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𝐋𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐨𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐚𝐝𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐢𝐟𝐬 𝟐𝟎𝟐𝟏 : 𝟏𝟏𝟏 𝟖𝟐𝟗 𝐜𝐚𝐧𝐝𝐢𝐝𝐚𝐭𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐬𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐮𝐫 𝐭𝐚𝐛𝐥𝐞

 Abidjan, le 09 octobre 2021- Les compositions pour les 352 concours administratifs 2021 auxquelles prennent part 111 829 candidats, ont été lancées officiellement le samedi 09 octobre 2021 au lycée classique d’Abidjan, par la ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration, Anne Désirée Ouloto.

Au total, ce sont 115 979 candidatures, dont 111 829 compositions sur table et 4 150 sur étude de dossiers pour 11 874 postes budgétaires.

" L’organisation est parfaite. Les compositions ont démarré à temps. Les candidats sont dans les conditions pour composer. Les organisateurs (chefs de centre, de secrétariat, les surveillants, etc.) sont à leur poste. Nous avons apprécié le pôle médical et le site d’accueil (salle nourrice) des enfants dont les mères sont en composition ", s’est réjouie la ministre. Anne Ouloto a rappelé que son ministère a travaillé à l’amélioration de l’environnement global de ces concours, tant au niveau administratif que sécuritaire, afin d’avoir ’’des concours propres’’. ’’Nous disons aux candidats que seule leur compétence sera prise en compte’’, a dit Anne Ouloto.

Et d’ajouter : ’’La particularité cette année, c’est la prise en compte de toutes les préoccupations de nos concitoyens et des instructions du Président de la République et du Premier Ministre qui ont souhaité que nous ayons des concours propres. Trop de rumeurs autour des concours tuent la volonté du gouvernement à offrir à ses concitoyens, jeunes, travailleurs et fonctionnaires de l’administration publique un profil de carrière fiable, pertinent et rassurant’’./

Selon la ministre, les résultats seront proclamés au fur et à mesure. ’’Nous nous donnons un délai de 21 jours pour proclamer les résultats de chaque session" , a-t-elle précisé. 

𝐒𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞: 𝐂𝐈𝐂𝐆 / Porte-parolat du Gouvernement Côte d'Ivoire · #sociétéPP🇨🇮

Zoro Epiphane Ballo en visite de travail au Rwanda

Le Ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance, du Renforcement des Capacités et de la Lutte contre a corruption, Zoro Epiphane BALLO effectue une visite de travail au Rwanda, du 11 au 17 octobre 2021. 
  Au cours de son séjour, le Ministre aura un agenda particulièrement chargé.  Plusieurs séances de travail sont prévues avec les principales autorités de ce pays en charge de la lutte contre la corruption. A savoir l’ombudsman (Médiateur), le Ministre de la Justice, le Procureur Général, l’Inspecteur Général et le Réseau des parlementaires rwandais contre la corruption affiliée au Réseau des parlementaires africains contre la corruption (APNAC).

La stratégie de lutte contre la corruption notamment la mise en œuvre de la politique anti-corruption ainsi que les pratiques et mesures mises en place pour lutter contre le fléau, les enquêtes et poursuites des délits économiques et financiers, les détournements de fonds publics et le blanchiment d’argent figurent également sur l’agenda.

 Le Ministre suivra, entre autres, une présentation sur le rôle de l’Office of Auditor General dans la lutte contre la corruption dans l'utilisation des fonds publics et de Transparency International Rwanda ainsi que celui de la Police nationale dans la même lutte. La présentation du Comité des comptes publics (PAC), le contrôle du Parlement sur les dépenses publiques, l’élévation des standards financiers des entités locales en termes de performance, le suivi, l’évaluation et le rapport sur la bonne gouvernance et la prestation de services font partie des activités à réaliser. 

Des séances de travail portant sur les rôles de l’Autorité des marchés publics dans l’utilisation des fonds publics, et du Government Action Coordination Unit (GACU), à savoir la création, l’organisation et la coordination des actions gouvernementales dans le domaine du climat d’investissement ainsi que les contras de performance sont également prévues.

