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Ce dimanche 26 septembre 2021, des éléments du secteur 3 Cocody, de retour de leur patrouille, ont découvert "trois engins explosifs à l'extérieur" de la caserne.

Abidjan (Côte d'Ivoire) -

Trois engins explosifs découverts dimanche à l'entrée d'une brigade, une unité de gendarmerie, à Cocody, dans l'Est d'Abidjan, des "balisés", selon une source sécuritaire. Selon cette source, ce dimanche 26 septembre 2021, des éléments du secteur 3 Cocody, de retour de leur patrouille, ont découvert "trois engins explosifs à l'extérieur" de la caserne. La découverte a été faite "à l'entrée de la brigade", poursuit la même source, mentionnant que les engins ont été balisés et une expertise des unités spécialisées a été demandée. Une "enquête en cours" devrait permettre de déterminer les auteurs de cet acte, de situer leurs mobiles et d'engager des actions subséquentes.

Source AP/ls

  • Publié dans Divers

METTRE FIN À LA CORRUPTION / Pour mettre fin à la corruption, nous encourageons la transparence, la responsabilité et l'intégrité à tous les niveaux et dans tous les secteurs de la société, C’est une affaire de tous.

Zoro Epiphane Ballo · "Au-delà des discours et de la sensibilisation, je peux vous assurer que la volonté de la part du Chef de l'Etat, du Chef du Gouvernement et de l'ensemble du Gouvernement de réduire le phénomène du racket et d'adopter la politique de la tolérance zéro en matière de corruption est réelle"

Relativement à tous ces faits, ne pensez-vous pas que toutes les initiatives qui seront engagées pour endiguer la corruption seront vaines ?

C’est un combat de longue haleine. Il y a des réformes qui sont en cours. La lutte contre la corruption n’est pas l’affaire de mon seul ministère. Aujourd’hui, le gouvernement a pour mission principale aussi de proposer des mesures qui renforcent la gouvernance et des actions de détection des faits de corruption. C’est une affaire de tous. Il y a certains ministères dont ceux de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration, de l’Intérieur et de la Sécurité, de la Défense, de la Justice et des Droits de l’homme, chacun a sa partition à jouer. Au titre des mesures de prévention, il faut développer des actions en vue de minimiser les risques de corruption. 

Ce n’est pas un combat vain que de vouloir endiguer la corruption. Mais ce qu’il faut admettre, c’est que c’est un combat de longue haleine qui appelle l’adhésion de toutes les composantes de notre société.Les pays qui y sont arrivés ont mis du temps pour atteindre le résultat escompté. Ils ont principalement mis l’accent sur la réduction des risques de corruption à travers la digitalisation des services, mais aussi sur la formation et la sensibilisation depuis l’éducation de base.

 La lutte contre la corruption induit un changement de comportement, de mentalité afin d’être plus intègre.

 Et lorsque nous serons de plus en plus intègres, quelle que soient les conditions dans lesquelles nous sommes, et lorsqu’on aura des citoyens davantage intègres, comme ce que le Chef de l’État a appelé, en 2015, l’Ivoirien nouveau, qui sait que pour bénéficier d’un service, pour avoir un travail, un emploi, il faut le mériter, l’enrichissement doit être licite ; nous aurons posé un pas décisif dans la lutte contre la corruption.

C’est l’ensemble des valeurs suscitées que nous devons posséder et pour les avoir, je dirai que c’est un combat de longue haleine.

Lutte contre la corruption: Épiphane Zoro Bi Ballo : ‘‘ L’une des solutions, c’est la digitalisation ’’La Côte d’Ivoire doit faire davantage en matière de lutte contre ce fléau

Le pays doit faire davantage parce que l’ambition du Président de la République, exprimée à travers la vision « Côte d’Ivoire solidaire pour 2030 », est une nation développée avec une classe moyenne croissante et les fruits de la croissance équitablement partagés. Mais pour cela, il y a des conditions, des pré-requis : il faut des hommes intègres avec une administration performante et aussi intègre.

INTERVIEW RÉALISÉE PARÉTIENNE ABOUA ETKANATÉ MAMADOU Source : Publié le lundi 20 septembre 2021 | Fraternité Matin 

 Le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption parle du combat engagé par le gouvernement pour endiguer le fléau de la corruption. Ces derniers temps, le gouvernement, par l’entremise de votre ministère, a durci la lutte contre la corruption sous toutes ses formes.

Cette décision du gouvernement n’est-elle pas la preuve que la Côte d’Ivoire est devenue un pays trop corrompu ?

