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Convention des nations unies contre la corruption / 9ème conférence des états parties Epiphane Zoro : « Beaucoup reste à faire »

 Le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption prend part à la 9ème Conférence des Etats parties à la Convention des Nations unies contre la corruption (ONUDC). Epiphane Zoro Bi Ballo séjourne à Sharm elsheikh, en Egypte, du 13 au 17 décembre 2021.

Résolument engagé dans la lutte contre la corruption, l’Etat de Côte d’Ivoire ne ménage aucun effort pour se doter d’organes de contrôle de la gestion publique. C’est ce qui explique la présence du ministre Epiphane Zoro et sa délégation en Egypte, où il a pris la parole. Tout en remerciant l’ONUDC pour les efforts consentis à aider la Côte d’Ivoire, il a estimé que beaucoup reste à faire. « Je voudrais adresser des remerciements appuyés et sincères à l’ONUDC, pour son appui constant à la Côte d’Ivoire.

Toutefois, beaucoup reste à faire », a-t-il reconnu. Et de solliciter une assistance accrue de l’institution. « Le Gouvernement ivoirien voudrait à nouveau solliciter l’assistance technique de l’ONUDC et de tous ses partenaires, afin qu’ils poursuivent leurs efforts d’accompagnement de la Côte d’Ivoire dans les chantiers ouverts tels que le renforcement des mécanismes de recouvrement des avoirs illicites ; le renforcement des capacités des acteurs chargés de l’enquête, de la poursuite et du jugement ; la généralisation de l’enseignement de la matière dans le système éducatif et plus généralement la mise en place d’un programme national de renforcement des capacités et de sensibilisation des acteurs clés du secteur public, de la société civile et du secteur privé.

L’objectif étant de permettre l’adoption et l’enracinement de comportements nouveaux (tolérance zéro) vis-à-vis de la corruption et des infractions assimilées », a-t-il plaidé. Au nom du président de la République SEM. Alassane Ouattara, l’émissaire du Gouvernement ivoirien a félicité Monsieur Hassan Abdelshafy Ahmed Abdelghany, pour son élection à la présidence de cette 9ème session de la Conférence des Etats parties à la Convention des Nations Unies contre la Corruption (ONUDC), non sans l’assurer de l’entier soutien de son pays, la Côte d’Ivoire.

A l’en croire, suite à la ratification de la Convention des Nations Unies Contre la Corruption, son pays, la Côte d’Ivoire, s’est engagé à faire de la prévention et de la lutte contre la corruption, un axe majeur de sa gouvernance, et cela dure neuf ans maintenant. Cette adhésion de son pays, poursuit-il, se caractérise par le fait de prendre part activement à toutes les initiatives se rapportant à la Convention des Nations Unies Contre la Corruption. « Au-delà de cette participation, la Côte d’Ivoire demeure résolument engagée aux côtés des Etats parties à contribuer à l’éradication de la corruption et des infractions assimilées, tant au plan normatif que structurel », a dit le ministre Epiphane Zoro. Puis, il a évoqué l’environnement légal dont son pays s’est entouré pour endiguer ce phénomène. « La Côte d’Ivoire s’est dotée d’un ensemble de textes législatifs et règlementaires majeurs tels que la loi relative à la protection des témoins et dénonciateurs, pour ne citer que la plus récente.

L’Etat de Côte d’Ivoire a également créé plusieurs entités significatives, dont la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG) ; le Bureau National de Protection des dénonciateurs et le Pôle Pénal Économique et Financier, chargé de l’enquête, la poursuite, l’instruction et du jugement des infractions économiques et financières d’une gravité ou d’une complexité particulière », a-t-il relevé. S’il bénéficie de la confiance du chef de l’Etat, en ce qui concerne la traque contre les mauvaises pratiques dans les établissements publics et dans l’administration publique, Epiphane Zoro dit être à la manoeuvre. « Depuis sa création, ce département ministériel a entrepris un nombre important d’actions dans le sens de sa feuille de route. Ces actions consistent, globalement, en la mise en oeuvre d’un Plan d’actions Stratégique de lutte contre la corruption 2022-2025, dont certains aspects clés portent sur l’instauration d’un climat généralisé de stress sur tous les auteurs d’actes de corruption, en vue d’insuffler la culture de l’intégrité dans tous les secteurs d’activité du pays », a-t-il fait savoir.

