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Par Benoit Hili / Face-à-face cocasse ! Scène cocasse. Une pétasse, pardonnez du peu, une jeune dame, institutrice de son état, est la cause du calvaire de pauvres gamins qui ont composé au Bepc.

Cette dame avait surveillé l’épreuve de la dictée à la Salle 12, le 14 juin dernier, au centre d’examen Epp Labat A de Williamsville, à Abidjan. Ce lundi 23 octobre, la fameuse dame s’amène à la Direction des examens et concours (deco) flanquée de membres de sa famille et escortée par la fondatrice de son école. Une école primaire située aux 220 logements dont nous tairons le nom pour le moment. La deco veut en avoir le cœur net sur l’incident que cette curieuse surveillante a provoqué il y a quatre mois. Ce lundi est donc jour de vérité. Un face-à-face.

 Des enfants sont convoqués, de même que les deux directeurs du centre d’examen et du centre de correction. Face aux déclarations des deux directeurs et des gamins qui l’accablent, l’enseignante, notre belle pétasse, choisit de tout nier en bloc. L’affaire agace et prend un tour cocasse. Et il est décidé que la fameuse surveillante fasse sa déposition à la police puisqu’elle refuse de la faire devant les fonctionnaires de la déco. Elle se ravise et promet de dire la vérité. Mais ce n’est que pure grimace, puisqu’elle se rétracte au moment de passer à table. Dégueulasse ! Pourtant, le lendemain, de l’incident survenu mi-juin à l’épreuve de dictée, la même dame avait reconnu les faits à demi-mots, devant le directeur du centre d’examen. Elle avait avoué avoir pris la malheureuse initiative d’aider des gamins soi-disant par « humanisme ». 

Les gosses avaient grogné pour lui dire qu’un examen n’est pas le lieu où on fait des faveurs à des candidats. Peine perdue. Alors, pris de peur ou paniqués, quelques pauvres bouts de choux avaient cédé au chantage. Ce fut une infime minorité, d’autant que la surveillante vendait son offre d’aide à 1000F. Or, rares, sont on le sait, les gamins de 13, 14 ans, qui vont en classe avec des billets de 1000F. A la correction, les correcteurs ont, hélas, accolé une mention de fraude sur toute la salle de 29 élèves. Toute la salle ! Sans doute, après sans doute identifié deux ou trois cas suspects.

Mais que pouvaient faire les élèves honnêtes face à leur enseignante ?

Ils ont même subits la double peine : la surveillante ayant bâclé la lecture de la dictée. En attendant la suite, on peut saluer la détermination des fonctionnaires de la deco de situer les responsabilités. D’ici-là, ce sont les pauvres enfants qui trinquent, suspendus qu’ils sont à la décision de leurs autorités éducatives. Des élèves d’ailleurs, brillants, issus d’établissement de référence, notamment catholiques.

Ces établissements d’origine ont fait, pour certains, des taux de 95% de réussite à cette même session de Bepc. Et ils s’indignent de voir leurs élèves pris au piège. Conséquence de cela, les dirigeants d’établissements concernés ont fait des réclamations. Ils suivent l’affaire de très près. Solidaires, en cela, aux parents d’élèves qui se lassent de cette angoisse.

Par Benoit Hili

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36 MILLIARDS DE DOLLARS GAGNÉS EN UN JOUR, LE LUNDI FOU D'ELON MUSK La fortune d'Elon Musk atteint les 289 milliards de dollars.

Après l'annonce d'une commande record par le loueur Hertz de 100.000 Tesla, l'action de la société automobile a bondi de 12,7% propulsant son patron Elon Musk à des niveaux de fortune jamais atteints. Les superlatifs manquent au moment de parler de la fortune d'Elon Musk. Sur la seule journée de lundi, le patrimoine du fondateur de Tesla a fait un bond stratosphérique jamais vu de 36,2 milliards de dollars (31,2 milliards d'euros). 

Selon le Bloomberg Billionaires Index, la fortune d'Elon Musk s'approche des 300 milliards de dollars. Hier, à la clôture de la Bourse de New York, elle atteignait précisément 289 milliards de dollars. Désormais très loin devant celle de Jeff Bezos (193 milliards de dollars) et de Bernard Arnault (163 milliards de dollars). 

Depuis le début de l'année, le patron de Tesla et Space X a vu son patrimoine bondir de 119 milliards de dollars.

Comme un symbole, ce lundi la fortune du roi des voitures électrique a dépassé la capitalisation de la plus grande société pétrolière américaine Exxon Mobil. A lui seul, Elon Musk vaut plus que le géant du prétrole (272 milliards de dollars). Comme un passage de relais symbolique entre le champion du monde d'avant des énergies fossiles et celui de l'après avec l'électrique. Un géant du pétrole à l'origine duquel on trouve la Standard Oil créée par John D. Rockefeller considéré comme l'homme le plus riche de tous les temps. Autre symbole.

