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Mise à jour 7:58 AM UTC, May 18, 2024
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𝐂𝐨𝐧𝐟𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐥'𝐔𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐭𝐞́ 𝐏𝐨𝐥𝐲𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐌𝐚𝐧 : 𝐋𝐞 𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐙𝐨𝐫𝐨 𝐁𝐢 𝐁𝐚𝐥𝐥𝐨 𝐄𝐩𝐢𝐩𝐡𝐚𝐧𝐞 𝐬𝐞𝐧𝐬𝐢𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐥𝐮𝐭𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐫𝐫𝐮𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧

Dans le cadre de sa fonction en tant que Président de Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG), le Président Zorro Bi Ballo Épiphane a pris la parole lors de sa conférence à l'Université Polytechnique de Man pour mettre en lumière son engagement indéfectible envers la lutte contre la corruption et en faveur d'une gouvernance équitable.

En tant que porte-étendard de la lutte contre les malversations et les pratiques déviantes, le Président Bi Ballo Épiphane insiste sur l'impérieuse nécessité de mettre l'accent sur l'éducation afin de sensibiliser les citoyens aux enjeux cruciaux de la probité et de la transparence. À travers son discours, il souligne que la lutte contre la corruption ne saurait être efficace sans un changement profond des mentalités, exhortant chacun à prendre conscience de l'impact délétère de ce fléau sur la cohésion sociale. En mettant en avant la nécessité d'une prise de conscience collective, le Président Bi Ballo Épiphane oeuvre inlassablement pour instaurer un climat de confiance, de respect des normes éthiques et de responsabilité au sein de la société.

Ainsi, la présentation du slam ou du poème par l'étudiant lors de cette conférence, sous l'égide du Président de la HABG, offre une dimension artistique et émotionnelle à cette leçon de conscience contre la corruption. Cette initiative renforce l'impact du message du Président et illustre de façon poignante l'importance capitale de cette cause pour l'avenir de notre nation.

« Vers une Afrique unie : Discours libéral et républicain panafricain du Président DE LA HABG, ZORO BI BALLO EPIPHANE à Abidjan, Capitale mondiale des libéraux 2024 »

La retranscription de la conférence inaugural du le Président ZORO BI BALLO EPIPHANE lors de la Cérémonie de lancement Abidjan,Capitale mondiale des libéraux 2024 à la salle des fêtes du Sofitel Hôtel Ivoire Abidjan

Je dois vous entretenir sur le thème "𝐋𝐚 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐥𝐢𝐛𝐞́𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞́𝐟𝐢𝐬 𝐝𝐮 𝐧𝐞́𝐨-𝐩𝐚𝐧𝐚𝐟𝐫𝐢𝐜𝐚𝐧𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐦𝐮𝐥𝐭𝐢𝐩𝐨𝐥𝐚𝐫𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞;

J’ai eu le temps Ce week-end de faire quelques lectures et j’aimerais partagé certains éléments avec vous et je suis tombé ce Week end sur un ouvrage, un ouvrage écrit par 26 jeunes africains, jeunes africains du Benin, de l'Égypte, de l'Algérie, du Cameroun, du Mozambique , du Zimbawe ,  du Togo, du Sénégal, de Djibouti, de Zanzibar, et c'était un ouvrage collectif justement dans cet esprit  panafricain et le titre de cette ouvrages collectif. C'est un titre d'espérance. L'Afrique qui qui vient, cet Afrique qui vient et l’une des expressions fortes des phrases fortes de l'ouvrage c'est l'Afrique nait dans le tumulte et le chao, mais avec une formidable et c'est vous qui portez cette formidable. ;

C'est jeunesse qui consultait cette formidable donc l'Afrique dans les tenues car avec une formidable énergie, l'Afrique fait irruption sur la scène du monde, l'Afrique nait dans un environnement international en constant mutation, un environnement ou la puissance d’un pays ne s'apprécie plus a l'ogne de la force. À la mesure de quel état est plus agile dans cette course freine et folle aux armements.

Ce n'est plus l’Afrique qui nait dans un environnement qui n'est plus celui de la guerre froide et de la division du monde. Entre deux pôles, le Pôle Est et le pôle Ouest. Nous sommes passés dans environnement de bipolarisation du monde et l'une des conséquences de ce qui est une conséquence, pardon de la seconde guerre mondiale, avant de parler de Multi polarisation permettez-moi de donner quelques éléments quelques indications sur ce qui a été le monde avant la multi polarisation par moi de parler quelque peu de la bipolarisation du monde et il faut toujours s'appuyer sur les éléments historiques. Pour apprécier notre présent.

On apprécie aujourd'hui la liberté. On apprécie aujourd'hui cette libre Coopération entre état, mais cela n'a pas toujours été le cas. Pour parler donc de cette bipolarisation du monde. Je veux citer juste, quelques quelques acteurs politiques de cette époque, je vais citer Wilson Thurchil. Je vais citer à Harry Truman et je vais également citer Gorbatchev juste citer ces personnalités.

Voici ce que dit Wilson Churchill au sujet de cette bipolarisation du monde a L'issue de la Seconde Guerre mondiale nous avons livré une guerre longue et coûteuse pour le totalitarisme d'Hitler, l’insolence de Moussolini et l’arrogance des seigneurs de guerre japonais. Pourtant la nouvelle menace qui se dressait de devant nous paraissait toute aussi grave que l’avait été, celle de l’Allemagne Nazi et de ses amis. le moment était venu de ranger délibérément  les États-Unis d'Amérique dans le camp et à la tête du monde libre il y avait un monde libre et un autre monde libre entre guillemets ,de l’autre Côté ce que disait côté européen, ce que disait Wilson Churchill décrivais le monde comme une sorte de rideau de fer et ce rideau de fer qui a divisé l’Europe n’était pas seulement l’Europe , un rideau  de fer, il y a divisé l'ensemble du monde alors wilson dit ceci sur les bords de l’apatite, Sur la gériatrique, un rideau de fer, un rideau de fer est descendu à travers le continent européen. Derrière Cette ligne toute capitale, des anciens État Europe central orientales de leurs habitants. Tout autour sont désormais inclus dans la sphère d'influence soviétiques. Donc il y avait une sphere d'influence soviétique, une sphère d'influence occidentale portée par les États-Unis. L'autre affaire d'influence soviétique s'est portée par Moscou, c'était sa la bipolarisation du monde.

Deux pôles quelques fois catégorisé entre le bien et le mal y avait un troisième pôle ,le pôle des pays du tiers monde et ces pays du tiers monde . et ces pays du tiers monde c’étaient a quelque peu a  l'image de ce qu'on a appelé à la révolution française. Le tiers État vous savez pendant la révolution française, on avait d’un côté le Clergé et on avait de l'autre côté la noblesse, et puis entre clergé et la noblesse , il y avait tout une population, au point ou un des auteurs   de cette époque-là du siècle des lumières, l’Abbe Emmanuel CIS. Disait mais  Il y a ces deux entités il y a le clergé et il y a la noblesse et puis il y a toute la population qu'on a appelé le tiers des états,  c'est demandé qu'est-ce que le il a même répondu et c'est tout c'est tout c'est la totalité et ça pose la question, que représente les tires état dans l'environnement politique actuel et il a lui-même répondu  rien du tout, qu’est-ce que le tiers état  cherche à être, Il a juste répondu quelque chose, les tiers états cherchent  à prendre sa place dans le monde et tétas justement c'est cette image du tiers état qui a donné naissance donc au tiers le monde qui représentait la moitié de la population du pays.

