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Mise à jour 7:15 AM UTC, Mar 27, 2024
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Par : Venance KONAN / « Affaire de pluie et autres Il y a quelques années, à chaque saison des pluies, je m’ingéniais à republier une chronique que j’avais écrite en 1999.

Parce que chaque année, je constatais que je n’avais rien à y changer.

 Je ne l’ai pas fait cette année pour ne pas ennuyer ceux qui l’ont déjà lue plusieurs fois. J’écrivais dans cette chronique que, tant que nous ne changerions pas de comportement, nous aurons toujours les mêmes effets, les mêmes conséquences. Tant que le climat ne sera pas totalement déréglé, il pleuvra régulièrement sur la ville d’Abidjan. Peut-être désormais plus à la même période, peut-être plus de la même quantité, mais en principe, il pleuvra pendant longtemps encore. Et tant que nous continuerons à construire des maisons dans des zones inondables, dans des zones où des terrains sont susceptibles de glisser en temps de pluie, tant que nous nous ingénierons à laisser trainer nos ordures et nos sachets plastiques partout, nous connaîtrons des drames. Chaque année les services météorologiques nous préviennent. Les autorités prennent les devants en déguerpissant des zones à risque. Mais rien n’y fait. Chaque année l’on déplore des morts, des voitures emportées, des maisons détruites.

 Parce que dès que la pluie s’arrêtera, nous reprendrons nos mauvaises habitudes. Nous oublierons de curer nos caniveaux, de déboucher nos égouts, et ceux qui habitent les zones à risque qui n’auront pas été déguerpis ne verront pas de raison d’aller vivre ailleurs. Et lorsque la saison des pluies reviendra, les mêmes vidéos de rue et maisons inondées, de voitures emportées circuleront à nouveau. Au point qu’on ne saura plus si elles ne datent pas de plusieurs années. Nous savons tout cela. Nous savons que les inondations et les morts en temps de pluie ne sont pas une fatalité. Nous savons ce qu’il faut faire pour que ces drames ne se produisent pas. Mais nous attendons que Dieu vienne régler ces problèmes à notre place. C’est plus simple pour nous. Ceux qui auront perdu la vie et leurs biens ? Bien entendu, ce sera Dieu qui l’aura voulu. Que pouvons-nous contre la volonté divine ? Rien.

Donc passons à autre chose.

J’ai vu sur internet que des surveillants qui avaient empêché la tricherie pendant les examens du BEPC de cetteannée auraient été séquestrés par des parents d’élèves dans une localité de l’ouest de notre pays. Je ne sais si l’information est vraie. Mais connaissant l’état de déliquescence morale de certains pans de notre société, cela ne saurait m’étonner. Je me souviens que lorsque j’étais étudiant à la faculté de droit de l’université d’Abidjan, entre 1978 et 1982, un de nos camarades fut surpris en train de tricher. Il fut sanctionné et cette information fut affichée dans toute la faculté. Jusqu’à ce jour, lorsque nous parlons de lui à un ancien de la fac, lorsque cette personne ne se souvient plus de lui, on précise « celui qui avait triché. »

A cette époque la tricherie était quelque chose d’infamant. Et aucun parent ne souhaitait qu’une telle honte frappe sa famille. Aujourd’hui ? Quel parent n’est pas prêt à débourser des sommes très importantes pour que son rejeton soit admis à tel ou tel examen ou concours ? Dans certaines régions, des gens se cotisent afin d’« acheter » un poste pour un fils du village. Cela dure depuis des années. Et je suis certain que bon nombre de personnes qui liront ces lignes se reconnaîtront parmi ceux qui ont triché pour avoir leur position. Aujourd’hui tricher n’est plus infamant.

Que peuvent des parents tricheurs inculquer comme valeur à leurs enfants ?

 Ils ne comprendront pas que des personnes empêchent leurs enfants de tricher. Devrions-nous dès lors nous étonner que nos villes soient si sales, que chaque année la pluie sème la désolation parmi nous ? Nous avons beaucoup de tricheurs parmi nous. Et les tricheurs ne peuvent que mal faire le travail que l’on leur confie. Travaillons à les extirper, si nous voulons que notre société avance vers le progrès.

Par Venance Konan

L’Alliance Anti-Corruption du Groupe de la Banque Mondiale (ICHA) confirme la détermination de la Côte d’Ivoire à lutter efficacement contre la corruption et à promouvoir une gouvernance transparente et responsable.