DES INITIATIvES CONCRÈTES

Depuis sa mise en fonction, ce département ministériel a entrepris de nombreuses actions. Il s’agit de « la mise en avant de la problématique du genre dans la lutte contre la corruption ; l’approfondissement de la réflexion sur l’élaboration d’une loi spécifique relative à la protection des lanceurs d’alertes ; la formation des administrateurs des sociétés d’Etat sur leur responsabilité en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption ; l’implication de la jeunesse dans la promotion de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, à travers des initiatives telles que les MEET-UP avec les réseaux des jeunes ou encore l’initiative « Global Leaders Conférence », en vue de faire de la culture, un outil privilégié de sensibilisation et de prévention contre la corruption ; la réalisation des actions inopinées de vérification des allégations de corruption dans les services publics, sanctionnées par des mesures administratives ou judiciaires contre les auteurs de malversations.

Cette opération dénommée « Opération Coup de poing » consiste en des audits financiers et comptables de conformité, qui ont permis d’aboutir à la suspension de plusieurs Hauts dirigeants d’établissement publics, assorties de poursuites judiciaires », a-t-il conclu.

 Par Aymar Dedi  Le Mandat 

 

Lutte contre la corruption : le gouvernement passe à l’offensive

 A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la lutte contre la corruption, trois ministres, à savoir les ministres en charge de la bonne gouvernance, de la fonction publique et de la santé ont Co-animé un point de presse sur les actes de corruption constatés dans les services publics. 

Il en ressort la facturation de certains services gratuits, le trafic illicite de poches de sang. Les Ministres ont réaffirmé la volonté de l’Etat à mettre hors état de nuire toutes les pratiques de corruption.

Source Par Angela Diallo / Moussa Konaté (RTI 1) Publié le 11-12-2021 à 13:31 GMT | facebook twitter whatsapp email

Zoro Epiphane : « La corruption est une réalité qui déséquilibre les fondamentaux de la solidarité nationale »

 JOURNEE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION  :  L’adoption de la convention des nations Unies contre la corruption, le 31 octobre 2003, a permis à l’Organisation des Nations Unies de déclarer le 9 décembre comme la Journée de la lutte contre la corruption, afin de sensibiliser le monde entier sur ce fléau qu’est la corruption. Cette année, le thème adopté au niveau international est : « Votre droit, votre défi, dites non à la corruption ».

La Côte d’Ivoire, à l’instar de bon nombre de pays du monde entier, a également célébré cette Journée internationale autour du thème : « Agissons ensemble, et ensemble disons non à la corruption ». A l’Hôtel Sofitel-Ivoire, le ministre d’Etat ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, qui représentait, hier, jeudi 9 décembre 2021, le Premier Ministre, président de la cérémonie, a salué la lutte que mène l’actuel ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption, Zoro Epiphane.

« Cette journée nous donne l’occasion de passer au scanner notre plan de lutte contre la corruption, y apporter les amendements nécessaires et opérer tous les agissements afin de le rendre plus performant, efficace dans un contexte où tout évolue si vite. Le cap fixé par le Président de République est, désormais, la tolérance zéro contre la corruption et les infractions assimilées », a-t-il indiqué. C’est pourquoi, s’inscrivant dans la dynamique du Chef de l’Etat, Adjoumani Kobenan a appelé ses paires du gouvernement à prêter mains fortes au ministre Zoro. « Nous sommes convaincus qu’il (Zoro Epiphane) va réussir.

Tous, autant que nous sommes, je nous demande de peser tous de notre poids, accordons mains fortes afin qu’il évite la dérision et l’échec dans cette noble mission », a appelé le représentant du PM, Achi Patrick. La célébration de cette journée, à en croire le ministre Zoro, est un événement majeur pour toutes les nations soucieuses de bonne gouvernance. La création d’un ministère, exclusivement dédié à la bonne gouvernance et à la lutte contre la corruption, a-t-il dit, vient confirmer et conforter la volonté du pays de venir à bout de cette gangrène que constitue la corruption. « La corruption est un cancer qui infecte notre économie et ralenti les efforts consentis par les gouvernants pour l’amélioration du cadre de vie pour nos populations. Elle alourdi les dépenses de l’Etat. C’est un frein à l’efficience des dépenses publiques, au bon usage de l’impôt de nos citoyens », a révélé le ‘‘gendarme ivoirien de la corruption’’.

Il a fait savoir que tout est possible pour le changement. Pour lui, c’est seulement la nature qu’on ne peut changer. Par contre, on peut la changer. « Et nous devons changer notre culture nocive et négative », a-t-il insisté. Cette corruption, selon les informations révélées par le ministre, fait perdre de l’argent à la Côte d’Ivoire.