Le gain de plus de 36 milliards de lundi fait suite à la flambée de l'action Tesla qui a pris plus de 12,6% hier. Le pionnier des véhicules électriques a dépassé les 1000 milliards de dollars de capitalisation boursière et est devenue la sixième entreprise la plus valorisée du monde devant Facebook. 

Tesla vaut 12 fois General Motors en Bourse La Bourse a accueilli très favorablement l'annonce de la méga-commande de 100.000 Tesla par le loueur Hertz pour un montant de 4,2 milliards de dollars. Les premiers modèles de Tesla Model 3 seront disponibles à la location d'ici quelques jours aux Etats-Unis et en Europe. 

Autre bonne nouvelle ce lundi pour le constructeur: la Tesla Model 3 est devenue en septembre la voiture qui s'est le plus vendue en Europe. Une première historique pour les véhicules électriques. Avec 24.600 exemplaires écoulées, la petite Tesla a coiffé au poteau deux véhicules thermiques, la Renault Clio et la Dacia Sandero. 

De son côté la Model Y, le nouveau SUV de Tesla, s'est classé deuxième en septembre sur le marché des voitures 100% électriques. Tesla a ainsi logiquement dominé le classement des électriques en septembre, avec une part de marché de 24%, devant le groupe Volkswagen (22%), Stellantis (13%), et Hyundai-Kia (11%).

Avec une capitalisation de 1010 milliards de dollars, Tesla vaut désormais 12 fois plus en Bourse que General Motors (84 milliards de dollars), le plus important constructeur automobile américain.

Frédéric Bianchi https://twitter.com/Frederic Bianchi Frédéric Bianchi Journaliste BFM Éco

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Obama accuse les Républicains de menacer la démocratie

"Je suis ici en Virginie parce que je pense que la Virginie fera en fin de compte le bon choix", a-t-il poursuivi. "Je pense qu'ici en Virginie, vous allez montrer au reste du pays, et au monde, que nous ne nous laisserons pas aller à nos pires instincts.

 L'ancien président américain Barack Obama en campagne en Virginie pour soutenir le candidat démocrate au poste de gouverneur, Terry McAuliffe, assis derrière lui

Barack Obama a accusé samedi les Républicains de menacer la démocratie avant une élection locale particulièrement serrée, vue comme un test national sur la popularité de Joe Biden au moment où il négocie âprement un plan massif d'investissements avec le Congrès.

L'ancien président s'était déplacé à Richmond, dans le sud conservateur de l'Etat, pour soutenir le démocrate Terry McAuliffe, 64 ans, candidat au poste de gouverneur de Virginie et qui est au coude-à-coude avec le républicain pro-Trump Glenn Youngkin, 54 ans, à l'approche du scrutin du 2 novembre.

Devant quelques centaines de jeunes militants enthousiastes, réunis à la Virginia Commonwealth University à Richmond, il a affirmé que M. Yougkin supprimerait des postes d'enseignants, qu'il réduirait l'accès à l'avortement et qu'il apporterait son soutien aux affirmations de Donald Trump qui prétend que l'élection présidentielle lui a été volée.

"A ma connaissance, le principal message de l'adversaire de Terry est qu'il est un type comme tout le monde parce qu'il porte une laine polaire. Et il accuse les écoles de laver le cerveau de nos enfants", a-t-il dit. "Il a aussi dit qu'il voulait faire vérifier les machines à voter utilisées lors du dernier scrutin. (...) Et nous sommes supposés croire qu'il va défendre notre démocratie ?" ====== Joe Biden a remporté la Virginie avec 10 points d'avance en 2020 et les républicains n'ont pas remporté d'élection dans cet Etat depuis 2009, mais l'avance de Terry McAuliffe dans les sondages a fondu au fil des semaines, et elle atteint désormais la marge d'erreur. 

M. Obama, qui reste le démocrate le plus populaire aux Etats-Unis cinq ans après quitté la Maison Blanche, voulait galvaniser les électeurs afro-américains, un électorat clé de cet Etat du sud, notamment dans la région de Richmond où l'un des plus importants symboles du passé esclavagiste du pays, la statue du général confédéré Robert Lee, n'a été déboulonnée que le mois dernier.

- "Marionnette" de Trump -

Reconnaissant comprendre pourquoi on peut être "fatigué" de la politique, il a rappelé avoir rencontré lors de sa première campagne présidentielle qui l'a porté à la Maison Blanche en 2008 une électrice afro-américaine de 106 ans qui s'était mobilisée pour lui. "Et je me suis dit, si elle n'est pas fatiguée, je n'ai pas le droit d'être fatigué", a-t-il ajouté. close volume_off  "Si John Lewis (figure de la lutte pour les droits civiques décédé en 2020, ndlr) n'était pas fatigué, nous n'avons pas le droit d'être fatigués", a-t-il martelé sous les applaudissements.