Avec ce 8 % du PIB mondial donc ce tires monde qui s'est construit à l'image du tiers à état, et qui voulut prendre sa démarcation se distinguer du monde communiste, du monde capitaliste, Et ce tiers État c'était l'ensemble tiers. Pardon c'était l'ensemble des pays en voie de développement dans cette bipolarisation entre l’Est et l'ouest il y avait le Tiers Monde, la majorité du pays mais qui cherchait également à s’exprimer dans le concert des nations et le rapport n’était pas aussi. Tu es avec moi ou tu es contre moi dans cet environnement de bipolarisation. Mais le printemps des années 80 fait 80 90 va sonner le gla   de la polarisation

L’un des artisans de ce gla de la bipolarisation. Il est venu de Russie Mickael Gorbagchef et voici ce qu'il dit, nous vivons dans un nouveau monde, la guerre froide, c'est terminé. La menace d’une guerre mondiale est écarté, la course aux armement et la militarisation insensée qui a dénaturé notre économie, notre conscience sociale et notre moral sont  stopper.

Nous sommes ouverts au monde. Nous sommes ouverts au monde. Il n'y a plus de stigmatisation. il n'y a plus de tranchées. Nous sommes ouverts au monde et en réponse nous avons obtenu la confiance, la solidarité, le respect, l'ouverture implique plus confiance Solidarité et le respect. La disparition du second pôle avec la chute de l'empire soviétique n'a pas pour autant entraîné une unique polarisation du monde, on aurait pu dire tiens il y a deux fois pôles, il ya un pôle qui a disparu avec l'empire soviétique avec tout le régime qui c’est un pôle qui domine, non ce n’est pas un seul pôle qui a dominé finalement. Paracerque les paradigmes n'était plus le même. Entre la force largement. Il y a un nouveau Paradigmes qui est né celui de l'économie des pays qui ne comptait pas comme le Japon, des pays qui ne comptait pas comme la Chine. Des pays qui ne comptait pas comme le dragon d'Asie, on commençait à émerger et l'économie c’est Positionner, comme ce qui compte dans le monde en termes de puissance et voici ce que Bouche Père dira de cet nouvel environnement de Multi polarisation. Je le disais le pôle de puissance, le pôle de domination c'est l'action.

C'est la présence économique sur la scène internationale et Bouche père disait Je suis convaincu que la fin de la guerre froide, nous offre des occasions exceptionnelles de passer de division artificielle le premier deuxième entièrement à la création d'une communauté d'État libre, État souverain, une communauté fondée sur deux piliers. Le premier pilier, c'est la liberté, la liberté et la démocratie et le deuxième pilier, c'est la liberté de marché. Ce sont les piliers porté par le libéralisme. Le libéralisme a triomphé et le libéralisme est le pilier sur lequel repose cette multi polarisation du monde. À côté de cela que devient le panafricanisme. Les organisateurs de la présente conférence nous ont invité à entretenir la Jeunesse sur les défis du néo panafricanisme, je vais demander à l'assemblée son indulgence de me permettre de tirer avantage de ma liberté de ton et de lire qu’offre cette leçon inaugural. Pour m’écarter de ce néologisme Neo panafricanisme, nous avons grand mal à saisir le contenu de ce néologisme néo panafricanisme. Je ne sais pas ce que c'est. Je ne sais pas ce que c'est le le néo panafricanisme. À quel moment le néo panafricanisme a- été conceptualiser ? À quel moment est est-il né ? Quelle en est la signification, qui en sont les auteurs, quelle en ai la pertinence et l'intérêt de ce panafricanisme.  Je crois plutôt en cette jeunesse lucide. Qui ne vend, ni n’entretient cette mentalité de bouc émissaire accusant Tour à tour et pèle Melle

États-Unis, France, Russie, Grande Bretagne, Chine et leur dirigeant d’etre la cause de tous les malheurs des états africains. Occultant les solutions endogene et perdant de vue que les pires difficultés et les adversités les plus farouches constituent bien souvent des opportunités, de dépassement de soi et de progrès. Nous ne sommes plus dans une dans un an environ de bipolarisation, mais de Multi polarisation où on est plus entre celui-ci et celui-là Est libre relation, la coopération est libre et la coopération est ouverte. Je crois profondément en cette jeunesse debout, responsable créative, imaginative, quotidiennement à la tâche pour apporter sa pierre à la construction d'une Afrique, qui bouge dans un contexte régional et international. Mais une Afrique qui bouge en dépit t de ce contexte international, parce que l'Afrique n'est pas la somme time de cette environnement difficile. Tous les états du monde sont sujet à cet environnement difficile mais je crois en cette jeunesse qui fait bouger les lignes, je crois en cette jeunesse responsable qui ne tire pas prétexte des embûches des difficultés de tous ordre pour manquer à son sens du devoir d'agir individuellement et collectivement pour prendre dans les défis de développement auxquels notre continent est conforté. Je crois enfin en cette jeunesse, qui sait faire la part des chose entre la bonne graine et l'ivrai entre la manipulation a des fins politicienne et l'engagement politique, économique et social vertueux véritablement au service du bien-être de tous et contribuant à la creation de richesse sur le continent et cette jeunesse le continent en regorge ,  vous avez des modèles qui nous viennent de Luganda, Avec des fondateurs de grand compte glomerat et qui interviennent dans la technologie, dans les finance à l'immobilier ou vous avez des modèles au keneya pas loin kamal Bugatti fondateur de Silicon société de logiciel et vous en exemple on peut les citer en Côte d'Ivoire au Bénin au Sénégal. Ce sont ces exemples. Ce sont ses chers amis, jeunes africains.

Qui ont reçu a créé des entreprises prospères et apporter des innovations significatives au continent qui doivent vous inspirer. Ce sont ces entrepreneurs doivent vous inspirer, et non pas ces verbes rhétoriciens aux verbes habiles, c'est un juste ce titre. Le père de la sagesse Socrate. Considérer la rhétorique. La rhétorique en politique, comme la chose la plus laide dans la vie politique dans la vie publique cette rhétorique qui est capable de faire passer un parfait Boucher pour un excellent chirurgien. Fais attention.

