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Infos Ivoiriennes (165)

✅𝐂𝐨𝐯𝐢𝐝-𝟏𝟗 : « 𝐉𝐞 𝐜𝐫𝐨𝐢𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐬 𝐮𝐧 𝐦𝐢𝐫𝐚𝐜𝐮𝐥𝐞́ », 𝐭𝐞́𝐦𝐨𝐢𝐠𝐧𝐞 𝐌𝐞 𝐌𝐢𝐜𝐡𝐞𝐥 𝐁𝐫𝐢𝐳𝐨𝐮𝐚 𝐁𝐢

Porte-parolat du Gouvernement Côte d'Ivoire

Abidjan, le 12 octobre 2021 - Invité à la conférence de presse «Tout Savoir Sur » consacrée à la Vaccination contre la Covid-19, Me Michel Brizoua Bi, avocat au Barreau d’Abidjan qui a contracté cette maladie, raconte son expérience et insiste sur le strict respect des mesures barrières et la vaccination.

« Je crois que je suis un miraculé ». Des mots qui en disent long sur les moments difficiles traversés par Me Michel Brizoua Bi qui a été malade de la Covid-19. L’avocat au Barreau d’Abidjan ne sait pas comment et où il a pu bien contracter ce virus « qui n’a pas de visage ». Avec l’évolution de son état de santé, l’avocat a été hospitalisé au Service des maladies infectieuses et tropicales (SMIT) du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Treichville. Dans ce service, assure-t-il, les patients bénéficient d’une excellente prise en charge. Il a saisi l’occasion pour dire sa gratitude aux autorités sanitaires et au personnel soignant du SMIT pour la qualité des soins offerts aux malades.

Totalement guéri, Me Michel Brizoua Bi exhorte les populations au respect strict des mesures barrières. « Il faut diffuser le plus largement possible la bonne information dans les espaces où il y a une forte incrédulité sur l’existence de la maladie, sa létalité et sur les mesures barrières », a-t-il souligné.

En ce qui concerne la vaccination, il a insisté sur la nécessité de l’étendre au plus grand nombre.

« Il est important de protéger tous ceux qui n’ont pas eu à faire face à cette maladie. C’est une maladie terrible et mortelle», a-t-il lancé. «Tout Savoir Sur » est une tribune initiée par le Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG). C'est un rendez-vous hebdomadaire pour donner la bonne information, répondre aux questions sur un sujet d’actualité, faire connaître un service de l’administration publique, etc. Cette plateforme d’expression s’inscrit dans le cadre du programme « Côte d’Ivoire solidaire » qui place le citoyen au cœur de l’action gouvernementale.

𝐒𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞 : 𝐂𝐈𝐂𝐆 #PP🇨🇮

Visite de travail à Kigali / Le Ministre Zoro Épiphane se remémore l'histoire du Rwanda

En mission de retour d'expériences à Kigali - Rwanda, depuis le 09 octobre 2021, le Ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance, du Renforcement des Capacités et de la Lutte Contre la Corruption ( MPBGRCLC ) , Epiphane Zoro, a visité ce mardi 12 octobre, le mémorial du Génocide de Kigali et le Centre de campagne contre le génocide, pour s'imprégner de la part strictement contextuelle et culturelle de l'histoire du Rwanda dans les politiques publiques de gouvernance et de développement humain.

#Rwanda

AFRIQUE/ ÉCONOMIE / Échanges entre les deux porte-paroles du binôme café cacao à Londres

L’Ambassadeur Aly Toure a réaffirmé au porte-parole des pays producteurs de Café, l’engagement ferme et la détermination du Président de la République et de son gouvernement, à tout mettre en œuvre pour une économie caféière mondiale durable. 

Dans le cadre des discussions relatives aux révisions de l’Accord international de 2007 sur le Café et de celle de 2010 sur le cacao, SEM Aly TOURE, Représentant Permanent de la Cote d’Ivoire auprès des Organisations Internationales des Produits de Base à Londres, et par ailleurs Porte-parole des Pays Producteurs de l’Organisation Internationale du Cacao(ICCO), a été reçu en audience par SEM Marco Farani, Représentant Permanent de la République Fédérale du Brésil auprès des Organisations Internationales et par ailleurs, Porte-parole des pays producteurs de l’Organisation Internationale du Café(OIC) le Lundi 11 Octobre 2021 en vue d’échanger sur la durabilité des deux produits de base.

