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Mise à jour 7:58 AM UTC, May 18, 2024
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Après les régionales et municipales/Diomande Adama (cadre Rhdp) : “Les Ivoiriens ne veulent plus de politique revancharde” La tribune de l’émission TV ” le journal du dimanche ” a reçu, le dimanche 10 septembre 2023, Adama Diomande, un cadre du parti

La tribune de l’émission TV ” le journal du dimanche ” a reçu, le dimanche 10 septembre 2023, Adama Diomande, un cadre du parti au pouvoir, afin de décrypter l’actualité nationale et internationale.Analysant à froid, les résultats des élections locales, il s’est réjoui de la razzia électorale du Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la paix (Rhdp).” Les Ivoiriens ,dans leur grand ensemble, viennent de démontrer qu’ ils apprécient, fortement, le travail de développement du grand bâtisseur Alassane Ouattara.Il n’est plus besoin d’expliquer que les populations ne veulent plus de politiciens haineux et de politique revancharde.Cette page est tournée”, a t-il dit.

; Pour lui, sous le magister d’Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire est promise à bien meilleur.C’est pourquoi, il voit le président de la République rempiler,en 2025.” Ce sont nos détracteurs qui ont parlé de 3e mandat sinon ,le Président Ouattara est ,tout à fait, éligible pour un autre mandat.En 2025, il pourra se présenter “, a t-il indiqué.A la question de savoir si l’ex président Laurent Gbagbo qui n’est ni électeur , ni éligible pourrait voir sa condition améliorée, l’invité en indiquant n’être pas celui qui prend les décisions, conseille à l’ancien chef de l’État, de s ‘assagir et sortir de la logique belliciste.” Je vous informe que Laurent Gbagbo a été sauvé par Alassane Ouattara,qui est un démocrate.Sinon,il a fait subir trop de choses à la Côte d’Ivoire.Le Président Ouattara saura prendre une décision,en sa faveur, en temps opportun “, estime t

l.;Le Rhdp, il le voit , davantage fort, car en perpétuelle structuration et modernisation.A l’international, Diomande Adama réprouve les coups d État , en cascade dans certains pays de la sous-région comme le Niger,Mali et le Burkina-Faso.” Ce sont des pays qui refusent de tirer les leçons du passé.Sinon,ils sont habitués à des coups d’État et n’avancent pas.La Côte d’Ivoire est un modèle d’intégration et d’ouverture qui la met à l’abri de bien de situations calamiteuses “, souligne t -il .Dans cet entretien qui sera disponible,dans le journal ”Le Mandat” , à paraître le 11septembre 2023, Diomande Adama demande au PDCI, parti Houphouetiste de faire le bon choix , au risque de disparaitre. ” Il est impensable et inopérant que deux partis que tout oppose se mettent ensemble sur la base de la haine pour pouvoir prospérer.Le PDCI doit faire son autocritique “, a t-il conseillé.

En Côte d’Ivoire, le parti au pouvoir largement victorieux des élections locales Le président ivoirien, Alassane Ouattara, vote lors des élections municipales et régionales, à Abidjan

Le RHDP remporte au moins 123 communes et 25 régions, renforçant ainsi sa mainmise sur le pays. Le parti de Laurent Gbagbo, en revanche, sort grand perdant de ces scrutins.

Les élections municipales et régionales du samedi 2 septembre en Côte d’Ivoire s’annonçaient comme un tour de chauffe avant la présidentielle prévue en 2025. L’occasion d’évaluer le climat politique d’un pays dont les scrutins ont souvent été entachés par les violences et de jauger les forces en présence, alors que tous les principaux partis politiques étaient en lice. C’est sans surprise le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) qui a largement remporté les deux scrutins, marqués par une participation de 36,18 % pour les municipales et 44,61 % pour les régionales.

 Selon les résultats compilés de 30 régions (sur 31) et 199 communes (sur 201) que la Commission électorale indépendante (CEI) a annoncés dimanche et lundi, le parti du président Alassane Ouattara est sorti vainqueur dans 123 communes et 25 régions, soit au moins 31 communes et sept régions de plus que lors des précédentes élections locales, en 2018, renforçant ainsi sa mainmise sur le pays.

Dans l’opposition, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), affaibli par le décès le 1er août de son président, l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié, et le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), de l’ex-président Laurent Gbagbo, qui s’étaient alliés dans de nombreuses localités, doivent se contenter de 34 communes et quatre régions. Le reste revient à des candidats indépendants. Divisions de l’opposition

Divisions de l’opposition

A deux ans de la présidentielle, le chef de l’Etat, dont les intentions pour 2025 sont encore mystérieuses, avait pris ces deux scrutins très au sérieux, lançant dans la course de nombreux ministres et cadres du parti. Le premier ministre, Patrick Achi, l’a emporté haut la main (68,06 % des voix) dans la région de la Mé (sud-est), dont il est le président du Conseil régional depuis 2013. Le ministre de la promotion de la jeunesse, Mamadou Touré, s’est quant à lui imposé dans le Haut-Sassandra (ouest) face au président de région sortant, Alphonse Djédjé Mady (PDCI), qui s’était allié avec le PPA-CI. Victoire aussi dans le Tchologo (nord) pour le ministre de la défense et frère du président de la République, Téné Birahima Ouattara, qui n’avait pas d’adversaire dans cette région acquise au RHDP.

