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Fin de l'opération Barkhane : quelle stratégie pour les forces françaises au Sahel ? "Redéploiement vers la zone des trois frontières" "Inquiétudes pour le Nord-Mali"

La France a entamé, mardi, la phase finale du retrait des militaires de la base de Kidal, dans le nord du Mali, dans le cadre du redéploiement militaire français au Sahel annoncé en juin. Une réorganisation qui vise à concentrer la lutte antiterroriste dans la région des trois frontières, et transférer graduellement le commandement militaire aux armées africaines. Explications. 

L’armée française a entamé, mardi 12 octobre, son retrait du nord du Mali. Neuf ans après le début de l’intervention française visant à repousser l’avancée jihadistes vers la capitale Bamako, Paris compte désormais graduellement réduire ses troupes et transférer le commandement des opérations militaires aux armées africaines présentes sur le terrain. Une démarche mal comprise par le Premier ministre malien, qui a dénoncé un manque de concertation et accusé la France “d’abandon en plein vol”, alors que la situation sécuritaire du pays continue de se dégrader. Comment va s’organiser ce redéploiement militaire français et quel impact va-t-il avoir sur la lutte antiterroriste au Sahel ? France 24 fait le point.

Réduction des forces au sol et focus sur l’aviation 

“Une transformation profonde de notre présence militaire au Sahel”. Le 10 juin, le président Emmanuel Macron annonce la fin de l’opération Barkhane au profit d’une mission “d’appui, de soutien et de coopération aux armées des pays de la région”. Un mois plus tard, il en détaille le calendrier avec un retrait des troupes progressif qui doit débuter début 2022 pour passer de 5 000 à 2 500 ou 3 000 soldats à l’horizon 2023. Un projet qui comprend la fermeture de trois bases militaires dans le nord du Mali, à Kidal, Tombouctou et Tessalit, pour recentrer la lutte antiterroriste et “endiguer une diffusion de la menace au sud”, selon les mots du président. Parmi les soldats voués à rester, figurent des formateurs militaires, mais également un contingent des forces spéciales françaises chargées de traquer les jihadistes dans le Sahel.

Autre élément clé de la mission antiterroriste française : l’aviation. Alors que les forces au sol vont être réduites de moitié, la France maintient la présence de ses sept avions de chasse ainsi que de six drones armés dont l’utilisation est devenue primordiale dans la lutte antiterroriste. “Depuis longtemps l’armée française réclamait cette technologie qui permet de frapper vite et fort au bon endroit” explique Jean-Paul Paloméros, ancien chef d’État-major de l’armée de l’air, contacté par France 24. “Ces drones, qui ont enrichi notre arsenal depuis deux ans, agissent en parfaite complémentarité avec les avions de combat qui possèdent une puissance de frappe plus importante” souligne-t-il. “Cette technologie, qui a permis l’élimination par la France de plusieurs chefs jihadistes, représente aujourd’hui pour eux, la menace la plus aigüe. Car sur un terrain comme le Sahel, qui représente la taille de l’Europe, l’efficacité du déploiement militaire français a depuis longtemps montré ses limites”.

Redéploiement vers la zone des trois frontières 

Outre l'évolution des moyens, la France souhaite se désengager du nord du Mali pour réorienter la lutte antijihadiste vers la zone des trois frontières, jugée aujourd’hui comme le centre névralgique du terrorisme dans la région. Car ces dernières années, la crise sécuritaire s’est étendue à plusieurs pays voisins du Mali, notamment au Niger et au Burkina Faso. En 2021, le bureau humanitaire de l’ONU a recensé près de 300 incidents ayant causé la mort de 650 personnes dans cette zone sensible, pointant du doigt une augmentation des attaques jihadistes.

La zone dite "des trois frontières". La France va donc redéployer ses troupes vers les bases militaires de Gao et surtout de Menaka, plus proche de la frontière avec le Niger et qui abrite actuellement le commandement de Tabuka, le groupement de forces spéciales européennes. Cette force internationale, dotée de 600 militaires de huit pays européens, a pour mission de former, d'entraîner et d’accompagner au combat les forces armées maliennes. En parallèle, la base française de N'Djamena, au Tchad, est également maintenue, et la France compte renforcer sa présence au Niger. La base militaire de Niamey, qui héberge déjà le poste de commandant de la force conjointe du G5 Sahel, rassemblant des soldats de la Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad, “sera très fortement musclée”, avait annoncé en juillet Emmanuel Macron.

