« L’Afrique face aux défis de l’immigration et du djihadisme dans un contexte de pandémie mondiale: enjeux et perspectives ».
C’est le thème du panel organisé par l’Ecole de commerce et de gestion (ECG) le 16 décembre dernier dans les jardins dudit établissement.
Ce thème a fait l’objet de deux communications sur le thème qui ont été dites par Mlle Tall Madina, analyste politique et géostratégique, diplômée en étude stratégique et politique de défense, et Mme Aminata Diallo, enseignante en intelligence économique.
Ces communications ont été suivies par un panel qui a été marqué par l’intervention du directeur général de ECG, Dr Adama Koné.
Intervenant en premier sur le thème, Tall Madina, a exprimé son inquiétude pour la Côte d’Ivoire au regard de ce qui se passe dans le Nord. « La géopolitique de demain en Afrique, c’est d’abord les questions de défense et les questions de l’immigration. Malheureusement en Afrique, cette question n’est pas traitée dans tout son ensemble » s’est-elle indignée.
Un panel organisé par l’Ecole de commerce et de gestion (ECG) sur l’immigration et le djihadisme en Afrique
« L’Afrique face aux défis de l'immigration et du djihadisme dans un contexte de pandémie mondiale ; enjeux et perspectives » un panel organisé par l’Ecole de commerce et de gestion (ECG)
Pour elle, « Les enjeux de sécurité et de défense sont des questions auxquelles il faut poser des réflexions claires. Ce qui s’est passé à Kafolo traduit des problématiques claires. On passe d’un djihadisme qui est idéologique qui, je précise, est un projet politico religieux qui vise à instaurer un islamiste totalitaire dans un pays, c’est très différent du terrorisme qui est un mode d’action qui permet de mettre en œuvre le djihadisme » insiste Tall Madina.
Spécialiste des questions liées au terrorisme et à l’insécurité, elle a déploré la porosité des frontières qui constitue une faille pour le passage des mouvements et groupes qui sévissent sur la partie septentrionale de la Côte d’Ivoire.
« La porosité de nos frontières est l’une des causes principales des attaques.
Avec des billets, on peut passer d’une frontière à une autre, traverser le pays sans être inquiété » a-t-elle déploré.
Un panel organisé par l’Ecole de commerce et de gestion sur l'immigration et le djihadisme en Afrique (Tall Madina)
« Il y a une cellule dormante djihadiste dans le Nord de la Côte d’Ivoire »
Très inquiète de la situation, notre spécialiste en géostratégie révèle « Aujourd’hui, il y a l’existence d’une cellule dormante djihadiste dans le Nord de la Côte d’Ivoire. Elle est la cellule Hamza qui est l’exemple parfaite du djihadisme en Côte d’Ivoire. C’est une cellule rattachée à la Katiba Massina qui est affiliée au groupe Etat islamique au niveau du Burkina, qui recrute, islamise et revendique une certaine nationalité qui n’a rien à avoir avec celle de la Côte d’Ivoire. Ce qui veut dire qu’ils viennent avec un nouveau courant, un islamisme très radical qui n’a pas été promu en Côte d’Ivoire » a-t-elle insisté.
C’est pourquoi, pour lutter contre cette branche, elle estime que le tout militaire n’est pas la solution :
« Le tout militaire ne marche pas, il faut résoudre le problème à la base. Les causes sont socio-économiques. Il faut traiter le problème à la source, le faire c’est penser au développement socio-économique, lutter contre les disparités et les injustices, rendre les Etats forts, imposer l’autorité de l’Etat, lutter contre la mal gouvernance ; respecter et appliquer nos textes de lois et règles que nous nous sommes donnés » a suggéré Tall Madina.
Un panel organisé par l’Ecole de commerce et de gestion sur l’immigration et le djihadisme en Afrique
Un panel organisé par l’Ecole de commerce et de gestion (ECG) le 16 décembre dernier dans les jardins dudit établissement sur l'immigration et le djihadisme en Afrique Pour sa part, Dr Aminata Diallo a exhorté les étudiants à s’intéresser davantage à l’économie nationale, à avoir des modèles qui puissent être des sources d’inspiration dans leur décision de carrière.
Le dernier mot est revenu, au directeur général de l’ECG, Dr Koné Adama, qui a dépeint le triste tableau de l’enseignement supérieur, du secteur éducation-formation dans son ensemble, qui a laissé place à des hommes d’affaires, où l’Etat a démissionné et laissé prospérer des opérateurs qui ne pensent qu’aux profits sans penser à la qualité de l’enseignement.
« Il faut qu’on revienne aux valeurs essentielles de gestion d’un pays et qu’on initie des contrôles » a-t-il suggéré. C’est pourquoi, il a appelé les étudiants à croire en eux, et à se donner les moyens de leur réussite « Vous avez un potentiel. Ce potentiel-là, personne d’autre ne pourra le vendre mieux que vous-mêmes. C’est à vous de savoir ce que vous voulez, de vous fixer des objectifs et de vous donner les moyens d’y parvenir.
Prenez votre destin en mains et réussir là où certains de vos aînés ont échoué.
» Ce fut une rencontre très enrichissante qui a vu la présence de Koné Apolline, directrice générale de AIM Côte d’Ivoire, qui s’est dit très impressionnée par la qualité des intervenants et la pertinence du thème abordé.
Source / Nouveau Réveil
- Publié dans Infos Ivoiriennes
 - Écrit par Adama
 
     
																		
 
 