"Les Pères Fondateurs de l'Afrique et le Panafricanisme : De Félix Houphouët Boigny à une Nouvelle Ère d'Unité Continentale"

Alors pour toutes ces raisons nous ne parlerons pas de néo panafricanisme, mon grand-père m'a dit, les nouvelles nattes se tissent sur les anciennes nattes. Les nouvelles générations doivent se garder d’agir, comme si elle était une génération spontanée comme si une personne n'y avait existé avant elle comme si rien mais personne n'avait posé des fondations avant elle, nous ne parlerons pas de néo panafricanisme, nous parlerons de panafricanisme qui tire sa source des profondeurs de l'histoire de notre continent à ce panafricanisme des   écrivains de Renoms en donner sa lettre de noblesse. Je pense à AMIKA CABRALE. Je pense à CHEICK ANTA DIOP, je pense à CHUNUA ACHEBE, je pense a Mathus Gaver, je pense à William Dubois, je pense à AIME CESAIRE. A ce panafricanisme porter par les lettres par les auteurs, les pères fondateurs, les Peres des indépendances des états africains ont donner un contenu et de la légitimité la légitimité de ce panafricanisme. Ce sont les pères fondateurs africain des nations africaines. Nous pensons a Jomo Kenyatta, Nous pensons à Kwame Nkrumah, Nous pensons à Félix Houphouët Boigny. Nous pensons à l’Léopold Sédar Senghor, Nous pensons à JULES NIERE. Que dit FELIX HOUPHOUET BOIGNY, nous sommes Houphouetiste, le RHDP est Houphouetiste. Que dit Houphouët Boigny par rapport au sujet du panafricanisme, il dit ceci, nous sommes ici pour concrétiser l’unité de l’Afrique et de ces peuples, nous avons une histoire commune, des défis communs et un destin commun. Notre avenir réside dans notre capacité à nous unir, surmonter nos différences et à travailler ensemble pour réaliser le plein potentiel de notre continent, l’heure est venue pour l’Afrique de prendre sa part et sa place sur la scène mondiale en tant que force unie en tant que force dynamique. Et après lui Léopold Sédar qui dit le panafricanisme est une force puissante qui anime le cœur et l’âme de chaque jeune africain et c’est ce qui explique votre présence ici et c’est ce qui explique le rendez-vous d’Abidjan. Nous devons reconnaitre que notre destin est lie et que notre avenir repose sur notre capacités a nous unir en tant que continent pour relever tous les défis qui nous attendent parler de l’Afrique de l'Ouest. Allons en Égypte avec NASSER, nous devons reconnaitre que l’avenir de l'Afrique repose sur son unité, le discours, même l'Afrique de l'Ouest, l'Afrique austral, l'Afrique du Nord. Le discours est le même l'unité de l'Afrique et cela ne date pas d'aujourd’hui, nous devons reconnaitre que l’avenir de l’Afrique repose sur son unité , l’unité africaine est non seulement une nécessité ,mais une exigence fondamentale pour réaliser le plein potentiel de développement de notre continent et de ces peuples, nous devons nous unir pour surmonter les divisions artificielle hérité du colonialisme  et pour construire un avenir meilleur pour tous les africains, un avenir meilleur pour tous les jeunes, un avenir meilleur pour toutes les femmes, je salue la présence à nouveau de la représentante de l'union africaine parce que c'était pas juste. Nous avons parlé de Aime César. Nous avons parlé de CHUNUA ACHEBE qui ont conçu. Nous avons parlé des pères fondateurs de notre indépendance qui ont donné en continu et ce contenu a été coulé dans ce qu’on a appelé L'organisation de l'unité africaine déjà et ensuite l'union africaine, que Recherche l'union africaine, il est important on va pas entrer dans tous les détails des missions de l'union africaine. Vous pourrez les retrouver partout et je pense que ça peut être ça.

Ça va être l'objet des échanges que vous aurez pendant les discussions, parce qu'il s'agit d’un atelier. L'union africaine, c’est d'abord l'unité et l'intégration de l'Afrique, l'unité, l'intégration de l'Afrique, parce que le maître mot c'est la solidarité, la coopération entre les états membres qui est considéré comme un élément essentiel. Indépendance et la souveraineté de  L'Afrique on parle beaucoup de souveraineté de dépendance qui est à construire par les africains d'indépendance économique de souveraineté économique qui est à construire par les africains et c'est l’un  des principes fondateurs de l'union africain, et ici l'une des particularité des instruments de l'union africain, la notion de peuple autodétermination de peuple vient ici comme une spécificité, notamment au niveau des instruments juridique et protège des droits de L’homme ,  ailleurs sur d’autres continents parle d'outils de convention européen de protection, des droits homme au niveau international au niveau du système Nations unies, on parle Pas international relatif au droit civil international relatif aux économique social. La Spécificité africain c'est la charte africaine des droits de l'homme et des peuples pour maintenir cet esprit de solidarité, au-delà du caractère individuel, l'autonomie économique oeuvre en faveur de l'autonomie économique de l'Afrique soutenant le développement économique durable, la promotion du commerce intra africain et la diversification de cette économie. Cette important pour des libéraux, c'est important de savoir ses valeurs sur lesquelles propose l'union africain donc on agit pas comme s’il n'y avait pas d’instrument, comme sil ny avait pas de cadre légal et comme s’ il n'y avait pas de volonté politique de faire entendre  l'Afrique sur la scène international . DONC l'ensemble de ce mécanisme. L'union européen a mis en place un nombre mécanisme, très peu savent qu’il existe un parlement panafricain qui est en construction qui doit être parfait, mais il existe un parlement panafricain au créer une citoyenneté de la citoyenneté héritée de nos micro-État, créer une citoyenneté à l'échelle du continent. J'invite les jeunes libéraux à s'intéresser aux activités du parlement panafricain. Il y a bien une cour africaine de droit et des peuples, il y a bien d'autres outils de promotion de l'intégration africaine de promotion du panafricanisme. L’un des outils   essentiels mise en place au niveau de l'union africaine pour promouvoir le panafricanisme pour promouvoir le développement intégrer du continent.

C'est l'agenda 2063 de l'union africaine et l'agenda 2063 c'est de permettre à l'Afrique aux états africains, d'être une force qui compte à l'horizon 2063 et dans le cadre de la mise en œuvre de cet agenda les  Chefs detats des 63 de l'ensemble des pays membres du continent ont regardé qui peut être apporteurs et cet agenda 20 63 l'agenda de 2063 c'est le développement durable. C'est le développement économique. C'est la transformation structurelle de l'économie de l'Afrique permet que les jeunes, un emploi, les femmes et les emplois se promouvoir l'égalité des genres, c’est promouvoir le développement durable et les chefs d'État ont observé le profil à l'intérieur et le PRESIDENT Alassane  Ouattara a été identifié comme celui-là qui peut porter les missions de l'agenda 2063. Il est le champion de la mise en œuvre de l'agenda 20 63 et nous sommes heureux que La jeunesse est libérale organise toute une série d'activité à Abidjan pour reconnaître ce leadership du président de la République. Dans le cadre de la mise en œuvre de l'agenda 2063 de l'union africaine, pourquoi est-ce que la Côte d'Ivoire a été choisi, j'ai dit c’est pas arbitraire depuis 2011, la Côte d'Ivoire à renouer avec un développement planifier, la Côte d'Ivoire à renouer avec les principes de bonne gouvernance, et cette gestion planifiez se développement Planifier, les résultats, Nous l'avons les résultats, nous le vivons au quotidien et ceux qui m'ont précédé l’on dit, Nous n'avons pas revenir là-dessus alors le libéralisme d'un côté et la multipolarisation de le côté Est une opportunité pour jeune Libéraux, parce que entre le libéralisme et la multi polarisation c'est quasiment les mêmes valeurs, liberté individuelle, diversité et pluralisme opérations internationales. Échange et commerce international international, intra africain et international avec d'autres continents sans courir le risque d'être catégorisé cataloguer. Vous vivez un moment exceptionnel, je vais conclu, chers amis, jeunes un moment exceptionnel ou la multipolarisation dans lequel ce monde ne se trouve et epouse parfaitement les lignes du libéralisme.