Inquiétudes pour le Nord-Mali 

Bien que la situation sécuritaire demeure volatile au Nord-Mali, Emmanuel Macron estime qu’il est du devoir de la France d‘amorcer un retrait progressif : “Je pense que nous n'avons pas vocation à rester, c'est pour ça que nous sommes en train de fermer des bases. (…) L'État malien doit avant tout revenir”, expliquait-il, lors du sommet Afrique-France le 8 octobre 2021. Une position vivement critiquée par le Premier ministre malien à l’Assemblée générale de l’ONU, où il a fustigé un manque de concertation et qualifié le retrait français d'"abandon en plein vol”. Au Mali “ceux qui manifestaient contre la présence française se réjouissent de ce départ, mais certains craignent aussi pour la suite” explique à France 24 Boubacar Haidara, politologue à Science-Po Bordeaux et à l'université Ségou, au Mali. “Il est clair aujourd’hui que l’État malien n’a pas les moyens d’investir la totalité du Nord” souligne le chercheur. 

Une constat partagé par Wassim Nasr, spécialiste des mouvements jihadistes à France 24 :

“Le Nord-Mali échappe au contrôle du gouvernement : cette zone est régie par des factions touarègues avec une forte présence jihadiste du GSIM (Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans), qui fait partie d'Aqmi, donc d'Al-Qaïda, et qui gère par endroit les contentieux entre citoyens” explique-t-il. “La situation sécuritaire au nord est loin d'être réglée mais pour Paris, le redéploiement est avant tout une question de priorité car la progression du GSIM et du groupe État islamique au centre représentent une menace plus grande pour la stabilité régionale”.

Le 12 octobre, jour du départ du dernier convoi français de la base de Kidal, le colonel Pascal Lanni, porte-parole de l'état-major, a précisé qu’un détachement français de Barkhane demeurerait sur place pour faire de la "réassurance" auprès des partenaires de la France. La force de maintien de la paix de l’ONU, Minusma, qui compte à Kidal 1 300 soldats guinéens et tchadiens, maintient quant à elle son effectif, aux côtés des 400 soldats des forces maliennes. 

“Le départ du Nord-Mali n’est pas une surprise, cela fait longtemps que la France l’envisage” souligne Jean-Paul Paloméros. “La priorité aujourd'hui n’est pas de reprendre le contrôle de toute la région, mais de contenir la menace en tenant des points clés où se trouve la population ainsi que les voies de communication. Les forces maliennes ont été formées en ce sens. La Minusma doit, quant à elle, jouer son rôle de pacificateur. La France continuera de mener des opérations ciblées à distance. Pour le reste, la présence militaire étrangère ne peut être une solution. Il s’agit d’un problème de politique nationale que seul le Mali peut traiter” conclut-il.

Publié le : 14/10/2021 - 19:41 Un membre du groupement des forces spéciales européennes Tabuka, le 3 novembre 2020, qui a pour mission de former, d'entraîner et d’accompagner au combat les forces armées maliennes.

© Daphné Benoit, AFP Texte par : David RICH

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© France 24

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EN VISITE AU RWANDA LE MINISTRE ZORO BALLO EPIPHANE EN IMMERSION " dans l'expérience anticorruption du Rwanda : actions, réalisation analyse comment le Rwanda a combattu la corruption administrative dans le secteur public

LE RWANDA, lutte d'une manière très efficace contre la corruption et c'est reconnut et félicité par la communauté economique internationale. L'expérience anti-corruption du Rwanda : actions, réalisations et leçons Cette étude analyse comment le Rwanda a combattu la corruption administrative dans le secteur public au cours des deux dernières décennies.

-L'accent mis sur la corruption administrative dans le secteur public est dicté par la difficulté d'évaluer, d'observer et de mesurer la corruption liée à la captation de l'État et par l'accent mis par les responsables rwandais sur la réduction de la corruption dans le fonctionnement quotidien du secteur public. Il peut toucher à certaines dimensions de la gouvernance telles que la voix et la responsabilité ou l'état de droit, il ne les analyse qu'à travers leur relation à la corruption. L'étude s'appuie principalement sur des entretiens en face à face menés en décembre 2019 avec des personnalités et des observateurs proches de la lutte contre la corruption. 