 Sans surprise, le parti au pouvoir conserve ainsi une grande majorité de ses fiefs du nord. La ministre de l’éducation nationale, Mariatou Koné, l’emporte à Boundiali, tandis que le ministre de l’agriculture, Kobenan Kouassi Adjoumani, s’impose dans le Gontougo. Le RHDP maintient aussi son contrôle sur des localités importantes, comme la station balnéaire de Grand-Bassam et Bouaké, la deuxième ville du pays. Mais c’est à Abidjan que la victoire est la plus notable.

A Yopougon, commune la plus peuplée de Côte d’Ivoire (avec 1,5 million d’habitants) et la plus observée de ces élections, le président de l’Assemblée nationale l’a emporté avec 44 % des suffrages.

Adama Bictogo a su profiter des divisions de l’opposition, majoritaire sur le cumul des voix de ses deux candidats, Michel Gbagbo, le fils de l’ex-président, pour le PPA-CI, et Augustin Dia Houphouët pour le PDCI. Le RHDP a par ailleurs conservé les communes d’Abobo (avec la ministre des affaires étrangères, Kandia Camara), de Treichville et de Koumassi. 

Dans la capitale économique, le PDCI est parvenu à garder les mairies du stratégique Plateau, cœur des affaires et de la vie politique, de la bourgeoise Cocody, où Jean-Marc Yacé a été reconduit, de l’industrielle Marcory et de Port-Bouët, où, comme au Plateau, le perdant, issu du parti au pouvoir, n’a pas tardé à dénoncer des « fraudes massives ». L’ancien parti unique s’est également imposé dans ses bastions traditionnels du pays akan : la capitale Yamoussoukro, Daoukro, fief de feu Henri Konan Bédié, et la région de l’Iffou. Il acquiert aussi, grâce à son alliance avec le PPA-CI, la ville de Toulépleu (ouest).

La surprise est venue de San Pedro (sud-ouest), deuxième ville la plus riche du pays grâce au plus grand port d’exportation de cacao au monde, où la candidate indépendante Nakaridja Kéita Cissé a devancé le maire RHDP sortant. Comme il y a cinq ans, la deuxième « force » du pays n’a pas de parti : les indépendants ont remporté 41 communes et une région. Le plus souvent issus d’un des trois grands partis, dont ils n’ont pas obtenu l’investiture, les 365 candidats indépendants de ce double scrutin ont dû batailler un peu plus que les autres pour s’imposer. Le RHDP et le PDCI leur avaient interdit d’utiliser l’image du parti durant leur campagne et ont exclu temporairement les dissidents (19 du côté du RHDP, 26 du côté du PDCI). Mais comme après chaque élection, les victorieux devraient être courtisés pour rentrer dans le rang.

Aucun mort ni blessé grave Le parti de Laurent Gbagbo, en revanche, sort grand perdant de ces élections, les premières depuis le retour en Côte d’Ivoire de l’ancien président, en juin 2021, après son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI), et la création de son nouveau parti, le PPA-CI, en octobre de la même année. Laurent Gbagbo avait abondamment dénoncé, ces derniers mois, des élections biaisées en raison d’irrégularités sur les listes électorales, tout en invitant ses partisans à se rendre aux urnes. Le message, brouillé, n’a manifestement pas trouvé son électorat.

« Globalement, l’opposition a manqué de préparation, note le politologue Arsène Brice Bado.

 Le RHDP était présent dans toutes les communes alors que le PDCI était absent dans une vingtaine de communes et le PPA-CI dans une quarantaine. Mais elle a aussi manqué de stratégie. A Yopougon notamment, si les deux partis s’étaient alliés, ils l’auraient certainement emporté. Désormais, l’heure est pour eux à l’introspection. »

 Pour l’heure, les perdants de Yopougon, Augustin Dia Houphouët et Michel Gbagbo, ont choisi de rejeter les résultats et dénoncé un « hold-up électoral » en raison de l’ouverture tardive de certains bureaux de vote, de dysfonctionnement techniques et de menaces. Une vingtaine de localités, selon l’ONG Aube nouvelle, qui a surveillé le vote, ont été concernées par des violences sur des personnes ou du matériel. Contrairement aux élections locales précédentes ou à la présidentielle de 2020, où 85 personnes avaient été tuées, aucun mort ni blessé grave n’est à déplorer. La CEI s’est ainsi félicité que ces élections aient été « les mieux organisées et où il y a eu le moins d’échauffourées ». Son président, Ibrahime Kuibiert, a appelé, lundi, les candidats à respecter les résultats et à « ne pas s’adonner à la violence ».