L’estimation faite de ces pertes est de 1 300 milliards de FCFA. « C’est un chiffre alarmant. 4 fois l’aide public au développement qui pourrait être utilisé de façon plus efficace. La corruption est une réalité qui déséquilibre les fondamentaux d la solidarité nationale en permettant à quelques à quelques individus de s’enrichir illégalement, illicitement d’un labeur collectif de l’ensemble de la communauté.

Nous devons la combattre », a-t-il persisté. Le Secrétaire générale de la Haute autorité de la Bonne gouvernance, Augustin Aka, qui représentait le président N’Golo Coulibaly, a annoncé que son institution proposera, dès l’année prochaine, des textes prenant en compte des exigences. Des normes ISO 37000, ISO 37001, ISO 37002 seront proposées sous forme de textes. « La Haut autorité et ses partenaires travailleront de concert pour renforcer notre cadre juridique et institutionnel de lutte contre la corruption, et surtout pour faire en sorte qu’il existe des dispositifs pratiques au sein des organismes publics et privés, pour garantir l’efficacité de la lutte », a-t-il informé.

Hilaire Gueby 

OPERATION ‘‘MAINS PROPRES’’ DANS LE SECTEUR DE LA SANTE

14 structures sanitaires investiguées Après le point de presse animé conjointement avec le Commissaire du gouvernement Ange Kessi Bernard au sujet des agents des forces de défense et de sécurité impliqués dans des actes de racket, le 17 septembre dernier, le ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption, Zoro Epiphane, était face à la presse, hier jeudi 9 décembre 2021, avec ses collègues de la Santé et de la Fonction Publique. Avec la pandémie de Covid 19, le système de santé est exposé à des risques de corruption supplémentaires. Il est donc apparu plus que jamais important pour le ministre Zoro d’intensifier les efforts de la lutte contre la corruption et de renforcer, en particulier, l’intégrité des agents de santé.

Dans sa mission de promotion de la Bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, le Ministère de la Promotion de la Bonne Gouvernance, du Renforcement des Capacités et de la Lutte contre la Corruption, a instigué dans 14 structures sanitaires, dont 11 publiques et 03 privées : « Les CHU de Treichville et Cocody ; les hôpitaux généraux FHB d’Abobo, de Koumassi, de Port-bouët ; le CHR Agboville ; FSUCOM de Yopougon Niangon sud ; le Centre de santé d’Abobo Clouetcha ; le Centre de santé communautaire d’Abobo Baoulé ».

Les formes de corruption constatées, a informé Zoro Epiphane, sont la « facturation » des soins réputés gratuits dans les établissements sanitaires publics ; le « détournement » de patients des voies normales, telles que recommandées, vers des cliniques privées ; le « Trafic illicite » de poches de sang ; et les « conflits d’intérêt et abus de fonction », avec trop perçu…

Plusieurs catégories de personnes sont mises en cause. Il s’agit de 03 médecins ; 9 du personnel paramédical et 2 du personnel d’appui et 2 vigiles. Le ministre a recommandé aux autorités compétentes pour l’intensification des opérations et la sensibilisation des agents de la santé, la poursuite des investigations dans toutes les structures sanitaires et à l’échelon national, des poursuites judiciaires et des sanctions administratives contre les personnes mises en causes. La ministre de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration, Anne Ouloto, a fait savoir que son ministère a en son sein, un Conseil de discipline pour statuer sur ces manquements.

« La fonction publique jouera son rôle à vos côtés dans la sensibilisation », a-t-elle promis au ministre Zoro Epiphane. Quant à celui de la Santé, Demba Pierre, il a indiqué que le système de la Santé a de nombreux acquis, mais surtout de nombreuses faiblesses. Il a promis des mesures vigoureuses les jours à venir.

Source Le MANDAT

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"La Côte d’Ivoire a fait des efforts dans la lutte contre la corruption" Amadou Koné, directeur de cabinet au ministère de la Bonne gouvernance

 La corruption désigne le fait pour une personne investie d'une fonction déterminée (publique ou privée) de solliciter ou d'accepter un don ou un avantage quelconque en vue d'accomplir, ou de s'abstenir d'accomplir, un acte entrant dans le cadre de ses fonctions. 

Depuis son accession au pouvoir en 2010, le Chef de l’Etat Alassane Ouattara, a pris à bras-le-corps ce phénomène, en vue de l’éradiquer du territoire ivoirien.