Cette étude sensibilise davantage à l'expérience du Rwanda en matière de lutte contre la corruption, étant donné son importance dans le développement du Rwanda et sa pertinence pour les efforts internationaux de lutte contre la corruption. L'étude est organisée comme suit : la première section décrit l'évolution de la corruption au Rwanda pour fournir un contexte aux efforts de lutte contre la corruption. La deuxième section traite de ces efforts, en mettant l'accent sur la transformation des normes et des standards, sur la prévention et sur les sanctions. La troisième section présente les principaux facteurs de réussite. La quatrième section identifie les leçons qui peuvent être tirées du Rwanda.nLa cinquième section se penche sur les défis restants dans le parcours anti-corruption du pays.  Citation "Banque mondiale. 2020. L'expérience anti-corruption du Rwanda : actions, réalisations et leçons .

Banque mondiale, Washington, DC. © Banque mondiale. https://openknowledge.worldbank.org/handle/10986/34564

Zoro Epiphane Ballo En visite d’immersion au Rwanda,

j’ai eu des séances de travail ce mercredi 13 octobre 2021, avec deux institutions en charge de la lutte contre la corruption. Il s’agit du Bureau du Grand Médiateur (l’Ombudsman) et de l’Organe National de Poursuites Judiciaires (Parquet). Ces échanges ont porté sur les Pratiques et Mesures mises en place pour lutter contre la corruption au Rwanda

Au nom du Chef de l’Etat, SEM. Alassane OUTTARA, et du Gouvernement Ivoirien, je me suis félicité, au cours des échanges, de l’excellence des relations entre Abidjan et Kigali. Non sans réitérer la volonté de l’Etat de Côte d’Ivoire à poursuivre sa coopération avec la République sœur du Rwanda.

Côte d'Ivoire: Un employé de banque recherché pour avoir détourné plus de 450 millions de FCFA "Détournement de fonds GCI"

Un employé recherché pour le vol de 450 millions de FCFA 19 ans après l'affaire Sia Popo Prosper, du nom du vigile anciennement en poste à l'agence centrale de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) à Abidjan, qui en 2002 avait réussi le hold-up du siècle en emportant la cagnotte de 3 millions d'euros, soit plus de 2 milliards FCFA, la Côte d'Ivoire renoue avec les détournements spectaculaires.

Cette fois, il ne s'agit pas d'un braquage, mais d'une grosse opération d'escroquerie qui aurait été perpétrée par Lasme Jean-Jacques Gnangne, développeur en service à la Société Générale de Côte d'Ivoire (SGCI). La banque l'accuse d'avoir réussi à détourner la somme de 450 millions de FCFA, en s'appuyant sur la maîtrise qu'il a de la base de l'éditeur à laquelle il a accès en tant que développeur.

Financial Afrik explique que le suspect "s'est octroyé un découvert de 600 millions de Franc CFA et s'est envolé. Le banquier indélicat laisse un compte bien au rouge avec -450 millions de Franc CFA". Toujours d'après le journal, "la facilité de découvert arrive à échéance le 24 février 2022. Le présumé responsable de la fraude, un AS des technologies de l'information selon son compte LinkedIn, était employé dans la dite banque en temps qu'informaticien". Cependant, rassure la SGCI que la situation est sous contrôle. "C'est donc en toute sécurité que nos clients et partenaires peuvent continuer à effectuer leurs opérations bancaires", indique-t-on du côté de la SGCI.

En attendant que des détails supplémentaires soient fournis sur cette affaire, le concerné serait en fuite, et activement recherché par les services de la police et de la gendarmerie.

 

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Esclavage au Mali : « Dans certains villages, on est au bord de la guerre civile »

Dans la région de Kayes, la persistance de l’esclavage par ascendance a provoqué de violents affrontements. Alors qu’Ismaël Wagué, le ministre malien de la Réconciliation, se rend aujourd’hui sur place, la chercheuse Marie Rodet analyse pour JA ce phénomène.

Ce 28 septembre, une vidéo montrant des jeunes ligotés et torturés à coups de gourdins et d’armes blanches a fait le tour des réseaux sociaux et soulevé colère et indignation. La scène, pour le moins macabre, se déroule à Tamora, dans la région de Kayes, lors de violents affrontements entre des militants anti-esclavagistes et des soi-disant « nobles ». Le bilan, qui n’a pas été officiellement confirmé, fait état d’un mort et d’une dizaine de blessés. Une trentaine de personnes ont été interpellées et depuis, plusieurs dizaines d’habitants de la région ont fui pour se réfugier à Bamako. 