  

Deux visites historiques, notamment celle du Mémorial du Génocide et celle de la ville de Kigali boucleront le séjour du Ministre Zoro au Rwanda.  Source / COMMUNIQUE DE PRESSE : Direction de la Communications et des Relations Extérieures MPBGRCLC

A lire Aussi 

 Paul Kagame prône une lutte acharnée contre la corruption en Afrique

DÎNER OFFERT PAR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, S.E.M. ALASSANE OUATTARA, ET LA PREMIÈRE DAME, MME DOMINIQUE OUATTARA, AU PRÉSIDENT DU RWANDA, S.E.M. PAUL KAGAMÉ, ET À SON ÉPOUSE, MME JEANNETTE KAGAMÉ

Abidjan- Le président rwandais Paul Kagame a préconisé, lors d'une rencontre avec les chefs d’entreprises de la Confédération générale des entreprises de Cote d'Ivoire (CGECI), une lutte acharnée contre la corruption en Afrique pour un développement inclusif de nos pays. "Le fléau de la corruption est présent dans tous les domaines de la société africaine (...)

Elle est dangereuse, il faut la combattre avec hargne », a déclaré le président Paul Kagame, jeudi, à la maison de l’Entreprise. Ce combat contre cette mal gouvernance doit conduire le continent africain à privilégier l'industrialisation des entreprises. « L’Afrique doit relever le défi de la transformation des matières premières (...)

Ensemble tout est possible », a-t-il dit, dans son adresse aux chefs d’entreprises de la CGECI. La transformation structurelle de nos économies, l’émergence des entreprises nationales et l'élargissement des marchés nationaux sont des exigences de développement, selon le président de la CGECI, Marie Ackah. Il a sollicité la présidence de Paul Kagame pour la prochaine édition de la CGECI Academy, qui enregistrera la participation de chefs d'entreprises du Rwanda.

Pour le Vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan, le processus de réconciliation mis en œuvre par le président du Rwanda, sa détermination à moderniser son pays et son combat contre la corruption sont à saluer. Le ministre de la Construction, du Logement de l’Urbanisme, Bruno Nabagné Koné a représenté le président de la République à cette cérémonie.

Les entreprises membres de la CGECI cumulent un chiffre d'affaires annuel de 14 000 milliards de francs CFA, a rappelé le président de cette confédération, Jean Marie Ackah.

nmfa/fmo

Zoro Epiphane Ballo / l'AIGF, est la première structure étatique à se soumettre à cet exercice de bonne gouvernance. #Dispositif Anticorruption

#Bonne Gouvernance J'ai procédé, cet après-midi, à la remise du manuel contenant les outils anticorruption et de mise en conformité à l'attention de l'Agence Ivoirienne de Gestion des Fréquences Radioélectriques (AIGF), en présence du Représentant du Ministre de l'Economie Numérique, du PCA et du DG par intérim de l'agence.

J'ai félicite l'AIGF, qui est la première structure étatique à se soumettre à cet exercice de bonne gouvernance. #Dispositif Anticorruption #Bonne Gouvernance

Zoro Epiphane Ballo

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J’ai été mis en prison par un procureur qui 20 ans plus tard dis qu’il le regrette car y’avais pas de preuve et que si c’était à refaire il le referai pas.

VIDEO / BFMTV / L’interview événement de Bernard Tapie sur BFMTV L’occasion de la diffusion de l’enquête, "Bernard Tapie, les matchs de sa vie", l’ancien homme d’affaires et homme politique a accepté de réagir au visionnage de ce document et de répondre à toutes les questions de Bruce Toussaint en direct sur BFMTV. Chaque lundi soir, "LIGNE ROUGE" propose une enquête long format réalisée à 100% par la rédaction de BFMTV.

Ce travail d’investigation sur un thème de l’actualité sera suivi d’un débat en plateau animé par Aurélie Casse ou Bruce Toussaint. BFMTV, 1ère chaîne d’information en continu de France, vous propose toute l’info en temps réel avec 18h d’antenne live par jour et des directs partout à travers le monde où l’actualité le nécessite. BFMTV, c’est aussi les débats et les grands reportages d’actualité.

Retrouvez BFMTV sur le canal 15 de la TNT et sur BFMTV.com.

