de la lutte contre la fraude. Et cela s’est ressenti au niveau des recettes fiscales globales en Côte d’Ivoire (impôts et douane) qui sont passées de 2200 milliards Fcfa en 2012 à 4200 milliards Fcfa en 2020, doublant quasiment en moins de 10 ans. De plus, beaucoup d’efforts ont été déjà déployés pour améliorer la qualité de service, l’efficacité du travail et mériter la confiance de la nation. 


Mais ces belles performances ne sauraient cacher les défis à relever pour « augmenter les recettes de 25 à 30% sans grande difficulté et changer la perception que les populations ont de l’administration douanière. » 


C’est pourquoi Moussa Sanogo a exhorté les agents à redoubler d‘efforts pour corriger la perception que les Ivoiriens ont de l’administration douanière. La campagne en cours devrait y contribuer énormément. Pour finir, il a réitéré l’engagement ferme de l’administration douanière, matérialisé par la signature du directeur général, de faire de la lutte contre la corruption une priorité. 

« Nous continuerons à consolider nos dispositifs existants tout en nous efforçant à améliorer. Nous mettrons un point d’honneur à nous approprier les termes d’engagement mais également à les appliquer avec la plus grande rigueur », a déclaré Da Pierre Alphonse. 

A. N

LE CHEF DE L’ETAT A INAUGURÉ LE CENTRE SPORTIF, CULTUREL ET DES TIC IVOIRO CORÉEN ALASSANE OUATTARA

Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, a présidé ce jeudi 28 octobre 2021, à Abidjan, la cérémonie d’inauguration du Centre Sportif, Culturel et des TIC ivoiro-coréen Alassane OUATTARA. 

Bâti sur une superficie de 8824 m2, ce Centre multidimensionnel et multifonctionnel d’un coût de 6,5 milliards de FCFA, est le fruit de la coopération ivoiro-coréenne, vieille de 60 ans. Il est constitué d’un gymnase de 1200 places, d’une salle polyvalente de 200 places, d’une bibliothèque et d’une salle multimédia dotée de 40 ordinateurs. 

Intervenant à cette occasion, le Chef de l’Etat a indiqué que cet évènement est un moment particulier pour l’histoire de la Côte d’Ivoire, car il est l’expression de l’excellence des relations d’amitié et de coopération entre la Côte d’Ivoire et la République de Corée, dont les bases ont été jetées en 1961.

Depuis cette date jusqu’à ce jour, les deux pays, selon le Président Alassane OUATTARA, cheminent ensemble dans une synergie d’actions qui se traduit par l’intensification de la coopération et des échanges commerciaux, culturels et sportifs. Après avoir rappelé la visite officielle qu’il a effectuée en République de Corée en octobre 2014, il a indiqué que la cérémonie d’inauguration de ce bel et prestigieux édifice, ce jour, s’inscrit dans le prolongement de cette relation dynamique et qualitative entre les deux pays, en même temps qu’elle marque également un « symbole fort » de l’amitié entre les deux peuples. 

A cet égard, il a traduit à Son Excellence Monsieur MOON JAE-IN, Président de la République de Corée, toute la reconnaissance et la gratitude du peuple ivoirien, pour le don de ce bel ouvrage qui sera utile à l’éducation et à l’encadrement de notre jeunesse.

Il a précisé que cet édifice moderne, placé sous la tutelle du Ministère en charge des sports, bénéficiera d’un cadre juridique et institutionnel pour encadrer son fonctionnement. ===== Pour terminer, le Président Alassane OUATTARA a salué la présence à cette cérémonie du Grand-Maître KIM YOUNG TAE, ceinture noire 9ème DAN, qui, il y a 53 ans, introduisait le Taekwondo sur notre continent, et félicité toutes les personnalités et tous les acteurs qui ont œuvré à la réalisation de ce projet. 

Avant le Chef de l’Etat, plusieurs personnalités, notamment le Président de la Fédération Ivoirienne de Taekwondo, Me BAMBA Cheikh Daniel, le Vice-Président de l’Agence Coréenne de Coopération Internationale (KOICA), M. SONG Woon Yeob et le Ministre de la Promotion des Sports et du Développement de l’Economie Sportive, M. Paulin DANHO, ont pris la parole pour saluer le leadership du Président de la République et exalter la qualité des relations diplomatiques et de coopération entre les deux pays.

La cérémonie a également été marquée par une fresque ivoiro-coréenne, la diffusion d’un film institutionnel et une démonstration d’Arts martiaux par le groupe Kukkiwon, la célèbre Académie coréenne de Taekwondo. 