Au cours des 10 années de crise que la Côte d’Ivoire a connues, depuis 2000, nous étions dans une situation de non-droit. Le phénomène de la corruption, de la gabegie, de détournement de deniers publics, de l’effondrement des valeurs morales au niveau de notre société de façon générale avait atteint des seuils intolérables. Lorsque le Président de la République SEM Alassane Ouattara accède au pouvoir, en 2011, il prend le taureau par les cornes.

Des réformes ont été immédiatement initiées pour renforcer l’intégrité de l’action publique. Dès 2012-2013, la Côte d’Ivoire a honoré ses engagements internationaux en ratifiant la convention des Nations unies de prévention et de répression de la corruption ainsi que la convention de l’Union africaine (Ua). Le Chef de l’État a signé l’ordonnance 2013-660 du 20 septembre 2013 relative à la prévention et la lutte contre la corruption qui pose le cadre juridique et institutionnel de la lutte contre la corruption. Nous avons vu également la mise en place de la Haute autorité de la bonne gouvernance.Cela a permis à ce pays de faire un bon avant dans le classement des États engagés dans la lutte contre la corruption entre 2011 et 2020. Avec tous les efforts que notre pays a faits, nous avons gagné neuf points sur l’indice de perception de la corruption de l’Ong Transparency international. Avec ces neuf points, nous sommes aujourd’hui à 36/100 sur l’indice de perception de la corruption de cette entité. C’est pour vous dire que des efforts ont été faits et que nous sommes quasiment à l’approche de la moyenne qui est 50/100. La Côte d’Ivoire doit faire davantage en matière de lutte contre ce fléau. Le pays doit faire davantage parce que l’ambition du Président de la République, exprimée à travers la vision « Côte d’Ivoire solidaire pour 2030 », est une nation développée avec une classe moyenne croissante et les fruits de la croissance équitablement partagés. Mais pour cela, il y a des conditions, des pré-requis : il faut des hommes intègres avec une administration performante et aussi intègre. En un mot, il faut endiguer le phénomène de la corruption pour que les institutions ivoiriennes inspirent confiance aux partenaires au développement et à la population. C’est au regard de ces ambitions que le gouvernement a renforcé le dispositif de lutte contre la corruption. Ce qui a expliqué la mise en place de ce ministère qui vient compléter les actions que mènent déjà les institutions mises en place en 2013.Dans la perception générale, la Côte d’Ivoire est perçue comme un pays corrompu.Au point qu’il faut soudoyer pour pouvoir se faire établir un document administratif.

Relativement à tous ces faits, ne pensez-vous pas que toutes les initiatives qui seront engagées pour endiguer la corruption seront vaines ? 

C’est un combat de longue haleine. Il y a des réformes qui sont en cours. La lutte contre la corruption n’est pas l’affaire de mon seul ministère. Aujourd’hui, le gouvernement a pour mission principale aussi de proposer des mesures qui renforcent la gouvernance et des actions de détection des faits de corruption. C’est une affaire de tous. Il y a certains ministères dont ceux de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration, de l’Intérieur et de la Sécurité, de la Défense, de la Justice et des Droits de l’homme, chacun a sa partition à jouer. Au titre des mesures de prévention, il faut développer des actions en vue de minimiser les risques de corruption. 

Vous avez évoqué la question de délivrance des services publics (actes de naissance, certificats de nationalité, permis de conduire, de construire, etc.).

L’expérience qui a marché ailleurs, la Côte d’Ivoire essaie de s’en inspirer pour l’implémenter chez nous afin de réduire le risque de corruption. Partout où il y a des transactions, les contacts humains sont des facteurs favorisant la corruption. C’est pour cela que l’une des solutions de prévention est la digitalisation des services. Pour cela, le ministère de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration, en lien avec celui de l’Economie numérique sont en train de développer un ambitieux programme en vue de digitaliser notre administration. Cela pourrait réduire les facteurs de corruption. Mais comme nous l’avons dit, c’est un combat que toute la population doit pouvoir mener ; un combat de longue haleine parce que c’est toute une culture qu’il faut changer. C’est pour cela que dans notre approche, un accent particulier devra être mis sur l’éducation, la formation et la sensibilisation. Le 14 septembre dernier, au cours d’un point presse, vous avez dévoilé les noms des structures et des secteurs gangrénés par ce fléau. 

Quelles sont les actions prévues contre les acteurs ou personnalités épinglés au terme des investigations menées par votre ministère ?