Bernard tapie :"Je prend l’OM, je suis champion d’Europe, je prend le vélo je gagne le Tour de France je prend la voile je bat le record du monde. Avec l’OM une finale perdu une demi finale et une finale gagner. Ça va les mecs j’ai fais le taf. Arrêter de toujours remuer les choses sur des affaires qui n’existe pas. J’ai été 6 fois inculper. 5 non lieux / une relax J’ai été mis en prison par un procureur qui 20 ans plus tard dis qu’il le regrette car y’avais pas de preuve et que si c’était à refaire il le referai pas. Arrêter de vous nourrir des choses que vous avez vous même crée"

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Pascal Boniface répond aux critiques émises à l'encontre de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (Iris), dont il est le directeur.

"La tribune publiée dimanche dernier par la députée européenne Nathalie Loiseau et la chercheuse Valérie Niquet (à lire ici) pose un problème fondamental : la faiblesse des thinks tanks géopolitiques français. Ceux-ci sont peu nombreux et sous-financés, au moment où la lutte dans le débat d'idées au niveau international fait rage.

Nous ne sommes que quelques-uns à pouvoir faire valoir un point de vue français dans les multiples enceintes où se forgent les opinions de l'expertise internationale. Et où toutes les autres puissances, quel que soit leur régime, sont fortement présentes.

Les think tanks français sont financés par l'Etat pour les recherches qu'ils font sur la base de contrats ou d'appel d'offres. Mais défendre un point de vue français - qui peut être différent du point de vue gouvernemental - se fait en réalité bénévolement, tout comme d'ailleurs le travail pédagogique auprès de nos concitoyens. 

Aucun chercheur de l'Iris n'a jamais vu sa liberté d'expression entravée pour ne pas froisser un partenaire 

Les think tanks français dépendent des contrats de l'Etat ou d'entreprises. Il faut savoir émettre des désaccords avec ces partenaires pour rester crédible. Aucun chercheur de l'Iris n'a jamais vu sa liberté d'expression entravée pour ne pas froisser un partenaire. 

Nathalie Loiseau et Valérie Niquet évoquent l'influence que des pays étrangers pourraient exercer via des partenariats avec des think tanks. Elles citent la Chine, mais c'est loin d'être le seul pays à avoir une stratégie d'influence, même si c'est le pays dont le système politique est le plus éloigné du nôtre le plus actif en la matière. ============ L'influence américaine est sans commune mesure, mais il s'agit d'un pays allié et cela passe mieux. Il faut distinguer les think tanks de rayonnement international des petites structures souvent uninominales malgré des titres ronflants qui sont bien plus manipulables par des intérêts étrangers. Il faudrait aussi évoquer le travail des agences de communication qui ont souvent des budgets colossaux pour modifier de façon positive l'image de certains pays. 

Les gouvernements successifs mettent en avant l'importance du débat d'idées et du soft power mais en réalité, ils ne font pas grand-chose pour aider les think tanks

Dans son rapport sur les influences chinoises publié à la mi-septembre, l'Institut de recherche stratégique de l'Ecole militaire (IRSEM) a mis en cause l'Iris pour avoir coorganisé avec l'ambassade de Chine trois colloques sur les routes de la soie en 2017, 2018 et 2019. En organisant ces colloques, aurions-nous été en quête désespérée de financement pour compenser l'absence de financements français? En aucun cas. Nous pensions que le thème était intéressant. L'ambassade de Chine a pris en charge les frais qui ont permis l'opération, mais pas asservi l'Iris. Contrairement à ce que l'IRSEM affirme dans son rapport, nous avons fait entendre une voix française critique. Nous n'avons pas renouvelé l'opération par la suite du fait du durcissement de ton de l'ambassade de Chine. D'autres think tanks français coopèrent avec les autorités chinoises, y compris après 2020, et l'IRSEM a admis en faire de même.

Pourquoi dès lors ne cibler que l'Iris? Serait-ce parce que ses positions, assez souvent en franc-tireur, peuvent agacer? 

Tout ceci ne nous a jamais empêchés de critiquer certaines positions chinoises, tout en refusant de participer à une croisade antichinoise dans laquelle veut nous entraîner la diplomatie américaine. Les gouvernements successifs mettent en avant l'importance du débat d'idées et du soft power mais en réalité, ils ne font pas grand-chose pour aider les think tanks, parce que ce n'est pas rentable électoralement, peu visible, et utile uniquement à long terme.

N'est-il pas le temps d'ouvrir un large débat sur ce sujet?" 

