Mamadou Sangafowa Coulibaly, ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Energie « Les conclusions du troisième groupe nous permettront dans les semaines à venir de proposer au gouvernement et à la représentation nationale une solution innovante
Notre rencontre de ce matin s’inscrit dans la droite ligne de la structuration des activités de notre département entamée dès ma prise de fonction. En effet, il est aujourd’hui universellement admis que la communication moderne sous toutes ses formes participe à la performance des organisations humaines.
Je m’abstiendrai dans ces conditions de longs développements visant à démontrer que la communication représente un vecteur puissant, qui nous permettra d’œuvrer plus efficacement en équipe pour l’atteinte de nos objectifs. Je voudrais plutôt vous remercier pour votre disponibilité et pour l’accueil chaleureux que vous venez de réserver au dernier né des Magazines professionnels « RESSOURCES » à qui je souhaite bon vent.
Ce magazine <> arrive à point nommé, en cette année décrétée <<année de l’action>>, pour assurer le partage continu de notre vision et de nos ambitions, informer sur ce qui s’est fait, ce qui se fait et ce qui se fera. <> sera le creuset de la mobilisation de l’ensemble des acteurs pour la réalisation des objectifs à nous fixés. Je voudrais remercier et féliciter tous ceux qui ont contribué, à des degrés divers, mais avec un engagement certain, à la création de « RESSOURCES », notre magazine. Notamment Monsieur Augustin AKOU Président fondateur de 2A Consulting. Je vous exhorte tous à vous approprier ce magazine et à apporter l’assistance requise à l’équipe de rédaction. Mesdames et Messieurs,
Sur la base de l’état des lieux établi dès ma prise de fonction au terme de longs mois d’écoute et du séminaire organisé à cet effet, plusieurs activités ont été réalisées et des chantiers structurants ont été initiés. A la suite du séminaire, nous avons, au cours de la réunion de cabinet inaugurale, élargie aux Directeurs Généraux et Centraux de l’Administration Centrale ainsi qu’aux Directeurs Généraux des structures sous tutelle, validé le diagnostic du secteur avant que je ne mette en place trois groupes de travail pour approfondir certaines thématiques urgentes. Il s’agit des groupes de travail sur : -La valorisation des ressources humaines du Ministère ; -La dématérialisation des procédures métiers du Ministère ; -La gestion optimale de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle et la lutte contre l’orpaillage illicite.
Ce sont les conclusions du premier groupe de travail qui ont servi de base aux derniers mouvements opérés au sein du département. Le nouveau Directeur des Ressources Humaines aura en charge la mise en œuvre complète des conclusions pertinentes de ce groupe de travail.
Le deuxième groupe de travail dont les conclusions sont en cours de mise en œuvre, permettra à terme une célérité et un renforcement de la transparence et de l’équité dans le traitement des dossiers des usagers. Les conclusions du troisième groupe nous permettront dans les semaines à venir de proposer au gouvernement et à la représentation nationale une solution innovante dans la lutte contre l’orpaillage illégal. Mesdames et Messieurs,
Au-delà des urgences ci-dessus énumérées, nous avons des défis structurants à relever au bénéfice des générations actuelles et celles à venir. En effet, il nous faut d’une part sécuriser l’approvisionnement de notre pays en produits pétroliers dans un contexte international marqué par une géopolitique où les faibles subissent les décisions des plus puissants. D’autre part, il nous faut en urgence assurer l’équilibre physique et financier de notre secteur de l’électricité dans un contexte où les coûts de production se renchérissent et l’accès de tous à une électricité bon marché est devenu une nécessité vitale. Mesdames et Messieurs,
Ces défis sont certes de taille mais pas hors de notre portée pour autant que nous réunissions deux conditions essentielles à mon sens. La première condition porte sur l’impérieuse nécessité de doter notre pays d’une politique sectorielle qui reconnaît et optimise les liens synergiques existant entre les filières énergétiques et les ressources minérales. Cette politique qui devra surtout permettre une exploitation inclusive et pérenne de nos ressources naturelles, est en cours d’élaboration par des experts internationaux et nationaux. Le Comité de pilotage que je préside personnellement est actif pour rendre ses conclusions disponibles dans les meilleurs délais.