 Il faut bien faire la part des choses. Au cours de notre point-presse, nous avons annoncé le lancement de ‘’ l’Opération coup de poing‘’. Nous en avons profité pour présenter les secteurs préoccupants, qui ont un très fort potentiel de corruption où la perception de corruption est extrêmement élevée. Des études diagnostics ont été menées. Je veux citer celles conduites par l’Institut national des statistiques (Ins) de 2018 qui a fait une cartographie des secteurs à forts potentiels de corruption ; une cartographie des secteurs où les perceptions de la corruption étaient particulièrement préoccupantes ; perception du milieu d’affaires, perception des organisations de la société civile et la perception des acteurs publics. Au titre de ces secteurs, il y a ceux de la justice, des marchés publics, de la construction, de l’éducation, de la santé, de la défense et de la sécurité. Ce sont donc ces secteurs qui ont été identifiés dans le cadre de la cartographie et notre opération nous conduira à mener des vérifications dans ces secteurs. Les études de l’Ins sont confortées par tous les rapports que nous recevons des organismes actifs dans le domaine de la bonne gouvernance comme la Fondation Mo Ibrahim et l’organisation Transparency international. Ces secteurs ont été désignés comme étant les secteurs où le niveau de perception de la corruption est des plus préoccupants. Dans détection des actes de corruption, que nous avons à dessein dénommée ‘’Opération coup de poing’’, ce sont ces secteurs qui seront visités de façon prioritaire.

On parle souvent de corrompus. Qu’en est-il du corrupteur ? 

La corruption suppose évidemment au moins deux acteurs : le corrompu et le corrupteur. Après, il y a certainement des complices. Ces deux acteurs encourent la même peine. C’est pour cela que quand on voit au cours des contrôles, les usagers de la route, des services publics qui offrent de l’argent en compensation d’un service qu’ils sont en droit d’attendre de l’administration, ils tombent sous le coup de la loi pénale au même titre que l’agent public tel que le fonctionnaire, le policier, le gendarme, etc.

Quelle peine ces acteurs encourent-ils ? 

Au niveau de la corruption au sens strict, lorsqu’un acteur public reçoit de l’argent, des avantages, un don de quelque nature qu’il soit en contrepartie d’un service qu’il doit accomplir, l’article 28 de l’ordonnance de 2013-660 prévoit un emprisonnement de 5 à 10 ans. Il y a également d’autres formes de corruption : le trafic d’influence qui va de 1 à 5 ans d’emprisonnement. Il y a toute une série d’actes relevant de la corruption et d’infractions assimilés. On a la corruption à proprement parler, l’abus de fonction, le trafic d’influence, le détournement de deniers publics. Il faut préciser que dans le cadre de détournement de deniers publics, c’est-à-dire l’agent public qui a un fond à gérer qui est affecté au service public ou à la réalisation d’un bien public, détourne celui-ci à des fins personnelles, la loi nous dit qu’il encourt une peine allant de 5 à 10 ans d’emprisonnement. Il y a également les entraves au bon fonctionnement des services publics, notamment la question des faux témoignages. En effet, le fait de rendre un faux témoignage devant la justice, un agent assermenté est également considéré comme un acte de corruption. Il y a les infractions assimilées à la corruption.Au nombre de celles-ci, nous pouvons citer la question des cadeaux. Ici, on n’est pas dans une position où c’est l’agent qui l’exige, mais plutôt l’usager qui lui donne un présent en nature ou en espèce, est vu comme de la corruption. C’est dire que la question de la corruption et celle de la prévention de la lutte contre ce phénomène suppose que nous puissions revisiter nos habitudes, nos pratiques qu’il faut remettre en cause. Ce qui suppose beaucoup de pédagogie. Notre ministère va s’engager dans cette voie en vue d’expliquer, rencontrer toutes les parties prenantes : secteurs publics, privés, société civile, associations pour qu’on comprenne en quoi consiste la corruption, ses enjeux, le danger que ce fléau représente pour notre société. 

Quel est le mode opératoire de votre initiative ‘’Opération coup de poing’’ ?