"Je suis ici en Virginie parce que je pense que la Virginie fera en fin de compte le bon choix", a-t-il poursuivi. "Je pense qu'ici en Virginie, vous allez montrer au reste du pays, et au monde, que nous ne nous laisserons pas aller à nos pires instincts. Nous ne reviendrons pas à un passé qui a fait tant de mal, nous irons de l'avant avec des gens comme Terry pour nous guider".

Avant M. Obama, la Première dame Jill Biden, la vice-présidente Kamala Harris et l'une des étoiles montantes du parti démocrate, Stacey Abrams, se sont déplacées en Virginie pour faire campagne pour M. McAuliffe. Le président américain lui-même y est attendu la semaine prochaine.

Une victoire de M. McAuliffe donnerait de l'élan au programme d'investissements massifs que l'aile gauche du parti démocrate cherche à faire passer au Congrès. Un échec pourrait inciter à davantage de prudence l'aile modérée du parti qui hésite encore à approuver quelque 3.000 milliards de dollars de dépenses.

M. Youngkin s'est concentré sur les écoles, faisant campagne contre le masque obligatoire honni par les électeurs de Donald Trump. Jusqu'ici, il a soigneusement évité d'apporter son soutien aux affirmations de l'ancien président qui prétend que l'élection lui a été volée.

M. Trump ne s'est pas rendu en Virginie. Il s'était joint virtuellement le 13 octobre à un meeting de campagne pro-Youngkin auquel participait notamment son ancien conseiller Steve Bannon.

M. McAuliffe, qui a pris le micro avant M. Obama, a promis de travailler avec des républicains "raisonnables" pour améliorer la situation en Virginie. ===== "Je travaillerai avec vous mais laissez-moi vous dire une chose aujourd'hui: Glenn Youngkin n'est pas un Républicain raisonnable. Pour moi, c'est Donald Trump en pantalon beige", a-t-il dit. "Voulons-nous une marionnette de Donald Trump comme gouverneur ? Non, nous ne voulons pas !".

L'ancien président américain Barack Obama en campagne en Virginie pour soutenir le candidat démocrate au poste de gouverneur, Terry McAuliffe, assis derrière lui

Source / AFP, Ryan M. Kelly AFP, publié le dimanche 24 octobre 2021 à 01h03

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Agressions sexuelles: la star de la rumba congolaise Koffi Olomidé jugé lundi en appel

La salle de concert de La Défense Arena, près de Paris, a annoncé jeudi l'annulation du concert de Koffi Olomidé prévu le 27 novembre.

"C'est un dossier qui ne tient pas", martèle Me Emmanuel Marsigny pour défendre son client, "une accusation n'est pas une preuve." L'avocat souligne qu'en première instance, le tribunal "a fait litière de la quasi-totalité de toutes les accusations: il a été condamné pour des faits (datés de) 2002-2003 sur une des jeunes femmes, (ce qu'il) conteste."

La star de la rumba congolaise Koffi Olomidé, 65 ans, doit être jugé lundi en appel à Versailles pour agressions sexuelles et séquestration de quatre de ses anciennes danseuses entre 2002 et 2006, des accusations qu'il conteste.

En première instance, le tribunal de Nanterre l'avait condamné en mars 2019 à deux ans de prison avec sursis pour "atteinte sexuelle" sur l'une de ces jeunes femmes, déclarée mineure au moment des faits.

Le ministère public, qui avait requis sept ans d'emprisonnement ferme, avait fait appel de cette condamnation. Le chanteur star de la République démocratique du Congo (RDC) avait été relaxé des poursuites concernant trois des danseuses.

Koffi Olomidé, de son vrai nom Antoine Agbepa Mumba, ne s'était pas présenté à son procès en première instance ni, préalablement, à deux rendez-vous lors de l'instruction, provoquant l'émission d'un mandat d'arrêt.

Sollicité par l'AFP, Me Emmanuel Marsigny n'a pas souhaité s'exprimer sur la présence ou non de son client à l'audience, prévue lundi à 14H00 devant la cour d'appel de Versailles. Le jugement sera mis en délibéré à une date ultérieure. 

La salle de concert de La Défense Arena, près de Paris, a annoncé jeudi l'annulation du concert de Koffi Olomidé prévu le 27 novembre.

Deux hommes présentés par l'accusation comme des hommes de main, poursuivis pour complicités et relaxés à Nanterre, doivent également être rejugés.

Le procès en première instance s'était tenu à huit clos, ce que n'ont pas demandé cette fois-ci les parties civiles.