 La 5ème édition du Forum international de l’Alliance Anti-Corruption du Groupe de la Banque Mondiale (ICHA) s’est ouverte ce mercredi 14 juin 2023, à Abidjan-Cocody, en Côte d’Ivoire. Sous le thème « Action Collective en temps de crises », cet événement majeur a été l’occasion pour le vice-président ivoirien, Tiémoko Koné Meyliet, de réaffirmer l’engagement du pays à poursuivre ses efforts dans la lutte contre la corruption au nom du Chef de l’État Alassane Ouattara.

Le forum ICHA réunit des acteurs de premier plan dans la lutte contre la corruption, offrant ainsi une plateforme de partage de connaissances et d’expériences sur les défis, les risques et les opportunités liés à la lutte anticorruption à tous les niveaux. Dans son discours, M. Tiémoko a souligné l’urgence de discuter des questions de gouvernance et de corruption dans notre monde confronté à de multiples crises. Il a exhorté les participants à agir collectivement pour faire face à ces défis.

Shaolin Yang, directeur général et chef de l’administration du Groupe de la Banque mondiale, a souligné que le forum ICHA favorise la collaboration au sein de la communauté mondiale de lutte contre la corruption et encourage de nouveaux partenariats entre les acteurs mondiaux et régionaux, en mettant cette année l’accent sur les pays d’Afrique de l’Ouest et centrale.

Pour sa part, M. Zoro Epiphane Ballo, Ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance, du Renforcement des Capacités et de la Lutte contre la Corruption de la République de Côte d’Ivoire, a souligné l’importance de l’organisation de ce forum dans le pays. Il a mis en avant l’engagement et la solidarité de la Côte d’Ivoire dans la lutte contre la corruption, en soulignant que cet événement marquait une nouvelle étape dans l’histoire de l’alliance, qui pose ses valises pour la première fois en Afrique.

Le Vice-Premier ministre des Finances du Cap-Vert, M. Olavo Correia, a quant à lui appelé les pays africains à mutualiser leurs efforts pour éradiquer la corruption sur le continent. Il a souligné que la corruption était un fléau qui nourrissait le terrorisme dans les régions africaines, et a exprimé l’espoir que ce forum génèrerait des propositions concrètes pour lutter contre ce fléau.

 L’agenda de l’ICHA 2023, qui se déroule sur trois jours, sera marqué par des discussions sur les défis mondiaux les plus pressants en matière de corruption, mettant en évidence le lien entre la corruption et le développement. Cette 5ème édition du Forum international de l’Alliance Anti-Corruption du Groupe de la Banque Mondiale (ICHA) confirme la détermination de la Côte d’Ivoire à lutter efficacement contre la corruption et à promouvoir une gouvernance transparente et responsable.

Par /Diaspora.ci / Idriss Dagnogo · CONTENTIEUX DE LA LISTE ÉLECTORALE PROVISOIRE : LA COORDINATION DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE LA JUSTICE ET LES PARTIS POLITIQUES MISE EN CAUSE

Le Président de la Commission Électorale Indépendante (CEI) le magistrat Ibrahime Kuibiert COULIBALY était l’invité de l’émission télévisée NCI 360 du dimanche 4 juin 2022 pour un débat sur le rôle de son institution dans l’organisation des élections démocratiques en Côte d’Ivoire d'une part, et le contentieux de la liste électorale issu des irrégularités relevées par les partis d'opposition d'autre part.

 En effet, les élections municipales et régionales en Côte d’Ivoire sont prévues le 2 septembre 2023. A cet égard les partis politiques sont à pied d’œuvre pour les préparatifs de ce grand événement politique qui a un rôle prépondérant dans la vie politique de la nation. Ces élections seront le baromètre de l’élection présidentielle de 2025. La CEI qui est l’institution dédiée à l’organisation des élections vient de publier la liste électorale provisoire qui suscite par ailleurs la polémique collective engendrée par certaines irrégularités y constatées et dénoncées par les partis d’opposition.

Tambour battant, le PPA-CI un parti d’opposition accuse sans prendre de gants la CEI d'être responsable de ces irrégularités constatées, qui se caractérisent par la présence des personnes décédées, mineures et centenaires sur la liste électorale. Il s’indigne de l’absence de leur mentor le Président Laurent GBAGBO de ladite liste contrairement à certains condamnés et repris de justice qui continuent de jouir de leurs droits civiques et politiques malgré leurs démêlés avec la justice.