* Pascal Boniface vient de publier avec Hubert Védrine l'Atlas des crises et de conflits (Armand Colin, Fayard)

Par Redaction JDD Pascal Boniface, le directeur de l'Iris. Pascal Boniface, le directeur de l'Iris. (AFP)

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Afrique-France : à Montpellier, Emmanuel Macron prend une série d’engagements

Restitution d’œuvres, création d’une Maison des mondes africains, accent sur l’économie et la démocratie… Lors du sommet Afrique-France, le président français a fait de nombreuses annonces. Seront-elles à la hauteur des attentes ? 

Le 27e sommet Afrique-France, organisé le 8 octobre à Montpellier, a bien été fidèle à sa promesse de nouveauté. Emmanuel Macron l’avait annoncé haut et fort, il s’agissait cette fois de donner la parole à la jeunesse du continent, notamment à travers les sociétés civiles et les diasporas, invitées cette fois en lieu et place des chefs d’États.

L’ambiance, bien plus festive et surtout bien moins protocolaire que par le passé, confirmait un vrai changement de format, les matchs de basket et les concerts enflammés remplaçant les discussions feutrées entre présidents des éditions précédentes. 

Emmanuel Macron omniprésent De chef d’État, il n’y en avait donc qu’un seul, mais omniprésent dès le moment où il a posé le pied sur le sol de la vaste Arena-Sud-de-France qui accueillait l’événement. Comme si Emmanuel Macron profitait de l’absence de ses homologues pour bénéficier davantage de la lumière des projecteurs. 

Et pour cela, il n’a pas hésité à donner de sa personne. À peine arrivé, en fin de matinée, il saisit le micro pour participer à la table ronde sur la coopération muséale, puis va se faire tirer le portrait sur l’espace Tech4scale consacré aux start-ups africaines, avant d’aller taquiner le ballon de foot ou de basket avec la jeunesse locale sur le terrain installé pour l’occasion.

Mais le grand rendez-vous de la journée, pour le président français et pour les quelque 3 000 personnes présentes, était bien sûr la séance plénière de l’après-midi, durant laquelle Emmanuel Macron a ouvert le dialogue avec onze jeunes issus du continent autour des thèmes soulevés par Achille Mbembe dans le document qu’il a remis à l’Élysée trois jours plus tôt. L’intellectuel camerounais clôturait son rapport par treize propositions qui doivent permettre à terme une redéfinition des relations entre l’Afrique et la France, tel qu’Emmanuel Macron l’avait esquissé dans son discours de Ouagadougou en 2017.

À LIRE Afrique-France : Cheikh Fall, Arthur Banga… Ces jeunes qui débattront avec Macron à Montpellier

Achille Mbembe peut être satisfait, puisque ses deux premières recommandations connaitront une application immédiate. Un Fonds d’innovation pour la démocratie va bien voir le jour. Doté d’un budget de 30 millions d’euros sur trois ans, son rôle sera de soutenir « les acteurs du changement sur le continent africain ». Ses orientations seront décidées par un comité de personnalités issues des sociétés civiles de France et d’Afrique, pour mieux en garantir l’indépendance.

La création d’une « Maison des mondes africains et des diasporas » sera également à l’étude. Une mission de préfiguration doit permettre de dessiner les contours de cette future institution à dominante culturelle, mais qui doit également embrasser les thématiques du débat d’idées, de la recherche et de l’entrepreneuriat. Cette mission, dont la présidence honorifique sera confiée à Achille Mbembe, disposera de six mois pour rendre ses premières propositions.

Une AFD plus politique ? Les onze autres recommandations ne sont pas enterrées, mais seront portées au fur et à mesure par les administrations les plus concernées, à commencer par l’Agence française de développement (AFD), appelée à jouer un rôle plus politique dans le rapport Mbembe.

Parmi les autres annonces importantes de l’après-midi, la relance du projet Digital Africa a bien été confirmée, cette fois-ci au sein de Proparco, filiale de l’AFD dédié au secteur privé, ainsi que la restitution au Bénin « dès les prochaines semaines » de 26 œuvres d’art pillées au palais d’Abomey au XIXe siècle. 

À LIRE Afrique-France : ce qui va se jouer au sommet de Montpellier

Le ministère français de la culture doit également lancer un fonds de soutien pour l’accueil d’exposition et la circulation d’œuvres d’art africaines. D’un montant de 300 000 euros sur trois ans, ce fonds, à destination d’institutions muséales du continent, devra soutenir entre trois et cinq projets par an. 