Source le Monde / Par Marine Jeannin(Abidjan, correspondance) et Youenn Gourlay(Abidjan, correspondance)

Marahoué/ Élections Régionales 2023 Zuénoula opte pour Epiphane Zoro 

Pour le deuxième jour de campagne, le ministre Epiphane Zoro Ballo, candidat RHDP aux régionales dans la Marahoué a déposé ses valises à  Zuénoula. Où, il  a  animé un meeting, le samedi 26 Août 2023 ,à la gare de Zuénoula  .Ce, en présence des élus, et des cadres du RHDP de la  Marahoué. Malgré la nuit tombée, les rues de la ville étaient animées par une vague de citoyens déterminés, arborant des drapeaux et des pancartes aux couleurs vives de la campagne. Le discours , prononcé par le ministre  Epiphane  Zoro  Ballo lui-même, a captivé l'attention de la foule assemblée.

Il a souligné sa vision pour un avenir meilleur, mettant en avant des propositions concrètes pour le développement économique, l'accès aux soins de santé et l'éducation.La manifestation a été ponctuée par des animations artistiques, des performances musicales et des discours enflammés par des personnalités politiques locales et nationales. Epiphane Zoro a su capter l'attention et l'adhésion des citoyens, grâce à sa plateforme politique centrée sur l'amélioration de la qualité de vie et la promotion du bien-être de tous.

Il n'a manqué de rappeler les projets réalisés par le Président de la République Alassane Ouattara dans la région de la Marahoué.Pour lui, son ambition de travailler pour accroitre les investissements afin de redonner une belle image à la région de la Marahoué.  Aussi a-t-il appelé les populations à le  voter massivement. Bien avant, il à  passé le message dans  les villages de Voueboufla à Paoufla, Minfla et Tibeita.Il est bon de retenir dans tous ces villages les populations ont  accueilli avec allégresse la caravane d’Epiphane, Zoro Ballo, elles ont promis la victoire du maire au soir du 02 septembre dans leurs villages respectives.Epiphane Zoro a reçu l'adhésion massive de toutes les populations. " Nous sommes avec vous et nous sommes convaincus de votre victoire " .En attendant le soir du 02 septembre, les populations visitées se sont   résolument engagées pour une campagne de proximité afin de relever le défi du zéro bulletin nulle dans les urnes.

Par Konan Yao ( Envoyé Spécial dans la Marahoué)

LE TEMPS DES COMBATS, Nicolas SARKOZY, éd FAYARD 2023/ L'ancien président français Nicolas Sarkozy 🇫🇷 parle du Président Alassane Ouattara 🇨🇮 dans son dernier livre 📕

Mon admiration pour Alassane Ouattara était ancienne et réelle. Étrangement, mon prédécesseur, Jacques Chirac, lui préférait l'ancien président ivoirien Henri Konan Bédié*. *Il n'appréciait guère Alassane Ouattara. Lorsqu'il m'en parlait, il utilisait l'expression, à dessein sarcastique, " ton ami Ouattara" et il ajoutait " crois-moi, il ne sera jamais élu."

Un jour que je relançais la conversation pour* *connaître les raisons d'un si sombre pronostic, il me lança : "parce qu'il est musulman et cela ne peut pas passer en Côte d'Ivoire." Je lui répondis du tac au tac : " ce n'est pas mon avis, car tout le nord de la Côte d'Ivoire est très majoritairement composée de musulmans. Cela ne doit donc pas être un argument rédhibitoire." Il clotura notre échange par un jugement sans appel : " tu ne connais pas l'Afrique. " il avait le droit de penser ainsi*, *mais malgré tout force est de constater que j'avais raison puisque Alassane Ouattara fut non seulement élu, mais réélu à deux reprises! De tous les dirigeants africains, il est aujourd'hui l'un des plus reconnus et des plus influents. Son expérience, sa sagesse, son bilan lui confèrent une autorité sans équivalent.

Il a su ramener la paix civile dans son pays. Ce qui n'était pas une mince affaire. Il le fit par le pardon et la* *réconciliation et jamais par la vengeance et la revanche. Il eut même l'intelligence de gracier son prédécesseur, Laurent Gabgbo, évitant ainsi d'en faire un martyr. Il aura porté son pays vers la paix, le progrès et la concorde, ce qui lui vaut l'admiration de beaucoup sur le continent africain

IN PAGES 411, 412 _ LE TEMPS DES COMBATS, Nicolas SARKOZY, éd FAYARD 2023

Le groupe paramilitaire Wagner confirme la mort d'Evguéni Prigojine

Le groupe paramilitaire Wagner confirme la mort d'Evguéni Prigojine Après l'Agence du transport aérien russe hier soir, c'est au tour du groupe paramilitaire Wagner de confirme la mort de leur chef Evguéni Prigojine dans le crash de l'avion privé dans la région de Tver ce mercredi.

