Reprise des pourparlers, RHDP, réconciliation… Adama Diomandé, pdt de l’ADDL ‘’La recomposition du paysage politique joue contre l’opposition *Le retour de Gbagbo est un stimulant pour le RHDP’’
Président de ‘’l’Association pour la défense de la démocratie et des libertés’’(ADDL), Adama Diomandé, se prononce sur l’actualité politique et donne ses impressions sur le dialogue pouvoir-opposition dont le 5ème round a débuté, le jeudi 16 décembre 2021, sous l’égide du Premier ministre Patrick Achi.
En tant que président de ‘’l’Association pour la défense de la démocratie et des libertés’’ (ADDL), quelle lecture faites-vous de l'actualité politique depuis le retour de l'ancien président Laurent Gbagbo ?
Je me réjouis de l’évolution de la démocratie dans mon pays, surtout les actes posés, par le président de la République, Alassane Ouattara, dans le sens de l’apaisement des tensions, après la violence infligée inutilement par des politiciens d’une opposition sans aucune perspective d’alternance, peu crédible, dans une coalition de dupes, qui a été créée pour installer la chienlit, et dont le but était de saboter l’élection présidentielle. Je note toutefois que le re tour de l’ancien président Laurent Gbagbo a induit implicitement une certaine recomposition du paysage politique avec l’éclatement ou l’implosion du FPI scindé en deux partis désormais. Cependant, s’il y a eu recomposition, il n’y a pas eu renouvellement de la classe politique, le personnel étant resté le même. C’est en cela qu’on peut dire que rien n’a véritablement changé.
Le jeudi 16 décembre 2021, a été ouvert le 5ème round du dialogue pouvoir-opposition. Qu’en pensez-vous ?
Je pense que le dialogue est nécessaire entre les partis politiques de notre pays. D’ailleurs, comme nous l’a enseigné le père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, Felix Hou phouët-Boigny, le dialogue est l’arme des forts, c’est ce que fait son disciple le plus charismatique, qui est le président Alassane Ouattara, Je souhaite de tout mon cœur, une réconciliation sincère entre les hommes et femmes politiques de notre pays, car c’est eux, les véritables facteurs de divisions, entres les citoyens de la Côte d’Ivoire. Si cela se réalise, que nos ainés politiques, pensent à passer le flambeau à une nouvelle génération de femmes ou hommes politiques, qu’ils ont eux-mêmes formés, alors, on peut espérer des lendemains meilleurs dans une Côte d’Ivoire réconciliée et pa épris de paix. Parce que personne ne sort gagnant lorsqu’il y a des conflits dans un pays. Parce que même ceux qui croient avoir gagné y laissent toujours des plumes. La paix est donc quelque chose qui ne peut être marchandée. Elle s’im pose à tout le monde.
Votre parti, le RHDP, est en re structuration. Qu'en attendez vous concrètement ?
Une modernisation de fond en comble . Les militants ne veulent plus de responsables guindés qui croient ne rien devoir à personne. Ce n’est pas vrai, parce que sans les militants, il n’y a pas de parti politique.
Si vous aviez des propositions à faire dans le cadre de cette re structuration, que diriez-vous ?
Je ne pense pas que de nouvelles propositions soient vraiment nécessaires. Il s’agit pour nous tout simplement d’appliquer les directives données par le président de la République, pour consolider nos acquis sociaux, économiques et politiques dans la discipline avec honnêteté et justice, sans aucun favoritisme médiocre, sauf par la compétence, dans la sincérité et la loyauté au président du parti.
La recomposition du paysage politique induite par le retour de Laurent Gbagbo et des exilés ne va-t-elle pas se faire au détriment du RHDP ?
Non, au contraire ! Il se fait au détriment de l’opposition, avec la division au FPI, et l’accentuation du doute au PDCI. En tout cas, le retour de l’ex-président est un épiphénomène au RHDP. Au contraire, cela nous donne encore de l’énergie politique, pour bien faire et combler nos lacunes ou faiblesses. C’est donc un stimulant pour le RHDP qui ne doit plus dormir sur ses lauriers.
Le pays va bientôt connaître de nouvelles élections locales (Municipales et Régionales).