Un séminaire, « Itinéraire culture » sera également proposé chaque année, dès 2022, aux professionnels des musées africains pour les accompagner dans l’organisation et la conception d’expositions temporaires, pendant qu’un programme d’échanges entre professionnels des patrimoines français et africains doit voir le jour « selon des modalités encore à définir ».

AU-DELÀ DES ÉLÉMENTS DE LANGAGE, LE CHANGEMENT TANT ANNONCÉ RISQUE DE PRENDRE ENCORE UN PEU DE TEMPS

Les industries culturelles et créatives étant particulièrement mises à l’honneur à Montpellier, les programme existants – « Accès culture », visant à financer des micro-projets, et « Afrique créative », incubateur d’entreprises culturelles – , verront leur couverture étendue et leurs budgets renforcés à hauteur de 2,5 millions d’euros supplémentaires chacun, abondés par l’AFD.

Enfin, concernant l’enseignement supérieur, un nouveau dispositif sera mis en place pour favoriser les mobilités croisées d’étudiants entre la France et l’Afrique, en s’appuyant sur les partenariats existants entre établissements français et africains. 

Pas sûr pour autant que ces initiatives soient suffisantes pour réellement refonder les relations futures entre la France et l’Afrique. Elles sont en tout cas bien loin de prendre en compte les attentes et les revendications avancées par les onze jeunes africains durant la plénière et auxquelles les annonces d’Emmanuel Macron n’ont pas vraiment répondu. Au-delà des éléments de langage, où les termes d’ « investissement solidaire » remplacent par exemple mot pour mot l’ « aide au développement », le changement tant annoncé à Montpellier risque de prendre encore un peu de temps.

8 octobre 2021 à 20:54 Par Olivier Caslin -

Envoyé spécial à Montpellier Mis à jour le 8 octobre 2021 à 22:48

Source J A / www.jeuneafrique.com

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Emmanuel Macron: En ce qui concerne la Côte d'Ivoire...je ne suis pas membre du parti au pouvoir. On ne pouvait pas savoir que celui qui était désigné allait mourir..

SOMMET FRANCE-AFRIQUE Arthur Banga : M. Le président, il faut que la France ait désormais une position claire contre ceux qui tripatouillent les constitutions en Afrique. Emmanuel Macron: En ce qui concerne la Côte d'Ivoire...je ne suis pas membre du parti au pouvoir. On ne pouvait pas savoir que celui qui était désigné allait mourir...on était dans un cas de force majeur. Tout va dans le bon sens dans ce pays actuellement.

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Côte d'Ivoire : Simone Gbagbo à Issiaka Diaby du collectif des victimes lors d'une causerie débat « Initché »

Des personnalités ont pris part ce jeudi 07 octobre 2021, à Abidjan, à une causerie débat autour du thème « Procès Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé à la CPI : Quelles leçons apprises et quelle trajectoire pour la réconciliation nationale ? » 

Invitée lors de la rencontre, l’intervention de Simone Ehivet Gbagbo, était très attendue par l’assistance.

 L’ancienne première Dame de Côte d’Ivoire, s’est adressée à Issiaka Diaby qui se proclame Président du Collectif des Victimes de la crise postélectorale de 2010-211. 

 Bien avant, la future ex-épouse de Laurent Gbagbo a fustigé la Cour Pénale Internationale (CPI) et la communauté internationale dans la gestion du conflit ivoirien. 

« Le concept de la CPI, je suis dubitatif et je pense que le procès que nous avons connu me donne raison. Pour moi, rendre la justice, c’est appliqué les lois qui sont consensuelles. C’est tenir compte d’un environnement sociologique. C’est de mettre en action, les hommes qui non seulement connaissent le droit, mais qui connaissent le terrain, ont du courage et qui sont extrêmement intègres et ont le courage des décisions qui doivent être prises », a-t-elle souligné et d’affirmer que, cela n’a pas été le cas avec la CPI.

