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Infos Ivoiriennes

Infos Ivoiriennes (188)

LES MINISTRES MOUSSA SANOGO CHARGÉ DU BUDGET (PHOTO) ET ZORO BI ÉPIPHANE CHARGÉ DE LA BONNE GOUVERNANCE ONT LANCÉ CE MERCREDI LA CAMPAGNE DE SENSIBILISATION DES AGENTS DES DOUANES IVOIRIENNES SUR LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION.

La campagne de sensibilisation des agents des forces de défense et de sécurité (FDS) en matière de lutte contre la corruption, initiée par le ministère de la Promotion de la Bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la Corruption, a été lancée ce mercredi 27 octobre 2021, à l’auditorium Da Pierre de Vridi. Cette rencontre qui a mobilisé le comité directeur élargi aux sous directeurs et chefs de service a été l’occasion pour le ministre Epiphane Zoro et son équipe d’interpeller les agents des douanes sur la nocivité de ce fléau qui fait perdre des fonds énormes à l’Etat.

Mais elle a surtout été marquée par la présentation du dispositif anti-corruption et la signature d’un engagement par le directeur général des douanes, Da Pierre Alphonse, à lutter efficacement contre la corruption.

Le ministre Epiphane Zoro Bi a indiqué qu’il est important que la douane qui est le poumon de l’économie nationale s’engage à intensifier ses actions en faveur de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. Il a attiré l’attention sur la mauvaise perception que les Ivoiriens ont de l’administration douanière. « Le secteur des douanes est présenté comme l’un des plus corrompus », a affirmé le ministre de la Bonne gouvernance. 


Quant au ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, l’administration douanière a beaucoup progressé ces dernières années tant en termes de facilitation des opérations douanières que de renforcement de la lutte contre la fraude. Et cela s’est ressenti au niveau des recettes fiscales globales en Côte d’Ivoire (impôts et douane) qui sont passées de 2200 milliards Fcfa en 2012 à 4200 milliards Fcfa en 2020, doublant quasiment en moins de 10 ans. De plus, beaucoup d’efforts ont été déjà déployés pour améliorer la qualité de service, l’efficacité du travail et mériter la confiance de la nation. 


Mais ces belles performances ne sauraient cacher les défis à relever pour « augmenter les recettes de 25 à 30% sans grande difficulté et changer la perception que les populations ont de l’administration douanière. » 


C’est pourquoi Moussa Sanogo a exhorté les agents à redoubler d‘efforts pour corriger la perception que les Ivoiriens ont de l’administration douanière. La campagne en cours devrait y contribuer énormément. Pour finir, il a réitéré l’engagement ferme de l’administration douanière, matérialisé par la signature du directeur général, de faire de la lutte contre la corruption une priorité. 

« Nous continuerons à consolider nos dispositifs existants tout en nous efforçant à améliorer. Nous mettrons un point d’honneur à nous approprier les termes d’engagement mais également à les appliquer avec la plus grande rigueur », a déclaré Da Pierre Alphonse. 

A. N

LE CHEF DE L’ETAT A INAUGURÉ LE CENTRE SPORTIF, CULTUREL ET DES TIC IVOIRO CORÉEN ALASSANE OUATTARA

Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, a présidé ce jeudi 28 octobre 2021, à Abidjan, la cérémonie d’inauguration du Centre Sportif, Culturel et des TIC ivoiro-coréen Alassane OUATTARA. 

Bâti sur une superficie de 8824 m2, ce Centre multidimensionnel et multifonctionnel d’un coût de 6,5 milliards de FCFA, est le fruit de la coopération ivoiro-coréenne, vieille de 60 ans. Il est constitué d’un gymnase de 1200 places, d’une salle polyvalente de 200 places, d’une bibliothèque et d’une salle multimédia dotée de 40 ordinateurs. 

Intervenant à cette occasion, le Chef de l’Etat a indiqué que cet évènement est un moment particulier pour l’histoire de la Côte d’Ivoire, car il est l’expression de l’excellence des relations d’amitié et de coopération entre la Côte d’Ivoire et la République de Corée, dont les bases ont été jetées en 1961.

Depuis cette date jusqu’à ce jour, les deux pays, selon le Président Alassane OUATTARA, cheminent ensemble dans une synergie d’actions qui se traduit par l’intensification de la coopération et des échanges commerciaux, culturels et sportifs. Après avoir rappelé la visite officielle qu’il a effectuée en République de Corée en octobre 2014, il a indiqué que la cérémonie d’inauguration de ce bel et prestigieux édifice, ce jour, s’inscrit dans le prolongement de cette relation dynamique et qualitative entre les deux pays, en même temps qu’elle marque également un « symbole fort » de l’amitié entre les deux peuples. 

A cet égard, il a traduit à Son Excellence Monsieur MOON JAE-IN, Président de la République de Corée, toute la reconnaissance et la gratitude du peuple ivoirien, pour le don de ce bel ouvrage qui sera utile à l’éducation et à l’encadrement de notre jeunesse.

Il a précisé que cet édifice moderne, placé sous la tutelle du Ministère en charge des sports, bénéficiera d’un cadre juridique et institutionnel pour encadrer son fonctionnement. ===== Pour terminer, le Président Alassane OUATTARA a salué la présence à cette cérémonie du Grand-Maître KIM YOUNG TAE, ceinture noire 9ème DAN, qui, il y a 53 ans, introduisait le Taekwondo sur notre continent, et félicité toutes les personnalités et tous les acteurs qui ont œuvré à la réalisation de ce projet. 

Avant le Chef de l’Etat, plusieurs personnalités, notamment le Président de la Fédération Ivoirienne de Taekwondo, Me BAMBA Cheikh Daniel, le Vice-Président de l’Agence Coréenne de Coopération Internationale (KOICA), M. SONG Woon Yeob et le Ministre de la Promotion des Sports et du Développement de l’Economie Sportive, M. Paulin DANHO, ont pris la parole pour saluer le leadership du Président de la République et exalter la qualité des relations diplomatiques et de coopération entre les deux pays.

La cérémonie a également été marquée par une fresque ivoiro-coréenne, la diffusion d’un film institutionnel et une démonstration d’Arts martiaux par le groupe Kukkiwon, la célèbre Académie coréenne de Taekwondo. 

Source : ttps://www.presidence.ci

Habiba TOURE / "Madame Simone EHIVET GBAGBO a décliné la proposition, ce dont le Président Laurent GBAGBO, tout en regrettant cette décision, en a pris acte.

Abidjan, le 25 octobre 2021 – S’est tenu ce jour, un Point de Presse lors duquel il a été présenté les membres du Conseil Stratégique et Politique (CSP), et en particulier :

Le Docteur ASSOA ADOU, Président du CSP ;  Monsieur Hubert OULAYE, Président-Exécutif ;  Monsieur DAMANA Pickass, Secrétaire Général.

 Le Président-Exécutif, Monsieur Hubert OULAYE n’a malheureusement pas pu assister, comme annoncé, au Point de Presse, dans la mesure où le Président Laurent GBAGBO l’avait chargé de proposer à Madame Simone EHIVET GBAGBO d’intégrer le Conseil Stratégique et Politique.

Malheureusement, Madame Simone EHIVET GBAGBO a décliné la proposition, ce dont le Président Laurent GBAGBO, tout en regrettant cette décision, en a pris acte.

A la suite de ces nominations, le Président Laurent GBAGBO a demandé aux personnalités nommées de commencer à exécuter leur mission, à savoir :

Pour le Conseil Stratégique et Politique de penser la stratégie globale du parti en appuyant le Président du Parti dans ses prises de décisions, et à veiller au respect des décisions prises ; Pour le Président Exécutif, d’administrer quotidiennement le Parti et de mettre à exécution les décisions prises par le Président et le CSP ;

Pour le Secrétaire Général de se charger de l’implantation du Parti sur tout le territoire national et de la mobilisation des adhérents.

Compte tenu de la volonté exprimée par le Président du Parti, de se mettre au travail sans délai, une fiche de mission sera remise à ces personnalités. 

Habiba TOURE 

Porte-Parole du Président GBAGBO

Côte d’Ivoire : comment arriver à bout de l’incivisme ? Vue d'Abidjan, capital économique de la Côte d'Ivoire / L'Analyse du Dr. Raphael Ya Komenan, Crimino-paxiologue

VIDEO / 7info est la première chaîne d'information en continu en Côte d'Ivoire. Retrouvez ici en replay La VIDEO YOUTUBE.COM 7-à-dire avec...

L’incivisme est une réaction de dépit en raison de l’incapacité des citoyens à contrôler et demander des comptes à ceux qui violent les règles au sommet de l’État. Depuis plusieurs années, on constate la montée en puissance de l’incivisme (manque de dévouement pour le bien de la nation). Il se manifeste notamment à travers la destruction de biens et d’édifices publics, le non-respect des institutions et symboles de la République, la corruption endémique et la violence sous toutes ses formes. Ces comportements inciviques n’ont pas émergé ex nihilo. Ils découlent de la triple crise politique, économique et de confiance dans les institutions. Comment stopper l’incivisme grandissant dans le pays ?

CRISE POLITIQUE ET INCIVISME

Dans la lutte pour la conquête/la conservation du pouvoir, les politiques utilisent la violence. En effet, le pouvoir s’appuie sur les forces armées pour harceler les opposants et étouffer toute forme de contestation. Pour répliquer, l’opposition utilise les jeunes pour se faire entendre par la violence. Les élections locales de 2018 ont été émaillées de violences dans plusieurs localités, entraînant des morts.