Le président de la CEI Ibrahim Kuibiert COULIBALY a tenu en haleine tous les téléspectateurs, ses codébatteurs voire la nation toute entière, de sa maîtrise du droit. Dans un langage pédagogique, magistral, succinct, franc et académique il a expliqué point par point les règlements législatifs qui régissent le code électoral. Ses explications n'ont laissé personne indifférent eu égard à la perspicacité des éléments de réponse.

Cependant, il a félicité les remarques faites par le PPA-CI sur les irrégularités constatées qui au demeurant vont booster les pouvoirs publics, les partis politiques et les citoyens à aider la CEI à mettre à jour la liste électorale qui depuis 2008 a besoin d’être ratifiée et régularisée. À cet égard il a attiré l'attention du ministère de l’intérieur qui a la latitude de mettre à la disposition de son institution chaque année la liste nationale des certificats de décès. Quant au ministère de la justice, il l’exhorte à lui fournir les décisions de condamnation définitive des personnes en conflit avec la justice et qui sont privés de leurs droits civiques et politiques à l’instar du Président Laurent GBAGBO. En outre il interpelle les partis politiques à prendre à bras le corps le contentieux de la liste électorale. Dans la même veine, tous les électeurs sont invités à vérifier leur présence et les erreurs sur leur état civil susceptibles d’irrégularités. Tous ensemble, les ivoiriens doivent aider la CEI à être inclusive et sans reproche. En revanche, il a insisté que la présence des centenaires et les mineurs sur la liste électorale n'affecte pas la sincérité du scrutin.

Idriss DAGNOGO Cadre RHDP Diaspora

Les actions du ministère de la Promotion de la bonne gouvernance commencent à produire des premiers résultats encourageants.

"Pour lutter contre la corruption, il faut protéger les lanceurs d’alerte"

Épiphane Zoro Bi Ballo, l’atout anticorruption d’Alassane Ouattara Depuis sa nomination comme ministre de la Promotion de la bonne gouvernance en avril 2021, l’ancien magistrat multiplie les mesures pour tenter d’endiguer la corruption.

Un fléau qui n’épargne aucun secteur. Au programme : audits, contrôles, plateforme de surveillance…

Décryptage.

 Obtenir rapidement un document administratif sans devoir suivre les procédures classiques ? Intégrer une école sans avoir à passer par la case concours ? Bénéficier en priorité de poches de sang dans un hôpital ? Acquérir un terrain ?…

À ces questions, les Ivoiriens ne le savent que trop bien, la seule réponse qui vaille tient souvent à une poignée de billets.

Par où commencer ? Pour tenter de mettre fin à ces pratiques devenues la norme, qui n’épargnent aucun secteur d’activité, affectent les services publics comme les sociétés privées, ainsi que les finances de l’État, le président Alassane Ouattara a, en avril 2021, doté le gouvernement d’un ministère de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption – dont il a fait l’une des priorités de son troisième mandat.

 À sa tête, le chef de l’État a placé un ex-magistrat chevronné, Épiphane Zoro Bi Ballo, dont la mission est autant de soulager les citoyens, dont le quotidien est littéralement « miné » par cette corruption tenace, que d’apporter des garanties aux partenaires internationaux, inquiets de la persistance de ce fléau. Un peu plus de 40 % des Ivoiriens interrogés en 2020 dans le cadre d’une étude de l’ONG Transparency International estimaient que le niveau de corruption avait même empiré par rapport à l’année 2019.

Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara veut accentuer la surveillance des entreprises publiques Alors, par où commencer ? Ancien expert juridique auprès de la Cour pénale internationale (CPI), Épiphane Zoro Bi Ballo, 55 ans, s’est vu confier, dès son arrivée à la tête du nouveau ministère, « l’opération mains propres » souhaitée par le chef de l’État.

Premières cibles : les entreprises publiques Premières ciblées : les entreprises publiques et parapubliques « avec des responsabilités clés dans la mise en œuvre de la politique de développement ». Les audits réalisés dans ces sociétés ont conduit à l’éviction de plusieurs directeurs généraux, ainsi que de responsables administratifs ou financiers. C’est le cas, notamment, au Fonds d’entretien routier (FER), à l’Agence de gestion foncière (Agef), à la Nouvelle pharmacie de la santé publique (NPSP) et à l’Autorité de régulation des télécommunications en Côte d’Ivoire (ARTCI). Les enquêtes pénales ont été confiées au pôle pénal économique et financier. Et d’autres audits sont en cours.