« Ce qu’on a vu, ce sont les décisions prises avant que le procès ne commence. Disons ce sont des décisions politiques auxquelles nous sommes habitués depuis la période coloniale. (...) sauf que, en Côte d’Ivoire, le combat qui a été mené démontre que cette méthode peut échouer, quand la population s’engage, soutient, combat, déclare, dénonce, c’est ce que nous avons compris. Heureusement, les juges ont fini par être habités par la sagesse et ont mis fin à ce procès. De mon point de vue, c’est un procès qui va entacher l’histoire de la communauté internationale. »

Face aux agissements de M. Issiaka Diaby d’ailleurs présent lors du débat et qui ne manque aucune occasion pour appeler à l’ouverture d’un nouveau procès à Abidjan, contre Laurent Gbagbo et Blé Goudé, parce que selon lui sont véritables auteurs de la crise de 2010, Simone Gbagbo croit savoir les raisons qui motivent ce dernier et de relever.

" Une rébellion ça se mate. Mais LAURENT GBAGBO s'est assis avec le chef rebelle pour signer des accords avec lui . Il a même fait sa promotion en le nommant premier ministre. Alors qu'ils ont tué des gendarmes et massacré des gens à l'Ouest . GBAGBO a oublié qu'un rebelle reste un rebelle. Et c'est le même qui est venu le combattre après . Heureusement que ALASSANE OUATTARA a compris. " 

« Mr Diaby dit, quand vous êtes au pouvoir et que vous avez un adversaire rebelle, vous devez le matraquer, le détruire, l’écraser, vous ne l’avez pas fait, donc vous êtes coupables et je suis d’accord », a dit Simone Gbagbo et de lancer envers lui : « Mr Diaby Initché (Ndrl : Merci en langue Malinké). 

Source / Koaci.com - jeudi 07 octobre 2021 - 18:16 Donatien Kautcha, Abidjan 

INVITÉ AFRIQUE *Achille Mbembe: «Il existe d'immenses possibilités de transformation» des relations Afrique-France

Nommé par Emmanuel Macron, l’historien camerounais a remis au président français un rapport regroupant 13 propositions pour «refonder» les rapports entre l'Afrique et la France.

Le sommet Afrique-France, s'est ouvert ce vendredi 8 octobre à Montpellier, dans le sud de la France. Entrepreneurs, représentants des sociétés civiles, acteurs de la culture, du sport… 2 500 à 3 000 personnes – dont 700 en provenance du continent – participent à l’événement. Petite révolution : aucun chef d’État africain n’a été convié pour l’occasion. Ce rendez-vous est « exclusivement consacré à la jeunesse et à la société civile », selon les mots de l’Élysée. Emmanuel Macron a échangé avec une douzaine de jeunes issus de différents pays du continent. Véritable cheville ouvrière de ce sommet, Achille Mbembe, rendra compte, lui, du travail qu’il a mené depuis le mois de janvier 2021.

Le philosophe et historien camerounais a lancé de mars à juillet plus d’une soixantaine de rencontres avec des jeunes et des représentants des sociétés civiles dans 12 pays du continent. Le fruit de ces « dialogues » a donné lieu à un rapport que l’intellectuel a remis mardi au président français. Rapport dans lequel il formule des propositions pour « refonder » la relation entre la France et le continent. Achille Mbembe est l’invité de Pierre Firtion.

RFI : Qu’est-il ressorti de ces dialogues que vous avez menés sur le continent avec ces jeunes et ces représentants des sociétés civiles ?

Achille Mbembe : Il y a plusieurs choses. Il faut dire d’abord que c’était un exercice délicat, cela n’avait jamais été fait. J’ai le sentiment, au sortir de ces sept mois, d’avoir été honnête et surtout d’être resté lucide. Une fois cela dit, évidemment, il faut garder à l’esprit la complexité des enjeux. Mais cela dit, il existe d’immenses possibilités réelles de transformation pourvu que, de part et d’autre, on sache s’y prendre.

Ces dialogues ont donné lieu à un rapport que vous avez remis mardi 5 octobre au président Macron. Vous formulez à la fin de ce document 13 propositions pour refonder la relation entre la France et le continent africain… 

Il n’en fallait pas plus, en tout cas de mon point de vue, parce qu’au fond, il y a beaucoup de choses qui se font d’ores et déjà. Et il y a eu en particulier depuis 2017 une foule d’initiatives qui ont été mises en route. Donc évidemment, l’impact ne se fera ressentir que petit à petit, parce que ce n’est pas en quatre ans qu’on change tout. Il n’y avait pas besoin de répéter ce qui se fait déjà. Il y avait besoin d’imaginer de nouveaux outils, une nouvelle génération d’outils, de mettre l’accent sur comment répondre aux trois grandes aspirations qui sont remontées des dialogues : la grande demande de mobilité et de droit à la circulation, à commencer par la mobilité et le droit à la circulation en Afrique même ; la grand demande de démocratie face effectivement à des régimes qui, pour l’essentiel, sont en train de détruire les moyens d’existence des gens ; et la grande demande également de dignité que l’on voit bien surgir à l’occasion de nombreux débats autour de la colonisation, du rapport asymétrique à la France.