Donc ce monde actuel constitue le triomphe du libéralisme, constitue le triomphe des valeurs En quelle vous croyez au niveau du commerce intra et inter africain, il y a la zone de libre-échange économique qui a été mise en place, aujourd'hui. Nous sommes dans un monde dans un environnement où ce qui compte c'est la force économique c'est la liberté d'en prendre qui compte. Nous sommes également. Vous êtes également dans un monde de fabuleux, le monde du numérique, le monde de Digital et à ce niveau également l'union africain a mis en place c'est une institution de digitalisation d'accélération de la digitalisation de l'Afrique, on appelle smart Africa Smart Africa le Directeur Général, C'est un ivoirien. donc nous sommes dans un environnement formidable de liberté, de liberté, d'entreprendre, de liberté politique, de liberté, de coopération ,il y a des outils qui existe chers amis libéraux, saisissez cette opportunité au marquer votre trace et pourrait être utile à notre beau continent africain, et je voudrais qu'on l'a dit C'est prêter ses propos sont prêtés à Napoléon on sait pas si c'est véritablement lui qui l'a dit il a dit laisse la Chine dormir parce que quand la Chine s'éveillera le monde entier tremblera notre conviction, c'est quand l'Afrique s'éveillera le monde entier tremblera.

Je vous remercie.

Retranscrit par  Béché Sidi SISSOKO

 

Engagement pour un Monde Juste: Discours du Président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, Monsieur Épiphanie Zéro Bi Ballo, lors du Lancement d'Abidjan 2024"

Lors de son discours empreint d'intensité, le Président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, Épiphane Zoro Bi Ballo, a rappelé l'histoire de la bipolarisation entre l'Est et l'Ouest, avec le tiers-monde se positionnant entre les deux, désireux de faire entendre sa voix sur la scène internationale, tout en affichant son optimisme. Le Président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance croit fermement en une jeunesse dynamique et créative qui contribue activement à l'essor d'une Afrique en mouvement, tant sur le plan régional qu'international.

Il met en avant une jeunesse capable de discerner le bon grain de l'ivraie, de distinguer la manipulation à des fins politiciennes de l'engagement politique, économique et social vertueux. Il a encouragé la jeunesse à s'inspirer des réussites émergentes à travers tout le continent.

Concernant la notion de néo-panafricanisme, le Président de la HABG a souligné la nécessité de retrouver les valeurs initiales du panafricanisme incarnées par les Pères des Indépendances des États Africains tels que Kwame NKRUMAH, Léopold Sédar SENGHOR, Félix Houphouët Boigny, qui lui ont donné du sens et de la légitimité. Les discours prononcés lors du lancement d'Abidjan en tant que capitale mondiale du libéralisme 2024 mettent en lumière un ensemble de valeurs et d'idéaux, notamment la liberté, les droits de l'homme, la cohésion sociale et le progrès.

Cette mise en avant des principes fondamentaux reflète un engagement profond en faveur de la promotion de la démocratie, de la justice sociale et du bien-être des individus au sein de la société. En mettant en avant ce programme comme un cadre de réflexion sur les enjeux contemporains, les intervenants soulignent l'importance d'un dialogue constructif et éclairé.

Sénégal : Ousmane Sonko dévoile un gouvernement de 25 ministres et 5 secrétaires d'Etat

Nommé Premier ministre le 3 avril 2024, Ousmane Sonko était attendu sur la nomination de son premier gouvernement. C’est désormais chose faite avec un exécutif restreint, qu’il a qualifié de « gouvernement de rupture ».Le Sénégal a son nouveau gouvernement. Dans un décret lu le vendredi 5 avril 2024, les nouvelles autorités ont dévoilé la liste des nouveaux ministres et secrétaires d’Etat qui composeront l’exécutif.

Au total, 25 ministres et 5 secrétaires d’Etat feront partie de l’équipe du Premier ministre Ousmane Sonko (photo). Composé de 4 femmes et de 21 hommes, ce nouvel exécutif est plus restreint que le précédent qui comptait 34 ministres. Une stratégie, conforme à la vision de réduction du train de vie de l’Etat portée par le président Bassirou Diomaye Faye durant sa campagne.

 « Le chef de l’Etat m’a chargé de lui proposer un gouvernement conforme à notre projet pour le Sénégal. Le gouvernement ainsi mis en place est un gouvernement de rupture et d’appropriation des aspirations et attentes légitimes des populations », a indiqué le Premier ministre Sonko.

Dans ses propos, le responsable a rappelé les priorités du nouveau gouvernement qui se veut de « proximité » et « d’efficacité ». Il s’agit notamment de la jeunesse, l’Education de la lutte contre la vie chère et l’amélioration du pouvoir d’achat des populations, la justice, la souveraineté économique et la consolidation de l’unité nationale.

 Aux Affaires étrangères, on retrouve Madame Yacine Fall, qui sera chargée des dossiers brûlants de l’actualité sous-régionale, notamment en ce qui concerne les relations du Sénégal avec la CEDEAO, les partenaires occidentaux ou encore les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

A la Justice, à l’Economie et aux Finances ont été respectivement nommés Ousmane Diagne, Abdourahmane Sarr et Cheikh Diba. Ces trois ministères seront au cœur de l’action gouvernementale, qui sera portée sur le renforcement de l’indépendance des institutions judiciaires ainsi que le déploiement de nouveaux programmes économiques.

 Birame Souleye Diop et Fatou Diouf, respectivement ministres de l’Energie, du Pétrole et des Mines et ministre des Pêches, auront la lourde tâche de mettre en œuvre les projets de renégociation des accords de pêche et d’exploitation pétro-gazières signés sous la précédente administration, tels que promis par le président Diomaye Faye.

Par Moutiou Adjibi Nourou

Liste du gouvernement Monsieur Ousmane Sonko : Premier ministre

Ministres Madame Yacine Fall : ministre de l'Intégration africaine et des Affaires étrangères Général

Birame Diop : ministre des Forces armées.

Monsieur Ousmane Diagne : ministre de la Justice, garde des Sceaux

Général Jean-Baptiste Tine : ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique.

Monsieur Birame Souleye Diop : ministre de l'Energie, du Pétrole et des Mines.

Monsieur Abdourahmane Sarr : ministre de l'Economie, du Plan et de la Coopération.

Monsieur Cheikh Diba : ministre des Finances et du Budget.

Monsieur Malick Ndiaye : ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens.

Monsieur Daouda Ngom : ministre de l'Environnement et de la Transition écologique.

Monsieur Amadou Moustapha Ndiék Sarré : ministre de la Formation professionnelle, porte-parole du gouvernement.

Monsieur Cheikh Tidiane Diéye : ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement.

Monsieur Alioune Sall : ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

Monsieur Elhadj Abdourahmane Diouf : ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation.

Monsieur Serigne Gueye Diop : ministre de l'Industrie et du Commerce.

Madame Fatou Diouf : ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires.

Madame Maïmouna Dieye : ministre de la Famille et des Solidarités.

Monsieur Yankoba Diémè : ministre du Travail, de l'Emploi et des Relations avec les institutions.

Monsieur Balla Moussa Fofana : ministre de l'Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l'Aménagement des territoires.