Sur les réseaux sociaux proches de Wagner, les hommages se multiplient. Plusieurs internautes qualifient Evguéni Prigojine de "héros de la Russie", et de "véritable patriote, mort à causes des actions de traîtres." Le co-fondateur de Wagner et bras droit d'Evguéni Prigojine, Dmitri Outkine, serait également mort dans l'accident.

Les données de suivi des vols révèlent que l'avion qui s'est écrasé avait brusquement disparu des radars. Les causes de l'accident sont toujours inconnues.

La télévision d'État russe relaie la piste de l'accident à bord de l'engin, en citant des détails fournis par l'Agence fédérale du transport aérien. Selon elle, 10 personnes se trouvaient à bord... 8 corps ont été retrouvés près du lieu du crash.

 Evguéni Prigojine est apparu pour la dernière fois en début de semaine, dans une vidéo qui aurait été filmée en Afrique. Depuis sa rebéllion en juin dernier, les apparitions du patron de Wagner se faisaient de plus en plus rares... Son empire médiatique avait été démentelé, et ses miliciens sommés de s'exiler en Biélorussie ou de rejoindre l'armée régulière. ;;;;;;; Les responsables occidentaux appellent quant à eux à rester vigilieants. Nombre d'entre eux voient dans cet accident la main du Kremlin. "Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé, mais je ne suis pas surpris. Il ne se passe pas grand-chose en Russie sans que Poutine ne soit derrière" a commenté la nouvelle Joe Biden.

Une enquête a été ouverte pour "violation des règles de sécurité du transport aérien".

Publié le 24/08/2023 - 09:19•Mis à jour 09 Par Euronews

 Le patron de Wagner Evguéni Prigojine présumé mort dans un crash d'avion Publié le 23/08/2023 - 19:19•Mis à jour 24/08/2023 - 07:23 Un avion avec dix personnes présumées à bord s'est écrasé ce mercredi en Russie sans laisser de survivants, et le patron du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine, à l'origine d'une rébellion en juin, figure sur la liste des passagers. Selon les agences Ria Novosti, TASS et Interfax, se référant à l'agence russe du transport aérien Rossaviatsia, le nom d'Evguéni Prigojine figure sur la liste des passagers de cet avion qui devait relier Moscou à Saint-Pétersbourg.

 "Il y avait dix personnes à bord, dont trois membres d'équipage. Selon les premières informations, toutes les personnes à bord sont décédées", a indiqué un peu auparavant sur Telegram le ministère russe des Situations d'urgence. Selon lui, cet avion privé Embraer Legacy s'est écrasé près du village de Kujenkino, dans la région de Tver, au nord-ouest de Moscou. "Le ministère russe des Situations d'urgence mène des opérations de recherche", a-t-il encore précisé. Des vidéos dont l'AFP n'a pas pu confirmer l'authenticité ont été diffusées sur plusieurs chaînes Telegram se disant liées à Wagner, montrant des débris en feu dans un champ ou encore un appareil tombant du ciel. Selon un responsable des services de secours cité par l'agence Ria Novosti, les corps de huit personnes ont jusqu'à présent été retrouvés sur le site du crash.

 Vladimir Poutine encense les soldats Pendant que les opérations se poursuivent, le président Vladimir Poutine a prononcé un discours à l'occasion du 80ème anniversaire de la bataille de Koursk au cours de la Deuxième guerre mondiale, se rendant dans cette région du Sud-Ouest de la Russie, frontalière de l'Ukraine. Sans mentionner le crash, M. Poutine a salué sur scène devant la foule les soldats russes en Ukraine, qui "combattent avec courage et détermination".

"Le dévouement à la patrie et la loyauté au serment militaire unissent tous les participants à l'opération militaire spéciale", a-t-il déclaré, en référence au conflit en Ukraine. Evguéni Prigojine a été à l'origine en juin d'une rébellion dirigée contre l'état-major russe et le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, menée par ses hommes, qui ont brièvement capturé des sites militaires dans le sud de la Russie avant de se diriger vers Moscou. Vladimir Poutine l'avait traité de traître, sans prononcer son nom. M. Prigojine avait rapidement renoncé à cette mutinerie, en plein conflit en Ukraine.