Elle sera articulée de sorte à traduire en actions concrètes cohérentes la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara qui veut faire de notre secteur le second pilier du développement de notre pays. Une solution innovante dans la lutte contre l’orpaillage illégal La seconde condition est liée à l’exigence de renforcement de la gouvernance générale du secteur. Cela se déclinera par l’adoption et la diffusion d’un document de culture d’entreprise et de valeurs. Car, j’attache du prix tant aux qualités techniques que morales. C’est le lieu pour moi d’en appeler à la vigilance et la responsabilité de tous ceux qui ont une parcelle de pouvoir de décision dans notre département ministériel. En particulier les Directeurs Généraux de l’administration centrale et des structures sous tutelle. Les défis auxquels nous devons faire face exigent de chacun de nous une qualité de gouvernance élevée aux normes et standards internationaux et j’y veillerai particulièrement. En outre, je souhaite établir au sein du Ministère un cadre de travail motivant pour le personnel, une approche de travail en équipe axée sur les résultats, des procédures claires et efficaces, et des orientations stratégiques qui servent de boussole à tous les acteurs. Mesdames et Messieurs,
Pour clore mon propos, je voudrais vous dire que je crois en notre capacité à réformer en profondeur le secteur de l’énergie et des ressources minérales pour le rendre performant et résilient pour toujours. Je suis également convaincu que vous faites partie de ceux qui feront la différence et inscriront leurs noms en lettre d’or dans l’histoire de ce département. Je compte donc sur votre mobilisation et votre engagement professionnel, pour que l’année 2023 soit effectivement marquée, à tous les niveaux, du sceau de l’action efficace.
Je vous remercie.
Mamadou SANGAFOWA-COULIBALY Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie
- Publié dans Infos Ivoiriennes

Après la remise des premiers prix le 5 août 2022 au ministère d’État, ministère de la défense et à M. Konan Kouamé, agent de santé à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan respectivement dans la catégorie « promotion de la bonne gouvernance » et « lutte contre la corruption » de la toute première édition du prix national d’excellence de la promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, c’est au tour de 4 lauréats de recevoir les deuxièmes et troisièmes prix du même genre. Les lauréats et la justification des choix du Jury. Ils étaient 4 lauréats pour cette deuxième cérémonie de remise officielle des prix d’Excellence de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption. Il s’agit du ministère des transports représenté par son premier responsable, le ministre Amadou Koné ; du commissaire du gouvernement (à la retraite) Ange Kessy, du groupement des services de l’eau et électricité (GS2E) et des Douanes ivoiriennes.
e Jury présidé par le directeur de cabinet du ministère de la promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, M. KONE Amadou, l’ex commissaire du gouvernement a depuis plus de 20 ans, pratiqué une lutte quotidienne acharnée contre le racket et cette lutte s’est accentuée ces deux dernières années par un nombre élevé de jugements du Tribunal Militaire d’Abidjan, relayés par la presse nationale et internationale.
Consciente des effets néfastes des actes de racket, de corruption et des infractions assimilées, l’administration douanière a mis en place un dispositif d’alerte qui a produit des résultats significatifs. L’Observatoire de la Célérité des Opérations de Dédouanement (OCOD) est un exemple réussi de partenariat Douanes/secteur privé et constitue un outil de promotion des bonnes pratiques pour assurer une fluidité et une aisance dans l’accomplissement des formalités en Douane ». Telle est la justification du choix du Jury en faveur des Douanes ivoiriennes.