Ces dernières "comptent sur la présence de M. Olomidé" après une instruction dans laquelle il s'est "largement soustrait à la justice", a indiqué à l'AFP Me David Desgranges, qui défend trois des quatre danseuses.

Tournées en France -

En 2007, une première danseuse porte plainte et décrit à la justice ses tournées avec Koffi Olomidé en France, qu'elle dit vivre enfermée près de Paris dans un pavillon surveillé par trois gardes sans possibilité de sortir ni de téléphoner. Les trois autres, qui déposent plainte en 2009 puis 2013, confirmeront ce récit, selon l'accusation.

Parfois, selon le récit des danseuses - dont une qui assure qu'elle était alors mineure - à la justice, elles étaient amenées dans une chambre d'hôtel ou dans un studio d'enregistrement pour que le chanteur les force à avoir une relation sexuelle.

L'une d'entre-elles rapporte qu'elle subissait la scène deux fois par semaine. Une autre raconte qu'elle se laissait faire pour ne pas perdre son poste de danseuse.

En juin 2006, elles s'échappent ensemble du pavillon francilien avec une corde de drap après avoir endormi les gardes à l'aide de somnifères, selon leur récit. 

Initialement mis en examen pour viols aggravés et séquestration en 2012, Koffi Olomidé voit finalement la juge d'instruction le renvoyer en 2018 devant le tribunal correctionnel pour "atteinte sexuelle avec violence, contrainte, menace ou surprise par personne ayant autorité" - ou agressions sexuelles - et séquestration.

Il est également jugé pour aide illégale à l'entrée et au séjour des danseuses, venues de la RDC. 

"C'est un dossier qui ne tient pas", martèle Me Emmanuel Marsigny pour défendre son client, "une accusation n'est pas une preuve." L'avocat souligne qu'en première instance, le tribunal "a fait litière de la quasi-totalité de toutes les accusations: il a été condamné pour des faits (datés de) 2002-2003 sur une des jeunes femmes, (ce qu'il) conteste."

Né en 1956 dans la région des Grands Lacs en RDC, Koffi Olomidé a déjà été condamné dans son pays en 2012 à trois mois de prison avec sursis pour violences contre son producteur. 

Il avait également été expulsé du Kenya en 2016 pour avoir donné un coup de pied à l'une de ses danseuses, et la Zambie avait émis en 2018 un mandat d'arrêt à son encontre pour une agression sur un photographe en 2012.

Source AFP / Le Congolais Koffi Olomidé (c) en concert au Festival de musique urbaine d'Anoumabo (Femua), le 12 septembre 2021 à Abidjan, en Côte d'Ivoire afp.com

- Sia KAMBOU 24 OCT 2021 Mise à jour 25.10.2021 à 11:15 AFP © 2021 AFP

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Habiba TOURE / "Madame Simone EHIVET GBAGBO a décliné la proposition, ce dont le Président Laurent GBAGBO, tout en regrettant cette décision, en a pris acte.

Abidjan, le 25 octobre 2021 – S’est tenu ce jour, un Point de Presse lors duquel il a été présenté les membres du Conseil Stratégique et Politique (CSP), et en particulier :

Le Docteur ASSOA ADOU, Président du CSP ;  Monsieur Hubert OULAYE, Président-Exécutif ;  Monsieur DAMANA Pickass, Secrétaire Général.

 Le Président-Exécutif, Monsieur Hubert OULAYE n’a malheureusement pas pu assister, comme annoncé, au Point de Presse, dans la mesure où le Président Laurent GBAGBO l’avait chargé de proposer à Madame Simone EHIVET GBAGBO d’intégrer le Conseil Stratégique et Politique.

Malheureusement, Madame Simone EHIVET GBAGBO a décliné la proposition, ce dont le Président Laurent GBAGBO, tout en regrettant cette décision, en a pris acte.

A la suite de ces nominations, le Président Laurent GBAGBO a demandé aux personnalités nommées de commencer à exécuter leur mission, à savoir :

Pour le Conseil Stratégique et Politique de penser la stratégie globale du parti en appuyant le Président du Parti dans ses prises de décisions, et à veiller au respect des décisions prises ; Pour le Président Exécutif, d’administrer quotidiennement le Parti et de mettre à exécution les décisions prises par le Président et le CSP ;

Pour le Secrétaire Général de se charger de l’implantation du Parti sur tout le territoire national et de la mobilisation des adhérents.

Compte tenu de la volonté exprimée par le Président du Parti, de se mettre au travail sans délai, une fiche de mission sera remise à ces personnalités. 