Vous dîtes que beaucoup de choses ont été faites depuis quatre ans. Mais, on a le sentiment que les critiques envers la France ont pris de l’ampleur ces derniers temps ?

Il y a eu des inflexions, ça c’est manifeste. Évidemment, il y a des controverses autour des interventions militaires, du soutien présumé à des tyrans au mépris de l’ordre constitutionnel. Le cas tchadien a suscité une grande colère au sein de l’opinion africaine. Il y a tout ce qui a trait à ce que j’appelle dans le rapport la « conditionnalité migratoire », qui ne concerne pas d’ailleurs que la France, qui concerne l’Europe dans le sens où l’Europe a renforcé le contrôle de sa frontière Sud. Ce qui a abouti à faire de la Méditerranée une véritable fosse commune. Les choses pourraient s’arrêter là. Sauf qu'au fond, dans le cadre de cette politique, elle est parvenue à imposer aux États africains des pseudos conseils d’appui coercitif qui ont pour conséquence de rendre plus difficile encore la circulation des Africains à l’intérieur du continent. Et cela n’est pas acceptable. Tout comme il n’est pas acceptable de lier l’aide publique au développement à l’obligation de déporter les migrants africains. Donc, il y a là des motifs de très grande colère et de divergence qui demeurent.

Les divergences demeurent également en ce qui concerne la politique de restitution, parce qu'au fond, je dirais que la France en dépit de la volonté du président Macron ne dispose pas encore d’une véritable politique de restitution. Elle a mis en place une politique que j’appellerai de « dérogation ponctuelle et limitée ». Cela n’est pas suffisant. Donc, il y a un certain nombre de domaines comme cela où il y a des choses à faire.

Vos propositions sont-elles de nature à véritablement changer la relation entre la France et l’Afrique ? 

Dans les propositions stratégiques qui ont été formulées, certaines visent effectivement à transcender ces divergences et à aller de l’avant, à construire de solides bases pour aller très loin. Évidemment, il ne faut pas être naïf non plus : il y a un contexte, il y a d’autres forces qui ne regardent peut-être pas nécessairement dans la même direction. Il y a des arbitrages à effectuer, mais dès le départ, moi, ce qui me tenait à cœur, c’était de faire ce travail de la façon la plus honnête possible et la plus lucide possible. Et je crois pouvoir dire au point où on en est, que cet objectif a été atteint. 

GUILLEM SARTORIO / AFP Par : Pierre Firtion Publié le : 08/10/2021 - 07:23

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INVITÉ AFRIQUE Laurent Duarte (Tournons la Page): «La politique de la France au Sahel est dans une impasse»

Publié le : 04/10/2021 - 07:53 Emmanuel Macron, lors du Sommet de Pau, en janvier 2020, entouré du président nigérien Mahamadou Issoufou à droite et du président tchadien Idriss Déby à gauche. Emmanuel Macron, lors du Sommet de Pau, en janvier 2020, entouré du président nigérien Mahamadou Issoufou à droite et du président tchadien Idriss Déby à gauche. AP - Guillaume Horcajuelo Par : Claire Fages 

À quelques jours du sommet Afrique-France de Montpellier, un collectif d'ONG actives au Sahel demande une refondation de la politique sahélienne de la France et lance avec l'IRIS un cycle de débats sur le sujet. Parmi ces ONG, le collectif « Tournons la Page ». Son secrétaire exécutif Laurent Duarte est notre invité.

RFI : On vient d’assister à un clash entre le Premier ministre de transition du Mali, Choguel Maïga, et le président français, Emmanuel Macron. Qu’est-ce que cela nous dit de la politique sahélienne de la France ?