Au cours de la rencontre, les deux personnalités ont passé en revue les travaux des deux groupes de travail constitués à cet effet au sein de l’OIC et de l’ICCO.

L’Ambassadeur Aly Toure a réaffirmé au porte-parole des pays producteurs de Café, l’engagement ferme et la détermination du Président de la République et de son gouvernement, à tout mettre en œuvre pour une économie caféière mondiale durable. Ce fut l’occasion pour le Représentant Permanent de la Cote d’Ivoire d’exposer les grandes lignes de la réforme de la filière café cacao et le programme ambitieux de relance de la caféiculture en Côte d’Ivoire mis en œuvre par le Conseil Café Cacao. Ensuite, le Représentant de la Cote d’Ivoire a abordé la problématique du prix robusta sur le marché international, l’expertise du Brésil en matière de promotion de la consommation et de la transformation, et enfin les projets relatifs à la durabilité dont la Cote d’Ivoire (3eme pays producteur Africain de Café) souhaiterait bénéficier de ce pays frère et ami.

Aussi, l’Ambassadeur Aly Toure a eu un entretien enrichissant par visioconférence avec Mme Vanusia Nogueira (Directrice Générale de l’association Brésilienne des Cafés de Spécialités) sur l’expérience brésilienne en matière de café. 

Enfin, les deux personnalités ont convenu d’une visite de travail du Représentant Permanent de la Cote d’Ivoire au Brésil avec les acteurs clés de la chaine de valeur du Café. 

Fait à Londres le 11 Octobre 2021 Service de Communication de la Représentation Permanente à Londres

Roger Félix Adom réaffirme le rôle de la poste dans le développement d’un pays

Le ministre de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, Roger Félix Adom, a réaffirmé, vendredi 08 octobre 2021 à la veille de la 52ème Journée mondiale de la poste, le rôle que joue ce service dans le de développement d’un pays. 

“Notre pays commémore cet anniversaire qui rappelle à la mémoire collective, le rôle que joue la poste dans le processus de développement de la Côte d’Ivoire”, a indiqué M. Adom, lisant la Déclaration du gouvernement. Il a souligné que le pays “adhère pleinement à la digitalisation des services publics, à travers l’innovation.”

Le ministre se dit convaincu que la digitalisation demeure la clé de la relance soutenue du secteur de la poste et le relèvement de sa contribution au PIB du pays. 

Pour cette 52ème Journée mondiale de la Poste, célébrée samedi 09 octobre 2021, le thème choisi est “Innover pour la reprise”. Comme chaque année, le 09 octobre est l’occasion de démontrer au monde entier le caractère essentiel de l’activité postale, ainsi que sa contribution au développement économique et social d’un pays.

La persistance du COVID-19 et son impact négatif sur les activités économiques des Postes du monde entier est la résultante des décisions arrêtées par le 27ème Congère de l’UPU d’Abidjan, qui avait invité tous les Etats à la digitalisation des services postaux et la promotion du e-commerce.

A l’occasion de cette célébration mondiale, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a remercié “les travailleurs et les opérateurs postaux pour les efforts qu’ils ont fait et continuent de faire, particulièrement pendant cette pandémie de COVID-19.”

La célébration de la Journée mondiale de la Poste marque aussi la date anniversaire de la création de l’Union postale universelle (UPU), en 1874.

 PAR: AGNESS JOSEPH ABOUO ON: 9 OCTOBRE 2021 IN: DÉPÊCHES, ÉCONOMIE, GUIGLO AVEC:  Côte d’Ivoire-AIP/

𝐋𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐨𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐚𝐝𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐢𝐟𝐬 𝟐𝟎𝟐𝟏 : 𝟏𝟏𝟏 𝟖𝟐𝟗 𝐜𝐚𝐧𝐝𝐢𝐝𝐚𝐭𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐬𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐮𝐫 𝐭𝐚𝐛𝐥𝐞

 Abidjan, le 09 octobre 2021- Les compositions pour les 352 concours administratifs 2021 auxquelles prennent part 111 829 candidats, ont été lancées officiellement le samedi 09 octobre 2021 au lycée classique d’Abidjan, par la ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration, Anne Désirée Ouloto.