N'avez-vous pas de crainte pour le RHDP, puisque le PDCI et le PPA-CI pourraient coaliser pour contrer l'hégémonie des Houphouetistes…
Je pense que cela donnera encore l’occasion de consolider les acquis de la modernisation du parti voulue par le président Alassane Ouattara , j’en suis persuadé, car j’ai parcouru, depuis mon retour de France, avec le ministre de la Bonne gouvernance, du Renforce ment des capacités et de la Lutte contre la corruption, mon jeune frère Epiphane Zoro Bi, en long et en large notre pays, et le constat, c’est que la modernisation touche toutes les régions de la Côte d’Ivoire. Je suis persuadé que nous engrangerons les fruits et les bénéfices électoraux du formidable travail abattu par le président de la République, Alassane Ouattara, sur toute l’étendue du territoire national.
Quel message pouvez-vous lancer aux Ivoiriens à l'orée de la nouvelle année ?
La paix dans la santé, dans l’union, dans le travail et la discipline, et la longévité pour tous mes compatriotes. Surtout, nous devons nous impliquer tous dans la lutte contre la corruption, avec la bonne gouvernance en ligne de mire.
Réalisée par AMBROISE TIETIE
- Publié dans Infos Ivoiriennes

"Ce rassemblement a été saisi par le Ministre ZORO Epiphane pour appeler à la solidarité autour de la mère patrie, la Côte d’Ivoire. « Notre présence à cette cérémonie marque un signal fort, un engagement à l'endroit de toute la population et de tous les fils et filles de la Côte d'Ivoire."
Ce rassemblement a été saisi par le ministre ZORO Epiphane pour Appeler à la solidarité autour de la mère patrie, la Côte d’Ivoire. « Notre présence à cette cérémonie marque un signal fort, un engagement à l'endroit de toute la population et de tous les fils et filles de la Côte d'Ivoire. Soyons solidaires envers les autres quelles que soient nos appartenances poli- tiques et idéologiques. Notre seul bien qui importe, c'est la paix », a-t-il exhorté. Et d’ajouter : « Nous avons décidé de nous tenir main dans la main et de marcher ensemble dans la solidarité forte. Nous voulons le changement dans notre département ».
Représentant Mme Simone EHIVET GBAGBO, marraine de la présente cérémonie, le ministre Émile GUIRÉLOU s’est, quant à lui, satisfait de l’ambiance qui a prévalu lors de cette cérémonie de reconnaissance. Non sans rendre h-age à son jeune frère, Pr. Ballo Bi Toto Jérôme, pour la justesse de son combat.
Enfin, Dr. BOGA SAKO Gervais, président de la Fondation pour les Droits de l’homme et la vie politique (FIDHOP), a salué le ministre Epiphane ZORO, en lui rendant un hommage en ces termes : « vous êtes un militant des droits de l'homme depuis très longtemps, et je sais que vous avez connu l'exil quelque part à Bruxelles, donc on est de la même famille des exilés. Y'en a qui ont peur d'assumer leurs convictions, c'est pour ça que j'aime Epiphane qui assume ses convictions ».
La première séance de travail entre les différents acteurs du dialogue politique ivoirien devait avoir lieu ce mardi. Elle a finalement été reportée au 27 décembre. Un délai supplémentaire a été accordé aux partis politiques afin qu’ils déposent leurs propositions de thèmes à débattre.
« Certains Africains sont encore complices »
Source / Nouveau Réveil
Résolument engagé dans la lutte contre la corruption, l’Etat de Côte d’Ivoire ne ménage aucun effort pour se doter d’organes de contrôle de la gestion publique. C’est ce qui explique la présence du ministre Epiphane Zoro et sa délégation en Egypte, où il a pris la parole. Tout en remerciant l’ONUDC pour les efforts consentis à aider la Côte d’Ivoire, il a estimé que beaucoup reste à faire. « Je voudrais adresser des remerciements appuyés et sincères à l’ONUDC, pour son appui constant à la Côte d’Ivoire.
Depuis sa mise en fonction, ce département ministériel a entrepris de nombreuses actions. Il s’agit de « la mise en avant de la problématique du genre dans la lutte contre la corruption ; l’approfondissement de la réflexion sur l’élaboration d’une loi spécifique relative à la protection des lanceurs d’alertes ; la formation des administrateurs des sociétés d’Etat sur leur responsabilité en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption ; l’implication de la jeunesse dans la promotion de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, à travers des initiatives telles que les MEET-UP avec les réseaux des jeunes ou encore l’initiative « Global Leaders Conférence », en vue de faire de la culture, un outil privilégié de sensibilisation et de prévention contre la corruption ; la réalisation des actions inopinées de vérification des allégations de corruption dans les services publics, sanctionnées par des mesures administratives ou judiciaires contre les auteurs de malversations.
Par Aymar Dedi Le Mandat