Sur le plateau du Magazine du Dimanche du journal télévisé de 13 heures de RTI 1 du 05 décembre 2021, Amadou Koné, directeur de cabinet du ministère de la Promotion de la Bonne Gouvernance, du Renforcement des Capacités et de la Lutte contre la Corruption, a dit, "selon l’indice de perception de Transparency, la Côte d’Ivoire occupe la 104e place sur 180 pays et territoire, contre la 113e place en 2012".

Il a également évoqué les acquis et perspectives en matière de lutte contre la corruption.

Source RTI Par Hamza Diaby / Constant Cocora Publié le 06-12-2021 à 20:57 GMT

Epiphane Zoro Ministre de la promotion de la Bonne gouvernance, du Renforcement des Capacités et de la Lutte contre la Corruption aux Sénateurs :

« Nous travaillons à la mise en place du Conseil national de la bonne gouvernance » Le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption, Zoro Epiphane, a défendu, le samedi 04 décembre 2021, face aux sénateurs, le budget 2022 alloué à son département. Trois axes prioritaires ont été déclinés, à cet effet, par le membre du gouvernement, afin de réduire le phénomène de la corruption.

La question de promotion des valeurs d’intégrité, de travail, d’intensification des actions de sensibilisation, la formation des fonctionnaires, des travailleurs du secteur privé et des mandataires du secteur public étaient au menu de la rencontre entre parlementaires et le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption. 

Plusieurs sujets liés à la corruption dans les entreprises publiques ivoiriennes ont été soulevés par les vénérables sénateurs. Répondant aux préoccupations des membres de la Commission des affaires économiques et financières (CEAF) du sénat, Zoro Epiphane a tout d’abord dressé le tableau sombre de la corruption dans notre pays : « Le dernier rapport du projet justice mondial, une organisation américaine, ne nous honore pas. On doit partager tous cela et prendre conscience. Nous sommes classés 113ème sur 139 dans le monde, en matière d’absence de corruption.

C’est inquiétant. Ce sont des sous-indicateurs d’évaluation. Dans la majorité des cas, nous utilisons nos fonctions à quelque niveau que ce soit, à des fins privées et personnelles. », a-t-il décrié. Pour soigner l’image de l’administration ivoirienne, et lui adapter une thérapie adéquate, il parait impérieux pour le ministre Zoro Epiphane de passer à l’amélioration du cadre intentionnel. C’est pourquoi, du haut de la tribune qui lui a été offerte pour la circonstance, il n’a pas manqué de dévoiler les grands chantiers en cours : « Nous travaillerons sur un nombre de textes de loi pour opérationnaliser l’ordonnance de 2013 sur la corruption. Il y a le texte de loi sur la protection des lanceurs d’alerte qui est attendu de nos concitoyens, des organisations de la société civile et partenaires au développement.

Le décret sur la conformité anti-corruption des entités publiques, nous allons y travailler également.

En ce qui concerne, le renforcement de cas de détection, le ministère de la Promotion de la bonne gouvernance va développer une plateforme de signalement des cas de corruption, à la disposition des populations et des acteurs de l’administration du secteur public et du secteur privé. Avec un numéro vert », at- il indiqué. En défendant le budget devant les sénateurs, le ministre a affiché beaucoup de satisfaction quant à l’engagement des sénateurs sur la thématique gouvernance et sur la thématique lutte contre la corruption. Qui est une préoccupation partagée par tous. Dans le cadre de l’année 2022, le budget mis à la disposition dudit ministère sera utilisé sur trois axes, l’a annoncé Epiphane Zoro : « Nous allons nous appuyer sur trois axes majeurs : il y a l’axe amélioration institutionnelle avec le renforcement du cadre institutionnel de lutte contre la corruption ; l’axe amélioration de la politique de détection des cas de corruption, et l’axe visant à sensibiliser nos concitoyens ».

Joseph Kouakou Source Le Mandat 

 Vers la mise en place du Conseil national de la bonne gouvernance 

Il est su de tous que la lutte contre la corruption est une question transversale. Afin de lutter efficacement contre ce fléau qui gangrène le navire ivoire, des stratégies et autres méthodes seront mises en place par le gouvernement afin d’épingler les fonctionnaires indélicats au coeur de l’administration et des entreprises ivoiriennes. Le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption, Zoro Epiphane, a décliné, devant les sénateurs, la vision de son département ministériel en matière de lutte contre la corruption et la pratique de la bonne gouvernance. Au cours de son grand oral devant la Chambre haute, il a révélé la mise en place, dans quelques jours, du Conseil national de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption.