Elle avait pris fin le 24 juin au soir avec un accord prévoyant le départ au Bélarus de M. Prigojine, tandis que ses combattants pouvaient l'y rejoindre, entrer dans l'armée russe régulière ou retourner à la vie civile. Vidéo en Afrique Lundi soir, le patron de Wagner est apparu dans une vidéo diffusée par des groupes proches de Wagner sur les réseaux sociaux, où il affirmait se trouver en Afrique. Dans un paysage désertique et armé d'un fusil d'assaut, il disait travailler à "rendre la Russie encore plus grande sur tous les continents et l'Afrique encore plus libre". Après la révolte, une partie des combattants de Wagner s'est rendue au Bélarus, où ils ont participé à la formation des forces armées de ce pays allié de Moscou. Pour une raison jamais expliquée, le patron de Wagner semblait aller et venir en Russie malgré son statut de paria, jusqu'à participer quelques jours après sa révolte à une réunion au Kremlin. La localisation et les activités d'Evguéni Prigojine n'étaient, elles, pas connues. Malgré sa mutinerie, il avait échappé à toutes poursuites judiciaires. En Ukraine, Evguéni Prigojine s'était illustré lors de la longue et sanglante bataille pour Bakhmout, dans l'Est, où ses hommes, notamment recrutés dans les prisons russes, ont capturé la ville en mai au prix de lourdes pertes. Un "hachoir à viande", disait-il lui-même.

C'était lors de cette bataille que son conflit avec les hauts responsables militaires russes s'était envenimé, M. Prigojine les accusant d'incompétence et de ne pas lui livrer assez de munitions. Wagner a également une présence dans plusieurs pays d'Afrique dont la Centrafrique, le Mali ou encore la Libye. En juillet, Vladimir Poutine avait assuré qu'il avait proposé aux hommes de Wagner de servir sous le commandement d'une autre personne au sein de l'armée, mais que leur chef, Evguéni Prigojine, avait refusé cette offre.

  • Publié dans Monde

Le groupe paramilitaire Wagner confirme la mort d'Evguéni Prigojine

Après l'Agence du transport aérien russe hier soir, c'est au tour du groupe paramilitaire Wagner de confirme la mort de leur chef Evguéni Prigojine dans le crash de l'avion privé dans la région de Tver ce mercredi.

Sur les réseaux sociaux proches de Wagner, les hommages se multiplient. Plusieurs internautes qualifient Evguéni Prigojine de "héros de la Russie", et de "véritable patriote, mort à causes des actions de traîtres." Le co-fondateur de Wagner et bras droit d'Evguéni Prigojine, Dmitri Outkine, serait également mort dans l'accident.

Les données de suivi des vols révèlent que l'avion qui s'est écrasé avait brusquement disparu des radars. Les causes de l'accident sont toujours inconnues.

 La télévision d'État russe relaie la piste de l'accident à bord de l'engin, en citant des détails fournis par l'Agence fédérale du transport aérien. Selon elle, 10 personnes se trouvaient à bord... 8 corps ont été retrouvés près du lieu du crash.

 Evguéni Prigojine est apparu pour la dernière fois en début de semaine, dans une vidéo qui aurait été filmée en Afrique. Depuis sa rebéllion en juin dernier, les apparitions du patron de Wagner se faisaient de plus en plus rares... Son empire médiatique avait été démentelé, et ses miliciens sommés de s'exiler en Biélorussie ou de rejoindre l'armée régulière.

Les responsables occidentaux appellent quant à eux à rester vigilieants. Nombre d'entre eux voient dans cet accident la main du Kremlin. "Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé, mais je ne suis pas surpris. Il ne se passe pas grand-chose en Russie sans que Poutine ne soit derrière" a commenté la nouvelle Joe Biden.

Une enquête a été ouverte pour "violation des règles de sécurité du transport aérien".

Publié le 24/08/2023 - 09:19•Mis à jour 09 Par  Euronews

Le patron de Wagner Evguéni Prigojine présumé mort dans un crash d'avion Publié le 23/08/2023 - 19:19•Mis à jour 24/08/2023 - 07:23 Un avion avec dix personnes présumées à bord s'est écrasé ce mercredi en Russie sans laisser de survivants, et le patron du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine, à l'origine d'une rébellion en juin, figure sur la liste des passagers. Selon les agences Ria Novosti, TASS et Interfax, se référant à l'agence russe du transport aérien Rossaviatsia, le nom d'Evguéni Prigojine figure sur la liste des passagers de cet avion qui devait relier Moscou à Saint-Pétersbourg.

"Il y avait dix personnes à bord, dont trois membres d'équipage. Selon les premières informations, toutes les personnes à bord sont décédées", a indiqué un peu auparavant sur Telegram le ministère russe des Situations d'urgence. Selon lui, cet avion privé Embraer Legacy s'est écrasé près du village de Kujenkino, dans la région de Tver, au nord-ouest de Moscou. "Le ministère russe des Situations d'urgence mène des opérations de recherche", a-t-il encore précisé. Des vidéos dont l'AFP n'a pas pu confirmer l'authenticité ont été diffusées sur plusieurs chaînes Telegram se disant liées à Wagner, montrant des débris en feu dans un champ ou encore un appareil tombant du ciel. Selon un responsable des services de secours cité par l'agence Ria Novosti, les corps de huit personnes ont jusqu'à présent été retrouvés sur le site du crash.