Cette violence consacrée par les politiques est devenue un moyen politique et aussi pour faire valoir ses droits. C’est pourquoi lors des manifestions populaires des bus sont brûlés, des voitures cassées et des biens publics et privés détruits. Aussi, les politiques détournent régulièrement les règles du jeu politique à leur profit. C’est ainsi que ces dernières années, afin de s’approprier une majorité artificielle le convoyage des électeurs d’une circonscription électorale à une autre a gagné de l’ampleur. Cela envoie un signal aux citoyens qu’ils peuvent aussi détourner les règles. En outre, les acteurs politiques font primer leurs intérêts sur ceux de la nation.

Les différentes crises que le pays a connues trouvent leurs sources dans la manipulation et la violation des lois régissant le processus électoral. Malheureusement, l’absence d’un État de droit leur permet d’échapper à la justice. Les lois semblent donc être surtout à destination des pauvres et des faibles. Dès lors, personne ne les observe. D’où l’expression populaire « le poisson pourrit par la tête » pour bien signifier que ce sont les acteurs politiques qui déteignent négativement sur les citoyens.

CRISE ÉCONOMIQUE ET INCIVISME

Les crises ont affecté gravement l’économie : chômage exponentiel, pauvreté galopante et exclusion économique. La classe politique s’est enrichie tandis que la grande partie de la population a basculé dans la pauvreté et la précarité. La gestion clanique du pouvoir a contribué à exclure certaines franges de la population à travers la corruption, le népotisme, le marchandage des marchés publics et les différents concours de la fonction publique.

Par exemple, la politique de rattrape ethnique du régime Ouattara en faveur des ressortissants du nord viole l’esprit de la République et exclut les autres des postes majeurs au sein de l’administration. Finalement, le pouvoir est perçu comme bénéficiant à un groupe au détriment des autres, d’où l’absence d’un véritable dévouement pour le bien de la nation.

En outre, la croissance économique générée ces dernières années n’a pas permis de réduire la pauvreté et les inégalités. Selon la Banque Africaine de Développement dans sa publication « Perspectives économiques en Afrique 2018 », la part cumulée des emplois vulnérables et des chômeurs dans la population active représente un taux entre 70 % et 90 %. Selon la Banque mondiale, 46 % de la population est pauvre. Et l’indice de GINI mesurant les inégalités de revenus est de 41,50 sur 100.

La précarité et la misère exacerbent le sentiment de frustration qui trouve son exécutoire dans la violence et la défiance aux lois. Le phénomène des enfants en conflit avec la loi en est une illustration. Ces adolescents issus de familles défavorisées agressent et parfois tuent sur leurs passages.

CRISE DE CONFIANCE ET INCIVISME

L’image des institutions a été édulcorée par les différentes crises et les comportements inciviques des acteurs de ces institutions. Aucun président n’a réussi à se mettre au-dessus de la mêlée politique pour incarner pleinement l’unité nationale et consacrer la séparation effective des pouvoirs. Ainsi, l’exécutif continue de dominer les autres pouvoirs et institutions. Le limogeage actuel des hauts fonctionnaires et animateurs d’institutions pour leur refus d’adhérer au Rassemblement des Houphouétistes pour la Paix et la démocratie (RHDP unifié) montre bien cette domination.

Cette vassalisation des institutions par l’exécutif leur fait perdre la confiance des citoyens. Selon une étude menée par Afrobaromètre en 2017, près de 65 % d’Ivoiriens n’ont pas confiance dans le président de la République, 62 % n’ont pas confiance en l’Assemblée nationale et 68 % en la Commission électorale indépendante. Au plan local, 70 % d’Ivoiriens ne donnent pas leur confiance aux conseils municipaux et régionaux.

LA THÉRAPIE PAR L’EXEMPLE

La réhabilitation des institutions; en améliorant leur qualité; semble la condition sine qua non pour rétablir la confiance des citoyens. Pour ce faire, le contrôle citoyen et la redevabilité des décideurs devraient être consacrés dans la gouvernance publique. En ce sens, les citoyens exerceraient effectivement un contrôle sur l’action publique (institutions et politiques publiques). Grâce à ce contrôle, ils contraindraient les gouvernants à leur rendre des comptes.

Ce serait la clé pour lutter efficacement contre la corruption et les détournements de fonds publics. Cela induirait une corrélation entre l’action des institutions et l’évaluation faite des citoyens dans une coresponsabilité permettant à l’action publique d’être plus efficace, plus légitime, en adéquation avec la loi mais également avec les besoins des populations. Pour y parvenir, les initiatives comme celle de la Haute Autorité à la Bonne Gouvernance qui a initié une ligne verte pour dénoncer les actes de corruption devraient être élargies aux institutions. Les citoyens exerçant le contrôle citoyen et exigeant la redevabilité devraient bénéficier d’une protection spéciale pour être à l’abri de harcèlements et représailles. Le Conseil aux droits de l’homme et le Conseil constitutionnel pourraient veiller au respect de leurs droits. Des mécanismes spéciaux de protestation pourraient être aussi échafaudées.

À terme, l’image des institutions serait restaurée et les citoyens auraient davantage confiance en elles. L’incivisme est une réaction de dépit en raison de l’incapacité des citoyens à contrôler et demander des comptes à ceux qui violent les règles au sommet de l’État. Il convient alors de restaurer les institutions en améliorant leur qualité pour que les citoyens aient le plein pouvoir d’exercer un contrôle et d’exiger des comptes aux gouvernants, faute de quoi l’incivisme ira crescendo.

Sur le web : Vous aimez cet article ? Partagez le ! WhatsAppTelegram Share E-mail  ; Par Fangnariga Yeo.Un article de Libre Afrique

SECURITE ROUTIERE : LE GOUVERNEMENT ENTEND RENFORCER LA LUTTE CONTRE L’INCIVISME

Abidjan, le 16 avril 2021- A l’ occasion d’une réunion extraordinaire de la Commission nationale de la Sécurité routière (CNSR), le jeudi 15 avril 2021, le ministre des Transports, Amadou Koné, a annoncé que le gouvernement envisage de mettre en place une stratégie efficace de lutte contre l’incivisme sur les routes. « Cette opération va consister à réprimer systématiquement les cas de conduite sans visite technique automobile, de conduite en état d’ébriété, d’excès de vitesse, de mauvais état mécanique du véhicule et de détention de faux documents de transport » a expliqué Amadou Koné.

Selon le ministre, l’opération de répression sera précédée et appuyée par une campagne médiatique qui débutera dans les tout prochains jours, le temps de préparer en liaison avec les départements ministériels concernés le dispositif de sanction et de répression.

Par Mah Sogona Bamba / "On comprend aujourd'hui que ce sont des Rhdp qui alimentent en info Christ Yapi et se servent de lui pour régler leurs problèmes en interne au Rhdp".

 

"Doit-on comprendre que le combat pour la succession de Ouattara a déjà commencé et qu'il faille dés maintenant faire feu de tous bois pour le gagner? Non! il faut dépassionner ce débat svp "

**GRAND NORD GRAND EST GRAND CENTRE ...etc. DEPASSIONNONS CE DEBAT. Je pense que tout le monde peut comprendre qu'il n'est nullement interdit par notre loi que des personnes d'une contrée se réunissent pour mettre en place un instrument au service du développement de cette contrée?

Dans notre pays il a toujours eu des mutuels de développement dans nos villages. Pourquoi donc cela ne pourrait se faire à une échelle plus grande? Eh oui hélas comme c'est toujours le cas en politique d'aucuns nourrissent une suspicion légitime face à cet instrument dit de développement et apolitique en gestation. C'est normal et c'est leur droit.

Cependant je crois qu' il faut attendre de voir à l'usage et à l'usure si cet instrument apolitique dit de développement est détourné et utilisé à d'autres fins politiques sectaires : ethnocentristes ou tribalistes comme vous le soupçonnez avant de crier au loup de façon virale sur les réseaux sociaux. Oui il faut dépassionner ce débat et le mener de façon sereine en évitant de prendre des raccourcis politiques.

Par ailleurs ce débat sur l' Union du Grand Nord a révélé encore une fois quelque chose d'inquiétant et de décevant : c'est que le fameux Chris Yapi a des ententes et des relais partout partout au sein même du Rhdp. On comprend aujourd'hui que ce sont des Rhdp qui alimentent en info Christ Yapi et se servent de lui pour régler leurs problèmes en interne au Rhdp. Des Rhdp sont donc en train de transformer cette machine du mensonge de la calomnie et de la manipulation qui est Chris Yapi en allié et réseau crédible rien que pour mettre à mal leurs adversaires au sein du Rhdp. C'est proprement lamentable !

Doit-on comprendre que le combat pour la succession de Ouattara a déjà commencé et qu'il faille dés maintenant faire feu de tous bois pour le gagner? Non! il faut dépassionner ce débat svp .

SIMONE EHIVET PARLE DE GBAGBO ET DE SON AVENIR POLITIQUE DEPUIS LA RDC: (...) On dit que vous avez interférer dans le travail de votre MARI . Ça c'est ce que FRANCE24 , TV5 MONDE dit . Ce n'est pas la VÉRITÉ.