Au total, ce sont 115 979 candidatures, dont 111 829 compositions sur table et 4 150 sur étude de dossiers pour 11 874 postes budgétaires.

" L’organisation est parfaite. Les compositions ont démarré à temps. Les candidats sont dans les conditions pour composer. Les organisateurs (chefs de centre, de secrétariat, les surveillants, etc.) sont à leur poste. Nous avons apprécié le pôle médical et le site d’accueil (salle nourrice) des enfants dont les mères sont en composition ", s’est réjouie la ministre. Anne Ouloto a rappelé que son ministère a travaillé à l’amélioration de l’environnement global de ces concours, tant au niveau administratif que sécuritaire, afin d’avoir ’’des concours propres’’. ’’Nous disons aux candidats que seule leur compétence sera prise en compte’’, a dit Anne Ouloto.

Et d’ajouter : ’’La particularité cette année, c’est la prise en compte de toutes les préoccupations de nos concitoyens et des instructions du Président de la République et du Premier Ministre qui ont souhaité que nous ayons des concours propres. Trop de rumeurs autour des concours tuent la volonté du gouvernement à offrir à ses concitoyens, jeunes, travailleurs et fonctionnaires de l’administration publique un profil de carrière fiable, pertinent et rassurant’’./

Selon la ministre, les résultats seront proclamés au fur et à mesure. ’’Nous nous donnons un délai de 21 jours pour proclamer les résultats de chaque session" , a-t-elle précisé. 

𝐒𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞: 𝐂𝐈𝐂𝐆 / Porte-parolat du Gouvernement Côte d'Ivoire · #sociétéPP🇨🇮

Zoro Epiphane Ballo en visite de travail au Rwanda

Le Ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance, du Renforcement des Capacités et de la Lutte contre a corruption, Zoro Epiphane BALLO effectue une visite de travail au Rwanda, du 11 au 17 octobre 2021. 
  Au cours de son séjour, le Ministre aura un agenda particulièrement chargé.  Plusieurs séances de travail sont prévues avec les principales autorités de ce pays en charge de la lutte contre la corruption. A savoir l’ombudsman (Médiateur), le Ministre de la Justice, le Procureur Général, l’Inspecteur Général et le Réseau des parlementaires rwandais contre la corruption affiliée au Réseau des parlementaires africains contre la corruption (APNAC).

La stratégie de lutte contre la corruption notamment la mise en œuvre de la politique anti-corruption ainsi que les pratiques et mesures mises en place pour lutter contre le fléau, les enquêtes et poursuites des délits économiques et financiers, les détournements de fonds publics et le blanchiment d’argent figurent également sur l’agenda.

 Le Ministre suivra, entre autres, une présentation sur le rôle de l’Office of Auditor General dans la lutte contre la corruption dans l'utilisation des fonds publics et de Transparency International Rwanda ainsi que celui de la Police nationale dans la même lutte. La présentation du Comité des comptes publics (PAC), le contrôle du Parlement sur les dépenses publiques, l’élévation des standards financiers des entités locales en termes de performance, le suivi, l’évaluation et le rapport sur la bonne gouvernance et la prestation de services font partie des activités à réaliser. 

Des séances de travail portant sur les rôles de l’Autorité des marchés publics dans l’utilisation des fonds publics, et du Government Action Coordination Unit (GACU), à savoir la création, l’organisation et la coordination des actions gouvernementales dans le domaine du climat d’investissement ainsi que les contras de performance sont également prévues.

  

Deux visites historiques, notamment celle du Mémorial du Génocide et celle de la ville de Kigali boucleront le séjour du Ministre Zoro au Rwanda.  Source / COMMUNIQUE DE PRESSE : Direction de la Communications et des Relations Extérieures MPBGRCLC

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 Paul Kagame prône une lutte acharnée contre la corruption en Afrique

DÎNER OFFERT PAR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, S.E.M. ALASSANE OUATTARA, ET LA PREMIÈRE DAME, MME DOMINIQUE OUATTARA, AU PRÉSIDENT DU RWANDA, S.E.M. PAUL KAGAMÉ, ET À SON ÉPOUSE, MME JEANNETTE KAGAMÉ

Abidjan- Le président rwandais Paul Kagame a préconisé, lors d'une rencontre avec les chefs d’entreprises de la Confédération générale des entreprises de Cote d'Ivoire (CGECI), une lutte acharnée contre la corruption en Afrique pour un développement inclusif de nos pays. "Le fléau de la corruption est présent dans tous les domaines de la société africaine (...)