Vladimir Poutine encense les soldats Pendant que les opérations se poursuivent, le président Vladimir Poutine a prononcé un discours à l'occasion du 80ème anniversaire de la bataille de Koursk au cours de la Deuxième guerre mondiale, se rendant dans cette région du Sud-Ouest de la Russie, frontalière de l'Ukraine. Sans mentionner le crash, M. Poutine a salué sur scène devant la foule les soldats russes en Ukraine, qui "combattent avec courage et détermination".

"Le dévouement à la patrie et la loyauté au serment militaire unissent tous les participants à l'opération militaire spéciale", a-t-il déclaré, en référence au conflit en Ukraine. Evguéni Prigojine a été à l'origine en juin d'une rébellion dirigée contre l'état-major russe et le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, menée par ses hommes, qui ont brièvement capturé des sites militaires dans le sud de la Russie avant de se diriger vers Moscou. Vladimir Poutine l'avait traité de traître, sans prononcer son nom. M. Prigojine avait rapidement renoncé à cette mutinerie, en plein conflit en Ukraine.

Elle avait pris fin le 24 juin au soir avec un accord prévoyant le départ au Bélarus de M. Prigojine, tandis que ses combattants pouvaient l'y rejoindre, entrer dans l'armée russe régulière ou retourner à la vie civile. Vidéo en Afrique Lundi soir, le patron de Wagner est apparu dans une vidéo diffusée par des groupes proches de Wagner sur les réseaux sociaux, où il affirmait se trouver en Afrique. Dans un paysage désertique et armé d'un fusil d'assaut, il disait travailler à "rendre la Russie encore plus grande sur tous les continents et l'Afrique encore plus libre". Après la révolte, une partie des combattants de Wagner s'est rendue au Bélarus, où ils ont participé à la formation des forces armées de ce pays allié de Moscou. Pour une raison jamais expliquée, le patron de Wagner semblait aller et venir en Russie malgré son statut de paria, jusqu'à participer quelques jours après sa révolte à une réunion au Kremlin. La localisation et les activités d'Evguéni Prigojine n'étaient, elles, pas connues. Malgré sa mutinerie, il avait échappé à toutes poursuites judiciaires. En Ukraine, Evguéni Prigojine s'était illustré lors de la longue et sanglante bataille pour Bakhmout, dans l'Est, où ses hommes, notamment recrutés dans les prisons russes, ont capturé la ville en mai au prix de lourdes pertes. Un "hachoir à viande", disait-il lui-même.

C'était lors de cette bataille que son conflit avec les hauts responsables militaires russes s'était envenimé, M. Prigojine les accusant d'incompétence et de ne pas lui livrer assez de munitions. Wagner a également une présence dans plusieurs pays d'Afrique dont la Centrafrique, le Mali ou encore la Libye. En juillet, Vladimir Poutine avait assuré qu'il avait proposé aux hommes de Wagner de servir sous le commandement d'une autre personne au sein de l'armée, mais que leur chef, Evguéni Prigojine, avait refusé cette offre.

  • Publié dans Monde

Epiphane Zoro i Ballo en Pré campagne dans sa région La MARAHOUÉ

La communauté Moosé de l'ancienne hôte Volta, aujourd'hui Burkina Faso, installée par le colonisateur dans la région bien avant l'indépendance de la Côte d'Ivoire, s'engage à  soutenir pour l’élection à la présidence de la RÉGION DE LA MARAHOUÉ, le ministre Épiphane Zorro Bl Ballo à Bouafle pour les actions menées en leur faveur.
 Le Dimanche  20 Août 2023, la communauté Moosé qui regroupe les  Mossi Bissa ,Samo, Gourssi , Mossi de la  région  de  la  Marahoué a rendu un hommage au ministre Epiphane  Zoro  Ballo  , du Sénateur de la  Marahoué Allomo Paulin, Isabelle Zongo, Vice-Gouverneur du district autonome du Haut Sassandra, Honorable Issiaka  Koné, Député  de  Bouaflé Commune, Nguessan  Loukou  Achille, opérateur  économique, des guides  religieux.
Tour à tour, Sore Youssouf Kolo ,président des jeunes de Garango, Pr Kabore, Ali Yoda ,porte parole des communautés ont affirmés haut et fort leur attachement ainsi que leur reconnaissance au Président Alassane OUATTARA pour son choix porté sur Epiphane Zoro Ballo pour défendre les couleurs du RHDP comme candidat aux  régionales du 02 Septembre 2023.
Cette journée d’hommage a été l’occasion pour la communauté  Moosé de la Marahoué sortis massivement d’exprimer leur profonde reconnaissance envers le Ministre Épiphane Zoro Bi Ballo pour son engagement inestimable et des actions de développement dans la région.
Ainsi que  la  nomination de deux de leurs frères, Isa Zongo  et Ouedraogo Idrissa comme Directeur régional de la Promotion de la Bonne Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption à Korhogo.