" J'ai traversé des ÉPREUVES qui sont très FORTES mais j'ai eu la grâce d'être GUÉRIE par DIEU . Quand le problème de DIVORCE s'est présenté , j'avais suffisamment d'énergie en moi pour également faire face. Ce qu'on nous dit c'est : FEMME soyez soumises à vos MARIS . Et moi je pense avoir faire cela dans ma vie. Peut-être que je n'ai pas fait totalement ce qu'il espérait , on ne sait jamais . (...) On dit que vous avez interférer dans le travail de votre MARI . Ça c'est ce que FRANCE24 , TV5 MONDE dit . Ce n'est pas la VÉRITÉ. Je ne dis pas que mon MARI ne m'interrogeait pas , ce que je croyais juste de lui répondre, je luis répondais.

(...) C'est vrai que dans l'expérience que j'ai vécue, je considère qu'il y'a des INJUSTICES quand même que j'ai VÉCUES. Au moment de mon ARRESTATION , j'ai été AGRESSÉE comme s'est pas permis . Mon MARI, lui au contraire, ils sont venus , ils l'ont protégé, lui qui était le chef de l'état . Parce-que je suis une FEMME . Ils m'ont BATTUE . Parce-que je ne suis pas restée à la maison pour faire la CUISINE et à m'occuper des ENFANTS.

Quand on veut S'ASSOEIR pour regarder tout cela , on peut s'apitoyer sur soi-même et cela peut CASSER le MORAL . J'ai fait tout cela et qu'est-ce-que j'en tire ? Je n'ai même pas la RECONNAISSANCE de celui qui partageait ma VIE. Es-ce que ça vaut la peine de CONTINUER ce COMBAT ?

 Ce qui m'arrive et qui me conduit , c'est ma VISION pour L'AFRIQUE (...) Ce que j'ai fait , c'est des choses que j'ai cru juste de faire. Les COMBATS que j'ai MENÉS , c'est des COMBATS que j'ai cru juste de MENER. C'est vrai qu'il y'a des choses que je vais être obligée de RECOMMENCER. Mais il y'a beaucoup de choses que j'ai RÉALISÉES. Je pense que la FEMME a des choses à apporter en POLITIQUE et en AFRIQUE , une FEMME peut devenir CHEF D'ÉTAT . Je reste convaincu qu'une FEMME doit faire de la POLITIQUE parce-que si les FEMMES ne font pas la POLITIQUE , la SOCIÉTÉ, elle va RECULER. (...) Il ne faut pas se laisser INTIMIDER ni CULPABILISER parcequ'on n'a pas tort de faire la POLITIQUE .

Les HOMMES peuvent être complexés parce-que leur ÉPOUSE a une PERSONNALITÉ qu'il considère comme une personnalité trop FORTE qui les ÉCRASE. Mais si vous, FEMMES , vous vous laissez ARRÊTER pour cela ,vous n'irez pas loin . Il faut savoir avancer SANS ÉCRASER le MARI. (...) Nous AFRICAINS, nous avons des CHOSES à PROUVER . Il faut pour cela , que dès à présent, nous nous mettions en marche pour CONQUÉRIR la SCIENCE, la TECHNIQUE, le SAVOIR-FAIRE .

Mon RÊVE, c'est cela : D'avoir des PEUPLES AFRICAINS à esprits complètement transformés qui sont capables de faire des PROPOSITIONS au MONDE. Nous avons le DEVOIR de TRANSFORMER les MENTALITÉS des AFRICAINS. "

Le Premier ministre Patrick Achi a inauguré le nouveau centre hospitalier régional (CHR) d’Aboisso d’un coût total de 29 193 029 17 Francs CFA en présence des personnalités politiques et administratives de la région du Sud-Comoé.

 Le nouveau CHR a été bâti sur un espace de 10 hectares dont trois en réserve pour une capacité de 198 lits dont 150 lits d’hospitalisation. Il compte en son sein 21 bâtiments, plusieurs spécialités dont l’hospitalisation, la chirurgie adulte et pédiatrique, la gynécologie, la réanimation adulte et pédiatrique, l’imagerie médicale, les urgences, un service d’hémodialyse doté de 10 postes de dialyse entre autres.

Le projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan national de développement sanitaire (PNDS) décliné par le gouvernement, sur la période 2016-2020 qui vise à avoir un système sanitaire “mieux performant” au service des populations notamment les couches les plus vulnérables, a expliqué Patrick Achi. Pour le premier ministre, c’est à juste titre que les populations du Sud-Comoé ont souhaité la construction de ce CHR car ‘’ la santé et la bonne prise en charge des urgences médicales sont une préoccupation essentielle, un droit humain fondamental pour vivre avec dignité et sérénité‘’. Il a exhorté les populations à souscrire à la couverture maladie universelle (CMU), afin de bénéficier de soins à moindre coût dans les centres de santé. Il a salué l’adhésion des populations à la politique de développement du Président Alassane Ouattara dont résulte la construction du CHR et de plusieurs autres à travers le pays.Les travaux du CHR d’Aboisso ont été lancés en mai 2019 par l’ancien Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly.

Par AIP Publié le 21-10-2021 à 18:27 GMT |

 #Société ✅𝐂𝐨𝐡𝐞́𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐫𝐯𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐚𝐢𝐱 : 𝐥𝐞 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐚𝐥𝐮𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐢𝐛𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐞𝐟𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐬 𝐝𝐮 𝐒𝐮𝐝-𝐂𝐨𝐦𝐨𝐞́

(Sud-Comoé), le 21 octobre 2021- En marge de la cérémonie d'inauguration du nouveau Centre hospitalier régional (CHR) d'Aboisso, le jeudi 21 octobre 2021, le Premier Ministre Patrick Achi a salué la contribution des chefs traditionnels de la région du Sud-Comoé à la promotion de la cohésion sociale et la préservation de la paix, au cours d'une rencontre d'échanges. "Le Président de la République, Alassane Ouattara, me charge de vous dire merci pour votre engagement en faveur de la paix. Le rôle des chefs est essentiel et primordial dans la recherche de la paix et la stabilité.Les chefs ont été des acteurs majeurs dans la résolution des crises de ces dernières décennies. Pour cela, le Président vous dit grand merci", a dit le Chef du gouvernement. Au nom du Chef de l'État, il a encouragé les chefs traditionnels du Sud-Comoé à continuer d'œuvrer à l'amélioration de la paix sociale, gage de stabilité, favorable à la création d'emplois pour la jeunesse et au développement du pays.Aboisso

"Aujourd'hui, la Côte d'Ivoire a repris sa marche pour le développement.

Nous devons continuer d'avancer. Il ne faut plus qu'on s'arrête. Nous avons besoin de paix et de stabilité parce que notre pays veut aller plus loin. Pour réaliser ce rêve, le Président compte sur la contribution des chefs traditionnels", a-t-il insisté. Le Chef du Gouvernement a rassuré les chefs traditionnels et leur porte-parole, Nanan N'Dohou Adé IV, chef du canton Attoungbré, sur la prise en compte de leurs doléances. Notamment le bitumage des voies urbaines d'Aboisso, la scission du vaste département d'Aboisso en trois départements (Aboisso, Ayamé et Maféré), le prolongement de l'autoroute jusqu'à Adaou, la construction d'un site pour la préfecture d'Aboisso et la construction d'un bureau régional de la Chambre des rois et chefs traditionnels. Plusieurs personnalités, dont le président du Conseil Économique, Social Culturel et Environnemental Aka Aouélé, par ailleurs président du Conseil régional du Sud Comoé, ont pris part à la rencontre d'échanges entre le Premier ministre Patrick Achi et les chefs traditionnels de la région.

𝐒𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞 : 𝐂𝐈𝐂𝐆 #PP🇨🇮

«Un chef qui parle trop est un petit chef qui ne peut rien».

SORO KANIGUI: " JE CONFIRME QUE GUILLAUME SORO EST CHRIS YAPI" Quand on lui demande s'il a des nouvelles de Guillaume Soro, la réponse de Kanigui Soro fuse : «Je ne veux même plus avoir de ses nouvelles». Le président du Rassemblement pour la Côte d'Ivoire (RACI) et député de Sirasso, le dit et le répète. Avec Guillaume Soro, c'est fini ! Dans cet entretien qu'il nous a accordé à sa résidence, samedi 16 octobre 2021, l'homme se livre sur plusieurs sujets, sans langue de bois. Le troisième mandat du président Ouattara, l'éphémère Conseil national de transition (CNT), Guillaume Soro, Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, l'avatar Chris Yapi, la réconciliation nationale...

Mamadou Kanigui Soro rue dans les brancards, tout comme il sait user du langage policé. En tous les cas, il dit haut ce qu'il pense. Et quelquefois, ça peut faire mal.

Comme toujours la politique vous suit jusqu'à domicile ?

- Je m'instéresse à tout ce qui concerne la vie de mes concitoyens. Cependant la finalité d'un individu ce n'est pas la politique.

Nous parlons du RACI ?

- Il va super bien ! Nous suivons un processus avec le RHDP (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix : ndlr). Très bientôt, nous situerons l'opinion publique sur la posture du RACI (Rassemblement pour la Côte d'Ivoire : ndlr) par rapport à l'actualité. Nous avons décidé de cheminer avec le président de la République. Et on n'a pas l'intention de procéder contrairement aux orientations du chef de l'État.

Vous dites que tout va bien, pourtant ce n'était pas le cas il y a deux ans ?