Habiba TOURE 

Porte-Parole du Président GBAGBO

Côte d’Ivoire : comment arriver à bout de l’incivisme ? Vue d'Abidjan, capital économique de la Côte d'Ivoire / L'Analyse du Dr. Raphael Ya Komenan, Crimino-paxiologue

VIDEO / 7info est la première chaîne d'information en continu en Côte d'Ivoire. Retrouvez ici en replay La VIDEO YOUTUBE.COM 7-à-dire avec...

L’incivisme est une réaction de dépit en raison de l’incapacité des citoyens à contrôler et demander des comptes à ceux qui violent les règles au sommet de l’État. Depuis plusieurs années, on constate la montée en puissance de l’incivisme (manque de dévouement pour le bien de la nation). Il se manifeste notamment à travers la destruction de biens et d’édifices publics, le non-respect des institutions et symboles de la République, la corruption endémique et la violence sous toutes ses formes. Ces comportements inciviques n’ont pas émergé ex nihilo. Ils découlent de la triple crise politique, économique et de confiance dans les institutions. Comment stopper l’incivisme grandissant dans le pays ?

CRISE POLITIQUE ET INCIVISME

Dans la lutte pour la conquête/la conservation du pouvoir, les politiques utilisent la violence. En effet, le pouvoir s’appuie sur les forces armées pour harceler les opposants et étouffer toute forme de contestation. Pour répliquer, l’opposition utilise les jeunes pour se faire entendre par la violence. Les élections locales de 2018 ont été émaillées de violences dans plusieurs localités, entraînant des morts.

Cette violence consacrée par les politiques est devenue un moyen politique et aussi pour faire valoir ses droits. C’est pourquoi lors des manifestions populaires des bus sont brûlés, des voitures cassées et des biens publics et privés détruits. Aussi, les politiques détournent régulièrement les règles du jeu politique à leur profit. C’est ainsi que ces dernières années, afin de s’approprier une majorité artificielle le convoyage des électeurs d’une circonscription électorale à une autre a gagné de l’ampleur. Cela envoie un signal aux citoyens qu’ils peuvent aussi détourner les règles. En outre, les acteurs politiques font primer leurs intérêts sur ceux de la nation.

Les différentes crises que le pays a connues trouvent leurs sources dans la manipulation et la violation des lois régissant le processus électoral. Malheureusement, l’absence d’un État de droit leur permet d’échapper à la justice. Les lois semblent donc être surtout à destination des pauvres et des faibles. Dès lors, personne ne les observe. D’où l’expression populaire « le poisson pourrit par la tête » pour bien signifier que ce sont les acteurs politiques qui déteignent négativement sur les citoyens.

CRISE ÉCONOMIQUE ET INCIVISME

Les crises ont affecté gravement l’économie : chômage exponentiel, pauvreté galopante et exclusion économique. La classe politique s’est enrichie tandis que la grande partie de la population a basculé dans la pauvreté et la précarité. La gestion clanique du pouvoir a contribué à exclure certaines franges de la population à travers la corruption, le népotisme, le marchandage des marchés publics et les différents concours de la fonction publique.

Par exemple, la politique de rattrape ethnique du régime Ouattara en faveur des ressortissants du nord viole l’esprit de la République et exclut les autres des postes majeurs au sein de l’administration. Finalement, le pouvoir est perçu comme bénéficiant à un groupe au détriment des autres, d’où l’absence d’un véritable dévouement pour le bien de la nation.

En outre, la croissance économique générée ces dernières années n’a pas permis de réduire la pauvreté et les inégalités. Selon la Banque Africaine de Développement dans sa publication « Perspectives économiques en Afrique 2018 », la part cumulée des emplois vulnérables et des chômeurs dans la population active représente un taux entre 70 % et 90 %. Selon la Banque mondiale, 46 % de la population est pauvre. Et l’indice de GINI mesurant les inégalités de revenus est de 41,50 sur 100.

La précarité et la misère exacerbent le sentiment de frustration qui trouve son exécutoire dans la violence et la défiance aux lois. Le phénomène des enfants en conflit avec la loi en est une illustration. Ces adolescents issus de familles défavorisées agressent et parfois tuent sur leurs passages.

CRISE DE CONFIANCE ET INCIVISME

L’image des institutions a été édulcorée par les différentes crises et les comportements inciviques des acteurs de ces institutions. Aucun président n’a réussi à se mettre au-dessus de la mêlée politique pour incarner pleinement l’unité nationale et consacrer la séparation effective des pouvoirs. Ainsi, l’exécutif continue de dominer les autres pouvoirs et institutions. Le limogeage actuel des hauts fonctionnaires et animateurs d’institutions pour leur refus d’adhérer au Rassemblement des Houphouétistes pour la Paix et la démocratie (RHDP unifié) montre bien cette domination.