Source : ttps://www.presidence.ci

France: 8 ans de prison requis contre Koffi Olomidé "Le jugement a été mis en délibéré au 13 décembre.

Huit ans de prison ferme ont été requis lundi contre la star de la rumba congolaise Koffi Olomidé, jugé devant la cour d'appel de Versailles, en région parisienne, pour agressions sexuelles et séquestration de quatre de ses anciennes danseuses lors de tournées en France, des accusations dont il s'est vivement défendu.

A 65 ans, le chanteur franco-congolais à la renommée internationale s'est pour la première fois expliqué en public sur les charges qui pèsent sur lui, alors qu'il n'avait pas assisté à son premier procès en 2019.

Il avait été condamné en première instance à deux ans de prison avec sursis pour "atteinte sexuelle" sur l'une des jeunes femmes, déclarée mineure au moment des faits, et relaxé pour l'essentiel des autres charges. Le ministère public, qui avait requis sept ans d'emprisonnement ferme, avait fait appel. Lundi, l'accusation a demandé de revenir sur le "naufrage" du premier jugement et de reconnaître coupable cet "homme puissant", star internationale qui vit désormais en France.

Les quatre plaignantes, assises au premier rang, ont déposé plainte entre 2007 et 2013, accusant Koffi Olomidé de les avoir enfermées dans un pavillon gardé près de Paris, lors de ses tournées françaises entre 2002 et 2006, et de les avoir forcées à avoir des relations sexuelles avec lui, de façon régulière pour certaines.

Depuis, aucune n'est retournée au Congo par "peur" des conséquences face à une star qu'elles surnommaient avant l'affaire le "président".

A la barre, Koffi Olomidé - pull clair sous une grande veste marron - balaie l'accusation de séquestration, assurant qu'elles "allaient sur les Champs-Elysées" et que parfois "elles demandaient qu'on les accompagne", alors qu'elles ont affirmé à l'instruction qu'elles étaient escortées contre leur gré. 

- "Droit de regard" -

Le chanteur a cependant reconnu qu'il avait un "droit de regard" sur leurs sorties, plaidant qu'il devait vérifier qu'elles ne cherchaient pas à rester en France à l'issue de la tournée. 

Les plaignantes avaient raconté pendant l'enquête s'être finalement échappées du logement en juin 2006 avec une corde de drap après avoir endormi les gardes à l'aide de somnifères.

"C'est du cinéma, ça, Madame", a assuré à la barre le chanteur, de son nom d'origine Antoine Agbepa Mumba. "Le retour au Congo était imminent, elles savaient qu'on allait repartir au Congo", elles voulaient donc rester en France à tout prix, a-t-il affirmé. 

Dans leur récit au juge d'instruction, les quatre jeunes femmes avaient accusé le chanteur de les faire venir parfois à l'hôtel, parfois en studio d'enregistrement, pour les forcer à avoir des rapports sexuels avec lui.

"C'est faux, c'est tout faux", "à aucun moment je n'étais seul avec ces filles", s'est écrié à la barre M. Olomidé. "Comment vous pouvez faire l'amour dans un studio ? J'hallucine! Il y a des ingénieurs du son, il y a des assistants...", a-t-il lancé.

Il a aussi rejeté les accusations de mauvais traitements, soulignant avoir "des danseuses qui gagnent 600 euros" par tournée. ====== A la barre, les parties civiles ont déclaré avoir été forcées à subir des relations sexuelles "plusieurs fois" puis "trois fois par semaine" pour l'une ou "trois ou quatre fois dans le mois" pour une autre. 

"Je me suis laissé faire, mais je n'avais pas envie", a expliqué l'une d'elles, son avocat Me David Desgranges parlant d'"emprise" du chanteur sur ses troupes. 

"Il n'y a absolument aucun élément matériel accréditant les dires des plaignantes", a estimé dans sa plaidoirie Me Antoine Vey, avocat du chanteur, plaidant la relaxe. 

Le jugement a été mis en délibéré au 13 décembre. =

Koffi Olomidé a déjà été condamné, en RDC en 2012, pour violence, et avait été expulsé du Kenya en 2016 pour avoir donné un coup de pied à l'une de ses danseuses.

 Source Radio okapi.net: avec AFP

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Par Benoit Hili / Face-à-face cocasse ! Scène cocasse. Une pétasse, pardonnez du peu, une jeune dame, institutrice de son état, est la cause du calvaire de pauvres gamins qui ont composé au Bepc.