Monsieur Moustapha Mamba Guirrasy : ministre de l'Education nationale.

Monsieur Ibrahim Sy : ministre de la Santé et de l'Action sociale.

Monsieur Olivier Boucal : ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public.

Madame Khady Diene Gaye : ministre de la Jeunesse, d'Espoir et de la Culture.

Monsieur Mabouba Diagne : ministre de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l'Elevage.

Monsieur Alioune Dione : ministre de la Microfinance et de l'Economie sociale et solidaire.

Monsieur Montaga Diao : ministre du Tourisme et de l'Artisanat

Secrétaires d'Etat : Monsieur Ahmadou Cherif Diouf : secrétaire d'Etat aux Sénégalais de l'extérieur. Monsieur Ibrahim Thiam : secrétaire d'Etat au Développement des petites et moyennes industries. Monsieur Mohamed Talla Ndao : secrétaire d'Etat à l'Urbanisme et au Logement. Monsieur Alpha Ba : secrétaire d'Etat aux Coopératives et à l'Encadrement paysan. Monsieur Bakary Sarr : secrétaire d'Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique.

(Agence Ecofin) -Source /

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Sénégal 🇸🇳 : le message du Président fraîchement élu SEM Bassirou Diamaye Faye

Sénégalaises, Sénégalais Mes chers Compatriotes Hôtes étrangers Qui vivez parmi nous La tenue de l’élection présidentielle que nous venons de vivre consacre avant tout la victoire du peuple Sénégalais dans le combat engagé pour la défense de sa souveraineté et des valeurs démocratiques.

Cette victoire est donc celle de toutes les Sénégalaises et de tous les Sénégalais d’ici et de la diaspora. Je salue la posture des autres candidats qui, sans exception, ont honoré une tradition bien sénégalaise, sans même attendre la proclamation des résultats officiels par les instances habilitées de l’Etat Je remercie et félicite aussi tous les leaders de partis politiques, associations, mouvements citoyens et personnalités indépendantes qui ont cru en notre projet et rejoint ou soutenu la Coalition Diomaye Président.

Pour donner corps à l’immense espoir suscité par notre projet de société a suscité et donner corps à ses aspirations, je m’engage à gouverner avec humilité, dans la transparence et à combattre la corruption à toutes les échelles. Je lance un appel à nos frères et sœurs africains pour qu’ensemble nous consolidions les acquis obtenus dans les processus de construction de l’intégration dans la CEDEAO, tout en corrigeant les faiblesses et en changeant certaines méthodes, stratégies et priorités politiques.

Je voudrais dire à la communauté internationale, à nos partenaires bilatéraux et multilatéraux, que le Sénégal tiendra toujours son rang. Il restera le pays ami et l’allié sûr et fiable pour tout partenaire qui s’engagera, avec nous, dans une coopération vertueuse et respectueuse Dans les prochains jours, je mettrai en place mon premier gouvernement. Il sera composé d’hommes et de femmes de valeur et de vertu. De sénégalaises et sénégalais de l’intérieur et de la diaspora connus pour leur compétence, leur intégrité et leur patriotisme.

Au vu des urgences qui nous étreignent et de l’espérance placée en nous, nous travaillons de manière acharnée, diligente et méthodique autour de chantiers prioritaires : 1- La réconciliation nationale et la reconstruction des bases de notre vivre-ensemble ; 2- La refondation des institutions 3- L’allègement sensible du coût de la vie pour alléger les fardeaux du quotidien ; 4- Les concertations nationales inclusives sectorielles sur l’évaluation et la relance des politiques publiques. Nous marcherons ensemble, agirons ensemble et réussirons ensemble ! 

Vive le Sénégal ; Vive la République ; Vive l’Afrique.

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Emmanuel Macron reçoit Alassane Ouattara à l’Elysée; aucune communication n’est prévue

Le président français Emmanuel Macron reçoit vendredi à l’Elysée son homologue ivoirien Alassane Ouattara, alors que Paris prévoit de réduire sa présence militaire en Afrique de l’Ouest. Les deux hommes s’entretiendront au cours d’un « dîner privé » et aucune communication n’est prévue à l’issue de celui-ci, a indiqué l’Elysée à l’AFP sans autre détails.

 La Côte d’Ivoire est l’un des plus solides alliés de la France en Afrique de l’Ouest. Le président français compte réduire la présence militaire française en Afrique, à l’exception de Djibouti. Il a nommé l’ex-ministre Jean-Marie Bockel pour en discuter avec les pays partenaires africains. Les armées françaises sont aujourd’hui déployées sur quatre bases au Sénégal (350 militaires), en Côte d’Ivoire (600), au Gabon (350) et au Tchad (1.000). Quelque 1.500 soldats sont également basés à Djibouti.

 Fin 2022, Paris a été forcé de mettre un terme à l’opération antijihadiste Barkhane, qui a mobilisé jusqu’à 5.500 militaires français au Sahel, suite à une série de coups d’Etats militaires au Mali, au Burkina Faso et au Niger. Les militaires qui ont pris le pouvoir dans ces pays ont mis fin à la coopération avec la France, après une décennie d’intervention destinée à combattre les jihadistes liés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique. Le Mali et le Burkina Faso ont depuis conclu des accords de coopération militaire avec les Russes.

 La France a promis de consulter ses partenaires africains avant de prendre des décisions chiffrées sur la baisse de ses effectifs sur le continent. Emmanuel Macron a chargé l’ancien ministre Jean-Marie Bockel d’aller à la rencontre des partenaires africains pour discuter avec eux des nouvelles formes de la présence militaire française sur leur sol. Ses conclusions sont attendues en juillet. « L’esprit, c’est de venir avec des propositions, une écoute et ensuite un dialogue qui aboutisse à un accord gagnant pour les deux parties« , a déclaré fin février à Abidjan M. Bockel, qui s’est depuis rendu également au Tchad et au Gabon.

« Mutualiser » les bases « avec les Américains ou d’autres » partenaires est « souhaitable si nous voulons réduire notre visibilité tout en conservant le minimum d’empreinte nécessaire pour maintenir ouverts nos accès« , avait estimé le chef d’état-major français, le général Thierry Burckhard le 31 janvier lors d’une audition à huis-clos en commission à l’Assemblée nationale. Les entretiens de vendredi entre MM. Macron et Ouattara devraient aussi permettre d’aborder la situation au Sénégal, autre partenaire de Paris en Afrique de l’Ouest, en pleine élection présidentielle ce week-end. Avec AFP

Election présidentielle au Sénégal: Qui est Bassirou Diomaye Faye, le probable prochain président du Sénégal ?

Au Sénégal, le vote s’est déroulé dans le calme. Les bureaux de vote ont fermé, laissant la place au dépouillement. Déjà, ils sont nombreux les Sénégalais à jubiler avec les premières tendances largement favorables au candidat Bassirou Diomaye Faye. Ils sont nombreux les Sénégalais à prendre d’assaut les rues pour jubiler. Et ce sont des coups de klaxon et des cris de joie un peu partout. C’est l’extase, comme si les jeux sont déjà faits en faveur de Bassirou Diomaye Faye au premier tour.

Qui est Bassirou Diomaye Faye ?