Le ministre Epiphane  Zoro a partagé avec la communauté  Mossi son programme d’actions en cas de victoire le 2 septembre 2023. Des projets seront exécutés au profit des agriculteurs, des jeunes, des femmes sera mis en  place .

D'abord, nous devons nous mettre ensemble. Pour lui, ses élections sont très importantes à tel enseigne ce sont des élections de développement. " Je suis la pour vous, nous devons être unis " à t-il  déclaré. C'est dans une  ambiance conviviale que la  cérémonie a  pris fin. 

Par Roland Konan 

NON AU CARTEL DES PUTSCHISTES Une contribution de l’écrivain guinéen, Thierno Monénembo, sur la situation au Niger et en Afrique de l’Ouest.

Si ces mauvais plaisantins de Niamey réussissent leur coup, s’ils destituent le président Bazoum, s’ils le tuent, s’ils le jettent en exil ou en prison, c’en serait fini de la démocratie en Afrique. Ce serait la mort de la chose instituée, la réactualisation des coups de force, la porte ouverte aux médiocraties : les politiciens véreux, les caporaux avides de diamant et de gloire, etc.

Cette évidence doit sauter aux yeux de nos élites les mieux averties autant qu’à ceux de la Communauté Internationale. C’est au Niger et maintenant que se joue l’avenir démocratique de l’Afrique. Son président légitime revêt depuis le 26 juillet une dimension hautement symbolique. Bazoum dans les mains de Tchiani, c’est Mandela à Robben Island, c’est Allende au palais de la Moneda ! La Cedeao est en droit, la Cedeao est en devoir d’agir le plus vite et par tous les moyens pour le libérer des mains de ses ravisseurs et le rétablir dans ses droits.

Nous avons soutenu ici en nous bouchant le nez, les coups d’Etat au Mali, en Guinée et au Burkina parce que dans une certaine mesure, ils se justifiaient. IBK et Kaboré ne maîtrisaient plus rien. Sous leur égide, le Mali et le Burkina partaient en lambeaux. Dans l’un comme dans l’autre pays, le djihadisme se répandait avec la facilité d’une épidémie et pour ce qui est du premier tout au moins, l’impopularité du pouvoir menaçait de saper les fondements du pays.

D’ailleurs, si Assimi Goïta a joui un certain temps d’un semblant de légitimité, c’est bien parce qu’il a bénéficié alors du soutien des forces sociales et religieuses organisées au sein du Mouvement du 5 Juin. Quant à la Guinée, nul n’ignore que sans les errements d’Alpha Condé (son idée d’un troisième mandat ne fut pas simplement un parjure, ce fut une véritable folie !), la Guinée n’aurait pas connu le règne catastrophique des militaires.

En revanche, rien mais alors rien ne justifie l’énorme bourde qui vient de se produire à Niamey. L’alternance dans ce pays s’est déroulée de manière exemplaire. Après ses deux mandats réglementaires, le président Mahamadou Issoufou s’est retiré comme le lui ordonnait la Constitution, laissant à la postérité un bilan que l’Histoire lui reconnaîtra. Alors qu’il est menacé de partout (toutes ses frontières se trouvent infestées de foyers de djihadistes), le Niger est de tous les pays sahéliens, celui qui a contenu, le mieux, l’expansion des terroristes. Mais ce n’est pas tout : le président Bazoum a hérité aussi une économie en bonne santé et il s’est bien gardé de dilapider le legs de son prédécesseur. Contrairement aux affirmations fallacieuses de ses tortionnaires, le bilan sécuritaire s’est légèrement amélioré et selon la Banque mondiale, l’économie a fortement rebondi en 2022.

Tchiani a pris le pouvoir uniquement pour des raisons personnelles, probablement pour échapper à une destitution. Il nous parle de « dégradation continuelle » de la sécurité mais à qui la faute si les terroristes gagnent à tous les coups : aux civils ou aux militaires ? Des troupes vaincues au front peuvent-elles gagner la bataille économique et sociale ? Non, les Africains savent ce que pouvoir militaire veut dire : il est synonyme de corruption et de répression, il n’a rien d’autre à donner même pas le gîte le couvert. ////;;;; Ce putsch est une provocation et l’arrogance dont fait montre le quarteron de colonels qui sévit à Bamako, Conakry, Ouagadougou et Niamey, un pied de nez à la Communauté Internationale. Laisser faire ces dangereux usurpateurs reviendrait à légitimer pour de bon le pouvoir kaki. La Cedeao doit prendre ses responsabilités. Elle doit tout faire pour que les générations futures ne la condamnent pas pour non-assistance à démocratie en danger. 