Si ces réformes ont selon le ministre Amadou Koné permis au transport aérien d’obtenir plusieurs certifications internationales avec la reprise dès le 29 mai 2023 des vols directs Abidjan-Etats-Unis, fruit du travail d’une équipe de collaborateurs ( cabinet, directions et services rattachées), ceci est fait pour tout simplement améliorer la gouvernance des services mais et surtout pour un service de transport sûr, sécurisé et compétitif. « Notre objectif pour le transport terrestre dira-t-il est de parvenir à dématérialiser le service pour ne pas avoir affaire à des hommes à tenter ». Pour le Jury, ce sont effectivement les importantes réformes pour la modernisation du secteur des Transports, notamment celle des Centres de Gestion Intégrée (CGI) facilitant la délivrance du Permis de Conduire, de plaques d’immatriculation, de mutation ; la mise en place de la vidéo verbalisation pour lutter contre l’insécurité routière et l’incivisme ; et la création d’une Police Spéciale de la Sécurité Routière (PSSR).
Ainsi après la cérémonie officielle qui s’est tenue au palais présidentiel et qui visait à récompenser les premiers lauréats de chaque catégorie, il est revenu aux institutions concernées d’organiser la célébration des autres récipiendaires. C’est dans ce cadre que le Ministère de la Promotion de la Bonne Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption a organisé cette cérémonie de remise officielle des deuxième et troisième prix de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption aux lauréats de l’édition 2022. Abidjan accueille le forum mondial anti-corruption en juin 2023
Son discours d’une vingtaine de minutes était tellement puissant et son charisme si magnétique que je restai scotché devant le petit écran de télévision, peinant à prendre des notes. À l’époque, je vivais dans le quartier de Harlem. J’étais habitué à voir les portraits de Belafonte chez les barbiers et dans les cafétérias du quartier. Tout le monde avait une petite anecdote sur les fois où Belafonte, natif de Harlem, était venu encourager la jeunesse et les entrepreneurs du quartier. Mais personne ne m’avait parlé de son engagement pour l’Afrique. La responsabilité des Africains-Américains Contrairement à de nombreux artistes, qui pensaient qu’il fallait centrer les efforts sur les États-Unis pour lutter contre les inégalités économiques criantes, Belafonte a toujours fait appel à la responsabilité des Africains-Américains pour le continent africain. Ce mot « responsabilité », qu’il employait dans chacun de ses discours et dans cette fameuse archive, structura toute son allocution en défense des peuples noirs d’Afrique du Sud
À Lire « I have a dream »: le discours intégral de Martin Luther King Cet hommage à Harry Belafonte serait incomplet s’il n’évoquait pas la constance de ses voyages en Afrique et de ses collaborations avec de nombreuses personnalités politiques et artistiques du continent. Loin d’être fugace, son soutien au continent africain avait mis en lumière le rôle de la diaspora, dans un contexte compliqué de guerre froide et de diabolisation par de nombreuses personnalités politiques américaines de « la menace communiste africaine ».
A Cet évènement, organisé par le Secrétariat d'État auprès du Ministère Français de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, et la Fondation pour les Études et les Recherches sur le Développement International (FERDI), en prélude au Sommet de Paris de juin, sur le financement du développement des pays vulnérables, a donné l'agréable occasion de relever le dynamisme des finalités de financement sans oublier qu'elles ont des importances variables selon les bailleurs, les considérations politiques et géopolitiques.
Sa recommandation principale a été de demander aux bailleurs de mieux écouter les pays bénéficiaires du financement Public du développement pour prendre en compte davantage leurs priorités de développement. A cet égard, il est nécessaire de réformer l’architecture financière mondiale pour assurer une meilleure représentativité des pays en développement.
« Le financement international public du développement : quelles finalités, quels destinataires ?». Cet évènement était organisé à Paris le lundi 13 mars de 15h à 18h30 et a été ouvert par Mme Chrysoula Zacharopoulou, Secrétaire d'État auprès de la Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux. Cette session était composée de deux parties. Ouverture
Par Idriss DAGNOGO (Cadre RHDP de la Diaspora à PARIS )