À l’UA, corruption et copinage au menu de la réunion des ministres des Affaires étrangères Dans le secteur de la santé, très touché par la corruption, avec souvent des conséquences tragiques, 14 structures sanitaires ont été épinglées à la suite des investigations, dont onze établissements publics et trois privés, tous dans le district d’Abidjan.

« À l’issue de ces procédures, nous avons constaté une faiblesse générale en matière de bonne gouvernance », reconnaît Épiphane Zoro Bi Ballo, conscient de l’ampleur de la tâche. Connu pour avoir signé, en 1999, le certificat de nationalité d’Alassane Ouattara (dont la candidature à la présidentielle de 2000 a finalement été écartée pour « nationalité douteuse ») – ce qui lui vaudra d’être radié de l’Ordre des magistrats et de devoir s’exiler jusqu’en 2011 -, l’ancien juge, fondateur du Mouvement ivoirien des droits humains (Midh), en est convaincu : seule une meilleure prévention permettra de contrer efficacement ce phénomène, dont tout le monde semble s’être accommodé.

Prévention et protection En collaboration avec le ministère de l’Économie et des Finances, celui du Budget, et les représentants du patronat, Épiphane Zoro Bi Ballo entend donc soumettre les entités publiques et privées à l’obligation de mettre en place des dispositifs de conformité anticorruption, dont le contrôle sera réalisé par un Bureau national de conformité. Ces dispositifs prévoient la mise en place, notamment, d’une politique de gestion des conflits d’intérêt, ainsi que d’un système d’alerte interne pour les témoins de malversations.

Le gouvernement s’est par ailleurs doté d’une plateforme de surveillance nommée Système de prévention et de détection des actes de corruption et infractions assimilées (Spacia). Lancée par le Premier ministre, Patrick Achi, en juillet 2022, ce nouvel outil permet aux Ivoiriens de dénoncer facilement les actes de corruption dont ils sont victimes, tous secteurs d’activités confondus, via internet ou en appelant un numéro Vert, le 1345.

Côte d’Ivoire : au tribunal militaire, la petite corruption à la barre « Cette plateforme est une innovation majeure », souligne Épiphane Zoro Bi Ballo. Depuis sa mise en place, en juillet 2022, jusqu’à janvier dernier, 519 cas de corruption ont été signalés, dont la plupart dans les secteurs de la défense et de la sécurité (avec de nombreux cas de racket routier), de l’habitat et de la construction, ainsi que de la santé. « À chaque signalement, nous menons nous-mêmes des opérations de vérifications. Jusqu’à présent, 76 missions ont été réalisées, 19 fonctionnaires et agents de l’État ont été suspendus ou révoqués, et une quarantaine d’agents de police ont été traduits devant le tribunal militaire », poursuit le ministre.

 Il se dit pleinement conscient « des énormes attentes de [ses] concitoyens » et les encourage à dénoncer les faits de corruption en leur promettant l’anonymat. Par ailleurs, en partenariat avec le bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), son ministère travaille au développement d’une politique de protection des lanceurs d’alerte.

Premiers résultats Mais comment lutter contre la corruption quand la justice elle-même est parfois suspectée de malversations et souffre d’un manque de moyens humains et financiers pour mener à bien sa mission ? Zoro Bi Ballo, auteur du livre Juge en Côte d’Ivoire : désarmer la violence (publié en 2004 aux éditions Karthala), balaie la question. « Beaucoup d’efforts ont été fournis pour recruter des magistrats avec de plus en plus de formations spécifiques, y compris sur la question de la transparence et de la lutte contre la corruption. Et des réformes ont été menées », affirme-t-il.

 pour lutter contre la corruption, il faut protéger les lanceurs d’alerte

Les actions du ministère de la Promotion de la bonne gouvernance commencent à produire des premiers résultats encourageants. La Côte d’Ivoire, qui accueille, à la mi-juin 2023, le Forum de l’Alliance internationale anticorruption de la Banque mondiale (dont c’est la première édition qui se déroule en Afrique), progresse d’un point, de 2021 à 2022, dans le rapport annuel sur l’Indice de perception de la corruption (IPC) publié par Transparency International : elle gagne ainsi six places au classement mondial, pour passer du 105e au 99e rang sur 180 pays étudiés.