Ce nouvel outil permettra, selon le membre du gouvernement, de solidifier les bases de la lutte contre la corruption dans notre pays : « Le Conseil national de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, qui est d’ailleurs un produit du plan national de gouvernance, va être mis place, et permettra de mettre en synergie les moyens de chacune des institutions. Ce Conseil va permettre de s’assurer que chaque institution joue son rôle en matière de bonne gouvernance et en matière de lutte contre la corruption », a-t-il confié. 

La structure qui sera mise sur pied, très prochainement, va réunir tous les acteurs de l’écosystème gouvernance et lutte contre la corruption. Chacun dans sa spécificité et en fonction de ses attributions.

JK Source Le Mandat

Le procès d’une quarantaine de policiers et gendarmes pour des faits de corruption s’ouvre au tribunal militaire d’Abidjan.

Source https://www.lemonde. / Pour ne rien manquer de l’actualité africaine, inscrivez-vous à la newsletter du Monde Afrique depuis ce lien. Chaque samedi à 6 heures, retrouvez une semaine d’actualité et de débats traitée par la rédaction du Monde Afrique.

Sept policiers et gendarmes comparaissent vendredi 5 novembre devant le tribunal militaire d’Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, pour « extorsion de fonds ». Au total, quarante-trois membres des forces de l’ordre sont appelés à prendre place dans le box des accusés ces prochaines semaines pour des faits de « racket ». Un nombre de procès inédit pour ce tribunal militaire qui jugeait en moyenne jusqu’ici chaque année une trentaine de cas de ce genre.

Cette subite profusion découle de l’opération « coup de poing » menée au sein des services publics par les autorités ivoiriennes. Première cible dans le viseur de l’ancien juge Epiphane Zoro Bi Ballo, ministre de la promotion de la bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption : les contrôles routiers « payants » menés par les forces de l’ordre.

Lire aussi En Côte d’Ivoire, des opérations « coup de poing » contre la corruption dans les services publics

« Cette forme de harcèlement des transporteurs de marchandises a une incidence directe sur le coût de la vie et donc sur le quotidien de nos concitoyens », a-t-il expliqué au Monde Afrique, en allusion à l’inflation générée par ces pratiques sur le prix de certains produits vivriers. ==== Ces « arrangements financiers » sont le quotidien des Ivoiriens, à tel point que dans son enquête datée de 2019, le rapport Afrobaromètre (réseau panafricain indépendant) concluait que « la police est l’administration publique la plus impliquée dans la corruption en Côte d’Ivoire ».

Réalité vécue ou « ressenti collectif » ?

L’étude révélait également que plus de la moitié des personnes interrogées admettait avoir versé un pot-de-vin à un agent de police au cours des douze derniers mois afin « d’éviter des problèmes ». 42 % des sondés indiquaient avoir fait de même pour « obtenir une assistance » des forces de l’ordre au cours de la même période.

Selon l’indice de perception de la corruption établi par l’ONG Transparency International, la Côte d’Ivoire figurait en 2020 à la 104e place sur 180 pays, une performance certes meilleure qu’il y a dix ans mais qui reste embarrassante pour l’une des principales puissances économiques d’Afrique de l’Ouest.

Lire aussi En Côte d’Ivoire, le refrain du « tous corrompus » gagne du terrain

D’autant plus que dans son rapport, l’ONG indiquait que 40 % des Ivoiriens considéraient que la corruption avait empiré par rapport à l’année précédente. Qu’il s’agisse d’une réalité vécue ou d’un simple « ressenti collectif » – comme défend le ministre –, la corruption empoisonne la vie des Ivoiriens et ces données alarmantes expliquent en partie l’offensive, notamment médiatique, du pouvoir contre ce phénomène.

Le mal est profond : aucun secteur, même les plus essentiels comme la santé, l’éducation ou la justice, n’y échappe et les professionnels de ces milieux sont régulièrement accusés de s’enrichir au lieu d’assurer leur mission de service public. « La corruption est devenue la norme, notamment dans le secteur public où tous les services deviennent des marchandises ; cela encourage l’incompétence et l’irresponsabilité », prévient le sociologue Francis Akindès.