Depuis 2018, la zone fait face à une montée de la violence liée à la problématique de l’esclavage par ascendance (« jonya », en bamanankan). Cette pratique, qui persiste à Kayes et dans d’autres région du pays, mène à de fortes discriminations. Des « esclaves » ont par exemple été empêchés d’accéder à leurs champs par des « nobles », ont rapporté des experts des Nations unies. Deux mois après l’adoption d’un « pacte social » pour la cohésion entre les communautés, Ismaël Wagué, le ministre de la réconciliation se rend ce jeudi 14 octobre dans la région.

À LIRE Mauritanie, Bénin, Côte d’Ivoire… Cette Afrique qui marche encore sous le joug de l’esclavage Spécialiste de l’Histoire de l’Afrique à la School of Oriental and African Studies (SOAS, Londres), Marie Rodet décrypte pour Jeune Afrique les ressorts historiques et politiques de ces pratiques esclavagistes.

Jeune Afrique : Au Mali, l’esclavage a été officiellement aboli en 1905 par l’administration coloniale. Comment expliquez-vous la persistance de cette pratique, notamment dans la région de Kayes ? 

Marie Rodet : En 1905, il s’agissait d’une abolition de la traite pour toute l’Afrique occidentale française. Mais, évidemment, les colons ont tardé à la mettre en place parce qu’ils ne voulaient pas perturber l’économie locale et l’ordre social sur lequel reposait toute leur hégémonie. Ils n’étaient pas assez nombreux pour contrôler toute la population. Ils avaient besoin des chefs locaux, qui étaient esclavagistes.

Certains esclaves ont alors pris en main leur libération et ont fondé de nouveaux villages, comme Liberté Dembaya, dans le sud de la région de Kayes. D’autres ont réussi à s’échapper, comme les tirailleurs après les guerres mondiales. Ils étaient, pour une partie, considérés comme des descendants d’esclaves mais ils y sont parvenus parce qu’ils avaient une solde et un statut. Ceux qui ont pu aller à l’école et avoir une carrière de fonctionnaires ont également réussi à s’en sortir.

Mais comme il n’y a pas eu de révolution générale, il n’y a pas non plus eu de changement de l’idéologie dominante. Dans l’ensemble des milieux sociopolitiques maliens, le sens de l’honneur reste attaché au fait d’être noble. On connait bien le mot en bamanankan : « horonya ».

LES « ESCLAVES » SONT DE PLUS EN PLUS ENTENDUS ET SOUTENUS, ET SEMBLENT EN PASSE DE GAGNER LA BATAILLE

Comment est apparu l’esclavage par ascendance au Sahel ?

L’esclavage est une institution tristement partagée dans le monde et sans doute aussi ancienne que l’histoire de l’humanité. L’esclavage au Sahel a été renforcé par la traite transatlantique, car elle a encouragé les guerres internes et la militarisation des royaumes locaux. D’après les récits locaux, il y a eu une dernière grande vague d’esclavagisation lors des guerres perpétrées par les armées de Samory Touré à la fin du XIXème siècle. Lors des attaques, les populations étaient décimées et les quelques survivants étaient capturés et mis en esclavage. Ce sont aujourd’hui leurs descendants qui sont victimes d’esclavage par ascendance.

Pourquoi assiste-t-on aujourd’hui à cette résurgence de la violence ? 

Une révolution idéologique est peut-être en cours. Les réseaux sociaux donnant de l’ampleur à toutes les informations, les « esclaves » sont de plus en plus entendus et soutenus, et semblent en passe de gagner la bataille. Mais face à eux, les « nobles » s’accrochent à leur petit morceau de pouvoir parce que c’est tout ce qui leur reste. Ils ne sont plus les plus riches, il ne leur reste donc que leur statut. Pour le conserver, il sont prêt à tout, y compris à la violence parce que l’esclavage même est une institution extrêmement violente : symboliquement, physiquement, socialement.

Que dit la loi concernant la pratique de l’esclavage par ascendance ?