 Conjointement à son portefeuille ministériel, Épiphane Zoro Bi Ballo est actuellement en campagne.

Élu député de Sinfra (Centre-ouest), sa ville natale, en 2016, il est aujourd’hui le coordonnateur du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti présidentiel) dans la région de Marahoué, où il est candidat aux élections régionales du 2 septembre prochain.

 Par Florence Richard Mis à jour le 4 juin 2023 à 10:13 Source Jeune Afrique

LE Pdt GBAGBO PEUT ETRE REINTEGRE SUR LA LISTE ELECTORALE TRES SIMPLEMENT.

Par / Pierre Soumarey "Au lieu d'engager une POLEMIQUE, d'EXIGER sur un ton guerrier ( menaces), de se lancer dans un RAPPORT DE FORCE et de CRISPER le climat socio-politique INUTILEMENT, Il est tout à fait INEXACT de dire que le Pdt GBAGBO a été ECARTE du bénéfice de la MESURE D'AMNESTIE, il est PARFAITEMENT CONCERNE par celle-ci, SOUS LA CONDITION EXPRESSE de " ne pas être en cours de procès devant une juridiction internationale".

 Dès lors, qu'il ne l'est plus, il remplit désormais les conditions permettant d'en bénéficier. Je ne sais pas POURQUOI les GENS aiment discuter et parler INUTILEMENT. Il suffit de faire constater sa NOUVELLE SITUATION par le TRIBUNAL DE PREMIERE INSTANCE D'ABIDJAN qui avait validé sa RADIATION de la LISTE ELECTORALE dans la phase de contentieux, pour être REINTEGRE sur la liste électorale (on ne peut pas y être INSCRIT 2 fois). Ce n'est quand même pas difficile à comprendre et à faire.

Une AMNISTIE concerne des FAITS, pas des PERSONNES. Elle est GENERALE ET IMPERSONNELLE. Au cas d'espèce, elle a supprimé rétroactivement le caractère d'infraction de l'OUVERTURE FORCEE des coffres de la BCEAO durant la crise post électorale 2010-2011. Fait pour lequel il a été condamné en compagnie de 3 autres (DANO, KATINA et AKE N'GO) qui ont pu en bénéficier, si preuve était de besoin.

CONCLUSION : Au lieu d'engager une POLEMIQUE, d'EXIGER sur un ton guerrier ( menaces), de se lancer dans un RAPPORT DE FORCE et de CRISPER le climat socio-politique INUTILEMENT, j'invite le PPA-CI à accomplir cette SIMPLE FORMALITE et la JUSTICE à DIRE LE DROIT tout simplement (conformité au texte d'amnistie, impartialité, éthique, équité, diligence). J'invite les uns et les autres à avoir la capacité d'être détaché, tant intellectuellement qu'émotionnellement, et de faire preuve de pondération.

Par / Pierre Soumarey

Portrait de Michel Serres, ayant trouvé sa voie de philosophe après le choc d'Hiroshima et toujours animé du besoin de « passer partout », trouvant alors là le contemporain... Michel Serres en 2017

Comment vient une idée en philosophie ? À quoi ressemble l'atelier du philosophe ? Comment se fabrique un concept ? Et quel rôle le philosophe choisit-il d'endosser face à l'actualité ? Les Chemins de la philosophie du vendredi inaugurent une nouvelle formule : nous vous proposerons chaque vendredi des grands entretiens avec ceux qui font vivre la philosophie aujourd’hui. L'invité du jour : Michel Serres, philosophe.

Michel Serres et Adèle Van Reeth © Radio France - P. Baudoin

À l'origine de sa vocation de philosophe, Hiroshima Au début j'étais plutôt scientifique et ce que je préférais de loin, c’était les mathématiques. Un jour il m’est arrivé une tuile, c’était Hiroshima. Auparavant nous étions tous un peu scientistes, nous pensions que la science était bonne et tout d’un coup, cet événement terrible nous a appris que des physiciens de premier ordre s’étaient réunis dans le désert du Nevada pour concocter la bombe atomique...