- Vous dites bien qu'il y a deux ans. Vous savez, les partis politiques sont un peu comme l'organisme humain. Parfois il tombe malade, puis il guérit. Donc, il y a eu des secousses qui sont désormais derrière nous. Pour ce qui nous concerne, nous ne sommes plus un parti d'opposition. Nous sommes aux côtés du chef de l'État, Alassane Ouattara. Au-delà, nous essayons de voir les conditions dans lesquelles nous fonctionnons politiquement autour de lui. On attend ses orientations. C'est pour cela que les Ivoiriens ne nous voient pas pour le moment. Mais quand tout sera bien défini, vous saurez. Et c'est pour bientôt. 

La proximité avec le RHDP ne fait-elle pas de l'ombre au RACI ?

- Pourquoi ?

Non. La lutte politique, ce sont des objectifs. Même si nous intégrons le RHDP, en quoi cela ferait de l'ombre si les objectifs sont les mêmes ? Le plus important aujourd'hui, c'est de défendre le président de la République. Nous faisons ce que nous pouvons pour lui permettre de réussir sa gouvernance. À ma sortie de prison, j'ai appelé à voter pour lui. Donc, nous mettrons tout en œuvre pour que son mandat se passe dans la quiétude. Nous nous battrons pour que les populations adhèrent à son programme de gouvernement. Pour le reste, ce sont des polémiques inutiles. Que le RACI existe ou pas, le plus important est qu'Alassane Ouattara soit le président de la République de Côte d'Ivoire. "Que le RACI existe ou pas"...

La conquête du pouvoir ne fait-elle pas partie de vos objectifs ? 

- Le but d'un parti politique c'est de porter quelqu'un au pouvoir, n'est-ce pas ?

À l'époque, le RACI avait un candidat. Malheureusement, l'objectif n'a pas été atteint. Ceux qui veulent continuer dans la dynamique de l'opposition avec d'autres candidats sont partis. Nous qui avons choisi le président Ouattara comme notre candidat en 2020, il est là. Et quand vous observez l'orientation de la politique nationale, vous vous apercevez que les partis sont en train de constituer des groupements. Au moment où je vous parle, Laurent Gbagbo est en train de faire son Congrès (16 octobre 2021 au Sofitel Hôtel Ivoire : ndlr). Il y a quelques semaines, Stéphane Kipré a dissout son parti pour se mettre à la disposition du nouveau parti de Laurent Gbagbo.

Cela veut-il dire que Stéphane Kipré a trahi ses propres objectifs ? 

Non. En ce qui nous concerne, lorsque les discussions seront terminées avec le président de la République, on dira à l'opinion notre posture. En tant que président du RACI, j'adhère pleinement à ses orientations. Je l'ai déjà dit à la plupart de mes collaborateurs et cela ne me gène pas du tout.

Vos détracteurs n'ont-ils pas raison d'affirmer que votre ralliement au RHDP a été négocié, en échange de votre sortie de prison ? 

- En général, je ne réponds même pas à cette question, parce que c'est leur propre avis. Ce sont des affirmations gratuites. Ceux qui disent que j'ai négocié, sont les mêmes qui disent «voilà, Kanigui est devenu pauvre». Ce sont les mêmes qui tapent leur tam-tam et qui dansent. Je ne les suis pas dans cette contradiction. Moi, j'étais au RDR (Rassemblement des républicains : ndlr). Le jour où j'ai décidé de former le RACI, ce n'était pas à la demande de quelqu'un. Le jour où je décide de retourner auprès du président de la République, c'est en toute liberté que je le fais. Et puis, je ne suis pas le seul qui sois parti. La liste est très longue. Souvenez-vous aussi d'une chose, nous qui avions fait, hier, la rébellion avec Guillaume Soro, puisque c'est de lui que vous voulez parler, combien de cadres politiques sont encore à ses côtés ? On peut faire le décompte, il y en a très peu. Lui-même le dit dans ses posts sur ses réseaux sociaux. Il ne faut pas seulement jeter la pierre aux autres. À un moment, il faut se demander pourquoi on n'arrive pas à rassembler. 

Votre retour auprès du président Ouattara est-il le nœud de vos dissensions avec Guillaume Soro ? 

- Je ne sais pas. Ce que je peux vous dire, et je l'assume, le leadership Guillaume Soro est un peu comme un mirage. Quand vous le voyez de loin, vous pensez qu'il existe réellement. Approchez-vous et vous vous rendrez compte que c'est une illusion. C'est ce que je peux vous dire. 

Il vous a déçu ? 

- Beaucoup plus que cela. ===== Que lui reprochez-vous exactement ? ======= - Vous voulez me ramener à d'anciennes polémiques. Je me suis aperçu que ma vision de la démarche politique et de mon idéal de société ne correspondent pas à sa façon de faire la politique. Je préfère m'exprimer ainsi. Parce que, rentrer dans les détails, ce serait une sorte de commérage. Lorsqu'on est avec quelqu'un, la séparation vient d'une série d'observations. Si je dois citer tout cela ici, on n'en finirait pas de si tôt. Je préfère résumer pour dire, ni sa démarche, ni sa vision et sa méthodologie politique ne correspondent à ma façon de faire la politique. Dès lors, en toute humilité, j'ai décidé de retourner auprès de celui aux côtés de qui j'ai appris à faire ce métier. J'ai commencé au RDR. À un moment donné j'ai désapprouvé des choses que faisaient le parti et j'en suis sorti pour porter un autre leadership. Si je constate que ce leadership est une illusion, il est tout à fait normal qu'en toute humilité, je reconnaisse mon erreur et que je revienne au RDR. D'ailleurs, c'est ce que lui-même a fait. Il chante sur tous les toits aujourd'hui, que le président Ouattara l'a déçu et que c'est la raison pour laquelle il est parti. C'est aussi la même raison qui peut pousser quelqu'un qui l'a côtoyé à finir par s'en aller. Donc, si on me reproche des choses, on doit pouvoir lui reprocher les mêmes choses, parce que je ne vois pas la différence. D'ailleurs lui, il a commencé avec Gbagbo, ensuite Ouattara. Moi, je ne fais que retourner à la maison.

Que vous a dit le président Ouattara ? 

- Écoutez, je ne peux pas vous dire ici ce que le président de la République et moi, nous nous sommes dit. Vous savez, là aussi, c'est la responsabilité. Quand vous parlez avec un chef d'État, que vous tombiez d'accord ou pas, vous ne pouvez pas dévoiler sur la place publique tout ce que vous vous êtes dit. À ma sortie de prison, je suis intervenu sur plusieurs chaînes, notamment La NCI. Le jour de mon passage sur le plateau de cette chaîne, vous remarquerez que pour couper court à la polémique, je ne me suis pas attaqué à Guillaume Soro. Au contraire, j'ai dit qu'il avait beaucoup donné à la Côte d'Ivoire et qu'il n'était pas bon qu'il se retrouve dans cette posture. Je m'étais arrêté là. Parce que, après avoir défendu hier, si tu reviens et que tu passes le temps à dire, il m'a fait telle et telle chose, finalement cela ne fait pas sérieux. Autant je me suis abstenu de dire le contenu de l'échange que j'ai eu avec le chef de l'État, autant je n'ai pas donné les points de mes désaccords avec Guillaume Soro. Visiblement, cela n'a pas suffit à mes anciens collaborateurs à avoir la sagesse nécessaire pour faire preuve de retenue. Au contraire, ils sont allés dans tous les sens. Si fait qu'aujourd'hui, je commence à parler un peu de lui. L'adage dit que, quand tu danses avec un aveugle, il faut de temps en temps lui marcher sur le pied pour qu'il comprenne que tu es là. Je m'excuse auprès du président de la République, pour donner juste un petit détail, lors de ma rencontre avec lui. ... 

- Lorsque j'ai rencontré le président Ouattara, sur les quarante-cinq minutes, à peu près, d'entretien que nous avons eu, j'ai pris près de la moitié du temps pour plaider la libération de Simon Soro (frère cadet de Guillaume Soro : ndlr). J'ai souhaité que, même s'il avait la possibilité d'user de son pouvoir discrétionnaire, pour aider à libérer ne serait-ce qu'une personne, il fallait qu'il le fasse pour Simon Soro. Je préfère juste parler de cet aspect, pour montrer ma bonne foi. Je n'étais pas allé voir le président, ce jour-là, pour lui dire vous êtes le plus beau du pays ou lui faire un discours flatteur. La moitié de mon temps a été consacrée à la cause de Simon Soro. Pas parce que Simon me l'avait demandé. D'ailleurs, pendant que nous étions en prison, il me détestait. Je peux vous dire que là-bas, chacun connaissait déjà ma position. Après les deux premiers mois, sur les neuf que nous avons passé en détention, ça n'allait pas entre Guillaume Soro et moi, à cause de sa communication et de sa méthode. Donc, pour cela, il y a un certain nombre de cadres qui ne m'adressaient presque plus la parole, parmi lesquels Simon. Mais lorsque j'ai rencontré le président, j'ai plutôt écouté ma conscience. J'ai surtout plaidé son cas, parce qu'il était malade. De plus, il n'est pas un acteur politique. Ça au moins, que le président veuille bien m'excuser, pour le fait que je dévoile cet aspect. C'est aujourd'hui que j'en parle. Quant au reste de la conversation, c'est un chef d'État pour qui j'ai de l'admiration et du respect. On ne ressort pas d'une rencontre avec une personnalité de son rang, pour ensuite dire à la presse ou devant des gens ce que vous vous êtes dit. Ce qui m'intéresse, c'est que la Côte d'Ivoire soit un pays paisible. Quelle que soit la posture que l'on adopte, nous devons travailler à préserver l'unité nationale et la stabilité de notre pays. Il faut faire en sorte que les Ivoiriens aient la quiétude. Je ne vais jamais adhérer à une politique visant à déstabiliser la Côte d'Ivoire ou à créer la chienlit.