Cette vassalisation des institutions par l’exécutif leur fait perdre la confiance des citoyens. Selon une étude menée par Afrobaromètre en 2017, près de 65 % d’Ivoiriens n’ont pas confiance dans le président de la République, 62 % n’ont pas confiance en l’Assemblée nationale et 68 % en la Commission électorale indépendante. Au plan local, 70 % d’Ivoiriens ne donnent pas leur confiance aux conseils municipaux et régionaux.

LA THÉRAPIE PAR L’EXEMPLE

La réhabilitation des institutions; en améliorant leur qualité; semble la condition sine qua non pour rétablir la confiance des citoyens. Pour ce faire, le contrôle citoyen et la redevabilité des décideurs devraient être consacrés dans la gouvernance publique. En ce sens, les citoyens exerceraient effectivement un contrôle sur l’action publique (institutions et politiques publiques). Grâce à ce contrôle, ils contraindraient les gouvernants à leur rendre des comptes.

Ce serait la clé pour lutter efficacement contre la corruption et les détournements de fonds publics. Cela induirait une corrélation entre l’action des institutions et l’évaluation faite des citoyens dans une coresponsabilité permettant à l’action publique d’être plus efficace, plus légitime, en adéquation avec la loi mais également avec les besoins des populations. Pour y parvenir, les initiatives comme celle de la Haute Autorité à la Bonne Gouvernance qui a initié une ligne verte pour dénoncer les actes de corruption devraient être élargies aux institutions. Les citoyens exerçant le contrôle citoyen et exigeant la redevabilité devraient bénéficier d’une protection spéciale pour être à l’abri de harcèlements et représailles. Le Conseil aux droits de l’homme et le Conseil constitutionnel pourraient veiller au respect de leurs droits. Des mécanismes spéciaux de protestation pourraient être aussi échafaudées.

À terme, l’image des institutions serait restaurée et les citoyens auraient davantage confiance en elles. L’incivisme est une réaction de dépit en raison de l’incapacité des citoyens à contrôler et demander des comptes à ceux qui violent les règles au sommet de l’État. Il convient alors de restaurer les institutions en améliorant leur qualité pour que les citoyens aient le plein pouvoir d’exercer un contrôle et d’exiger des comptes aux gouvernants, faute de quoi l’incivisme ira crescendo.

Sur le web : Vous aimez cet article ? Partagez le ! WhatsAppTelegram Share E-mail  ; Par Fangnariga Yeo.Un article de Libre Afrique

SECURITE ROUTIERE : LE GOUVERNEMENT ENTEND RENFORCER LA LUTTE CONTRE L’INCIVISME

Abidjan, le 16 avril 2021- A l’ occasion d’une réunion extraordinaire de la Commission nationale de la Sécurité routière (CNSR), le jeudi 15 avril 2021, le ministre des Transports, Amadou Koné, a annoncé que le gouvernement envisage de mettre en place une stratégie efficace de lutte contre l’incivisme sur les routes. « Cette opération va consister à réprimer systématiquement les cas de conduite sans visite technique automobile, de conduite en état d’ébriété, d’excès de vitesse, de mauvais état mécanique du véhicule et de détention de faux documents de transport » a expliqué Amadou Koné.

Selon le ministre, l’opération de répression sera précédée et appuyée par une campagne médiatique qui débutera dans les tout prochains jours, le temps de préparer en liaison avec les départements ministériels concernés le dispositif de sanction et de répression.

Turquie : Erdogan ordonne l'expulsion des ambassadeurs mobilisés en faveur de l'opposant Kavala

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé samedi avoir ordonné l'expulsion, "au plus vite", des dix ambassadeurs dont ceux de France, d'Allemagne et des Etats-Unis, qui ont réclamé la libération de l'opposant Osman Kavala. 

"J'ai ordonné à notre ministre des Affaires étrangères de déclarer au plus vite ces dix ambassadeurs persona non grata", a affirmé le chef de l'Etat lors d'un déplacement dans le centre de la Turquie, sans préciser la date à laquelle les diplomates devront partir. 

Ces diplomates "doivent connaître et comprendre la Turquie", a poursuivi M. Erdogan en les accusant "d'indécence". "Ils devront quitter" le pays "s'ils ne le connaissent plus", a-t-il ajouté. Mesure rare dans les relations internationales, déclarer "persona non grata" des diplomates ouvre la voie à leur expulsion ou leur rappel par leur propre pays.

Selon une source diplomatique allemande, les dix pays concernés se concertaient samedi soir, sans avoir toutefois reçu de notification officielle de la mesure.

"Du matin au soir ils (les diplomates) répètent : Kavala, Kavala...

Mais celui dont vous parlez, Kavala, c'est l'agent de Soros en Turquie", a affirmé le président Erdogan durant une réunion publique, faisant une nouvelle fois référence au milliardaire américain d'origine hongroise George Soros auquel il compare régulièrement l'opposant. 