Beaucoup de scientifiques ont alors été pris dans leur conscience profonde. Moi j’ai alors voulu faire de la philosophie, j’avais 16 ou 17 ans. Michel Serres La musique de la langue Il y a une musique propre à la langue à laquelle il faut faire très attention. C’est une véritable composition musicale. Il est possible que si je n’avais pas été philosophe, j’aurais plutôt été compositeur de musique, c’était ça ma vraie vocation je crois...

Michel Serres À quoi sert la philosophie ?

La philosophie ne sert à rien et sert à tout. Je crois que ce qui n’a aucune valeur et qui a toutes les valeurs, c’est ce qu’il y a de plus important. C’est précisément ça que cherche la philosophie, ce fameux couteau suisse qui sert à tout.

Michel Serres Texte lu par Élie Semoun : La course de Passepartout, extrait du Tour du monde en 80 jours de Jules Verne, 1873, folio Gallimard Sons diffusés : Archive de Gilles Deleuze, L'Abécédaire de Gilles par Claire Parnet, 1988 à la lettre H Concerto 21 pour piano et orchestre, de Mozart, Earl Wild au piano, Anthony Randall chef d'orchestre du Royal Philarmonic Orchestra Archive de Nicolas Hulot, son discours de passation de pouvoir à l'hôtel de Roquelaure le 4 septembre 2018 Chanson d'Angèle, Je veux tes yeux

  • Publié dans Culture

Maître Habiba TOURÉ dégoulinant de sueur et se ridiculisant par ailleurs sur la dénonciation de la liste provisoire de la commission électorale provisoire de la CÔTE D'IVOIRE (CEI)

« C'est de l'enfumage. Elle a pratiqué une technique bien connue des milieux des marmailleurs : grossir les faits sans les déformer (? ). Si ce n'est pas Habiba, je ne vois pas comment grossir des faits sans les déformer. Bon enfin, elle nous a habitué à ça : marmailler et marmailler encore. »

Par Yacouba Doumbia Observateur averti

Le PPA-CI fait du bruit pour rien ! La conférence de presse du Ppa-Ci relative à la fraude sur la liste électorale a accouché d'un grain d'arachide. La conférencière, Habiba Touré, a annoncé, tambour battant qu'il y aurait un peu plus de 6000 personnes ayant fraudé sur la liste électorale. Sortie pour le moins pathétique pour une personnalité de sa qualité. Bon enfin passons. Rappelons, sur la forme, à Me Habiba que même s'il y a 10. 000 votants ayant fraudé, cela ne représente même pas 1%. Ça fait exactement 0,12% dans la mesure où la CEI annonce plus de 8 millions d'électeurs.

Une goutte d'eau retirée de la mer. Sur le fond : Me Habiba s'est comportée comme une nécrophile en recensant tous nos grands défunts : Marcel Gossio, Alphonse Douaty, Attey Philippe, Seydou Elimane Diarra etc. Merci à elle de nous avoir permis de nous souvenir de ces illustres disparus. Ce qu'elle ignore et c'est grave pour une juriste, c'est que la radiation se fait sur la base d'éléments probant. Le président de la CEI avait indiqué à l'époque que Charles Koffi Diby était sur la liste parce que la radiation se fait sur la base d'un acte de décès présenté à la CEI. D'ailleurs, si la CEI devait radier tous les Diby Koffi de la liste sur la base qu'il y a un Diby décédé, elle ferait du tort à tous les Diby Koffi Charles.

 Concernant les cas des militaires condamnés pour crimes de sang. Rappelons à Me Habiba que ces personnes se sont pourvues en cassation. Le jugement n'est donc pas définitif. Si elle l'ignore, c'est que c'est grave. Si elle fait semblant de l'ignorer, c'est qu'elle nous a encore marmaillés.

La décision qui condamne Gbagbo est définitive. Pour finir, nous disons à l'avocate qu'elle ne mérite pas la toge. Quand on est avocate, on réunit tous les éléments avant de plaider. La CEI n'est pas une chambre d'hôtel. C'est une institution dirigée, Dieu merci, par un magistrat. Il connaît les procédures et est très légaliste.

Au passage, pour le Plateau, qu'elle s'adresse au PDCI-RDA. C'est leur candidat qui a fait de l'importation et ce, depuis Akossi Bendjo. À la décharge des électeurs, ils sont libres de s'inscrire où ils veulent. Elle peut donc inviter le PDCI-RDA à s'expliquer. Pour finir, nous disons à la SENTINELLE du PPA-CI qu'elle a fait du bruit pour rien ! Elle a parlé sans rien dire. 