Cette dame avait surveillé l’épreuve de la dictée à la Salle 12, le 14 juin dernier, au centre d’examen Epp Labat A de Williamsville, à Abidjan. Ce lundi 23 octobre, la fameuse dame s’amène à la Direction des examens et concours (deco) flanquée de membres de sa famille et escortée par la fondatrice de son école. Une école primaire située aux 220 logements dont nous tairons le nom pour le moment. La deco veut en avoir le cœur net sur l’incident que cette curieuse surveillante a provoqué il y a quatre mois. Ce lundi est donc jour de vérité. Un face-à-face.

 Des enfants sont convoqués, de même que les deux directeurs du centre d’examen et du centre de correction. Face aux déclarations des deux directeurs et des gamins qui l’accablent, l’enseignante, notre belle pétasse, choisit de tout nier en bloc. L’affaire agace et prend un tour cocasse. Et il est décidé que la fameuse surveillante fasse sa déposition à la police puisqu’elle refuse de la faire devant les fonctionnaires de la déco. Elle se ravise et promet de dire la vérité. Mais ce n’est que pure grimace, puisqu’elle se rétracte au moment de passer à table. Dégueulasse ! Pourtant, le lendemain, de l’incident survenu mi-juin à l’épreuve de dictée, la même dame avait reconnu les faits à demi-mots, devant le directeur du centre d’examen. Elle avait avoué avoir pris la malheureuse initiative d’aider des gamins soi-disant par « humanisme ». 

Les gosses avaient grogné pour lui dire qu’un examen n’est pas le lieu où on fait des faveurs à des candidats. Peine perdue. Alors, pris de peur ou paniqués, quelques pauvres bouts de choux avaient cédé au chantage. Ce fut une infime minorité, d’autant que la surveillante vendait son offre d’aide à 1000F. Or, rares, sont on le sait, les gamins de 13, 14 ans, qui vont en classe avec des billets de 1000F. A la correction, les correcteurs ont, hélas, accolé une mention de fraude sur toute la salle de 29 élèves. Toute la salle ! Sans doute, après sans doute identifié deux ou trois cas suspects.

Mais que pouvaient faire les élèves honnêtes face à leur enseignante ?

Ils ont même subits la double peine : la surveillante ayant bâclé la lecture de la dictée. En attendant la suite, on peut saluer la détermination des fonctionnaires de la deco de situer les responsabilités. D’ici-là, ce sont les pauvres enfants qui trinquent, suspendus qu’ils sont à la décision de leurs autorités éducatives. Des élèves d’ailleurs, brillants, issus d’établissement de référence, notamment catholiques.

Ces établissements d’origine ont fait, pour certains, des taux de 95% de réussite à cette même session de Bepc. Et ils s’indignent de voir leurs élèves pris au piège. Conséquence de cela, les dirigeants d’établissements concernés ont fait des réclamations. Ils suivent l’affaire de très près. Solidaires, en cela, aux parents d’élèves qui se lassent de cette angoisse.

Par Benoit Hili

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36 MILLIARDS DE DOLLARS GAGNÉS EN UN JOUR, LE LUNDI FOU D'ELON MUSK La fortune d'Elon Musk atteint les 289 milliards de dollars.

Après l'annonce d'une commande record par le loueur Hertz de 100.000 Tesla, l'action de la société automobile a bondi de 12,7% propulsant son patron Elon Musk à des niveaux de fortune jamais atteints. Les superlatifs manquent au moment de parler de la fortune d'Elon Musk. Sur la seule journée de lundi, le patrimoine du fondateur de Tesla a fait un bond stratosphérique jamais vu de 36,2 milliards de dollars (31,2 milliards d'euros). 

Selon le Bloomberg Billionaires Index, la fortune d'Elon Musk s'approche des 300 milliards de dollars. Hier, à la clôture de la Bourse de New York, elle atteignait précisément 289 milliards de dollars. Désormais très loin devant celle de Jeff Bezos (193 milliards de dollars) et de Bernard Arnault (163 milliards de dollars). 

Depuis le début de l'année, le patron de Tesla et Space X a vu son patrimoine bondir de 119 milliards de dollars.

Comme un symbole, ce lundi la fortune du roi des voitures électrique a dépassé la capitalisation de la plus grande société pétrolière américaine Exxon Mobil. A lui seul, Elon Musk vaut plus que le géant du prétrole (272 milliards de dollars). Comme un passage de relais symbolique entre le champion du monde d'avant des énergies fossiles et celui de l'après avec l'électrique. Un géant du pétrole à l'origine duquel on trouve la Standard Oil créée par John D. Rockefeller considéré comme l'homme le plus riche de tous les temps. Autre symbole.