Donc, il est clair que certains étaient dans une logique de déstabilisation du pouvoir ? 

- L'épisode du CNT est là (Conseil national de transition créé le 2 novembre 2020 pendant la contestation des élections présidentielles d'octobre 2020 : ndlr). Vous croyez que le CNT est venu comme ça, tel est un cheveu sur la soupe ?

Eux-mêmes expliquent clairement dans des vidéos, que le CNT était un projet de coup d'État. Certains soroïstes le disent dans des vidéos. Quelle que soit la raison pour laquelle on m'a envoyé en prison, moi j'ai décidé de ne pas adhérer à un projet de déstabilisation.

Pourtant vous avez participé à la rébellion de 2002 qui a connu son épilogue en 2011 ?

- J'ai fait la rébellion, de 2002 à 2011. Après, j'ai décidé de consacrer ma vie à une politique de stabilité, de pardon et de tolérance. Pas autre chose. En Côte d'Ivoire, il faut quand même le reconnaître, Ouattara est un président qui fait son effort, non seulement pour stabiliser le pays, mais pour donner aux Ivoiriens de meilleures conditions de vie. La seule chose que je ne partageais pas, un moment donné, j'ai pensé que ce n'était pas le plus légitime d'entre nous qui était en train d'être choisi pour lui succéder en 2020. La question de la succession était le seul point de divergence. Mais je peux dire que nous étions engagés naïvement. Car, c'est une fois en prison, que nous allons nous apercevoir qu'il y a beaucoup d'éléments d'informations que nous n'avions pas. Si on fait le tour de tous ceux qui sont allés en prison en 2019, s'ils veulent être honnêtes avec vous, ils vous diront qu'ils ont été arrêtés pour beaucoup de questions réelles qu'ils ignoraient.

Par exemple ?

- Je ne vais pas rentrer dans les détails.

Avez-vous des nouvelles de Guillaume Soro ?

- Je ne veux même plus avoir de ses nouvelles. 

S'il essayait de renouer avec vous, un coup de fil par exemple, vous prendrez son appel ?

- Je ne peux pas dire à la fois que je ne veux plus une politique guerrière et être en belligérance avec les autres. Il est un citoyen ivoirien. S'il décide de m'appeler, je vais décrocher. Mais si le contenu de l'appel ne me convient pas, je lui dirai clairement ce que je pense. En tout cas, ce qui est tranché à mon niveau, il est certain que Guillaume Soro et moi ne ferons plus équipe. Il faut que ce soit très clair pour tout le monde. Il se dit qu'il négocierait son retour en Côte d'Ivoire... - Je n'en sais rien. Peut-être que les concernés sont mieux placés pour répondre. 

Le 11 octobre, dans un post sur vos réseaux sociaux vous écriviez, notamment : «Un chef qui parle trop est un petit chef qui ne peut rien».

À qui faites-vous allusion ?

- C'est ma philosophie. Maintenant, celui qui se sent morveux se mouche.

Certains pensent que Guillaume Soro serait derrière l'avatar Chris Yapi. C'est aussi votre avis ?

- Ce n'est pas une question d'avis. Moi, je confirme que c'est Guillaume Soro qui est Chris Yapi !

Qu'est-ce qui vous le fait dire ? 

- Guillaume Soro, c'est Chris Yapi. Passons à autre chose.

Quel est votre avis sur le troisième mandat du président Ouattara qui a été vivement contesté ? 

- Moi, je suis la justice ivoirienne. Nous-mêmes, dans le cadre de notre organisation politique (le RACI : ndlr), n'avions pas souhaité un troisième mandat du président Ouattara. Toutes les communications ont été faites. Et je pense que le président lui-même n'avait pas l'intention de faire un mandat de plus. On l'a bien vu. Il avait porté son choix sur un candidat qui, malheureusement, a été rappelé à Dieu, paix à son âme. Le RHDP choisi alors le président Ouattara, sur la base de la nouvelle Constitution qui a été votée (elle a été approuvée à 93,42% au référendum constitutionnel du 30 octobre 2016 : ndlr). Il y a eu polémique. Mais dès lors que le Conseil constitutionnel fait la lecture de cette nouvelle Constitution et estime que le président est éligible, le débat est clos. Mais la neutralité du Conseil constitutionnel est sérieusement mise en doute par l'opposition... - Si on rentre dans ce débat, nous ferons tous fausse route. Moi je pense que la stabilité du pays commence là où chaque citoyen respecte les institutions du pays. Si nous ne le faisons pas, jamais notre pays ne sera stable. Cela veut dire que n'importe quel citoyen peut se lever, à tout moment, pour contester la décision d'une institution. Aux États-Unis, il y a eu une contestation des résultats des élections en 2020 de la part de Donald Trump. Quand la Cour suprême (la plus haute juridiction américaine qui entérine le scrutin : ndlr) a validé le choix du collège électoral, est-ce qu'ils ont fait une guerre pour ça ? Ils sont passés à autre chose. Pourquoi en Côte d'Ivoire, quand une institution valide, on ne veut pas passer à autre chose ? Hier, ce sont les mêmes raisons qui ont fait qu'il y a eu la guerre. C'est pour cela que je dis, j'ai eu à faire la rébellion de 2002, je ne veux plus en faire. Il faut maintenant que nous fassions de la politique. Chacun doit défendre ses opinions, de façon démocratique. Lorsque les institutions tranchent, il faut rentrer dans les rangs et espérer parvenir à convaincre davantage le peuple, lors des élections prochaines. Pour moi, ce débat est clos. Le Conseil constitutionnel a tranché. Aujourd'hui encore, il se trouve des gens qui sont en train de dire que Ouattara n'a pas gagné les élections de 2010. Vous ne les trouvez pas ridicules ? Depuis plus de dix ans, il est président. Et vous êtes encore dans ce débat, alors que c'est lui qui signe tous les actes qui régulent votre vie. Je trouve que ce n'est pas normal. Dernièrement, ceux qui ont contesté le troisième mandat sont allés aux élections législatives.

Est-ce qu'ils ne reconnaissent pas de fait Ouattara comme président ?

Selon certains, la limite d'âge comme critère d'éligibilité du président pourrait être une solution aux contestations. C'est aussi votre avis ?

- Cette question, même au RACI, ne ferait pas l'unanimité. Les partis politiques sont des organisations qui défendent des idées. Et en général, le débat se fait à l'intérieur de ces organisations. Une fois qu'une décision est arrêtée en interne, le chef porte cette décision finale à la connaissance de tous et donne son orientation. À partir de ce moment, tout le monde s'aligne. Pour ce qui me concerne, ce débat n'a même pas encore commencé au sein du RHDP ou dans l'entourage du président pour que je me prononce. Pendant que j'affirme soutenir le chef de l'État. Si demain, après des consultations en interne une décision est prise et qu'elle est contraire à la mienne, je serais en contradiction avec moi-même. Je ne fonctionne pas comme ça. Quand la politique est faite en équipe, et qu'on est un reponsable sérieux, il faut de la réserve. J'attends que ce débat s'ouvre à l'intérieur de la structure à laquelle j'appartiens. Ensuite, je ferai connaître ma position au sein du RACI, tout comme dans le groupe parlementaire RHDP.

Source  / L'intégralité de l'interview ici👇 https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=3134565166773056&id=2034225126807071

Tiemoko Antoine Assale Officiel / DÉPUTÉ DE LA NATION. "Les lois sont toujours prises pour régler un ou des problèmes. C'était vrai hier, c'est aussi vrai aujourd'hui.

Les nouvelles générations ont le droit de vouloir régler un problème qui empoisonne leur vie en modifiant la constitution. Elles ne font que suivre les traces des doyens qui ne peuvent pas nous dire aujourd'hui que leurs enseignements d'hier étaient mensongers. A très bientôt.

Assalé Tiemoko Antoine DÉPUTÉ DE LA NATION.

Amadou Coulibaly, porte parole du gouvernement et cadre du RHDP répond à Laurent Gbagbo après son interview sur France 24 :

" M. LAURENT GBAGBO a beau être étonné mais il demeure poursuivi devant la JUSTICE IVOIRIENNE pour des faits qui sont totalement différents de ces incidents. Et il faut ajouter que pour les militaires et autres miliciens qui sont encore en détention, cela, ils ont été condamnés en raison de crime de sang qu’ils ont commis. Il n’y a aucune surprise à avoir ici et ces infractions sont totalement différentes de celles qui sont visées par la cour pénale internationale. Laurent Gbagbo a de nombreux conflits à gérer, y compris des conflits avec sa propre personne.''

Laurent Gbagbo a beaucoup de conflits à régler, y compris des conflits avec sa propre personne

(Amadou Coulibaly, porte-parole du Gouvernement). Amadou Coulibaly, Ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, était face à la presse ce mercredi 20 octobre 2021, dans le cadre de la lecture du compte-rendu du Conseil des Ministres du jour. A cette occasion, il a fait une clarification relative à des propos tenus le weekend dernier par l’ex-Président Laurent Gbagbo, au cours du Congrès constitutif du Parti des Peuples Africains (PPA).

Ce dernier avait une nouvelle fois, demandé la libération de tous les prisonniers de la crise post-électorale de 2011. 