Emprisonné depuis quatre ans sans jugement, Osman Kavala est accusé depuis 2013, par le régime du président Erdogan, de vouloir déstabiliser la Turquie. 

Dans un communiqué publié lundi soir, le Canada, la France, la Finlande, le Danemark, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, la Suède et les Etats-Unis ont appelé à un "règlement juste et rapide de l'affaire" Osman Kavala, homme d'affaires et mécène turc devenu une des bêtes noires du régime, emprisonné depuis quatre ans sans jugement.

Dès le lendemain, leurs ambassadeurs étaient convoqués au ministère des Affaires étrangères, les autorités turques jugeant "inacceptable" leur démarche.

Le chef de l'Etat turc avait ensuite brandi la menace d'une expulsion à son retour d'une tournée africaine, jeudi.

-"Rien qui puisse justifier l'expulsion"- Parmi les premiers pays à réagir, samedi soir, la Suède, la Norvège, le Danemark et les Pays-Bas ainsi que l'Allemagne ont fait savoir qu'ils n'avaient reçu aucune notification officielle concernant leurs ambassadeurs respectifs à ce stade. "Notre ambassadeur n'a rien fait qui puisse justifier l'expulsion", a indiqué une porte-parole du ministère norvégien des Affaires étrangères, Trude Måseide, citée par l'agence de presse NTB, ajoutant que son pays "continuera d'exhorter la Turquie à adhérer aux normes démocratiques". "Nous sommes actuellement en consultation intensive avec les neuf autres pays concernés", a de son côté annoncé le ministère allemand des Affaires étrangères. Plusieurs parlementaires néerlandais ont réagi sur les réseaux sociaux.

"A juste titre, l'ambassadrice néerlandaise en Turquie a entre autres appelé à mettre en œuvre les arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme. Désormais, les 27 pays de l'UE doivent se rallier à cela", a tweeté la parlementaire travailliste Kati Piri. En décembre 2019, la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) avait ordonné la "libération immédiate » de M. Kavala - en vain. A 64 ans, cette figure majeure de la société civile, homme d'affaires richissime et philanthrope, né à Paris, a été maintenu en détention début octobre par un tribunal d'Istanbul qui a estimé "manquer d'éléments nouveaux pour le remettre en liberté".

Osman Kavala, qui a toujours nié les charges pesant contre lui, comparaîtra de nouveau le 26 novembre. Arrêté initialement pour sa participation au mouvement anti-gouvernemental dit de Gezi en 2013, époque à laquelle M. Erdogan était Premier ministre, il a ensuite été accusé de tentative de coup d'Etat et d'espionnage. -"Un procès équitable n'est plus possible"- Dans un entretien récent à l'AFP, M. Kavala a estimé que sa détention permet au régime de M. Erdogan de justifier ses "thèses complotistes".

"Considérant qu'un procès équitable n'est plus possible dans ces circonstances, je pense que cela n'a aucun sens pour moi d'assister aux audiences à venir", a-t-il annoncé vendredi via ses avocats. Le Conseil de l'Europe a récemment menacé la Turquie de sanctions, qui pourront être adoptées lors de sa prochaine session (30 novembre au 2 décembre) si l'opposant n'est pas libéré d'ici là. Le chef de l'opposition Kemal Kiliçdaroglu a estimé que la menace d'une prochaine expulsion des ambassadeurs risquait de "précipiter le pays dans le gouffre".

Par AFP/ Publié le 23-10-2021 à 21:41 GMT |

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Par Mah Sogona Bamba / "On comprend aujourd'hui que ce sont des Rhdp qui alimentent en info Christ Yapi et se servent de lui pour régler leurs problèmes en interne au Rhdp".

 

"Doit-on comprendre que le combat pour la succession de Ouattara a déjà commencé et qu'il faille dés maintenant faire feu de tous bois pour le gagner? Non! il faut dépassionner ce débat svp "

**GRAND NORD GRAND EST GRAND CENTRE ...etc. DEPASSIONNONS CE DEBAT. Je pense que tout le monde peut comprendre qu'il n'est nullement interdit par notre loi que des personnes d'une contrée se réunissent pour mettre en place un instrument au service du développement de cette contrée?

Dans notre pays il a toujours eu des mutuels de développement dans nos villages. Pourquoi donc cela ne pourrait se faire à une échelle plus grande? Eh oui hélas comme c'est toujours le cas en politique d'aucuns nourrissent une suspicion légitime face à cet instrument dit de développement et apolitique en gestation. C'est normal et c'est leur droit.

Cependant je crois qu' il faut attendre de voir à l'usage et à l'usure si cet instrument apolitique dit de développement est détourné et utilisé à d'autres fins politiques sectaires : ethnocentristes ou tribalistes comme vous le soupçonnez avant de crier au loup de façon virale sur les réseaux sociaux. Oui il faut dépassionner ce débat et le mener de façon sereine en évitant de prendre des raccourcis politiques.