 
Résolument engagé dans la lutte contre la corruption, l’Etat de Côte d’Ivoire ne ménage aucun effort pour se doter d’organes de contrôle de la gestion publique. C’est ce qui explique la présence du ministre Epiphane Zoro et sa délégation en Egypte, où il a pris la parole. Tout en remerciant l’ONUDC pour les efforts consentis à aider la Côte d’Ivoire, il a estimé que beaucoup reste à faire. « Je voudrais adresser des remerciements appuyés et sincères à l’ONUDC, pour son appui constant à la Côte d’Ivoire. 
Depuis sa mise en fonction, ce département ministériel a entrepris de nombreuses actions. Il s’agit de « la mise en avant de la problématique du genre dans la lutte contre la corruption ; l’approfondissement de la réflexion sur l’élaboration d’une loi spécifique relative à la protection des lanceurs d’alertes ; la formation des administrateurs des sociétés d’Etat sur leur responsabilité en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption ; l’implication de la jeunesse dans la promotion de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, à travers des initiatives telles que les MEET-UP avec les réseaux des jeunes ou encore l’initiative « Global Leaders Conférence », en vue de faire de la culture, un outil privilégié de sensibilisation et de prévention contre la corruption ; la réalisation des actions inopinées de vérification des allégations de corruption dans les services publics, sanctionnées par des mesures administratives ou judiciaires contre les auteurs de malversations. 
 Par Aymar Dedi  Le Mandat 
 
 
La Côte d’Ivoire, à l’instar de bon nombre de pays du monde entier, a également célébré cette Journée internationale autour du thème : « Agissons ensemble, et ensemble disons non à la corruption ». A l’Hôtel Sofitel-Ivoire, le ministre d’Etat ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, qui représentait, hier, jeudi 9 décembre 2021, le Premier Ministre, président de la cérémonie, a salué la lutte que mène l’actuel ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption, Zoro Epiphane. 
Tous, autant que nous sommes, je nous demande de peser tous de notre poids, accordons mains fortes afin qu’il évite la dérision et l’échec dans cette noble mission », a appelé le représentant du PM, Achi Patrick. La célébration de cette journée, à en croire le ministre Zoro, est un événement majeur pour toutes les nations soucieuses de bonne gouvernance. La création d’un ministère, exclusivement dédié à la bonne gouvernance et à la lutte contre la corruption, a-t-il dit, vient confirmer et conforter la volonté du pays de venir à bout de cette gangrène que constitue la corruption. « La corruption est un cancer qui infecte notre économie et ralenti les efforts consentis par les gouvernants pour l’amélioration du cadre de vie pour nos populations. Elle alourdi les dépenses de l’Etat. C’est un frein à l’efficience des dépenses publiques, au bon usage de l’impôt de nos citoyens », a révélé le ‘‘gendarme ivoirien de la corruption’’. 
14 structures sanitaires investiguées Après le point de presse animé conjointement avec le Commissaire du gouvernement Ange Kessi Bernard au sujet des agents des forces de défense et de sécurité impliqués dans des actes de racket, le 17 septembre dernier, le ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption, Zoro Epiphane, était face à la presse, hier jeudi 9 décembre 2021, avec ses collègues de la Santé et de la Fonction Publique. Avec la pandémie de Covid 19, le système de santé est exposé à des risques de corruption supplémentaires. Il est donc apparu plus que jamais important pour le ministre Zoro d’intensifier les efforts de la lutte contre la corruption et de renforcer, en particulier, l’intégrité des agents de santé. 
 Hilaire
 
 
La question de promotion des valeurs d’intégrité, de travail, d’intensification des actions de sensibilisation, la formation des fonctionnaires, des travailleurs du secteur privé et des mandataires du secteur public étaient au menu de la rencontre entre parlementaires et le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption. 
En ce qui concerne, le renforcement de cas de détection, le ministère de la Promotion de la bonne gouvernance va développer une plateforme de signalement des cas de corruption, à la disposition des populations et des acteurs de l’administration du secteur public et du secteur privé. Avec un numéro vert », at- il indiqué. En défendant le budget devant les sénateurs, le ministre a affiché beaucoup de satisfaction quant à l’engagement des sénateurs sur la thématique gouvernance et sur la thématique lutte contre la corruption. Qui est une préoccupation partagée par tous. Dans le cadre de l’année 2022, le budget mis à la disposition dudit ministère sera utilisé sur trois axes, l’a annoncé Epiphane Zoro : « Nous allons nous appuyer sur trois axes majeurs : il y a l’axe amélioration institutionnelle avec le renforcement du cadre institutionnel de lutte contre la corruption ; l’axe amélioration de la politique de détection des cas de corruption, et l’axe visant à sensibiliser nos concitoyens ».
Il est su de tous que la lutte contre la corruption est une question transversale. Afin de lutter efficacement contre ce fléau qui gangrène le navire ivoire, des stratégies et autres méthodes seront mises en place par le gouvernement afin d’épingler les fonctionnaires indélicats au coeur de l’administration et des entreprises ivoiriennes. Le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption, Zoro Epiphane, a décliné, devant les sénateurs, la vision de son département ministériel en matière de lutte contre la corruption et la pratique de la bonne gouvernance. Au cours de son grand oral devant la Chambre haute, il a révélé la mise en place, dans quelques jours, du Conseil national de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption.
 
 
 
Résumons : l’élu est mort parce que la carcasse d’un véhicule calciné obstruait la voie qu’il empruntait la nuit. Une carcasse n’est pas visible de loin. En voulant l’éviter, il a croisé une mort violente sur l’autre voie de la route. Une famille endeuillée, une ville (Bouaflé) inconsolable, un destin brisé. 
Il y a 2 ou 3 ans, j’ai passé mon temps à dénoncer cette anomalie, quand un véhicule qui avait brûlé à l’entrée de ma cité à Abidjan, ne trouvait personne pour l’enlever. Il a fallu que je crie fort pour qu’une structure étatique vienne l’enlever.