"Au cours du congrès constitutif de son nouveau parti, Laurent Gbagbo est revenu sur la question de la libération de certains prisonniers de la crise postélectorale, notamment les militaires. Apparemment il ne comprend pas que lui le chef de file soit en liberté et eux encore dans les liens de la détention. Quel est le commentaire du Gouvernement sur cette sortie de Laurent Gbagbo ?" questionna le journaliste. 

Répondant à cette interrogation, Amadou Coulibaly a fait un rappel des faits. "Nous savons tous que la Cour Pénale Internationale a poursuivi monsieur Laurent Gbagbo pour des infractions de crimes contre l’humanité commis au cours de cinq incidents très précis que la Cour a listés. Je me souviens qu’il y avait la question des violences survenues à la RTI, il y a eu la question du bombardement à Abobo marché Siaka, il y a eu la question des femmes qui ont été tuées le 3 mars (2011) et deux incidents divers qui ont eu lieu à Yopougon. Donc il y a eu cinq incidents spécifiques, précis, qui ont été pris en compte par la CPI. Ceci étant, les autres chefs d’accusation n’ont pas été pris en compte par la Cour Pénale Internationale et monsieur Laurent Gbagbo a beau être étonné, mais ils (les prisonniers) demeurent poursuivis devant la justice ivoirienne pour des faits qui sont totalement différents de ces incidents (…)" a-t-il dit. Plus loin, il a évoqué les raisons de l’emprisonnement de certains acteurs de la crise militaro-politique de 2011. "Pour les militaires et autres miliciens ou autres groupes armées qui sont encore en détention, ils ont été condamnés en raison de crimes de sang qu’ils ont commis. Il n’y a aucune surprise à avoir ici et ces infractions sont totalement différentes de celle qui sont visées par la Cour Pénale Internationale" a expliqué le porte-parole du Gouvernement avant de conclure en disant "je ne veux pas faire plus de commentaires sur les propos de monsieur Laurent Gbagbo qui a beaucoup de conflits à régler, y compris des conflits avec sa propre personne". 

Pour rappel, rentré en Côte d’Ivoire le 17 juin 2021 après 10 ans d’absence, Laurent Gbagbo a rencontré Alassane Ouattara le 27 juillet au Palais de la Présidence. Au Président de la République, Laurent Gbagbo dit avoir demandé la libération des prisonniers des différentes crises politiques et le retour des exilés. A l’occasion du Congrès constitutif de son nouveau parti, le PPA, il était revenu sur cette doléance, s’interrogeant sur les raisons du maintien de certains en exil et en prison, mêmes si d’autres ont été libérés et sont revenus de leur exil. :

Source : RTI info

Porte-parolat du Gouvernement Côte d'Ivoire

𝘾𝙊𝙈𝙈𝙐𝙉𝙄𝙌𝙐𝙀 𝘿𝙐 𝘾𝙊𝙉𝙎𝙀𝙄𝙇 𝘿𝙀𝙎 𝙈𝙄𝙉𝙄𝙎𝙏𝙍𝙀𝙎 𝘿𝙐 𝙈𝙀𝙍𝘾𝙍𝙀𝘿𝙄 20 𝙊𝘾𝙏𝙊𝘽𝙍𝙀 2021

Le mercredi 20 octobre 2021, un Conseil des Ministres s’est tenu de 11h00 à 13h30, au Palais de la Présidence de la République à Abidjan, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, Chef de l’Etat. L’ordre du jour de cette réunion comportait les points suivants : A/-Mesures Générales  Projets de loi  Projets de décrets B/-Mesures Individuelles C/-Communications D/-Divers

 A/– MESURES GENERALES PROJETS DE LOI 1- Au titre du Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora; Le Conseil a adopté deux (02) projets de loi de ratification : • le premier projet de loi autorise le Président de la République à ratifier la Convention du Conseil de l’Europe sur la contrefaçon des produits médicaux et les infractions similaires menaçant la santé publique, adoptée le 28 octobre 2011 à Moscou (Russie). La « Convention MédiCrime » organise un cadre international de coopération entre Etats en vue de mobiliser les pouvoirs publics, le secteur privé et les populations contre les faux médicaments, et de les sensibiliser sur la nocuité ou la nocivité des produits médicaux contrefaits, sur le trafic de produits médicaux contrefaits et sur la mise sur le marché de dispositifs médicaux ne remplissant pas les exigences de conformité. Elle prévoit, à cet effet, des mesures de coordination nationale, des mesures préventives à destination des secteurs publics et privés, ainsi que des mesures de protection des victimes et des témoins. La ratification de cette convention permettra de renforcer le dispositif pénal national dédié au secteur médico-pharmaceutique et de lutter, de concert avec les autres Etats-parties, contre les faux médicaments et les produits médicaux falsifiés. • le deuxième projet de loi autorise le Président de la République à ratifier la Convention multilatérale pour la mise en œuvre des mesures relatives aux conventions fiscales pour prévenir l’érosion de la base d’imposition et de transfert de bénéfices, signé le 24 janvier 2018 à Paris (France).