Par ailleurs ce débat sur l' Union du Grand Nord a révélé encore une fois quelque chose d'inquiétant et de décevant : c'est que le fameux Chris Yapi a des ententes et des relais partout partout au sein même du Rhdp. On comprend aujourd'hui que ce sont des Rhdp qui alimentent en info Christ Yapi et se servent de lui pour régler leurs problèmes en interne au Rhdp. Des Rhdp sont donc en train de transformer cette machine du mensonge de la calomnie et de la manipulation qui est Chris Yapi en allié et réseau crédible rien que pour mettre à mal leurs adversaires au sein du Rhdp. C'est proprement lamentable !

Doit-on comprendre que le combat pour la succession de Ouattara a déjà commencé et qu'il faille dés maintenant faire feu de tous bois pour le gagner? Non! il faut dépassionner ce débat svp .

SIMONE EHIVET PARLE DE GBAGBO ET DE SON AVENIR POLITIQUE DEPUIS LA RDC: (...) On dit que vous avez interférer dans le travail de votre MARI . Ça c'est ce que FRANCE24 , TV5 MONDE dit . Ce n'est pas la VÉRITÉ.

" J'ai traversé des ÉPREUVES qui sont très FORTES mais j'ai eu la grâce d'être GUÉRIE par DIEU . Quand le problème de DIVORCE s'est présenté , j'avais suffisamment d'énergie en moi pour également faire face. Ce qu'on nous dit c'est : FEMME soyez soumises à vos MARIS . Et moi je pense avoir faire cela dans ma vie. Peut-être que je n'ai pas fait totalement ce qu'il espérait , on ne sait jamais . (...) On dit que vous avez interférer dans le travail de votre MARI . Ça c'est ce que FRANCE24 , TV5 MONDE dit . Ce n'est pas la VÉRITÉ. Je ne dis pas que mon MARI ne m'interrogeait pas , ce que je croyais juste de lui répondre, je luis répondais.

(...) C'est vrai que dans l'expérience que j'ai vécue, je considère qu'il y'a des INJUSTICES quand même que j'ai VÉCUES. Au moment de mon ARRESTATION , j'ai été AGRESSÉE comme s'est pas permis . Mon MARI, lui au contraire, ils sont venus , ils l'ont protégé, lui qui était le chef de l'état . Parce-que je suis une FEMME . Ils m'ont BATTUE . Parce-que je ne suis pas restée à la maison pour faire la CUISINE et à m'occuper des ENFANTS.

Quand on veut S'ASSOEIR pour regarder tout cela , on peut s'apitoyer sur soi-même et cela peut CASSER le MORAL . J'ai fait tout cela et qu'est-ce-que j'en tire ? Je n'ai même pas la RECONNAISSANCE de celui qui partageait ma VIE. Es-ce que ça vaut la peine de CONTINUER ce COMBAT ?

 Ce qui m'arrive et qui me conduit , c'est ma VISION pour L'AFRIQUE (...) Ce que j'ai fait , c'est des choses que j'ai cru juste de faire. Les COMBATS que j'ai MENÉS , c'est des COMBATS que j'ai cru juste de MENER. C'est vrai qu'il y'a des choses que je vais être obligée de RECOMMENCER. Mais il y'a beaucoup de choses que j'ai RÉALISÉES. Je pense que la FEMME a des choses à apporter en POLITIQUE et en AFRIQUE , une FEMME peut devenir CHEF D'ÉTAT . Je reste convaincu qu'une FEMME doit faire de la POLITIQUE parce-que si les FEMMES ne font pas la POLITIQUE , la SOCIÉTÉ, elle va RECULER. (...) Il ne faut pas se laisser INTIMIDER ni CULPABILISER parcequ'on n'a pas tort de faire la POLITIQUE .

Les HOMMES peuvent être complexés parce-que leur ÉPOUSE a une PERSONNALITÉ qu'il considère comme une personnalité trop FORTE qui les ÉCRASE. Mais si vous, FEMMES , vous vous laissez ARRÊTER pour cela ,vous n'irez pas loin . Il faut savoir avancer SANS ÉCRASER le MARI. (...) Nous AFRICAINS, nous avons des CHOSES à PROUVER . Il faut pour cela , que dès à présent, nous nous mettions en marche pour CONQUÉRIR la SCIENCE, la TECHNIQUE, le SAVOIR-FAIRE .

Mon RÊVE, c'est cela : D'avoir des PEUPLES AFRICAINS à esprits complètement transformés qui sont capables de faire des PROPOSITIONS au MONDE. Nous avons le DEVOIR de TRANSFORMER les MENTALITÉS des AFRICAINS. "