La « petite corruption du quotidien »

Sur les réseaux sociaux, on ne compte plus les témoignages d’étudiants en colère après avoir échoué à un concours faute d’avoir pu soudoyer leurs examinateurs. Mais si pour le chercheur, dénoncer la « petite corruption du quotidien » est essentiel, une lutte efficace contre ce phénomène qui « désorganise la société » nécessite de « s’attaquer aux intouchables qui se cachent derrière leur totem d’immunité ».

Cette critique de l’impunité des puissants est lancinante en Côte d’Ivoire, mais elle ne semble avoir été entendue par les autorités que dernièrement. Depuis le mois de juillet et le lancement de l’opération « mains propres », plusieurs directeurs généraux d’entreprises publiques et parapubliques ont été suspendus. Des audits ont été lancés pour identifier d’éventuels cas de détournement de fonds publics et d’enrichissement illicite. Une affaire que suivent de près les partenaires internationaux de la Côte d’Ivoire. 

« Les bonnes performances économiques du président Ouattara avaient jusque-là permis de masquer les problèmes majeurs de gouvernance, mais la dernière présidentielle a laissé des traces », analyse un diplomate en poste à Abidjan, en référence à l’élection d’octobre 2020, tenue dans un climat de tension et qui a vu le président être réélu pour un troisième mandat controversé.

Passé par les organisations internationales, le chef de l’Etat est conscient que les partenaires internationaux attachent désormais autant d’importance aux enjeux de gouvernance qu’au respect des règles démocratiques. « En s’attaquant bruyamment au phénomène de la corruption, il se rachète une image à peu de frais », commente le même diplomate.

Une stratégie payante à condition que cette politique volontariste change le quotidien des Ivoiriens. Ces dernières années, plusieurs officines chargées de lutter contre la corruption ont été créées, sans véritable résultat. « Patience », répond cette fois le ministre, qui promet que « d’autres grands noms vont tomber. Ce n’est que le début ».

PHOTO Une patrouille de police à Abidjan, en août 2018. THIERRY GOUEGNON / REUTERS

Par Yassin Ciyow(Abidjan, correspondance LE MONDE AFRIQUE CÔTE D'IVOIRE

KKB « la Côte d’Ivoire face aux défis de la cohésion nationale et de la paix ».

KKB a salué la volonté « inébranlable » du président Alassane Ouattara « à promouvoir la paix », car, a-t-il expliqué, « sans la paix, il ne peut y avoir de développement ». Le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Bertin Kouadio Konan dit KKB a présenté dans un discours chargé d’histoires et d’émotions son rêve aux ivoiriens.« Mon rêve est que demain, aucun ivoirien ne tire sur un autre ivoirien », a-t-il dit, souhaitant que « nous vivions ensemble comme auparavant, dans un pays stable, en paix ». 

Les festivités officielles de cette commémoration se sont déroulées à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative du pays en présence de plusieurs membres du gouvernement, de présidents d’institution et de diplomates.

La libation de la chefferie traditionnelle, les prières et les bénédictions conduites par les représentants des chrétiens et des musulmans ont constitué le premier acte de cette célébration présidée par le ministre d’Etat, ministre de la défense, Téné Birahima Ouattara, représentant le premier ministre, Patrick Achi.

 Ils ont tour à tour non seulement invité la classe politique à privilégier l’intérêt supérieur de la nation, mais également les populations à être des chantres de la paix et de la cohésion sociale.

 Le défilé des forces vives composées notamment d’élèves, d’étudiants, d’ONG, de planteurs et autres acteurs de la société civile au son de la fanfare a été le deuxième tableau de cette cérémonie. Au plan artistique, Bohou Mamadou, NGuess Bon Sens, Yodé et Siro ont égaillé les participants rassemblés à la ‘’Place Jean Paul II’’ de la ville en revisitant des tubes à succès. =

Le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Bertin Kouadio Konan dit KKB a présenté dans un discours chargé d’histoires et d’émotions son rêve aux ivoiriens.« Mon rêve est que demain, aucun ivoirien ne tire sur un autre ivoirien », a-t-il dit, souhaitant que « nous vivions ensemble comme auparavant, dans un pays stable, en paix ». 

« La tolérance, telle est en démocratie, l’hymne qui devrait vibrer en nous, avant, pendant et après les consultations électorales pour ensemencer notre quête permanente d’un vivre-ensemble harmonieux, cohérent et fécond » a poursuivi le ministre KKB. Pour lui, « la paix doit être un bréviaire à réciter nuit et jour » après le « feu mortifère et dévastateur » que le pays a connu.