Il a été libéré en même temps que son leader Ousmane Sonko, incarcéré depuis juillet 2023. A 43 ans, Bassirou Diomaye Faye, lieutenant d’Ousmane Sonko dont la candidature a été invalidée, a été désigné comme candidat de substitution par Ousmane Sonko lui-même. Leur libération fait suite à la promulgation de la loi d’amnistie adoptée par l’Assemblée nationale portant sur« tous les faits susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, tant au Sénégal qu’à l’étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques, y compris celles faites par tous supports de communication, que leurs auteurs aient été jugés ou non ».

Il est décrit comme l’architecte du projet Pastef. Son choix qui a surpris beaucoup d’analystes et d’observateurs de la scène politique, est pourtant évident et logique selon Ousmane Sonko lui-même. « Mon choix sur Diomaye n’est pas un choix de cœur mais de raison. Je l’ai choisi parce qu’il remplit les critères que j’ai définis. Il est compétent et a fait la plus prestigieuse école du Sénégal. Après presque 20 ans aux Impôts et Domaines où il a abattu un travail exceptionnel, personne ne peut dire qu’il n’est pas intègre. Je dirais même qu’il est plus intègre que moi. Je place le projet entre ses mains « , a déclaré Ousmane Sonko à son sujeElection présidentielle au Sénégal: Qui est Bassirou Diomaye Faye, le probable prochain président du Sénégal ?

 Né en 1980 à Ndiaganiao dans le département de Mbour (Ouest), Bassirou Diomaye Diakhar Faye est issu d’une famille modeste.

 Après son baccalauréat obtenu en 2000 au Lycée Demba Diop de Mbour, Bassirou Diomaye Faye s’inscrit à la faculté de droit de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) où il décrochera une maîtrise de droit.

 En 2004, trois mois après avoir obtenu sa maîtrise, Bassirou Diomaye Faye est admis à l’École nationale d’administration (ENA). Il en sort diplômé trois années plus tard, en 2007 et rejoint la Direction générale des impôts et domaines.

Il y fera connaissance avec Ousmane Sonko qui l’a devancé de quelques années dans ce prestigieux corps de l’administration sénégalaise.

La relation entre Sonko et Diomaye est quasi fusionnelle, ils sont deux frères inséparables.

Moustapha Sarré est chargé de la formation au sein de l’ex-Pastef. Il connait les deux hommes : » ils sont deux faces d’une même pièce avec deux styles différents. Le charisme d’Ousmane est inégalable mais le charme et la perspicacité de Diomaye font sensation », décrit-il.

 « Bassirou, c’est moi » a dit Ousmane Sonko au sujet de son lieutenant et désormais son remplaçant à la présidentielle du 24 mars.

 Dans l’entourage du leader de l’ex Pastef, ce choix de faire de Bassirou Diomaye Faye le remplaçant du PROS (Président Ousmane Sonko) est tout sauf une surprise, tant les deux hommes ont plusieurs points en commun.

« On peut dire que Diomaye est l’autre Ousmane Sonko, sa copie presque parfaite, ils ont la même vision, ils pensent de la même façon et surtout ils se vouent un respect et une confiance à toute épreuve », nous confie un membre du staff de campagne.

L’inspecteur des impôts ne se voyait pourtant pas faire de la politique, avant de militer au Pastef, dont il a co-écrit les textes et dont il va défendre désormais le projet politique devant les sénégalais.

 «Il ne me traversait pas l’esprit de faire de la politique, car quand vous avez un parent qui fait de la politique, de prime abord, vous avez horreur de la politique parce que vous voyez le manque de temps. Vous voyez la pénibilité de l’engagement, vous voyez les absences répétées du pater», disait Bassirou Diomaye Faye dans un entretien avec des médias locaux, au sortir de la présidentielle 2019.

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Diomandé Adama, : ‘’Bictogo et Bacongo mènent des actions complémentaires’’

"Ils agissent pour la même cause, le bien-être des populations, puisque l’un initie une opération pour préserver leurs vies et l’autre leur vient en aide suite à ladite opération.

Interview Diomandé Adama, cadre RHDP, revient sur l’opération de déguerpissement qui semble opposer Cissé Bacongo, ministre, gouverneur d’Abidjan et Adama Bictogo, maire de Yopougon, tous deux appartenant au RHDP. Non sans inviter les deux hommes à privilégier la concertation.

 Que vous inspirent les apparentes bisbilles entre le ministre, gouverneur du district d’Abidjan, Cissé Bacongo et le maire de Yopougon, Adama Bictogo, tous deux membres du RHDP, sur la question du déguerpissement des zones à risques à Gesco ?

 Les deux hommes politiques mènent des actions apparemment divergentes, mais complémentaires. Le maire de Yopougon qui est aussi président de l’Assemblée nationale et membre du RHDP joue son rôle. Le fait qu’il apporte assistance aux personnes impactées par l’opération de déguerpissement est une bonne chose. On apprend qu’il a décidé de donner son salaire de député aux habitants de Gesco pendant le reste de sa mandature. C’est un geste à louer. En même temps, ses actions sont complémentaires de celles du ministre, gouverneur du district d’Abidjan. Un Etat a besoin d’être respecté, un Etat ne peut pas concevoir qu’il y ait des quartiers livrés à eux-mêmes, construits en violation de toutes les règles d’urbanisme. Vous voyez, les zones déguerpies étaient des quartiers à problèmes, où l’insécurité était reine.

Voilà que nous avons des pluies qui n’étaient pas prévues et qui ont commencé à tomber. Si un éboulement venait à survenir, l’on s’en prendrait à l’Etat qui n’a pas su prendre ses responsabilités pour protéger ceux qui habitaient ces zones. Bacongo assume donc cette opération de prévention. Et qu’un maire d’une grande commune vienne en aide à ses administrés sinistrés suite à une opération initiée par un autre cadre du même parti, c’est, d’une certaine façon, de la complémentarité. Ils agissent pour la même cause, le bien-être des populations, puisque l’un initie une opération pour préserver leurs vies et l’autre leur vient en aide suite à ladite opération.

C’est pourquoi, je voudrais les inviter à mettre balle à terre pour privilégier la concertation entre eux afin de ne pas donner le sentiment qu’ils se combattent. Oui, mais le maire Bictogo est bien dans son rôle, puisqu’il s’agit de ses administrés… Bien sûr, je ne dis pas le contraire. D’ailleurs, Bictogo met déjà des locaux et des commodités à la disposition des étudiants en détresse. Il soulage aussi ceux qui sont dans l’extrême précarité. C’est en cela que le fait qu’il mette son salaire en jeu pour soutenir les impactés est salutaire. Au bout du compte, ça fait un total de 40 millions FCFA. C’est un grand geste, je l’ai déjà dit. Cependant, cela ne doit pas être perçu comme une réponse à l’action du ministre, gouverneur qui est une action de salubrité publique, de prévention en cohérence avec la vision du président Alassane Ouattara.

C’est vrai, mais, cette action de salubrité publique traine des ratés, notamment, la destruction d’une école en pleine année scolaire. Cela ne pouvait-il pas attendre ?