Le gain de plus de 36 milliards de lundi fait suite à la flambée de l'action Tesla qui a pris plus de 12,6% hier. Le pionnier des véhicules électriques a dépassé les 1000 milliards de dollars de capitalisation boursière et est devenue la sixième entreprise la plus valorisée du monde devant Facebook. 

Tesla vaut 12 fois General Motors en Bourse La Bourse a accueilli très favorablement l'annonce de la méga-commande de 100.000 Tesla par le loueur Hertz pour un montant de 4,2 milliards de dollars. Les premiers modèles de Tesla Model 3 seront disponibles à la location d'ici quelques jours aux Etats-Unis et en Europe. 

Autre bonne nouvelle ce lundi pour le constructeur: la Tesla Model 3 est devenue en septembre la voiture qui s'est le plus vendue en Europe. Une première historique pour les véhicules électriques. Avec 24.600 exemplaires écoulées, la petite Tesla a coiffé au poteau deux véhicules thermiques, la Renault Clio et la Dacia Sandero. 

De son côté la Model Y, le nouveau SUV de Tesla, s'est classé deuxième en septembre sur le marché des voitures 100% électriques. Tesla a ainsi logiquement dominé le classement des électriques en septembre, avec une part de marché de 24%, devant le groupe Volkswagen (22%), Stellantis (13%), et Hyundai-Kia (11%).

Avec une capitalisation de 1010 milliards de dollars, Tesla vaut désormais 12 fois plus en Bourse que General Motors (84 milliards de dollars), le plus important constructeur automobile américain.

Frédéric Bianchi https://twitter.com/Frederic Bianchi Frédéric Bianchi Journaliste BFM Éco

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Obama accuse les Républicains de menacer la démocratie

"Je suis ici en Virginie parce que je pense que la Virginie fera en fin de compte le bon choix", a-t-il poursuivi. "Je pense qu'ici en Virginie, vous allez montrer au reste du pays, et au monde, que nous ne nous laisserons pas aller à nos pires instincts.

 L'ancien président américain Barack Obama en campagne en Virginie pour soutenir le candidat démocrate au poste de gouverneur, Terry McAuliffe, assis derrière lui

Barack Obama a accusé samedi les Républicains de menacer la démocratie avant une élection locale particulièrement serrée, vue comme un test national sur la popularité de Joe Biden au moment où il négocie âprement un plan massif d'investissements avec le Congrès.

L'ancien président s'était déplacé à Richmond, dans le sud conservateur de l'Etat, pour soutenir le démocrate Terry McAuliffe, 64 ans, candidat au poste de gouverneur de Virginie et qui est au coude-à-coude avec le républicain pro-Trump Glenn Youngkin, 54 ans, à l'approche du scrutin du 2 novembre.

Devant quelques centaines de jeunes militants enthousiastes, réunis à la Virginia Commonwealth University à Richmond, il a affirmé que M. Yougkin supprimerait des postes d'enseignants, qu'il réduirait l'accès à l'avortement et qu'il apporterait son soutien aux affirmations de Donald Trump qui prétend que l'élection présidentielle lui a été volée.

"A ma connaissance, le principal message de l'adversaire de Terry est qu'il est un type comme tout le monde parce qu'il porte une laine polaire. Et il accuse les écoles de laver le cerveau de nos enfants", a-t-il dit. "Il a aussi dit qu'il voulait faire vérifier les machines à voter utilisées lors du dernier scrutin. (...) Et nous sommes supposés croire qu'il va défendre notre démocratie ?" ====== Joe Biden a remporté la Virginie avec 10 points d'avance en 2020 et les républicains n'ont pas remporté d'élection dans cet Etat depuis 2009, mais l'avance de Terry McAuliffe dans les sondages a fondu au fil des semaines, et elle atteint désormais la marge d'erreur. 

M. Obama, qui reste le démocrate le plus populaire aux Etats-Unis cinq ans après quitté la Maison Blanche, voulait galvaniser les électeurs afro-américains, un électorat clé de cet Etat du sud, notamment dans la région de Richmond où l'un des plus importants symboles du passé esclavagiste du pays, la statue du général confédéré Robert Lee, n'a été déboulonnée que le mois dernier.