Dans le cadre de notre attribution, le gouvernement nous a demandé de mettre en place un système de détection des actes de corruption. En effet, l’une des faiblesses de notre dispositif est comment détecter la corruption. Cette pratique suppose deux acteurs : le corrupteur et le corrompu. Tant que ces deux voudront garder le silence sur leurs actes, on ne saura jamais ce qui s’est passé. Il faut donc mettre en place un mécanisme de détection. Cela fait partie de l’un des premiers chantiers importants que nous sommes en train de construire. Nous avons baptisé cette action ‘’ Opération coup de poing’’ pour frapper l’imaginaire et créer dans le jargon de la répression, ce qu’on appelle ‘’créer un climat de stress’’ dans l’environnement pour dire aux Ivoiriens que les temps ont changé. Je ne peux pas vous expliquer le mode opératoire. Mais à terme, nous allons mettre en place un système de détection qui est une plateforme électronique. Mais également avec un numéro vert, une structuration de sorte que ladite plateforme ait des correspondants dans chacun des services publics et soit diffusée suffisamment afin que quiconque : témoin ou victime de corruption, ait la possibilité de signaler, de nous saisir ou de saisir les autorités compétentes en la matière. Le slogan qui accompagne ‘’l’Opération coup de poing’’, c’est ‘’ l’État vous voit’’. Nous développons des dispositifs pour que les actes de corruption ne soient plus des actes qui se déroulent entre deux individus, et faire en sorte qu’un système d’alerte soit mis en place. Pour cela, nous avons besoin de la collaboration de tous les citoyens, fonctionnaires, travailleurs du secteur privé ou organisations de la société civile.

Quelles formes de corruption retrouve-t-on fréquemment en Côte d’Ivoire ?

Il faut citer le racket qui se pratique sur nos routes, dans nos marchés, dans nos administrations. Il y a l’extorsion de fonds, les détournements de fonds et de deniers publics. Ce sont là les principales formes de corruption pour lesquelles l’État doit prendre des mesures. 

Quels sont les dangers de la corruption ?

La corruption est un crime. Elle induit une déperdition des fonds publics. D’importantes sommes d’argent évaluables à plusieurs milliards de FCfa qui auraient pu servir à développer, à doter le pays d’infrastructures de base comme les écoles, les centres de santé, à faire des routes ; sont utilisées au profit de quelques individus et au détriment de l’intérêt général. On peut se plaindre de la pauvreté, du manque d’écoles, de centres de santé, de routes, d’eau potable, parce que quelque part les fonds destinés à réaliser ces ouvrages au profit des populations sont détournés et enrichissent quelques individus au détriment de la collectivité. La corruption est également un facteur de rupture de l’égalité entre les populations d’un même pays. Nous avons tous le même droit. Mais parce qu’un tel connaît telle personne au sein de telle administration, il a des avantages parce qu’ils appartiennent au même parti politique, sont du même village, ou parce que tel a de l’argent, donc peut payer le service. Il a donc des avantages qu’une autre partie de la population n’a pas. La corruption est une source d’instabilité sociale. N’engagez-vous pas un combat perdu d’avance surtout lorsqu’on sait que de nombreuses personnes ont accepté de vivre avec la corruption.

C’est souvent elles qui proposent des dessous de table pour voir leur dossier avancer rapidement ?

Ce n’est pas un combat vain que de vouloir endiguer la corruption. Mais ce qu’il faut admettre, c’est que c’est un combat de longue haleine qui appelle l’adhésion de toutes les composantes de notre société.Les pays qui y sont arrivés ont mis du temps pour atteindre le résultat escompté. Ils ont principalement mis l’accent sur la réduction des risques de corruption à travers la digitalisation des services, mais aussi sur la formation et la sensibilisation depuis l’éducation de base. La lutte contre la corruption induit un changement de comportement, de mentalité afin d’être plus intègre.Et lorsque nous serons de plus en plus intègres, quelle que soient les conditions dans lesquelles nous sommes, et lorsqu’on aura des citoyens davantage intègres, comme ce que le Chef de l’État a appelé, en 2015, l’Ivoirien nouveau, qui sait que pour bénéficier d’un service, pour avoir un travail, un emploi, il faut le mériter, l’enrichissement doit être licite ; nous aurons posé un pas décisif dans la lutte contre la corruption.C’est l’ensemble des valeurs suscitées que nous devons posséder et pour les avoir, je dirai que c’est un combat de longue haleine. 

Quelle collaboration existe t- il entre votre ministère, la Haute autorité pour la bonne gouvernance et le pôle pénal économique et financier ?

Le pôle économique et financier, c’est un organe de poursuite mis en place par l’ordonnance de 2013. La Haute autorité pour la bonne gouvernance a été également mise en place par une ordonnance de 2013 qui indique que c’est une institution comme la gardienne de la mise en oeuvre de cette ordonnance. Mais à côté de la Haute autorité pour la bonne gouvernance, il y a d’autres acteurs qui rentrent en ligne de compte y compris le ministère qui a reçu ses attributions, après sa création, le 6 avril 2021.