Elle est dangereuse, il faut la combattre avec hargne », a déclaré le président Paul Kagame, jeudi, à la maison de l’Entreprise. Ce combat contre cette mal gouvernance doit conduire le continent africain à privilégier l'industrialisation des entreprises. « L’Afrique doit relever le défi de la transformation des matières premières (...)

Ensemble tout est possible », a-t-il dit, dans son adresse aux chefs d’entreprises de la CGECI. La transformation structurelle de nos économies, l’émergence des entreprises nationales et l'élargissement des marchés nationaux sont des exigences de développement, selon le président de la CGECI, Marie Ackah. Il a sollicité la présidence de Paul Kagame pour la prochaine édition de la CGECI Academy, qui enregistrera la participation de chefs d'entreprises du Rwanda.

Pour le Vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan, le processus de réconciliation mis en œuvre par le président du Rwanda, sa détermination à moderniser son pays et son combat contre la corruption sont à saluer. Le ministre de la Construction, du Logement de l’Urbanisme, Bruno Nabagné Koné a représenté le président de la République à cette cérémonie.

Les entreprises membres de la CGECI cumulent un chiffre d'affaires annuel de 14 000 milliards de francs CFA, a rappelé le président de cette confédération, Jean Marie Ackah.

nmfa/fmo

Côte d'Ivoire : Simone Gbagbo à Issiaka Diaby du collectif des victimes lors d'une causerie débat « Initché »

Des personnalités ont pris part ce jeudi 07 octobre 2021, à Abidjan, à une causerie débat autour du thème « Procès Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé à la CPI : Quelles leçons apprises et quelle trajectoire pour la réconciliation nationale ? » 

Invitée lors de la rencontre, l’intervention de Simone Ehivet Gbagbo, était très attendue par l’assistance.

 L’ancienne première Dame de Côte d’Ivoire, s’est adressée à Issiaka Diaby qui se proclame Président du Collectif des Victimes de la crise postélectorale de 2010-211. 

 Bien avant, la future ex-épouse de Laurent Gbagbo a fustigé la Cour Pénale Internationale (CPI) et la communauté internationale dans la gestion du conflit ivoirien. 

« Le concept de la CPI, je suis dubitatif et je pense que le procès que nous avons connu me donne raison. Pour moi, rendre la justice, c’est appliqué les lois qui sont consensuelles. C’est tenir compte d’un environnement sociologique. C’est de mettre en action, les hommes qui non seulement connaissent le droit, mais qui connaissent le terrain, ont du courage et qui sont extrêmement intègres et ont le courage des décisions qui doivent être prises », a-t-elle souligné et d’affirmer que, cela n’a pas été le cas avec la CPI.

« Ce qu’on a vu, ce sont les décisions prises avant que le procès ne commence. Disons ce sont des décisions politiques auxquelles nous sommes habitués depuis la période coloniale. (...) sauf que, en Côte d’Ivoire, le combat qui a été mené démontre que cette méthode peut échouer, quand la population s’engage, soutient, combat, déclare, dénonce, c’est ce que nous avons compris. Heureusement, les juges ont fini par être habités par la sagesse et ont mis fin à ce procès. De mon point de vue, c’est un procès qui va entacher l’histoire de la communauté internationale. »

Face aux agissements de M. Issiaka Diaby d’ailleurs présent lors du débat et qui ne manque aucune occasion pour appeler à l’ouverture d’un nouveau procès à Abidjan, contre Laurent Gbagbo et Blé Goudé, parce que selon lui sont véritables auteurs de la crise de 2010, Simone Gbagbo croit savoir les raisons qui motivent ce dernier et de relever.