Cette convention a pour objectif la mise en œuvre rapide, coordonnée et cohérente des mesures relatives aux conventions fiscales existant entre les Etats signataires. Elle porte, plus précisément, sur la lutte contre l’utilisation abusive des conventions fiscales et sur l’amélioration des mécanismes de règlement des différends naissant de l’application desdites conventions. La ratification de cette convention permettra à notre pays de modifier, dans ses rapports avec les autres Etats signataires, notamment l’Allemagne, la Belgique, le Canada, la France, l’Italie, le Maroc, la Norvège, le Portugal, le Royaume-Uni, la Tunisie et la Turquie, certaines dispositions précises des conventions bilatérales de non double-imposition qu’ils ont en commun, sans avoir à renégocier chacune de ces conventions au niveau bilatéral. 2- Au titre du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme; Le Conseil a adopté un projet de loi organique fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Médiateur de la République. Ce projet de loi organique a pour objectif de mettre l’organisation et le fonctionnement actuels de l’organe national de médiation en cohérence avec la loi n°2016-886 du 8 novembre 2016 portant Constitution de la Troisième République, qui consacre la mission d’intercesseur gracieux du Médiateur de la République entre l’Administration et les usagers-clients. Il confère à cet effet, un pouvoir d’injonction au Médiateur de la République et étend son pourvoir d’auto-saisine de façon à renforcer son autorité ainsi que la confiance des populations à l’égard de l’institution. Il institue, en outre, des rapports spéciaux que le Médiateur de la République peut adresser au Président de la République en cas de mal administration avérée et de carence d’un service quelconque de l’Administration. 3- Au titre du Ministère de l’Economie et des Finances en liaison avec le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat; Le Conseil a adopté une communication relative au rapport Economique et Financier 2021-2022. Ce rapport relève l’impact de la crise sanitaire qui a négativement affecté l’activité économique mondiale, à la fois sur l’offre et la demande, sur toute l’année 2020. Selon les conclusions du rapport, les actions entreprises par le Gouvernement pour contenir la propagation de la pandémie, puis juguler les effets sur l’activité économique et sur les populations vulnérables, ont permis d’éviter la récession, avec une croissance économique de 2%, en 2020. En 2021, la croissance devrait s’établir à 6,5%, portée au niveau de l’offre par l’agroalimentaire (5,1%), les BTP (12,4%), les produits pétroliers (23,9%). Du côté de la demande, elle serait tirée par la consommation (6,4%) et par les investissements (10,2%). La croissance de l’économie nationale devrait pouvoir se consolider, voire connaître une accélération en 2022 avec un taux qui ressortirait à 7,1% soutenue notamment par les performances de la production agricole, les industries manufacturières (6,8%), l’extraction minière (3,8%), l’énergie (17,2%), les transports (8,2%), les télécommunications (6,9%) et le commerce (8,4%). Les prévisions des finances publiques en 2022 tablent sur une amélioration du solde budgétaire global. En effet, le déficit du solde budgétaire ressortirait à 4,7% en 2022 après 5,6% estimé en 2021, en cohérence avec les réformes économiques et financières prévues notamment autour de la modernisation du secteur public et du développement du secteur privé. 4- Au titre du Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances; Le Conseil a adopté deux (02) projets de loi ainsi que les communications y afférentes : • le premier projet de loi est relatif à la loi de finances portant Budget de l’Etat pour l’année 2022. Le projet de budget pour l’année 2022 est marqué par le contexte de reprise de l’activité économique, après la contraction de l’économie mondiale enregistrée en 2020 du fait des effets négatifs de la pandémie de la Covid-19. Aussi, le budget de l’Etat pour l’année 2022 vise à raffermir et à optimiser les acquis enregistrés grâce aux efforts déployés par le Gouvernement pour juguler les impacts négatifs liés à la pandémie de la Covid-19, mais également à poursuivre les objectifs nationaux de développement, orientés vers l’amélioration substantielle des conditions de vie des populations, à travers la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND) 2021-2025 et du second Programme Social du Gouvernement (PSGouv2). A cet effet, le projet de budget pour l’année 2022 est structuré en 30 dotations et 150 programmes budgétaires, déclinés au sein des Institutions et Ministères. Il s’équilibre en ressources et en charges à 9 901,1 milliards de FCFA et enregistre une progression de 17,9% par rapport au budget initial 2021. Cet équilibre devrait évoluer pour atteindre 10 555,8 milliards de FCFA en 2023 et 11 616,6 milliards de FCFA en 2024. • le deuxième projet de loi est relatif à la loi portant règlement du Budget de l’Etat pour l’année 2020. Le budget de l'Etat pour l'année 2020 a été arrêté en équilibre, en ressources et en charges, à 8 061, 01 milliards de francs CFA par la loi de finances n°2019-1080 du 18 décembre 2019. Ce tout premier budget élaboré et adopté sous le format de budget-programmes, a été exécuté dans un environnement économique difficile tant aux niveaux international que national, du fait de la pandémie de Covid-19. Ainsi, en cours de gestion, ce budget a été révisé et son niveau porté à 8 415, 4 milliards de francs CFA par la loi de finances rectificative n°2020-970 du 23 décembre 2020 portant Budget de l'Etat pour la Gestion 2020, en vue de prendre en compte l’impact sur les finances publiques des effets des mesures prises dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid-19. D’autres aménagements du budget sont apparus nécessaires pour prendre en compte les plus-values enregistrées sur le recouvrement de certaines natures de recettes et couvrir notamment le service additionnel généré par les opérations d’émissions de titres publics sur les marchés monétaire et financier. Les ajustements opérés intègrent également la prise en compte de l’accroissement de certaines dépenses sociales ainsi que la mise à niveau des crédits de certains projets cofinancés pour tenir compte de la performance enregistrée dans leur exécution. Ces différentes opérations d'ajustement se sont équilibrés en ressources et en charges à 1 078, 3 milliards de francs CFA, portant ainsi le niveau du budget de l'Etat de 8 415, 4 milliards de francs CFA à 9 493, 7 milliards de francs CFA. Etablissant le bilan de la gestion budgétaire et comptable de l’année 2020, conformément à la nouvelle législation qui régit le budget-programmes, entré en vigueur en 2020, le présent projet de loi de règlement arrête le montant définitif des encaissements des recettes à 8 566,3 milliards de francs CFA dont 3 856,7 milliards de recettes budgétaires, 623, 4 milliards de francs CFA de recettes des comptes spéciaux du Trésor et 4 086, 2 milliards de francs CFA de ressources de trésorerie, soit un taux de recouvrement de 90,2%. Le montant des ordonnancements des dépenses s’établit à 8 678, 3 milliards de francs CFA comprenant 6 064, 3 milliards de francs CFA de dépenses budgétaires, 623, 4 milliards de francs CFA de dépenses des comptes spéciaux du Trésor, 1 990, 3 milliards de francs CFA de charges de trésorerie, soit un taux d’exécution de 91,4%. Le solde global de l’ensemble de ces opérations ressort un déficit budgétaire de 112, 1 milliards de francs CFA lié essentiellement à l’accroissement des dépenses, induit par les actions de lutte contre les effets négatifs de la Covid-19, le renforcement du dispositif sécuritaire, la poursuite des actions en faveur de la lutte contre la pauvreté et l’amélioration du bien-être des populations. PROJETS DE DECRETS 1- Au titre du Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat; Le Conseil a adopté un décret fixant les modalités de la dissolution du Fonds d’Extension et de Renouvellement pour le développement de la culture du Palmier à Huile, en abrégé FER-PALMIER. En application de la loi n° 2017-540 du 03 août 2017 fixant les règles relatives à la régulation, au contrôle et au suivi des activités des filières Hévéa et Palmier à Huile, notamment en son article 54 qui le prévoit, ce décret dissout le FER-Palmier, suite à la mise en place du Conseil de Régulation, de Contrôle et de Suivi des activités des filières Hévéa et Palmier à Huile, qui endosse désormais ses missions. Ainsi, il est mis fin au mandat des membres du Conseil de Gestion et aux fonctions des dirigeants du Fer-Palmier. Un liquidateur sera nommé pour en assurer la liquidation. 2- Au titre du Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat en liaison avec le Ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie ; Le Conseil a adopté un décret portant abrogation des dispositions des articles 2 et 3 du décret n°2001-580 du 12 septembre 2001 portant extension de l’objet social de la Société d’Etat dénommée PETROCI- HOLDING et transformation en société anonyme à participation financière publique par cession d’une partie de son capital. Dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique commerciale et sociale, la société PETROCI HOLDING a procédé, en 2001, à une extension de son objet social ainsi qu’à une cession de 5% de son capital social au bénéfice de ses salariés. Toutefois, ces modifications portées par les dispositions des articles 2 et 3 du décret susmentionné, n’ont connu aucun début de mise en exécution, de sorte que la société PETROCI HOLDING demeure, à ce jour, entièrement et uniquement constituée des participations de l’État. Ce décret abroge ces dispositions désuètes et entérine le statut de société d’Etat de la société PETROCI HOLDING, en vue de lever toute confusion judiciaire. 3- Au titre du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme ; Le Conseil a adopté un décret portant modification du décret n° 2017-121 du 22 février 2017 portant modalités d’application de la loi n° 2014-388 du 20 juin 2014 portant promotion et protection des défenseurs des Droits de l’Homme. L’Etat, en accord avec ses engagements internationaux relatifs aux droits de l’Homme, s’est doté de la loi n°2014-388 du 20 juin 2014 portant promotion et protection des défenseurs des Droits de l’Homme, qui prévoit un mécanisme de protection des défenseurs des droits de l’Homme, en vue de permettre à la société civile de contribuer pleinement à l’expression démocratique. Ce décret modificatif confie au Ministre chargé des droits de l’Homme, au Ministre chargé de la Sécurité, au Ministre chargé de la Justice et au Ministre chargé de la Défense, l’organisation et la mise en œuvre des modalités opératoires et fonctionnels du mécanisme de protection des défenseurs des droits de l’Homme institué par la loi. 4- Au titre du Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme; Le Conseil a adopté un décret portant autorisation de cession d’une parcelle de terrain située à AKOUAI SANTAI (commune de Bingerville) appartenant à la Banque Populaire de Côte d’Ivoire. Cette opération s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan de restructuration et de recapitalisation de la banque prévoyant notamment la cession des terrains de cette structure en vue d’obtenir une plus-value de 42 milliards de francs CFA. Cette dernière cession porte à 34% le patrimoine immobilier hors exploitation de la banque cédé dans le cadre de sa restructuration, pour une plus-value globale de cession de 30,70 milliards de francs CFA, soit 73% de l’objectif initial. 5- Au titre du Ministère de la Culture et de l’Industrie des Arts et du Spectacle en liaison avec le Ministère des Eaux et Forêts; Le Conseil a adopté un décret portant classement de la forêt sacrée de Gbêpleu, située dans la Région du Tonkpi, précisément dans la ville de Man, sur la liste du patrimoine culturel national. En prélude à son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, en raison de son intérêt historique, culturel, floristique, anthropologique et religieux, ce décret précise la superficie, détermine le périmètre de sauvegarde de la forêt sacrée de Gbêpleu et procède à son classement sur la liste du patrimoine culturel national. En conséquence, les travaux publics ou privés de toute nature sont interdits dans la forêt sacrée de Gbêpleu ainsi que son périmètre de sauvegarde, en vue de préserver son intégrité et d’assurer son insertion dans son environnement naturel et historique. 