- "Marionnette" de Trump -

Reconnaissant comprendre pourquoi on peut être "fatigué" de la politique, il a rappelé avoir rencontré lors de sa première campagne présidentielle qui l'a porté à la Maison Blanche en 2008 une électrice afro-américaine de 106 ans qui s'était mobilisée pour lui. "Et je me suis dit, si elle n'est pas fatiguée, je n'ai pas le droit d'être fatigué", a-t-il ajouté. close volume_off  "Si John Lewis (figure de la lutte pour les droits civiques décédé en 2020, ndlr) n'était pas fatigué, nous n'avons pas le droit d'être fatigués", a-t-il martelé sous les applaudissements.

"Je suis ici en Virginie parce que je pense que la Virginie fera en fin de compte le bon choix", a-t-il poursuivi. "Je pense qu'ici en Virginie, vous allez montrer au reste du pays, et au monde, que nous ne nous laisserons pas aller à nos pires instincts. Nous ne reviendrons pas à un passé qui a fait tant de mal, nous irons de l'avant avec des gens comme Terry pour nous guider".

Avant M. Obama, la Première dame Jill Biden, la vice-présidente Kamala Harris et l'une des étoiles montantes du parti démocrate, Stacey Abrams, se sont déplacées en Virginie pour faire campagne pour M. McAuliffe. Le président américain lui-même y est attendu la semaine prochaine.

Une victoire de M. McAuliffe donnerait de l'élan au programme d'investissements massifs que l'aile gauche du parti démocrate cherche à faire passer au Congrès. Un échec pourrait inciter à davantage de prudence l'aile modérée du parti qui hésite encore à approuver quelque 3.000 milliards de dollars de dépenses.

M. Youngkin s'est concentré sur les écoles, faisant campagne contre le masque obligatoire honni par les électeurs de Donald Trump. Jusqu'ici, il a soigneusement évité d'apporter son soutien aux affirmations de l'ancien président qui prétend que l'élection lui a été volée.

M. Trump ne s'est pas rendu en Virginie. Il s'était joint virtuellement le 13 octobre à un meeting de campagne pro-Youngkin auquel participait notamment son ancien conseiller Steve Bannon.

M. McAuliffe, qui a pris le micro avant M. Obama, a promis de travailler avec des républicains "raisonnables" pour améliorer la situation en Virginie. ===== "Je travaillerai avec vous mais laissez-moi vous dire une chose aujourd'hui: Glenn Youngkin n'est pas un Républicain raisonnable. Pour moi, c'est Donald Trump en pantalon beige", a-t-il dit. "Voulons-nous une marionnette de Donald Trump comme gouverneur ? Non, nous ne voulons pas !".

L'ancien président américain Barack Obama en campagne en Virginie pour soutenir le candidat démocrate au poste de gouverneur, Terry McAuliffe, assis derrière lui

Source / AFP, Ryan M. Kelly AFP, publié le dimanche 24 octobre 2021 à 01h03

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Agressions sexuelles: la star de la rumba congolaise Koffi Olomidé jugé lundi en appel

La salle de concert de La Défense Arena, près de Paris, a annoncé jeudi l'annulation du concert de Koffi Olomidé prévu le 27 novembre.

"C'est un dossier qui ne tient pas", martèle Me Emmanuel Marsigny pour défendre son client, "une accusation n'est pas une preuve." L'avocat souligne qu'en première instance, le tribunal "a fait litière de la quasi-totalité de toutes les accusations: il a été condamné pour des faits (datés de) 2002-2003 sur une des jeunes femmes, (ce qu'il) conteste."

La star de la rumba congolaise Koffi Olomidé, 65 ans, doit être jugé lundi en appel à Versailles pour agressions sexuelles et séquestration de quatre de ses anciennes danseuses entre 2002 et 2006, des accusations qu'il conteste.

En première instance, le tribunal de Nanterre l'avait condamné en mars 2019 à deux ans de prison avec sursis pour "atteinte sexuelle" sur l'une de ces jeunes femmes, déclarée mineure au moment des faits.

Le ministère public, qui avait requis sept ans d'emprisonnement ferme, avait fait appel de cette condamnation. Le chanteur star de la République démocratique du Congo (RDC) avait été relaxé des poursuites concernant trois des danseuses.

Koffi Olomidé, de son vrai nom Antoine Agbepa Mumba, ne s'était pas présenté à son procès en première instance ni, préalablement, à deux rendez-vous lors de l'instruction, provoquant l'émission d'un mandat d'arrêt.