Vous savez, dans toute action humaine, il peut y avoir des faiblesses, des insuffisances. Mais, la bonne nouvelle, c’est qu’elles peuvent être corrigées ou réparées. Parlant de Gesco, il se trouve que le plan initial n’a pas été respecté. Lorsqu’Assola Adou était ministre de la Construction, il a ajouté une parcelle qui n’était pas prévue dans le plan d’urbanisation. Il y a des constructions qui ont été faites de manière anarchique. Rappelez-vous, une partie de la forêt du Banco avait été lotie sous Laurent Gbagbo. En définitive, je puis dire que Bacongo et Bictogo jouent leur partition et il faudrait qu’ils accordent leurs violons.

Il y a les jeunes du RHDP qui viennent de terminer leur séminaire et les femmes du parti se retrouvent ce mardi. Que vous inspirent ces activités ?

Dans l’une de mes interventions dans la presse, j’ai dit que le RHDP doit se réveiller et cela participe de cette dynamique que le parti a le devoir de retrouver pour faire face aux enjeux du futur qui se résument, pour l’essentiel, à la Présidentielle 2025 que nous devons remporter face à une opposition qui se réorganise.

Monsieur Konimba SIDIBÉ Personnalité politique malien. Sur la création de la monnaie de l’AES: ‘‘c’est une fausse idée de croire que l’or peut garantir la monnaie’’

La question de la création de la monnaie de l’Alliance des États du Sahel continue de dominer les débats. Lors d’une conférence le week-end dernier, l’économiste Konimba SIDIBÉ, a livré son analyse sur la création de la monnaie des pays de l’AES. De l’avis de l’ancien ministre, l’or ne pouvait pas garantir la monnaie et que les dirigeants de l’AES devraient faire comprendre à la population que la création de la monnaie était très compliquée. Pour lui, c’est une fausse idée de croire que l’or peut garantir la monnaie.

«L’or va servir à la couverture, c’est faux de dire qu’on n’a l’or, que l’État malien a de l’or’’, a déclaré l’ancien ministre Konimba SIDIBÉ, tout en précisant que l’or appartenait aux sociétés qui l’exploitent.

 « Le Mali a sa part dedans à travers les impôts, à partir du capital qu’il détient, mais croire que la totalité de la production d’or du Mali nous appartient, qu’on pourra s’en servir pour garantir notre monnaie est archi faux », a expliqué Konimba SIDIBÉ.

 Comme preuve, il a indiqué qu’il n’y a pas un seul pays au monde capable de garantir la conversion de sa monnaie à travers l’or.

 L’économiste a rappelé le cas des États-Unis qui, en 1945, détenaient la moitié des réserves d’or du monde.

 Selon lui, en 1971 les USA ont été incapables d’assurer la ‘’convertibilité’’ du dollar en or.

 « Ils ont fait une conférence pour dire que c’est terminé, les États-Unis ne convertiront plus le dollar en or à votre demande par qu’ils n’ont pas les moyens », a-t-il rappelé.

 Pour Konimba SIDIBÉ, cela doit servir de leçon aux pays de l’AES que ce n’est pas l’or qui va garantir la monnaie, mais la confiance en l’économie, la confiance en la gouvernance, la qualité de la gouvernance, la qualité de l’économie, la solidité de l’économie.

 « C’est une fausse idée de croire que l’or peut garantir la monnaie »’’, a tranché M. SIDIBÉ, avant de préciser qu’il n’était pas contre la souveraineté monétaire, et que nous devons créer notre monnaie, mais pas sur la base de la propagande.

 «Dites aux Maliens que c’est quelque chose très compliquée et qu’il vaut mieux le faire avec les autres, et essentiellement dans le cadre de la CEDEAO», a recommandé l’économiste malien.

En effet, la création d’une monnaie en lieu et place du F CFA est un projet phare des pays de l’AES.

 L’on se rappelle que dans une interview accordée à la Radiotélévision nigérienne, il y a quelques semaines, le Président de la transition du Niger, Abdourahamane TIANI, a abordé plusieurs sujets d’actualité dont la création d’une monnaie pour l’Alliance des États du Sahel (AES).

Abordant la question de la monnaie, le Chef de l’Etat du Niger avait déclaré que cela était un signe de souveraineté.

En tout cas, plusieurs actes ont été déjà posés dans ce sens et les populations des pays membres de l’AES ont actuellement les yeux rivés vers la création d’une nouvelle monnaie.

 Les dirigeants des trois pays de l’AES ne cachent pas leur intention à abandonner le franc CFA pour leur « souveraineté totale »

 Dans son interview, le général Abdourahamane TIANI a affirmé que l’Alliance des États du Sahel travaillait sur une monnaie commune, et pourrait donc quitter l’UEMOA à terme.

 Donc, après leur départ de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Mali, le Burkina Faso et le Niger pourraient bientôt quitter l’UEMOA et abandonner le franc CFA.

 En référence à la monnaie commune et à la France, ex-puissance coloniale, le général Abourahamane TIANI avait déclaré que « la monnaie est une étape de sortie de cette colonisation », avant d’ajouter que les pays de l’Alliance des États du Sahel « ont des experts».

 « La monnaie, c’est un signe de souveraineté », a poursuivi le Général TIANI, et les États de l’AES sont « engagés dans un processus de recouvrement de leur souveraineté totale ». Il a rassuré qu’«il n’est plus question que nos États soient la vache à lait de la France ».

 Le dirigeant nigérien n’a pas donné de précisions sur la possible mise en circulation d’une future monnaie. Celle-ci pourrait, au sein de l’AES, remplacer le franc CFA, aujourd’hui commun aux huit pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), dont le Niger, le Burkina Faso et le Mali font partie.

 C’est dire qu’avant de concrétiser le projet de création d’une nouvelle monnaie, les dirigeants de l’AES devraient murement réfléchir en écoutant plusieurs experts en économie. Les arguments que fourniront les experts permettront à l’AES de prendre une décision responsable.

 

Partager : Date : 06 mars 2024 à 17:26 PAR MODIBO KONÉ

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Cette CAN a montré au monde entier les efforts considérables consentis depuis 13 ans par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara sur l’aspect sportif, nous avons traversé des moments d’émotions intense

Grande interview de Diomandé Adama, Président de l'Association pour la Défense de la Démocratie et des Libertés, se prononçant sur la CAN 2023 et la libération des 51 prisonniers la candidature du président Alassane Ouatera en 2025, l'intervention du district d'Abidjan, de la CEDEAO et d'autres sujets. Entretien. 

Entretien. La Côte d’Ivoire vient de remporter la CAN 2023 de fort belle manière, après avoir fait vivre toutes les émotions à leurs supporters. Comment avez-vous vécu ce moment de pur bonheur pour les Ivoiriens ?

J’ai vécu des moments d’émotions intenses, et en même temps, ça nous a rapprochés. Je pense qu’il faut consolider cette cohésion et il faut que nous arrivions à la préserver. Cette CAN a montré au monde entier les efforts considérables consentis depuis 13 ans par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara. C’était une surprise agréable pour les visiteurs, même les voisins, qui ne connaissaient pas notre pays et qui ne savaient donc pas à quel niveau de progrès on était.  Ils sont venus constater, de visu et in situ, l’évolution de ce pays qu’ils critiquaient sur les réseaux sociaux. Sur l’aspect sportif, nous avons traversé des moments d’émotions intenses. On en a visité toute la palette. De la joie aux pleurs, à la rage en passant par le doute, l’incertitude et tout. On a tout connu au cours de ce tournoi. Mais encore… Oui, surtout, ce fut l’occasion de démontrer notre patriotisme. On a vu la Côte d’Ivoire telle que la rêvait le père de la nation, le président Felix Houphouët-Boigny. C’est-à-dire, que la sélection nationale nous a réunis dans nos différences, de sorte qu’il n’y avait ni Bété, ni Baoulé, ni Senoufo, ni Koyaka, ni Attié, ni Dioula, il y avait les Ivoiriens soutenant leur équipe nationale dans la ferveur et l’enthousiasme.  