6- Au titre du Ministère de la Culture et de l’Industrie des Arts et du Spectacle en liaison avec le Ministère de l’Education Nationale Eaux et Forêts et le Ministère de la Famille, de la Femme et de l’Enfant; Le Conseil a adopté un décret fixant les modalités d’interdiction de l’accès des mineurs à certains ouvrages. En application de la loi n° 2015-540 du 20 juillet 2015 relative à l’industrie du livre et conformément à la Convention Internationale des Droits de l’Enfant qui le prévoit, ce décret organise la protection des mineurs contre certains ouvrages de nature à nuire sévèrement à leur bien-être psychologique et social. Il interdit notamment à tous les acteurs de la chaine du livre de faire la publicité, de vendre, d’exposer, de mettre à la disposition des mineurs ou de partager avec eux des ouvrages dont le contenu pourrait éventuellement compromettre leur éducation, leur santé, leur moralité ou leur sécurité. Il s’agit, entre autres, d’ouvrages à caractère criminogène, pornographique, érotique, sexuel, nudiste, des ouvrages incitant à l’apostasie, tendant à exploiter l’inexpérience ou la crédulité des mineurs et de façon générale des ouvrages nourrissant la délinquance juvénile. 7- Au titre du Ministère de la Culture et de l’Industrie des Arts et du Spectacle; Le Conseil a adopté dix (10) décrets : • Un décret portant organisation des spectacles vivants sur le territoire national ; • Un décret fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Bureau Ivoirien du Droit d'Auteur, en abrégé BURIDA ; • Un décret portant statut de l’artiste ; • Un décret portant homologation des établissements de spectacles cinématographiques et autorisation d’exercice de la profession d’exploitant desdits établissements ; • Un décret relatif aux modalités de délivrance du visa d’exploitation et à l’autorisation de tournage d’œuvre cinématographique ; • Un décret portant modalités d’organisation et de fonctionnement de la billetterie nationale et fixant les obligations relatives à la tenue du carnet de caisse et aux déclarations de recettes d’exploitation des films cinématographiques ; • Un décret fixant la liste des métiers de la cinématographie et déterminant leurs modalités de déclaration d’exercice ; • Un décret fixant les modalités de classement des salles de spectacles cinématographiques ; • Un décret fixant les conditions d’organisation du registre public de la cinématographie ; • Un décret fixant la liste des métiers du livre et déterminant les modalités de déclaration de l’exercice desdits métiers. Le domaine des arts et de la culture connaît une vitalité créatrice qui a suscité l’adoption d’une série de lois marquant la volonté de l’Etat d’accompagner le processus de développement du secteur et de permettre à ses acteurs de tirer avantage de leur talent. Il s’agit essentiellement de la loi n°2014-425 du 14 juillet 2014 portant politique culturelle nationale, de la loi n°2014-426 du 14 juillet 2014 relative à l’industrie cinématographique, de la loi la loi n°2015-540 du 20 juillet 2015 relative à l’industrie du livre et de la loi n°2016-555 du 26 juillet 2016 relative au droit d’auteur et aux droits voisins. L’ensemble de ces décrets, pris en application de ces différentes lois, visent à organiser, à structurer et à encadrer le secteur en vue de favoriser l’émergence d’une industrie culturelle nationale créative et compétitive. 8- Au titre du Ministère de la Culture et de l’Industrie des Arts et du Spectacle en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat, le Ministère du Commerce et de l’Industrie et le Ministère de l’Economie Numérique, des Télécommunications et de l’Innovation; Le Conseil a adopté deux (02) décrets : • Un décret portant rémunération pour copie privée ; • Un décret déterminant les actes, les types d’outils et systèmes de reproduction par reprographie et fixant le taux et les modalités de versement de la rémunération pour reproduction par reprographie. En application de la loi n° 2016-555 du 26 juillet 2016 relative au droit d’auteur et aux droits voisins, qui reconnaît à tout particulier la faculté de copier toute œuvre littéraire ou artistique pour son usage privé, ces décrets déterminent, à titre de compensation, les modalités de la rémunération pour copie privée. Ils déterminent l’assiette, les personnes assujetties, les taux des prélèvements, les modalités de versement et la répartition de la rémunération pour copie privée. Ces modalités de perception s’étendent à tous les supports d’enregistrement qu’ils soient graphiques, analogiques ou numériques, existants et à venir, et à tout appareil permettant la copie d’une œuvre protégée. 9- Au titre du Ministère de la Culture et de l’Industrie des Arts et du Spectacle en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat, le Ministère du Commerce et de l’Industrie et le Ministère de la Promotion des PME, de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur Informel; Le Conseil a adopté un décret fixant les conditions et modalités d’application du droit de suite. En application de la loi °2016-555 du 26 juillet 2016 relative au droit d’auteur et aux droits voisins et conformément à la Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques, ce décret détermine les œuvres qui donnent lieu à l’exercice du droit de suite, les bénéficiaires dudit droit ainsi que le taux de prélèvement sur les reventes destiné à rémunérer les ayants droit des œuvres concernées. Il confère, à cet effet, à la société de gestion collective du droit d’auteur, la gestion du droit de suite sur l’ensemble du territoire national, afin de permettre aux auteurs d’œuvres d’art graphiques et plastiques auxquels s’attache le droit de suite, de tirer avantages de leur effort créatif, à raison de la revente de leurs œuvres sur le marché de l’art ou aux enchères publiques. B/– MESURES INDIVIDUELLES 1- Au titre du Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora ; Le Conseil a adopté un décret portant nomination de : • Monsieur BITI Allou Wanyou Eugène, actuellement inspecteur des Affaires Etrangères, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire près la République de Corée, avec résidence à Séoul ; • Monsieur KOUAKOU Kouamé Christophe, actuellement Directeur des Organisations Internationales au Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire près la République Libanaise, avec résidence à Beyrouth. 2- Au titre du Ministère de la Promotion du Sport et du Développement de l’Economie Sportive ; Le Conseil a adopté un décret portant nomination des membres du Conseil d’Administration du Centre Sportif, Culturel et des TIC Ivoiro-Coréen ALASSANE OUATTARA. Sont nommés membres du Conseil d’Administration du Centre Sportif, Culturel et des TIC Ivoiro-Coréen ALASSANE OUATTARA, les personnes dont les noms suivent :  Monsieur SANGARE Brahima, Conseiller Technique, représentant la Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora ;  Monsieur KOUADIO Jean-Jacques Konan, Administrateur Principal des Services Financiers, représentant le Ministre de l’Economie et des Finances ;  Monsieur FAYAMA Mohamed, Administrateur Principal des Services Financiers, représentant le Ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;  Monsieur BROU Kouao Narcisse, Juriste, représentant le Ministre de la Promotion des Sports et du Développement de l’Economie Sportive ;  Madame Isabelle VOVOR, Conseiller Technique, représentant le Ministre de l’Economie Numérique, des Télécommunications et de l’Innovation ;  Monsieur KOFFI Kossonou Paul-Marie, Conseiller Technique, représentant la Ministre de la Culture et de l’Industrie des Arts et du Spectacle ;  Monsieur LYU Gunjung, Conseiller Politique, représentant l’Ambassade de la République de Corée ;  Madame KIM SOOMIN, Directrice pays Adjointe, représentante de l’Agence Coréenne de Coopération Internationale ;  Monsieur BAMBA Cheick Daniel, représentant de la Fédération Ivoirienne de Taekwondo ;  Monsieur DIARRA Hippolyte, représentant de la Fédération Ivoirienne de Taekwondo. 3- Au titre du Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora ; Le Conseil a donné son accord en vue de la nomination de : • Docteur João Ribeiro BUTIAM CÓ, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Guinée-Bissau près la République de Côte d’Ivoire, avec résidence à Abuja au Nigéria ; • Madame SELMA ASHIPALA-MUSAVYI, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Namibie près la République de Côte d’Ivoire, avec résidence à Accra au Ghana ; • Monsieur Efthymios Georges COSTOPOULOS, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Hellénique près la République de Côte d’Ivoire, avec résidence à Dakar au Sénégal. C/- COMMUNICATIONS 1- Au titre du Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration et de la Diaspora en liaison avec le Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle ; Le Conseil a adopté une communication relative à la signature du Traité de l’Agence Africaine du Médicament pour une harmonisation de la régulation des médicaments en Afrique. Le Traité portant création de l’Agence Africaine du Médicament en tant qu’Agence spécialisée de l’Union Africaine, a été adopté le 11 février 2019, en vue d’améliorer l’accès des populations africaines à des produits médicaux et à des technologies sanitaires de bonne qualité, sans risque et efficaces. Le Conseil a donné son accord pour l’adhésion de notre pays à cette institution régionale afin d’œuvrer, de concert avec les autres pays africains, au renforcement de la capacité de régulation des produits médicaux en Afrique et corrélativement à la consolidation des systèmes nationaux de santé. 2- Au titre du Ministère de la Promotion des Sports et du Développement de l’Economie Sportive en liaison avec le Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora, le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat, le Ministère de l’Economie Numérique, des Télécommunications et de l’Innovation et le Ministère de la Culture et de l’Industrie des Arts et du Spectacle ; Le Conseil a adopté une communication relative à la cérémonie d’inauguration du Centre Sportif, Culturel et des TIC Ivoiro-Coréen Alassane OUATTARA. Le Centre Sportif, Culturel et des TIC Ivoiro-Coréen Alassane OUATTARA, issu de l’excellence de la coopération entre la République de Corée et la République de Côte d'Ivoire, est une infrastructure multifonctionnelle de belle envergure dédiée au rapprochement sportif, culturel et technologique entre les peuples. La cérémonie d’inauguration du Centre Sportif, Culturel et des TIC Ivoiro-Coréen Alassane OUATTARA se déroulera, en marge de la célébration du 60e anniversaire des relations ivoiro-coréennes, le jeudi 28 octobre 2021, avec la présence effective du Président de la République. A cette occasion, diverses activités sportives et culturelles sont prévues dont une compétition de passage international de grades, qui verra la participation 400 athlètes venus de divers pays d’Afrique. 3- Au titre du Ministère de la Famille, de la Femme et de l’Enfant en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat ; Le Conseil a adopté une communication relative à la célébration de la Journée Mondiale de la Femme Rurale (JMFR) 2021. L’édition 2021 de la célébration de la Journée Mondiale de la Femme Rurale aura lieu du 20 au 23 octobre 2021, à Bouna, dans la région du Boukani, sous le thème « Investir dans l’entrepreneuriat des secteurs agro-pastoraux pour renforcer la résilience des femmes rurales face aux crises ». A l’occasion de cette célébration, le monde politique, la société civile, le secteur privé et les populations sont invités à accompagner les femmes et les filles du monde rural dans le renforcement de leurs capacités afin de les aider à faire face aux changements dans les domaines de production agricole, de la sécurité alimentaire et de la gestion des ressources naturelles. Dans cette dynamique, une session de renforcement de capacités est programmée du 20 au 21 octobre 2021, avant la cérémonie officielle prévue le 23 octobre 2021. D/-Divers - Le Chef de l’Etat a salué la présence du Secrétaire Exécutif du RHDP à la création du nouveau parti de Monsieur Laurent GBAGBO, comme un acte de renforcement de la cohésion et de la réconciliation nationales. - Le Chef de l’Etat a informé le Conseil de son dîner en tête-à-tête avec le Président de la République française, Monsieur Emmanuel MACRON, le 12 octobre 2021 à Paris en France. Au cours de ce dîner, les deux Présidents de la République ont évoqué des questions d’ordre bilatéral, des questions de sécurité notamment au nord-est de la Côte d’Ivoire ainsi que des questions touchant la situation de la sous-région. - Le prochain Conseil se tiendra, le 03 novembre 2021 à Abidjan.

Fait à Abidjan, le 20 octobre 2021 M. Amadou COULIBALY Ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Porte-parole du Gouvernement Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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