Sollicité par l'AFP, Me Emmanuel Marsigny n'a pas souhaité s'exprimer sur la présence ou non de son client à l'audience, prévue lundi à 14H00 devant la cour d'appel de Versailles. Le jugement sera mis en délibéré à une date ultérieure. 

La salle de concert de La Défense Arena, près de Paris, a annoncé jeudi l'annulation du concert de Koffi Olomidé prévu le 27 novembre.

Deux hommes présentés par l'accusation comme des hommes de main, poursuivis pour complicités et relaxés à Nanterre, doivent également être rejugés.

Le procès en première instance s'était tenu à huit clos, ce que n'ont pas demandé cette fois-ci les parties civiles.

Ces dernières "comptent sur la présence de M. Olomidé" après une instruction dans laquelle il s'est "largement soustrait à la justice", a indiqué à l'AFP Me David Desgranges, qui défend trois des quatre danseuses.

Tournées en France -

En 2007, une première danseuse porte plainte et décrit à la justice ses tournées avec Koffi Olomidé en France, qu'elle dit vivre enfermée près de Paris dans un pavillon surveillé par trois gardes sans possibilité de sortir ni de téléphoner. Les trois autres, qui déposent plainte en 2009 puis 2013, confirmeront ce récit, selon l'accusation.

Parfois, selon le récit des danseuses - dont une qui assure qu'elle était alors mineure - à la justice, elles étaient amenées dans une chambre d'hôtel ou dans un studio d'enregistrement pour que le chanteur les force à avoir une relation sexuelle.

L'une d'entre-elles rapporte qu'elle subissait la scène deux fois par semaine. Une autre raconte qu'elle se laissait faire pour ne pas perdre son poste de danseuse.

En juin 2006, elles s'échappent ensemble du pavillon francilien avec une corde de drap après avoir endormi les gardes à l'aide de somnifères, selon leur récit. 

Initialement mis en examen pour viols aggravés et séquestration en 2012, Koffi Olomidé voit finalement la juge d'instruction le renvoyer en 2018 devant le tribunal correctionnel pour "atteinte sexuelle avec violence, contrainte, menace ou surprise par personne ayant autorité" - ou agressions sexuelles - et séquestration.

Il est également jugé pour aide illégale à l'entrée et au séjour des danseuses, venues de la RDC. 

"C'est un dossier qui ne tient pas", martèle Me Emmanuel Marsigny pour défendre son client, "une accusation n'est pas une preuve." L'avocat souligne qu'en première instance, le tribunal "a fait litière de la quasi-totalité de toutes les accusations: il a été condamné pour des faits (datés de) 2002-2003 sur une des jeunes femmes, (ce qu'il) conteste."

Né en 1956 dans la région des Grands Lacs en RDC, Koffi Olomidé a déjà été condamné dans son pays en 2012 à trois mois de prison avec sursis pour violences contre son producteur. 

Il avait également été expulsé du Kenya en 2016 pour avoir donné un coup de pied à l'une de ses danseuses, et la Zambie avait émis en 2018 un mandat d'arrêt à son encontre pour une agression sur un photographe en 2012.

Source AFP / Le Congolais Koffi Olomidé (c) en concert au Festival de musique urbaine d'Anoumabo (Femua), le 12 septembre 2021 à Abidjan, en Côte d'Ivoire afp.com

- Sia KAMBOU 24 OCT 2021 Mise à jour 25.10.2021 à 11:15 AFP © 2021 AFP

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Habiba TOURE / "Madame Simone EHIVET GBAGBO a décliné la proposition, ce dont le Président Laurent GBAGBO, tout en regrettant cette décision, en a pris acte.

Abidjan, le 25 octobre 2021 – S’est tenu ce jour, un Point de Presse lors duquel il a été présenté les membres du Conseil Stratégique et Politique (CSP), et en particulier :

Le Docteur ASSOA ADOU, Président du CSP ;  Monsieur Hubert OULAYE, Président-Exécutif ;  Monsieur DAMANA Pickass, Secrétaire Général.

 Le Président-Exécutif, Monsieur Hubert OULAYE n’a malheureusement pas pu assister, comme annoncé, au Point de Presse, dans la mesure où le Président Laurent GBAGBO l’avait chargé de proposer à Madame Simone EHIVET GBAGBO d’intégrer le Conseil Stratégique et Politique.

Malheureusement, Madame Simone EHIVET GBAGBO a décliné la proposition, ce dont le Président Laurent GBAGBO, tout en regrettant cette décision, en a pris acte.