« Alassane Ouattara est la meilleure garantie de la consolidation de la paix dans notre pays »

Et ça, je pense que la classe politique a intérêt à le préserver. Et cette compétition nous a aussi démontré que nos voisins ne sont pas nos amis. On ne doit pas l’oublier. Entre autres, le match Côte d’Ivoire-Mali est révélateur des rivalités entre certains voisins et nous. Il est vrai que les rencontres entre voisins au football sont toujours électriques, ce sont des derbies, mais là ça a pris une tonalité particulière qui peut inquiéter.  On est tombé dans la politique. On a entendu des politiciens maliens ou burkinabè faire des déclarations incendiaires. Cela nous a surpris, puisque nous étions focalisés sur l’aspect foot. Le Mali et le Burkina se sont négativement illustrés, je voudrais le dénoncer. Parce que le voisinage induit les bons rapports et le bon ton, ce qui vaut pour les hommes vaut aussi pour les pays.  Je félicite les Ivoiriens qui ne se sont pas laissés entrainer par les agissements de nos voisins et qui ont montré à la face de l’Afrique et du monde que l’hospitalité ivoirienne n’est pas un mythe. D’ailleurs, cette CAN porte bien son nom, puisqu’on l’a baptisée, la CAN de l’hospitalité. Aucun visiteur ne peut dire qu’il n’a pas été bien accueilli. C’est une fierté pour nous tous. 

Dans le sillage de la CAN, ont été libérées 51 personnes. Votre sentiment ?

Nous avons dit plus haut que c’était la CAN de la cohésion et de l’hospitalité. Dans cette dynamique, il fallait un acte politique fort pour marquer les esprits. Et je pense que le président Alassane Ouattara, qui écoute le murmure de son peuple, a parfaitement compris ce qui lui restait à faire pour parfaire le tableau dressé par cette CAN.  C’est le sens de ces libérations qui ont apaisé les familles des prisonniers élargis. Il faut saluer l’acte et louer le geste. Il s’agit d’aller à la vraie réconciliation. Dieu merci, les victimes n’ont pas été oubliées, mais 10 ans après, je pense que le moment est arrivé de tourner la page. 

La question de la candidature du président Alassane Ouattara refait surfait à l’approche de 2025.On a entendu le ministre Mamadou Touré dire qu’il est le candidat naturel du RHDP, avant qu’il ne tempère ses propos pour soutenir que le dernier mot revenait à l’intéressé. Quel commentaire pouvez-vous faire à ce sujet ?

Mon avis est également tranché là-dessus, parce qu’aujourd’hui, ce qui est important, c’est la consolidation des acquis. Il ne vous aura pas échappé que la sous-région est en situation d’instabilité avec des putschistes au pouvoir.  Alassane Ouattara est la meilleure garantie de la consolidation de la paix dans notre pays. Même s’il lui revient de refuser ou d’accepter, il ne faut pas oublier qu’il a dit qu’il se sacrifierait pour ce pays. Je pense qu’il a prouvé qu’il est un homme capable de tenir le gouvernail. En 2025, sa candidature sera donc celle de la consolidation des acquis.  Un mot sur le RHDP… Le RHDP doit se bonifier. Parce qu’on sent l’habitude du pouvoir. D’où un certain ramollissement. On doit se réveiller. En 2025, la Présidentielle sera ouverte et l’opposition qui a enregistré de nouvelles figures est en train de se réorganiser. Nous devons nous réveiller. Pour être plus dynamiques. Il ne faut surtout pas oublier les militants. La solidarité doit être une réalité, conformément au vœu du président de la République.  On va parler de l’opération de déguerpissement initiée par le district autonome d’Abidjan et qui suscite des réactions diverses.

Qu’en pensez-vous ?  

Nous sommes des êtres humains et voir des dizaines des milliers d’êtres humains sans abris, il faut dire que cela ne peut laisser quiconque indifférent. On a un pincement au cœur, il faut le reconnaitre. Cependant, on ne gouverne pas un pays avec les émotions. Je précise qu’il y a deux quartiers concernés par cette opération, qui avaient un problème sécuritaire, c’est une réalité.  Je vous apprends que les voisins qui nous haïssent avaient beaucoup de leurs ressortissants qui avaient infiltré ces quartiers, l’objectif étant de perturber la CAN. Hormis cela, il n’y a pas si longtemps, Abidjan a subi des catastrophes naturelles avec les pluies diluviennes qui ont endeuillé de nombreuses familles. Il y a eu des inondations, des éboulements qui ont causé d’énormes dégâts.  

« À un certain moment, un gouvernement responsable doit prendre la mesure du danger que représentent ces zones à risques »

 A un certain moment, un gouvernement responsable doit prendre la mesure du danger que représentent ces zones à risques. Il faut donc les assainir. C’est une question de responsabilité. Ce n’est pas de la méchanceté. Je souhaite cependant que ceux qui ont été impactés bénéficient de mesures d’accompagnement pouvant leur permettre de faire face à la situation qu’ils connaissent. Il s’agit d’apaiser leurs souffrances.  Néanmoins, il ne faut pas occulter le cas des marchands de sommeil qui ont déjà été indemnisés mais qui refusent de quitter les lieux et continuent à louer leurs maisons à des personnes qui sont dans le besoin. C’est une réalité. Il y a donc beaucoup de mauvaise foi. Je souhaite que ces personnes indélicates soient poursuivies par la justice.  Je résume, un accompagnement humain de la part du gouvernement ou des municipalités où sont localisés ces sites précaires, des sites de recasement pour les élèves impactés. Parce qu’ils sont l’avenir du pays. Je dénonce aussi l’hypocrisie de certains hommes politiques qui veulent faire de la récupération. Mais les Ivoiriens ne sont pas dupes. Ils savent où est la vérité.  

Que pensez-vous de la sortie du Mali, du Burkina et du Niger de la CEDEAO ?

Je pense que les Etats du Sahel sont dirigés par des putschistes adeptes de la démagogie et du populisme. La CEDEAO est plus âgée que ces chefs d’Etat. Pour moi, c’est une évidence, ils n’ont pas mesuré la gravité de la situation qu’ils imposent à leurs populations.  D’ailleurs, la preuve la plus éloquente de ce que je dis, c’est qu’ils viennent de pondre un communiqué pour dire qu’ils se retirent de la Commission, mais ils entendent garder leurs engagements vis-à-vis de cette structure. C’est d’une telle incohérence que je n’ai pas de mots pour qualifier ça.  On ne peut pas vouloir continuer à bénéficier des avantages d’une organisation dont on a décidé de se retirer et qu’on diabolise. Ils doivent savoir ce qu’ils veulent. Je plains leurs peuples. 

Entrtien réalisé par Ambroise TIÉTIÉ