" Une rébellion ça se mate. Mais LAURENT GBAGBO s'est assis avec le chef rebelle pour signer des accords avec lui . Il a même fait sa promotion en le nommant premier ministre. Alors qu'ils ont tué des gendarmes et massacré des gens à l'Ouest . GBAGBO a oublié qu'un rebelle reste un rebelle. Et c'est le même qui est venu le combattre après . Heureusement que ALASSANE OUATTARA a compris. " 

« Mr Diaby dit, quand vous êtes au pouvoir et que vous avez un adversaire rebelle, vous devez le matraquer, le détruire, l’écraser, vous ne l’avez pas fait, donc vous êtes coupables et je suis d’accord », a dit Simone Gbagbo et de lancer envers lui : « Mr Diaby Initché (Ndrl : Merci en langue Malinké). 

Source / Koaci.com - jeudi 07 octobre 2021 - 18:16 Donatien Kautcha, Abidjan 

Nouvelles du pays : Par Venance KONAN : "Est-ce que je peux dire que Bédié a été primé par des va-nu-pieds, sans que quelqu’un ne se vexe?"

"Maintenant, allons dans les affairages pour ne pas dire commérages.

Il y a quelque temps, un groupe de militants du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) avait lancé une campagne pour que le prix Nobel de la paix soit attribué à notre Nzuéba national. Le prix sera attribué le 8 octobre prochain, c’est-à-dire dans quelques jours. Croisons les doigts. Nous avons toutes les chances d’avoir bientôt un Prix Nobel ivoirien. Vous imaginez ce que cela sera pour notre pays, pour notre continent ? Je ne dis même pas pour Daoukro. Je peux vous assurer que c’est en très bonne voie. La preuve en est que le président Bédié vient déjà de se voir décerner le prix Samuel B.J. Oshoffa pour la recherche de la paix et de la cohésion sociale par un temple du christianisme céleste d’Abobo. Samuel B.J. Oshoffa, pour ceux qui ne sont pas très cultivés, est le fondateur béninois de la secte des « christianistes célestes » dont le siège est installé au Nigeria. C’est la secte où tout le monde s’habille en soutane et personne ne porte de chaussures. Depuis la mort du fondateur Oshoffa, ses héritiers s’étripent comme des chiffonniers depuis des années pour savoir qui sera le chef suprême. Il y a une affaire de gros sous dedans. 

-Est-ce que je peux dire que Bédié a été primé par des va-nu-pieds, sans que quelqu’un ne se vexe ? 

En tout cas, un des effets directs de cette très importante distinction qui nous conduit tout droit vers le prix Nobel est qu’il a soulevé une vague sans précédent d’adhésions au PDCI. Il y a d’abord eu Martial Ahipeaud, le premier dirigeant de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), qui est tombé sous le charme de Bédié et a décidé de rejoindre le vieux parti. La FESCI était à l’origine un syndicat créé par les étudiants et qui était au service des partis de l’opposition de l’époque pour casser les pieds au gouvernement. Par la suite, lorsque Laurent Gbagbo a accédé à la présidence de la république, la FESCI est devenue une vraie mafia qui rackettait, tuait et violait les étudiants. Deux de ses anciens leaders les plus connus sont Guillaume Soro et Charles Blé Goudé. Pour le moment Ahipeaud ne draine que lui-seul, mais c’est toujours ça de gagné. Il n’y a pas de petit gain lorsque l’on concourt pour le prix Nobel de la paix. Il y a eu aussi un groupe de jeunes gens qui sont allés déclarer au « Sphinx » qu’attirés par son charisme, ils ont convaincu plus de mille personnes à Jacqueville qui ont viré au PDCI. Ce n’est pas une affaire de « vieux père, crois-nous sur parole et donne-nous le blé » ça ? Et le charisme du Sphinx est tellement fort que depuis son exil, Guillaume Soro n’a pu résister au violent désir de lui faire une vraie déclaration d’amour le dimanche dernier dans une longue lettre dans laquelle il écrit : « aujourd’hui, curieusement, c’est au président Henri Konan Bédié que je pense. Il me manque et je ne saurais dire pourquoi. » Et il conclut sa missive par ces mots : « paix sur la Côte d’ivoire. Je vous aime. » La musique et la prison adoucissent les mœurs comme peuvent en témoigner Affi N’guessan et Alain Lobognon. L’exil aussi on dirait. 