A la suite de ces nominations, le Président Laurent GBAGBO a demandé aux personnalités nommées de commencer à exécuter leur mission, à savoir :

Pour le Conseil Stratégique et Politique de penser la stratégie globale du parti en appuyant le Président du Parti dans ses prises de décisions, et à veiller au respect des décisions prises ; Pour le Président Exécutif, d’administrer quotidiennement le Parti et de mettre à exécution les décisions prises par le Président et le CSP ;

Pour le Secrétaire Général de se charger de l’implantation du Parti sur tout le territoire national et de la mobilisation des adhérents.

Compte tenu de la volonté exprimée par le Président du Parti, de se mettre au travail sans délai, une fiche de mission sera remise à ces personnalités. 

Habiba TOURE 

Porte-Parole du Président GBAGBO

Côte d’Ivoire : comment arriver à bout de l’incivisme ? Vue d'Abidjan, capital économique de la Côte d'Ivoire / L'Analyse du Dr. Raphael Ya Komenan, Crimino-paxiologue

VIDEO / 7info est la première chaîne d'information en continu en Côte d'Ivoire. Retrouvez ici en replay La VIDEO YOUTUBE.COM 7-à-dire avec...

L’incivisme est une réaction de dépit en raison de l’incapacité des citoyens à contrôler et demander des comptes à ceux qui violent les règles au sommet de l’État. Depuis plusieurs années, on constate la montée en puissance de l’incivisme (manque de dévouement pour le bien de la nation). Il se manifeste notamment à travers la destruction de biens et d’édifices publics, le non-respect des institutions et symboles de la République, la corruption endémique et la violence sous toutes ses formes. Ces comportements inciviques n’ont pas émergé ex nihilo. Ils découlent de la triple crise politique, économique et de confiance dans les institutions. Comment stopper l’incivisme grandissant dans le pays ?

CRISE POLITIQUE ET INCIVISME

Dans la lutte pour la conquête/la conservation du pouvoir, les politiques utilisent la violence. En effet, le pouvoir s’appuie sur les forces armées pour harceler les opposants et étouffer toute forme de contestation. Pour répliquer, l’opposition utilise les jeunes pour se faire entendre par la violence. Les élections locales de 2018 ont été émaillées de violences dans plusieurs localités, entraînant des morts.

Cette violence consacrée par les politiques est devenue un moyen politique et aussi pour faire valoir ses droits. C’est pourquoi lors des manifestions populaires des bus sont brûlés, des voitures cassées et des biens publics et privés détruits. Aussi, les politiques détournent régulièrement les règles du jeu politique à leur profit. C’est ainsi que ces dernières années, afin de s’approprier une majorité artificielle le convoyage des électeurs d’une circonscription électorale à une autre a gagné de l’ampleur. Cela envoie un signal aux citoyens qu’ils peuvent aussi détourner les règles. En outre, les acteurs politiques font primer leurs intérêts sur ceux de la nation.

Les différentes crises que le pays a connues trouvent leurs sources dans la manipulation et la violation des lois régissant le processus électoral. Malheureusement, l’absence d’un État de droit leur permet d’échapper à la justice. Les lois semblent donc être surtout à destination des pauvres et des faibles. Dès lors, personne ne les observe. D’où l’expression populaire « le poisson pourrit par la tête » pour bien signifier que ce sont les acteurs politiques qui déteignent négativement sur les citoyens.

CRISE ÉCONOMIQUE ET INCIVISME

Les crises ont affecté gravement l’économie : chômage exponentiel, pauvreté galopante et exclusion économique. La classe politique s’est enrichie tandis que la grande partie de la population a basculé dans la pauvreté et la précarité. La gestion clanique du pouvoir a contribué à exclure certaines franges de la population à travers la corruption, le népotisme, le marchandage des marchés publics et les différents concours de la fonction publique.

Par exemple, la politique de rattrape ethnique du régime Ouattara en faveur des ressortissants du nord viole l’esprit de la République et exclut les autres des postes majeurs au sein de l’administration. Finalement, le pouvoir est perçu comme bénéficiant à un groupe au détriment des autres, d’où l’absence d’un véritable dévouement pour le bien de la nation.

En outre, la croissance économique générée ces dernières années n’a pas permis de réduire la pauvreté et les inégalités. Selon la Banque Africaine de Développement dans sa publication « Perspectives économiques en Afrique 2018 », la part cumulée des emplois vulnérables et des chômeurs dans la population active représente un taux entre 70 % et 90 %. Selon la Banque mondiale, 46 % de la population est pauvre. Et l’indice de GINI mesurant les inégalités de revenus est de 41,50 sur 100.