« La paix n’a pas de couleur, d’odeur (…) », a-t-il insisté, relevant que le processus de paix et de réconciliation en cours en Côte d’Ivoire « n’est rien d’autre que l’expression d’une volonté » du président Alassane Ouattara.

A ce propos, il a cité les élections législatives de mars 2021 qui se sont déroulées sans violences, le retour de l’ex-président Laurent Gbagbo de la Cour pénale internationale (CPI), le retour de la quasi-totalité des exilés, la réintégration des exilés non encore à la retraire dans leurs corps professionnels.

 Enfin, KKB a salué la volonté « inébranlable » du président Alassane Ouattara « à promouvoir la paix », car, a-t-il expliqué, « sans la paix, il ne peut y avoir de développement ».

Dans le même élan, le ministre d’Etat, Téné Birahima Ouattara a invité les ivoiriens à s’accepter dans leurs différences et leurs diversités pour faire de la nécessité de la paix et de la cohésion sociale, la priorité.

 « En dépit des turbulences et des vicissitudes qui sont le lot des nations qui se fraient le chemin vers le développement, la Côte d’Ivoire tient bon, notre pays est débout et continue d’être un pôle d’attractivité », a expliqué le ministre d’Etat.

Selon lui, « cette performance récente, nous la devons » au Président Alassane Ouattara qui en plus de marcher dans le sillon tracé par nos illustres devanciers a imprimé sa marque personnelle, son aura particulière, son génie singulier ».

 Un planting d’arbres dans la cours de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix et un recueillement sur le caveau de Félix Houphouët-Boigny, premier président de la Côte d’Ivoire indépendante ont mis un terme à cette commémoration officielle qui a été précédée d’un forum scientifique et de séances de prière à la Grande mosquée de Yamoussoukro et à la Basilique. La Journée nationale de la paix a été instituée en Côte d’Ivoire le 07 mars 1996 par décret.

Par ; Andre Silver Konan " Je ne cherche à accuser personne, mais le problème a le mérite d’être posé, dans le cadre de mon job citoyen d’éveil des consciences, même quand la situation est au drame.

 Et de grâce, que personne ne vienne me parler de ce qu’il faut attendre que le deuil passe, avant de poser le problème. Après le deuil, connaissant la propension surprenante de certains Ivoiriens à ne s’alarmer que quand les circonstances se posent, je reste convaincu que la question ne sera plus à l’ordre du jour. Que l’âme du maire Lucien Lehié Bi demeure en paix, un homme plein de vie, comme vous pouvez le constater sur cette image.

Résumons : l’élu est mort parce que la carcasse d’un véhicule calciné obstruait la voie qu’il empruntait la nuit. Une carcasse n’est pas visible de loin. En voulant l’éviter, il a croisé une mort violente sur l’autre voie de la route. Une famille endeuillée, une ville (Bouaflé) inconsolable, un destin brisé.

La faute à qui, sinon à quoi ?

La faute à une carcasse de car brûlé. La question est : qui avait compétence pour enlever cette carcasse ? Ne me parlez pas du propriétaire, je n’y crois pas.

Pourquoi je n’y crois pas ?

Parce qu’il a tout perdu dans l’incendie et raisonnablement, on ne peut demander à une personne qui a tout perdu, d’engager elle-même des dépenses supplémentaires pour enlever une carcasse qui ne lui servira à rien. 

De ce fait, la raison principale pour laquelle je ne crois pas, est que quand nos véhicules sont en panne, nous trouvons très souvent des entreprises qui viennent les enlever, sans que nous ne les appelions et ces entreprises nous font payer des frais.

Si donc, dans ce pays, il y a des entreprises qui se chargent d’enlever les véhicules qui obstruent les voies, quand elles sont en panne et nous les font payer ; pourquoi n’y en aurait-il plus, quand elles sont brûlées et irrécupérables ? 

Il y a 2 ou 3 ans, j’ai passé mon temps à dénoncer cette anomalie, quand un véhicule qui avait brûlé à l’entrée de ma cité à Abidjan, ne trouvait personne pour l’enlever. Il a fallu que je crie fort pour qu’une structure étatique vienne l’enlever.

Je répète donc la question : quelle structure était chargée d’enlever cette carcasse de car ?

Pourquoi cette carcasse qui était sur cette voie depuis au moins 24 heures, n’a-t-elle pas été enlevée ?

Les ministères des Transports ou de l’Equipement routier doivent répondre à ces questions.