  Toujours au PDCI, on s’attendait à un parricide. Mais contre toute attente, le Brutus de service, étonné et choqué par sa propre audace, est allé se repentir auprès de son père qu’il devait tuer et, en larmes, a imploré son pardon, en arguant que lui-même ne sait pas ce qui lui est arrivé, que peut-être il a été envoûté par on ne sait qui, Adama Bictogo peut-être. Et le père, magnanime comme d’habitude, lui a tapoté la tête en lui disant : « je te pardonne mon fils, va et ne pèche plus. » On attend de voir qui d’autre va essayer de prendre la place du Vieux. Donc, je crois que pour le renouvellement des générations au PDCI, il faudra attendra encore une autre génération. Les tragédies de Daoukro ne sont pas comme celles de la Grèce ou de la Rome antiques.

Maintenant, allons dans les affairages pour ne pas dire commérages. Vous vous souvenez certainement de cette émission sur une chaîne de télévision au cours de laquelle un prétendu ancien violeur avait mimé un viol sur un mannequin. Il paraît donc que, un de nos grands types aurait appliqué cette technique sur une jeune Camerounaise. Apparemment elle n’aurait pas apprécié et demanderait réparation. Notre grand type aurait proposé une réconciliation, domaine dans lequel il est un expert. Et la jeune dame aurait été d’accord pour une réconciliation à 250 millions de francs, ce que notre grand type aurait trouvé un peu fort du café. Surtout qu’apparemment, la dame et lui se connaissaient très bien. Certains disent que c’est juste une affaire de tentative d’escroquerie. Et comme la plaignante est une chanteuse religieuse camerounaise mais qui ne ressemble pas beaucoup à une candide et innocente chanteuse de chorale, qu’elle s’exhiberait même dans une vidéo pornographique qui circule actuellement sur les réseaux sociaux, disons que l’opinion ne penche pas beaucoup en sa faveur. Mais comme chacun des deux protagonistes a porté plainte contre l’autre, nous attendons que la justice nous réconcilie avec la vérité sur cette affaire. La leçon à tirer pour tous les hommes politiques est que dorénavant, pour vivre heureux, il ne faut rien dire, ne rien voir, ne rien entendre, et surtout bien surveiller ce que l’on a entre les jambes. Ce n’est pas Dominique Strauss-Kahn qui me dirait le contraire. 

-Toujours dans les affairages, on apprend dans cette histoire de « Pandora papers » que notre Premier ministre avait pris des actions dans une société basée au Panama lorsqu’il travaillait dans le secteur privé en 1998. C’est tout ? Oui, c’est tout. Y-a-t-il quelque chose d’illégal ? Y-a-t-il quelque chose qui ressemble à un détournement d’argent ? Non. Donc avançons. Pour ce qui est de notre Woudy de Mama, il est rentré silencieusement de son voyage, tout aussi silencieusement qu’il était parti et qu’il a séjourné là où il est parti. Un seul être se tait, et le monde est dépeuplé. La mère Simone est devenue tout aussi silencieuse depuis le lancement de son mouvement de femme capable. Opah, Omah, vous nous manquez comme Bédié manque à Guillaume Soro. Dites seulement une parole et nous serons heureux.

Venance Konan

Côte d'Ivoire : Depuis Genève, le HRC annonce officiellement la perte du statut de réfugié aux exilés ivoiriens le 30 juin 2022

C'est désormais officiel, les exilés ivoiriens perdront le statut de réfugié le 30 juin 2022. Filippo Grandi, Haut-commissaire du HCR a fait l'annonce officielle à l'ouverture de la 72ᵉ session de l'Assemblée du Comité exécutif du Programme du Haut-commissaire pour les refugiés (EXCOM) qui se tient depuis ce matin à Genève.

Le Haut-commissaire a néanmoins invité la Côte d'Ivoire à multiplier les efforts pour octroyer aux réfugiés les documents administratifs référents.

-Présente à ce rendez-vous mondial, Kandia Camara, ministre des Affaires étrangères de l'intégration africaine et de la Diaspora, a à l'occasion salué la décision du Président du Haut-commissaire du HRC. Kandia Camara a affirmé qu'à la faveur de la paix retrouvée et grâce aux politiques de réconciliation nationale mises en place par le Chef de l'Etat, plus de 90% des réfugiés ivoiriens ont regagné la Côte d'Ivoire, soit plus de 274 000 personnes sur un total de plus de 300 000, grâce à la collaboration et au soutien du HCR. 