Laurent Duarte : On voit, avec cette montée des tensions, que la politique de la France est dans une impasse. Le Sahel est dans une crise multidimensionnelle, depuis maintenant de nombreuses années, et la France adopte un discours essentiellement sécuritaire et très peu à l’écoute des sociétés civiles du Sahel et des sociétés civiles françaises, qui ont aussi des propositions à faire. C’est pour cela que nous avons lancé un appel à la refondation de la politique de la France au Sahel et que nous souhaitons que ces tensions redescendent, par le dialogue et par la mise en place de solutions communes.

Est-ce qu’il y a des angles morts dans la façon dont le Sahel est regardé par la France, aujourd’hui ?

Oui, évidemment, il y a au moins trois gros angles morts que nous avons soulignés dans notre rappel. Le premier, c’est que la réponse est essentiellement sécuritaire et qu’elle s’attaque assez peu aux questions sociales des inégalités, ou à l’impact sur les populations civiles de la crise sécuritaire. Le deuxième angle mort, c’est une absence, aujourd’hui, de véritables discours, mais aussi d’actes sur la question des droits humains. Et puis il y a un autre sujet qui est également difficile, semble-t-il, à traiter par la France dans ses relations avec le Sahel : c’est un discours ferme sur la question des carences en matière de gouvernance économique et de gouvernance politique. On le voit bien aujourd’hui, avec un discours très ambivalent entre le Mali et le Tchad : au Mali, on critique un coup d’État, au Tchad, on est d’accord… Ce « deux poids, deux mesures » est vraiment un angle mort également de la position de la France au Sahel.

Vous soulignez l’échec du « tout sécuritaire au Sahel » et vous réclamez plus de développement. Mais on a déjà beaucoup de partenaires du développement dans le Sahel. Le développement fait aussi partie des attributions de la coalition pour le Sahel. Qu’est-ce qui ne marche pas, selon vous, dans cette aide au développement ?

D’abord, la question du développement ne se réduit pas seulement aux montants qui sont dépensés. Il faut d’abord avoir un développement qui soit basé sur les sociétés et pour les sociétés du Sahel. Souvent, on a tendance à imposer des modèles qui sont inadaptés aux contextes locaux. C’est un premier point. Le deuxième c’est que, bien sûr il y a eu une prise de conscience au sein de la diplomatie française, sur la nécessité de lutter aussi contre les causes du terrorisme et de l’insécurité. Mais pour l’instant, la Cour des comptes l’a très bien montré dans son dernier rapport, les investissements militaires sont bien plus importants que les investissements dans le développement. Surtout, les États sahéliens, qui devraient être les premiers à faire du développement de leur pays une priorité, sont aujourd’hui incapables de le faire, notamment parce que cette crise sécuritaire pèse lourdement sur le budget de l’État. Aujourd’hui, l’espace civique dans ces pays est très restreint. Les lois antiterroristes et les lois encadrant les manifestations ont restreint les capacités d’action des acteurs de la société civile. Et c’est aussi par ce biais-là, en soutenant ces acteurs -la France peut le faire, à travers ses divers instruments, l’Union européenne aussi- que l’on résoudra cette crise multidimensionnelle et complexe.

Justement, à la fin de la semaine se tient à Montpellier le premier sommet Afrique-France qui exclut délibérément les chefs d’État et de gouvernement pour laisser la place à cette société civile. Est-ce que vous pensez que ce changement de format peut apporter quelque chos ?

Il faut bien évidemment reconnaître qu’il y a une prise de conscience de la part d’Emmanuel Macron, de la diplomatie française, que ces grands raouts diplomatiques qui « drainaient » des chefs d’État souvent illégitimes, n’est plus tenable. Et aujourd’hui, d’organiser un sommet de ce type avec la société civile est une première étape. Mais on le voit bien, aujourd’hui c’est une seule journée. Pour l’instant il n’y a pas véritablement de programme disponible et les questions qui fâchent seront certainement difficiles à traiter dans ce genre de sommet. Néanmoins, on note un effort et on espère surtout que la diplomatie française et Emmanuel Macron vont comprendre qu’il faut respecter les sociétés sahéliennes et plus largement africaines dans leur complexité et surtout dans leur capacité à trouver des solutions par elles-mêmes. Et il faut accompagner ces solutions, accompagner ces demandes, plutôt que de critiquer, à chaque fois que la France est pointée du doigt pour l’inefficacité de sa politique au Sahel ou ailleurs.

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