Il n’y a pas de loi spécifique criminalisant l’esclavage par ascendance au Mali. On peut utiliser le code pénal quand il y a des violences, notamment en cas de violences physiques ou de meurtres. On peut invoquer l’article 2 de la Constitution, qui interdit toute discrimination basée sur l’origine sociale et les traités internationaux. Mais comme l’ont rappelé des magistrats de Kayes en juillet dernier, ils ne disposent pas d’instruments juridiques pour condamner les esclavagistes. Une loi qui criminalise l’esclavage par ascendance comme il y en a au Niger, au Sénégal ou en Mauritanie serait un pas essentiel. Mais, évidemment, cela ne suffit pas et il faut que les mentalités changent. 

C’EST UN PEU FACILE DE DIRE QUE CE SONT LES « ESCLAVES » QUI SE TOURNENT VERS LES GROUPES TERRORISTES 

Il y a pourtant eu un projet de loi en 2016… 

Le projet de loi de 2016 a été laissé dans un tiroir, parce que, depuis dix ans, tout est vu sous l’angle sécuritaire au Mali. Et effectivement, dans certains villages, on est au bord de la guerre civile à cause de cette question d’esclavage par ascendance. Sans compter que certains membres de groupes terroristes se sont réfugiés dans la forêt de Wagadu, près de Kayes. ==

À LIRE Mauritanie : « Il y a moins d’esclaves ici que chez certains de nos voisins » Certains craignent que les frustrations ne soient exploitées par ces groupes terroristes. Qu’en pensez-vous ?

Dans ces villages maliens, et notamment au nord de la région de Kayes, cela fait très longtemps qu’il y a des cellules dormantes de populations radicalisées. Les frustrations sociales et économiques touchent tout le monde, pas seulement les « esclaves ». C’est un peu facile de dire que ce sont ces derniers qui vont se tourner vers les groupes terroristes.

Source ttps://www.jeuneafrique.com

PHOTO : Ismaël Wagué, le ministre malien de la réconciliation à son arrivée à Bafoulabé dans la région de Kayes, le 14 octobre 2021. © Michel Yao. 14 octobre 2021 à 17:41

Par Bokar Sangaré Mis à jour le 14 octobre 2021 à 17:43

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EN DIRECT | Deux équipes face à face, mais un même objectif : améliorer le quotidien des enfants et des adolescents hospitalisés avec les Pièces jaunes et le Variétés Club de France !

EN DIRECT | Deux équipes face à face, mais un même objectif : améliorer le quotidien des enfants et des adolescents hospitalisés avec les Pièces jaunes et le Variétés Club de France !

 ✅Macron au football ⚽️ 🔴 Pour soutenir l’opération Pièces Jaunes, Emmanuel Macron a joué un match avec Variétés Club de France, à l'occasion des 5⃣0⃣ ans du club 🎂 Entouré d'anciens joueurs, le président de la République de France s'est offert un but sur penalty, qu'il a tiré au centre 👀.

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COMMUNIQUÉ *(ANAPRO-CI)*, Par *BOTI Bi ZOUA* Président de l' ANAPRO-CI

'Il nous revient de façon récurrente que, des individus, se prévalant de l'Association des Producteurs de Café-Cacao de Côte d'Ivoire *(ANAPRO-CI)*, incitent les producteurs à rentrer en grève.

 À toute fin utile, *l'ANAPRO-CI* informe l'opinion qu'aucunes instructions n'a été donnée par ses instances dans ce sens. Les producteurs du binôme Cacao Café en Côte d'Ivoire ont besoin de quiétude, pour mener à bien la commercialisation de leurs produits, après la fixation du prix bord champ par le gouvernement. 

Ce prix qui a été défini en fonction de beaucoup de facteurs que la faîtière ne peut stratégiquement pas   énumérer ici mais qui a été décidé en accord avec les représentants des producteurs. 

*L'ANAPRO-CI* milite donc avec ferveur pour que ce prix bord champ soit resté. En outre, en ce qui concerne la prime COVID qui est brandi comme prétexte, *l' ANAPRO-CI* est consterné de constater qu'en lieu et place du bien-être des vrais producteurs, des individus malintentionnés ne s'intéressent qu'à cette prime. Au demeurant, si une action du Conseils Café Cacao (CCC) doit être menée dans ce sens, elle ne pourrait se faire qu'avec l'aval du Conseil d'Administration de la faîtière des producteurs qui va l'entériner. Partant de là, toute revendication n'a pas lieu de se faire.

Enfin, *l'ANAPRO-CI* informe les producteurs que leurs représentants dans les conseils d'administration veillent au quotidien sur l'amélioration du climat des affaires dans le domaine du Café et du Cacao pour une répercussion sur le prix bord champ à eux appliqué et que ce prix soit respecté.