Au nom du Président de la République, Alassane Ouattara et du Gouvernement ivoirien, la ministre d'Etat a adressé ses sincères remerciements à Filippo pour sa constante sollicitude et sa disponibilité. 

« C'est dans cette perspective qu'a eu lieu les 6 et 7 septembre 2021 à Abidjan, la réunion régionale relative à la feuille de route pour les solutions durables à la situation des réfugiés ivoiriens. A cet égard, je voudrais exprimer toute la reconnaissance du Gouvernement ivoirien aux pays frères de la sous-région, à savoir le Ghana, la Guinée, le Liberia, le Mali, la Mauritanie et le Togo, pour avoir signé avec la Côte d'Ivoire, une déclaration conjointe et formulé des recommandations pour rendre effective la cessation du statut de réfugié ivoirien au 30 juin 2022 », a souligné Kandia Camara.

Elle a donné les gages que le gouvernement ivoirien délivrera les documents aux réfugiés ivoiriens, comme souhaité par le Président du Haut-commissaire du HCR. 

«Je voudrais vous rassurer que la Côte d'Ivoire, ne ménagera aucun effort pour la mise en œuvre de ces recommandations, avec la délivrance de documents d'état civil et d'identité aux réfugiés ivoiriens qui ont opté pour l'intégration locale, tout en leur réitérant que la Côte d'Ivoire demeure leur patrie. Ils sont donc libres d'y revenir quand ils le souhaitent », a précisé, la ministre ivoirienne des Affaires Etrangères. 

«Kandia Camara a révélé que la Côte d'Ivoire offre l'hospitalité aux populations des pays voisins fortement touchées par le terrorisme, car selon elle, à ce jour, plus de 5 000 ressortissants burkinabè ont trouvé refuge au Nord-Est de la Côte d'Ivoire ». 

« Je voudrais en appeler à la solidarité internationale en vue de permettre à la Côte d'Ivoire et au HCR, de faire face, de façon efficiente, aux besoins de ces populations vulnérables » a conclu, la ministre Kandia Camara. Il faut noter que le Comité Exécutif réuni ce jour à Genève comprend, 107 membres, il se planchera sur le cas des 82 millions de personnes dans le monde qui ont été forcées de quitter leur foyer en raison de persécutions, de conflits, de violence généralisée et de violations des Droits de l'Homme. 

« On estime que 11 millions de personnes ont été nouvellement déplacées l'année dernière seulement, alors que plusieurs nouvelles situations d'urgence se déroulaient et que les conflits continuaient de s'envenimer. Ce scénario, qui n'a été qu'exacerbé par la pandémie de COVID-19, a entraîné d'énormes défis pour les organisations humanitaires, comme l'UNCHR. Alors que COVID-19 a compliqué les efforts de protection et la réponse d'urgence, le Pacte mondial sur les réfugiés s'avère vital, et je voudrais prendre un moment pour encourager les États et les autres parties prenantes à assurer un élan soutenu pour relever ces défis, y compris à travers la mise en œuvre des engagements pris lors du Forum mondial sur les réfugiés en 2019 et dans la perspective de la réunion des hauts fonctionnaires en décembre », a expliqué Filippo Grandi.

SOURCE : © Koaci.com - lundi 04 octobre 2021 - 13:56 Camara ce lundi à Genève

#Economie ✅ 𝐈𝐧𝐟𝐫𝐚𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 : 𝐃𝐞𝐬 𝐫𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐧𝐭𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐫𝐨𝐜𝐡𝐞𝐧𝐭

La Côte d'Ivoire est en chantier dans le domaine des infrastructures routières. Partout, des routes sont construites ou réhabilitées pour relier les localités entre elles, soutenir le développement économique et améliorer les conditions de vie des populations. Bitume dégradé, chaussée cabossée, tronçon infernal.

Depuis quelques années, la Côtière n’a plus la côte. Les automobilistes que cette route de 353,5 km conduisait confortablement, jadis, d’Abidjan à San Pedro, l’ont abandonnée. Pour relier les deux villes, ils sont nombreux qui choisissent de faire un grand détour en passant par Gagnoa, soit une distance de 502 km. Ce qui fait que pour un voyage en car, il faut compter entre huit et dix heures contre les cinq heures au temps de la splendeur de la Côtière. Heureusement, dans 15 mois, le calvaire des populations ne sera plus qu’un vieux souvenir. La Côtière devenue au fil des ans une voie redoutée va revêtir un nouveau bitume. « Ce tronçon réclamait en termes de renforcement la somme de plus de 300 milliards de FCFA. Et ce sont ces ressources mobilisées par le Président de la République Alassane Ouattara qui permettent de vous dire que dans 15 mois, les travaux de cette nouvelle voie seront achevés ", a déclaré le Premier Ministre Patrick Achi.