C'est de l'enfumage. Elle a pratiqué une technique bien connue des milieux des marmailleurs : grossir les faits sans les déformer (? ). Si ce n'est pas Habiba, je ne vois pas comment grossir des faits sans les déformer. Bon enfin, elle nous a habitué à ça : marmailler et marmailler encore.

Par / Yacouba Doumbia Observateur averti

Infirmière, Charlotte se prostitue depuis quatre ans pour s'en sortir

"Nous étions présents pour tout le monde y compris après, quand il a fallu vacciner à la chaîne. Au final, on a eu droit à quoi ? Une prime de 500 €… C’est ridicule !

Infirmière de profession, Charlotte, habitante du Val-d'Oise, se prostitue depuis 2019 pour élever ses enfants et veiller à ce qu'ils ne manquent de rien. Elle témoigne. Confrontée à des difficultés financières, Charlotte, infirmière et maman de deux préadolescents, se prostitue depuis quatre ans. Confrontée à des difficultés financières, Charlotte, infirmière et maman de deux préadolescents, se prostitue depuis quatre ans. (©La Gazette du Val-d’Oise)

Par Romain Dameron Publié le 28 Mai 23 à 20:46 Voir mon actu Son regard bleu perçant se perd sur l’Oise. Charlotte (*) contient sa colère.

La petite quarantaine, cette habitante du Val-d’Oise exerce depuis plus de vingt ans « ce beau métier d’infirmière », sourit-elle avec ironie. Prostituée depuis quatre ans Il y a quatre ans, cette maman de deux préados a eu du mal à boucler les fins de mois. Son salaire et celui de son conjoint ne suffisaient plus à améliorer l’ordinaire et le manque d’argent est devenu plus pesant au fil du temps. Ni ménages ni Mac Do Pour pouvoir « offrir une semaine de vacances » à ses enfants et faire en sorte « qu’ils ne manquent de rien », cette habitante de la vallée de l’Oise a passé en revue tous les scénarios : « Je ne me voyais pas faire des ménages à 12 € de l’heure ou aller bosser chez Mac Do.

J’ai compris très vite que je pouvais me faire de l’argent facilement. » Alors, un jour gris de janvier 2019, « le 10 précisément », Charlotte a donné rendez-vous à son premier client. Une annonce écrite sur un site Internet, quelques questions posées en ligne, un accord sur le prix, et puis le premier pas dans la prostitution. « Ça a été difficile, mais j’aime le sexe et ça m’a aidée à franchir ce cap », souffle-t-elle. Vidéos : en ce moment sur Actu « Je n’ai jamais eu peur » Les rendez-vous s’enchaînent, chez les clients, dans sa voiture, à l’hôtel ou parfois chez elle pour quelques habitués. « J’ai 4 ou 5 clients fidèles et quelques occasionnels que je ne revois plus », affirme Charlotte. À raison d’une ou deux passes par semaine, parfois plus, elle empoche 800 € « les bons mois ». Malgré les risques liés à son activité, elle affirme ne jamais s’être sentie en danger : « Aucun client ne m’a menacée et je n’ai jamais eu peur. Je les choisis et je me réserve le droit d’en refuser un si je ne le sens pas. » « Je suis fatiguée et malheureuse »

Depuis quatre ans, Charlotte cache sa double vie à ses amis et à sa famille. Aujourd’hui, elle veut témoigner ou plutôt alerter sur ce que sa situation personnelle dit d’une sale époque. « Les gens doivent savoir qu'en 2023 des infirmières font les putes pour pouvoir s'en sortir. Je connais au moins trois consœurs qui sont dans la même situation que moi. Je suis fatiguée et malheureuse, mais je n'ai pas envie que mes enfants trinquent pour tout ça. Tout ce que je fais, c'est pour eux. » Charlotte Infirmière et prostituée Écœurée par le manque de reconnaissance, les salaires au rabais et les promesses sans lendemain, elle laisse exploser sa rage : « J’ai fait trois ans et demi d’études. On a des responsabilités énormes qui peuvent nous envoyer en taule si on commet une erreur. Nous (les soignants, Ndlr) avons tous été réquisitionnés pendant le Covid.

J’ai passé des journées à mettre des gens dans des housses mortuaires.