*L'ANAPRO-CI* lance donc un appel aux producteurs à se concentrer sur l'application effective du prix bord champ fixé par l'état, prix qui tient compte de l'environnement du moment en concertation avec ses instances pour que les acteurs de la filière s'en sortent à bon compte dans une bonne ambiance.

*BOTI Bi ZOUA* Président de l' ANAPRO-CI

✅𝐂𝐨𝐯𝐢𝐝-𝟏𝟗 : « 𝐉𝐞 𝐜𝐫𝐨𝐢𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐬 𝐮𝐧 𝐦𝐢𝐫𝐚𝐜𝐮𝐥𝐞́ », 𝐭𝐞́𝐦𝐨𝐢𝐠𝐧𝐞 𝐌𝐞 𝐌𝐢𝐜𝐡𝐞𝐥 𝐁𝐫𝐢𝐳𝐨𝐮𝐚 𝐁𝐢

Porte-parolat du Gouvernement Côte d'Ivoire

Abidjan, le 12 octobre 2021 - Invité à la conférence de presse «Tout Savoir Sur » consacrée à la Vaccination contre la Covid-19, Me Michel Brizoua Bi, avocat au Barreau d’Abidjan qui a contracté cette maladie, raconte son expérience et insiste sur le strict respect des mesures barrières et la vaccination.

« Je crois que je suis un miraculé ». Des mots qui en disent long sur les moments difficiles traversés par Me Michel Brizoua Bi qui a été malade de la Covid-19. L’avocat au Barreau d’Abidjan ne sait pas comment et où il a pu bien contracter ce virus « qui n’a pas de visage ». Avec l’évolution de son état de santé, l’avocat a été hospitalisé au Service des maladies infectieuses et tropicales (SMIT) du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Treichville. Dans ce service, assure-t-il, les patients bénéficient d’une excellente prise en charge. Il a saisi l’occasion pour dire sa gratitude aux autorités sanitaires et au personnel soignant du SMIT pour la qualité des soins offerts aux malades.

Totalement guéri, Me Michel Brizoua Bi exhorte les populations au respect strict des mesures barrières. « Il faut diffuser le plus largement possible la bonne information dans les espaces où il y a une forte incrédulité sur l’existence de la maladie, sa létalité et sur les mesures barrières », a-t-il souligné.

En ce qui concerne la vaccination, il a insisté sur la nécessité de l’étendre au plus grand nombre.

« Il est important de protéger tous ceux qui n’ont pas eu à faire face à cette maladie. C’est une maladie terrible et mortelle», a-t-il lancé. «Tout Savoir Sur » est une tribune initiée par le Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG). C'est un rendez-vous hebdomadaire pour donner la bonne information, répondre aux questions sur un sujet d’actualité, faire connaître un service de l’administration publique, etc. Cette plateforme d’expression s’inscrit dans le cadre du programme « Côte d’Ivoire solidaire » qui place le citoyen au cœur de l’action gouvernementale.

𝐒𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞 : 𝐂𝐈𝐂𝐆 #PP🇨🇮

L'Entretien Sur FRANCE 24 / Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre malien : "Nous devons tirer les leçons du passé"

 « il peut y avoir au niveau des autorités françaises, des approches qui ne sont pas les mêmes que celles du gouvernement malien ». « Il est hors de question d’imaginer que le peuple malien nourrit un sentiment anti-français », a-t-il déclaré.

Le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a accordé à France 24 et RFI un entretien en marge de l’Assemblée générale de l'ONU à New York. Il regrette, une fois de plus, la suspension des opérations militaires françaises qu'il qualifie d'abandon "en plein vol". Il s'exprime aussi sur la transition politique au Mali et les élections générales prévues le 27 février. Il défend un calendrier réaliste permettant de "minimiser les risques de contestation des résultats", quitte à décaler ce scrutin.

Par : Carrie NOOTEN Emmanuel SAINT-MARTIN Publié le : 27/09/2021 - 09:29

 

 A lire aussi Dr Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre de Transition :

«Les tensions entre la France et le Mali ne vont pas aboutir au divorce» 

A l’occasion de la 3e édition de la Journée mondiale du Coton, tenue à Genève, la semaine dernière, le Premier ministre de Transition, Dr Choguel Kokalla Maïga, s’est prononcé sur les tensions entre le Mali et la France. Devant les médias, le chef du gouvernement joue la carte de l’apaisement.