Thierno Monénembo, écrivain guinéen. Publié dans le Point Afrique.

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Sommet crucial de la Cédéao après l'échec de l'ultimatum aux putschistes du Niger le chef de l'ONU "très préoccupé"

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est déclaré mercredi "très préoccupé" par les conditions de détention du président nigérien renversé Mohamed Bazoum, et a exigé sa libération. Antonio Guteres a dénoncé "les déplorables conditions dans lesquelles vivraient le président Bazoum et sa famille", a indiqué l'ONU dans un communiqué.

Les conditions de détention du président nigérien renversé Mohamed Bazoum, et a exigé sa libération. Antonio Guteres a dénoncé "les déplorables conditions dans lesquelles vivraient le président Bazoum et sa famille", a indiqué l'ONU dans un communiqué. Les dirigeants des pays d'Afrique de l'Ouest opposés au coup d'État au Niger se réunissent jeudi 10 août à Abuja pour un sommet crucial, après l'échec de leur ultimatum aux militaires qui ont pris le pouvoir.

"D'importantes décisions" sont attendues lors de ce sommet, a prévenu mardi la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui a réaffirmé privilégier la voie diplomatique pour restaurer l'ordre constitutionnel au Niger, tout en maintenant sa menace d'un recours à la force. La Cédéao, par la voix du Nigeria qui assure la présidence tournante du l'organisation, s'exprimait pour la première fois depuis l'expiration dimanche soir d'un ultimatum de sept jours lancé aux militaires pour rétablir le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions. Or les nouveaux maîtres du Niger ont semblé jusqu'ici fermés aux tentatives de négociations de la Cédéao.

Ce qui fait craindre que le sommet de jeudi matérialise la menace d'intervention militaire, aussi redoutée que critiquée dans la région. Paris a fermement démenti mercredi les accusations du régime militaire du Niger, selon qui la France a violé l'espace aérien du pays et "libéré des terroristes". En parallèle, le fils de l'ambassadrice de ce pays d'Afrique de l'Ouest en France a été arrêté à Niamey, mercredi.

Avec AFP et Reuters

 

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🇨🇮CÔTE D’IVOIRE 🇨🇮. LES DERNIÈRES HEURES DE BEDIÉ.

Ce n’est que le 31 juillet, à Daoukro, qu’il a commencé à ressentir des douleurs dans la poitrine et des difficultés à respirer. Le lendemain, après le déjeuner, aux alentours de 14 heures, il s’est de nouveau senti mal, puis cela a empiré. Il a alors fait appeler son médecin personnel, Évariste Kouakou Chatigre, et sollicité son retour à Abidjan. Sa famille a géré son évacuation auprès de la compagnie d’avion privée Ivoire Hélicoptère, tandis que l’autorisation de survol de nuit a été délivrée par Bakary Diarrassouba, le chef d’état-major particulier du président Alassane Ouattara, après que ce dernier, informé de la situation, a donné son accord. L’hélicoptère transportant Henri Konan Bédié et son médecin a atterri à 19h45 à la Polyclinique Sainte Anne-Marie (Pisam), qui dispose d’une hélistation.

Son état s’étant aggravé, il fut question de l’évacuer en France, mais l’ancien chef de l’État était trop affaibli. Les choses sont ensuite allées très vite. L’ancien président est en effet décédé à 20h30. L’ex-Première dame Henriette Bédié a immédiatement été alertée. De retour le 30 juillet d’un séjour de plusieurs mois à Paris, elle avait prévu de se rendre à Daoukro, avant que son époux ne soit pris de malaise. Et elle avait, au départ, été rassurée par son entourage et s’était montrée optimiste. Une fois informée de la terrible nouvelle, c’est en sanglots qu’elle l’a transmise à ses proches, ainsi qu’à certains officiels.

Ce fut ensuite, le même soir, au tour d’Alassane Ouattara de lui téléphoner, afin de la réconforter et de lui présenter ses condoléances. Malgré leurs divergences politiques, le chef de l’État éprouvait de la sympathie pour Bédié, qu’il appelait « grand frère Henri ». Son entourage le dit très affecté. Le lendemain, il a d’ailleurs déclaré un deuil national de dix jours. Henri Konan Bédié reposera dans le caveau familial, situé près de la chapelle Sainte-Anne dans son village de Pepressou, non loin de Daoukro. Il avait dit vouloir être inhumé à droite de sa mère, Akissi Kouakou, surnommée Boa Kobla.

Source :Source: JA.