Nous étions présents pour tout le monde y compris après, quand il a fallu vacciner à la chaîne. Au final, on a eu droit à quoi ? Une prime de 500 €… C’est ridicule ! » Les dernières illusions de Charlotte se sont volatilisées après la pandémie. Aujourd’hui, pour rien au monde, elle encouragerait une étudiante à se lancer dans des études d’infirmière. Vie apaisée On tente de lui parler d’avenir, de jours meilleurs ou d’une vie apaisée, loin des passes et des michetons d’un soir. Charlotte soupire, puis repose sur la rivière ses grands yeux clairs rougis de tristesse. Un silence. « Tout ce que je fais, c’est pour mes gosses », répète-t-elle, comme un mantra. Pour se donner de la force et peut-être aussi un peu d’espoir. (*) Le prénom a été modifié.

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  • Publié dans Divers

Comment la Côte d’Ivoire conforte son rang de leader économique régional

Nouveau programme avec le FMI, révision de la stratégie d’endettement, poursuite des chantiers d’infrastructures…

 Avec une croissance supérieure à 6 %, le pays maintient ses bonnes performances. Suffisamment pour réduire les disparités entre les territoires et au sein de la population ?

 « Je crois que l’économie ivoirienne est sur la bonne trajectoire. Chaque fois que l’État investit dans les routes, les barrages, etc., cela se répercute automatiquement sur différents secteurs de l’économie et crée ainsi un cercle vertueux de croissance. L’investissement public libère le potentiel des secteurs en latence.

 Et le FMI compte accompagner cette dynamique. » Ce constat d’un économiste du Fonds constitue évidemment un motif de fierté pour l’exécutif ivoirien, et conforte la politique économique menée ces dernières années.

 Par Nadoum un Coulibaly30 mai 2023 à 08:12 Source Jeune Afrique

 "Vue générale du Plateau, le quartier d’affaires d’Abidjan, le 15 avril 2023. This general view shows the Plateau, the business district of Abidjan on April 15, 2023. © Issouf SANOGO/AFP"

𝗟𝗲 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗔𝗱𝗮𝗺𝗮 𝗖𝗼𝘂𝗹𝗶𝗯𝗮𝗹𝘆 𝗿𝗲𝗹𝗲̀𝘃𝗲 𝗹’𝗶𝗻𝘁𝗲́𝗿𝗲̂𝘁 𝗱𝘂 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗮𝘂 𝗰𝗮𝗱𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗲𝗻𝗮𝗿𝗶𝗮𝘁 𝗨𝗘-𝗢𝗘𝗔𝗖𝗣

"𝗔𝗱𝗮𝗺𝗮 𝗖𝗢𝗨𝗟𝗜𝗕𝗔𝗟𝗬, a procédé ce lundi 22 mai 2023, à l’ouverture de cette réunion."

En présence notamment de SEMme Francesca Di Mauro, ambassadrice de l’Union européenne (UE) en Côte d’Ivoire, de SEM Abou DOSSO, ambassadeur de Côte d’Ivoire auprès du Royaume de Belgique, le Grand-Duché de Luxembourg et de l'Union européenne, de l’ambassadeur du Mali en Côte d’Ivoire, du coordonnateur national de la Cellule de coordination de la coopération Côte d’Ivoire-UE, Bamba Semon, des représentants du Secrétariat de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), le Ministre de l’Economie et des Finances, 𝗔𝗱𝗮𝗺𝗮 𝗖𝗢𝗨𝗟𝗜𝗕𝗔𝗟𝗬, a procédé ce lundi 22 mai 2023, à l’ouverture de cette réunion.

 Il a au cours de son intervention situé le contexte dans lequel se tient la rencontre, tout en relevant l’intérêt du nouveau cadre de partenariat entre l’UE et l’OEACP. Ainsi, a rappelé le Ministre 𝗔𝗱𝗮𝗺𝗮 𝗖𝗢𝗨𝗟𝗜𝗕𝗔𝗟𝗬, le précédent accord appelé communément accord de Cotonou ambitionnait d’éradiquer la pauvreté en intégrant davantage les pays ACP dans l’économie mondiale.

 L’ambassadrice de l’Union européenne (UE) en Côte d’Ivoire, Francesca Di Mauro, a, quant à elle, indiqué que le nouvel accord de partenariat marque la fin du FED, du principe de cogestion et de la fonction du coordonnateur national de ce fonds.