« Le Mali et la France constituent un vieux couple. Il y a par moment des scènes de ménage qui peuvent survenir de l’un ou de l’autre membre du couple. Mais je ne crois pas que cela va aboutir au divorce. Pour l’instant, les uns et les autres sont énervés. Ils disent beaucoup de choses sur le coup de l’énervement ; je pense qu’il y a beaucoup de perte de sang-froid », a souligné Dr Choguel Kokalla Maïga sur TV5 dans son journal d’Afrique de 20h30 du jeudi 7 octobre 2021. Selon le locataire de la Primature, « il peut y avoir au niveau des autorités françaises, des approches qui ne sont pas les mêmes que celles du gouvernement malien ». « Il est hors de question d’imaginer que le peuple malien nourrit un sentiment anti-français », a-t-il déclaré.

A en croire Dr Choguel Kokalla Maïga, le Mali a le droit de se tourner vers d’autres partenaires pour sécuriser son territoire. « Nous avons dit que notre partenariat avec la France n’est pas exclusif, parce que notre souci, c’est d’assurer la sécurité de nos citoyens », a-t-il fait savoir. Le Premier ministre issu du M5-RFP (Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces patriotiques) persiste et signe que les informations concernant la société privée de mercenaires Wagner relèvent des articles de presse et des rumeurs. « Nous avons dit que le jour où nous signerons quelque chose, nous le rendrons public. Nous n’allons pas nous cacher et nous n’avons pas honte de coopérer avec qui que ce soit, pour assurer la sécurité de nos concitoyens », a-t-il affirmé. 

Source B Siby

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Visite de travail à Kigali / Le Ministre Zoro Épiphane se remémore l'histoire du Rwanda

En mission de retour d'expériences à Kigali - Rwanda, depuis le 09 octobre 2021, le Ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance, du Renforcement des Capacités et de la Lutte Contre la Corruption ( MPBGRCLC ) , Epiphane Zoro, a visité ce mardi 12 octobre, le mémorial du Génocide de Kigali et le Centre de campagne contre le génocide, pour s'imprégner de la part strictement contextuelle et culturelle de l'histoire du Rwanda dans les politiques publiques de gouvernance et de développement humain.

#Rwanda

COMMENT ÉVITER DE SE ARNAQUER POUR L'ACHAT D'UN TERRAIN EN CIV ( ABIDJAN )

Pour tout achat en matière immobilière il faut tout d'abord se renseigner sur les documents que le vendeur détient sur le bien en question, ■ Si celui-ci détient : - un ACD - un Certificat de propriété, - un Certificat de mutation de propriété, - un ACP,

Prière de passer voir le Notaire pour les vérifications et la certification des documents, - une Lettre d'Attribution / ou un ACD en cours , Prière de passer voir un Huissier de justice pour les vérifications et la certification des documents,

■ Si le terrain en vente est un terrain villageois c'est-à-dire un terrain avec une attestation villageoise il vous faut d'abord vérifier: - si le lotissement sur lequel figure le lot est approuvé par le ministère de la construction, - si le lotissement n'est pas approuvé je vous prie de ne pas vous engager, par contre,

● si le lotissement est approuvé prière de vérifier dans le guide du village si celui qui veut vous céder le lot y est inscrit de façon régulière ensuite effectuer la même vérification dans le guide du ministère, si son nom est inscrit dans les deux guides vous pouvez vous engager, - faire une cession et - demander une attestation de cession en votre nom , - recourir par la suite à un Commissaire de justice pour effectuer le compulsoire celui-ci va se charger de procéder au formalités de mutations dans les deux guides (village et ministère de la construction) - une fois le PV de compulsoire délivré, - vous devez vous faire établir un dossier technique de bornage signé par un géomètre expert agréé.

●Se dépêcher pour formuler sa demande D'ACD en joignant ces documents : - 04 copies de votre CNI , - l'original du PV de compulsoire plus 3 autres copies , - le dossier technique, - l'original de l'attestation plus 3 autres copies - plus un montant de 101 000 fcfa .

Suivre attentivement votre demande D'ACD car le premier titre de propriété définitif sur un bien immobilier en côte d'ivoire c'est L'ACD , l'attestation villageoise n'est rien d'autre qu'un document délivré par les autorités coutumières pour vous permettre de faire établir votre ACD.

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