Les travaux de réhabilitation, d’un coût de 308 milliards de FCFA, ont été lancés le 18 septembre 2021 par le Premier Ministre, à la grande joie des populations. Cette nouvelle Côtière viendra renforcer le réseau routier de la Côte d’Ivoire. En effet, depuis 2011, le pays est en chantier dans le domaine des infrastructures routières. De l’Est à l’Ouest, du Nord au Sud en passant par le Centre. Aucune région n’est en marge. La route, dit-on, précède le développement. Partout, des routes sont construites, réhabilitées pour relier les localités entre elles et leur ouvrir de belles perspectives pour l’amélioration des conditions de vie des populations. La construction de ce réseau routier apporte le confort et la sécurité aux citoyens et la croissance économique au pays. De 2011 à fin 2019, ce sont 3 894 km de routes et une vingtaine de ponts qui ont été réalisés pour un investissement de plus de 3 000 milliards de FCFA.

Des voies bitumées ont surgi entre des villes qui en rêvaient depuis longtemps et avaient fini par ne plus y croire. C’est le cas de l’axe Tiéningboué-Mankono (60 km) et celui de Boundiali-Odienné (134 km). Les routes bitumées dégradées ont été refaites. Les axes Yamoussoukro-Bouaflé-Daloa (135 km) et Ferkessédougou-Ouangolo (46 km) s’étirent reluisants pour le grand plaisir des automobilistes. Bientôt, d’autres zones verront la fin de leurs travaux de bitumage. Il s’agit, entre autres, de Divo-Guitry (76 km), Bloléquin-Toulepleu (65 km), Touba-Séguéla (170 km), Séguéla-Mankono (65 km) et l’autoroute Yamoussoukro-Tiébissou (39,9km). Dans des villes comme Abidjan, Yamoussoukro, Daloa, Korhogo, Bouaké, les grandes artères ont fière allure. La voirie a fait peau neuve. Et conduire redevient un plaisir pour de nombreux automobilistes. 

À titre de rappel, la Côte d’Ivoire dispose d’un réseau routier de 82 612 km, dont 7 500 km bitumés. Et en termes d’entretien, plus de 22 000 km sont traités chaque année. Loin de se satisfaire des progrès réalisés dans le secteur, le gouvernement poursuit les investissements pour rapprocher les régions et les populations, faciliter les échanges et accroître la compétitivité de l’économie. Des ponts se dressent fièrement Béoumi aura attendu 43 ans, Bettié 60 ans. En Côte d’Ivoire, une vingtaine de ponts et échangeurs ont été construits à hauteur de 270 milliards de FCFA. À Béoumi, Bettié, Jacqueville, Dioulatiédougou, Koulikoro, etc. des ponts, instruments de désenclavement, symboles de renaissance, se dressent fièrement. Ces régions, grâce à ces infrastructures, peuvent penser et planifier leur développement. 

À Béoumi, le pont relie désormais le Centre, l’Ouest et le Nord du pays. À Bettié, les heures interminables à attendre le bac pour traverser le fleuve Comoé sont un lointain souvenir. Transporteurs, agriculteurs et commerçants ont retrouvé une liberté de mouvement qui facilite leurs activités. Les ponts ont fortement réduit le temps de déplacement des personnes et des biens et contribué à la réduction du coût de la vie. Ils facilitent l’écoulement des produits agricoles et offrent un meilleur accès aux services sociaux (centres de santé, écoles, etc.). À Abidjan, le Pont HKB, l’échangeur de l’Amitié ivoiro-japonaise, l'échangeur sur le boulevard Valery Giscard d'Estaing, etc. ont changé la physionomie de la capitale économique. La réalisation de ces ouvrages assure désormais une meilleure mobilité des personnes et réduit les embouteillages aux heures de pointe.

𝐒𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞 : 𝐂𝐈𝐂𝐆 #PP🇨🇮

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