L’usager de la route qui paye des ponts à péage sur diverses voies, doit savoir. 

J’invite les ayant-droits du maire Lehié Bi à aller jusqu’au bout de cette affaire. Les lignes ne bougeront pas, les décisions ne seront pas prises, tant que nous continuerons à laisser tout à Dieu, sachant que le Bon Dieu a beaucoup mieux à faire que de mener nos combats d’hommes par procuration. Si une structure n’a pas fait son job dans cette affaire, les ayant-droits doivent le savoir, les responsabilités doivent être situées et les conséquences tirées. Dieu accueille le maire Lehié Bi dans Son royaume. Yako à sa famille et à ses administrés.

Dieu nous donne la bonne compréhension !

Par : Andre Silver Konan 

Alassane Ouattara (ADO) s’est donné jusqu’à la fin du mois de novembre pour finaliser la réforme de son parti

Le plan de Ouattara pour réorganiser le RHDP Le chef de l’État va prochainement dévoiler le nouvel organigramme de son parti, dans lequel Bictogo Adama, l’actuel directeur exécutif, ne jouera plus un rôle central. Explications. Alassane Ouattara (ADO) s’est donné jusqu’à la fin du mois de novembre pour finaliser la réforme de son parti. Le comité de restructuration du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), mis en place en septembre, a présenté ses premières pistes de réflexion.

Présidé par Gilbert Koné Kafana, le ministre chargé des Relations avec les institutions, ce comité a soumis au président ivoirien un nouvel organigramme. Selon nos informations, il propose de faire disparaître la direction exécutive, laquelle est pour l’instant dirigée par Adama Bictogo, le vice-président de l’Assemblée nationale. Indications présidentielles

Celui-ci pourrait en revanche se voir proposer la tête d’un secrétariat exécutif. Le directoire du parti, autrefois dirigé par Amadou GON Coulibaly (décédé en juillet 2020), serait quant à lui maintenu et confié à un triumvirat.

Ces changements consacreraient l’entrée de ministres de premier plan au sein du directoire, qui échapperaient ainsi de fait à l’autorité d’Adama Bictogo. Ce plan est conforme aux indications qu’Alassane Ouattara avait données lors d’une réunion qui s’est tenue le 15 septembre, au petit palais de la présidence. Ce jour-là, le chef de l’État avait annoncé qu’il comptait dissoudre la direction exécutive du RHDP après l’apparition de tensions entre le Premier ministre,Patrick Achi, et Adama Bictogo.

Le premier reprochait au second de saper son autorité auprès des membres du gouvernement en les convoquant sans son autorisation préalable. Le président avait pris fait et cause pour son chef du gouvernement, en rappelant aux ministres qu’ils étaient tenus de répondre à Patrick Achi en priorité.

Alassane Ouattara séjourné à Paris depuis le 10 novembre. Il devrait, en principe, rentrer à Abidjan le 21.

Source J.A

Par Jeune Afrique

SECURITE ROUTIERE : DEPLOIEMENT DE LA VIDEO-VERBALISATION POUR LUTTER CONTRE L’INCIVISME SUR LES ROUTES IVOIRIENNES

Abidjan, le 6 septembre 2021- Le déploiement de la vidéo-verbalisation pour lutter contre l’incivisme sur les routes ivoiriennes entre dans sa phase active, a annoncé le 6 septembre 2021, le ministre des Transports, Amadou Koné, lors d’une conférence de presse.

Amadou Koné a indiqué qu’après trois semaines de campagne de sensibilisation satisfaisante au respect du code de la route, la répression des infractions va débuter le 7 septembre 2021 par la vidéo-verbalisation dans le Grand Abidjan pour s’étendre progressivement à l’intérieur du pays.

"Dès demain, ceux qui conduisent mal sur les axes routiers équipés de radars et de caméras, seront verbalisés. C’est un pas important que nous venons de franchir qui va servir d’exemple et de modèle à beaucoup de pays de la sous-région", a prévenu le ministre des Transports.

Pour Amadou Koné, l’objectif dans les 12 prochains mois est de réduire le nombre d’accidents de la route.

Le déploiement de la vidéo-verbalisation intègre le système de transport intelligent qui vise à améliorer significativement la sécurité routière. === Les contrevenants au code de la route recevront des notifications des infractions par SMS, sur l’espace digital du centre de gestion intégré et de manière physique. 

La Stratégie nationale pour la sécurité routière 2021-2025 prévoit la réduction de 50% du nombre de morts et de blessés sur les routes.

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