La précarité et la misère exacerbent le sentiment de frustration qui trouve son exécutoire dans la violence et la défiance aux lois. Le phénomène des enfants en conflit avec la loi en est une illustration. Ces adolescents issus de familles défavorisées agressent et parfois tuent sur leurs passages.

CRISE DE CONFIANCE ET INCIVISME

L’image des institutions a été édulcorée par les différentes crises et les comportements inciviques des acteurs de ces institutions. Aucun président n’a réussi à se mettre au-dessus de la mêlée politique pour incarner pleinement l’unité nationale et consacrer la séparation effective des pouvoirs. Ainsi, l’exécutif continue de dominer les autres pouvoirs et institutions. Le limogeage actuel des hauts fonctionnaires et animateurs d’institutions pour leur refus d’adhérer au Rassemblement des Houphouétistes pour la Paix et la démocratie (RHDP unifié) montre bien cette domination.

Cette vassalisation des institutions par l’exécutif leur fait perdre la confiance des citoyens. Selon une étude menée par Afrobaromètre en 2017, près de 65 % d’Ivoiriens n’ont pas confiance dans le président de la République, 62 % n’ont pas confiance en l’Assemblée nationale et 68 % en la Commission électorale indépendante. Au plan local, 70 % d’Ivoiriens ne donnent pas leur confiance aux conseils municipaux et régionaux.

LA THÉRAPIE PAR L’EXEMPLE

La réhabilitation des institutions; en améliorant leur qualité; semble la condition sine qua non pour rétablir la confiance des citoyens. Pour ce faire, le contrôle citoyen et la redevabilité des décideurs devraient être consacrés dans la gouvernance publique. En ce sens, les citoyens exerceraient effectivement un contrôle sur l’action publique (institutions et politiques publiques). Grâce à ce contrôle, ils contraindraient les gouvernants à leur rendre des comptes.

Ce serait la clé pour lutter efficacement contre la corruption et les détournements de fonds publics. Cela induirait une corrélation entre l’action des institutions et l’évaluation faite des citoyens dans une coresponsabilité permettant à l’action publique d’être plus efficace, plus légitime, en adéquation avec la loi mais également avec les besoins des populations. Pour y parvenir, les initiatives comme celle de la Haute Autorité à la Bonne Gouvernance qui a initié une ligne verte pour dénoncer les actes de corruption devraient être élargies aux institutions. Les citoyens exerçant le contrôle citoyen et exigeant la redevabilité devraient bénéficier d’une protection spéciale pour être à l’abri de harcèlements et représailles. Le Conseil aux droits de l’homme et le Conseil constitutionnel pourraient veiller au respect de leurs droits. Des mécanismes spéciaux de protestation pourraient être aussi échafaudées.

À terme, l’image des institutions serait restaurée et les citoyens auraient davantage confiance en elles. L’incivisme est une réaction de dépit en raison de l’incapacité des citoyens à contrôler et demander des comptes à ceux qui violent les règles au sommet de l’État. Il convient alors de restaurer les institutions en améliorant leur qualité pour que les citoyens aient le plein pouvoir d’exercer un contrôle et d’exiger des comptes aux gouvernants, faute de quoi l’incivisme ira crescendo.

Sur le web : Vous aimez cet article ? Partagez le ! WhatsAppTelegram Share E-mail  ; Par Fangnariga Yeo.Un article de Libre Afrique

SECURITE ROUTIERE : LE GOUVERNEMENT ENTEND RENFORCER LA LUTTE CONTRE L’INCIVISME

Abidjan, le 16 avril 2021- A l’ occasion d’une réunion extraordinaire de la Commission nationale de la Sécurité routière (CNSR), le jeudi 15 avril 2021, le ministre des Transports, Amadou Koné, a annoncé que le gouvernement envisage de mettre en place une stratégie efficace de lutte contre l’incivisme sur les routes. « Cette opération va consister à réprimer systématiquement les cas de conduite sans visite technique automobile, de conduite en état d’ébriété, d’excès de vitesse, de mauvais état mécanique du véhicule et de détention de faux documents de transport » a expliqué Amadou Koné.

Selon le ministre, l’opération de répression sera précédée et appuyée par une campagne médiatique qui débutera dans les tout prochains jours, le temps de préparer en liaison avec les départements ministériels concernés le dispositif de sanction et de répression.