Ce sont des rapports de collaboration comme vous l’avez bien indiqué. Le champ est vaste.Le défi est énorme. La Haute autorité pour la bonne gouvernance a des attributions spécifiques, des domaines d’intervention exclusifs sur lesquels le ministère n’intervient pas, notamment en ce qui concerne les questions de déclaration de patrimoine, la question de l’élaboration de la stratégie nationale de lutte contre la corruption. Sur la base de cette stratégie, nous nous occupons de la politique et l’approche du gouvernement en nous inspirant de tous les diagnostics qu’a pu faire cette institution. Nous avons une compétence en matière d’assistance de l’administration publique dans le cadre du renforcement des principes de bonne gouvernance, de transparence. Le gouvernement nous a aussi demandé d’agir sur les questions de la détection. Mais bien entendu, ces actions, nous les menons en étroite collaboration, non seulement avec la Haute autorité pour la bonne gouvernance, mais également avec les différents acteurs qui interviennent dans le cadre de la lutte contre la corruption. Il y a le parquet militaire qui est un acteur central, la cellule nationale de traitement des informations financières, l’Inspection générale d’État, l’Inspection générale des finances. L’un des défis qui s’impose à la Côte d’Ivoire, dans le cadre de la lutte contre la corruption, est de mettre en place une plateforme de collaboration. Cela fait partie des initiatives que nous sommes en train de prendre. Ces initiatives sont déjà contenues dans le plan national de gouvernance en cours d’élaboration. Ledit plan demande la mise en place d’un organe de concertation des acteurs de gouvernance et de lutte contre la corruption pour un meilleur partage des données et une meilleure synergie dans les interventions. 

Quel est votre message en direction des fonctionnaires et agents de l’État ainsi que les usagers qui continuent à s’adonner à cette pratique en dépit de toutes les mesures prises et actions mises en avant pour combattre ce fléau ? 

Nous avons tous pour ambition de léguer à nos enfants, à notre postérité, un pays développé, stable, riche où il fait bon vivre. Un État dans lequel la classe moyenne devient de plus en plus importante. Tout cela a une condition. Il faut que nous développions la culture de l’intégrité, de la transparence. Il faut que nous disions non à la corruption. Cela sera profitable à tous. La lutte contre la corruption est une affaire de tous.Cela suppose une bonne collaboration.C’est à ce seul prix que nous allons tous y arriver pour faire de la Côte d’Ivoire un pays à revenu intermédiaire et solidaire à l’horizon 2030

INTERVIEW RÉALISÉE PARÉTIENNE ABOUA ETKANATÉ MAMADOU Source : Publié le lundi 20 septembre 2021 | Fraternité Matin 

**C'EST UNE MISSION D'ADO** POUR LA SALUBRITE FINANCIÈRE ET ECONOMIQUE DE NOTRE CHÈRE CÔTE D'IVOIRE (VIDEO)

LES SERVICES DE L'ETAT SONT À LA DISPOSITION DE TOUS LES CITOYENS, CEUX QUI SONT PAYÉS PAR L'ETAT POUR NOUS SERVIR N'EN SONT PROPRIÉTAIRES.

J'apporte mon soutien indéfectible au Ministre de la Bonne Gouvernance de lutte contre la Corruption et des renforcements des capacités Epiphane ZORO BALLO. C'est un combat NATIONAL, contre les racketteurs dans nos forces de l'ordre et les voleurs à cols blancs dans l'administration sans oublier aussi dans les secteurs des entreprises d'ÉTAT à utilité PUBLIQUE.

Dalein au colonel Doumbouya : ‘’lorsqu’on a le pouvoir en Guinée, il y a trop de sirènes et de pressions’’

L’ancien Premier ministre affirme que la Guinée était dans un régime d’exception. Cellou Dalein Diallo estime qu’Alpha Condé exerçait un troisième mandat illégal et illégitime avant d’être chassé au pouvoir par la junte militaire. ‘’Nous avons justifié ce coup de force.

Nous nous sommes exprimés pour dire que ce n’est pas un coup d’Etat. On était déjà dans un régime d’exception puisqu’Alpha Condé exerçait un pouvoir illégitime et illégal arraché dans le sang et dans la douleur à l’issue du double scrutin du 22 mars et du hold-up électoral du 18 octobre’’, dit-il à qui veut l’entendre. 

‘’En mettant fin à ce régime illégal et illégitime à cette période d’exception, nous avons dit que c’est un pas vers le retour à l’ordre constitutionnel. Il n’est certes pas suffisant mais en se référant aux discours qu’il a tenus et aux actes qu’il a posés, nous pensons que nous allons vers le retour à l’ordre constitutionnel par la mise en place d’institutions démocratiques, crédibles et légitimes issus d’élections inclusives, transparentes et crédibles’’, assure Cellou Dalein Diallo.

L’ancien Premier ministre encourage le colonel Mamady Doumbouya à aller dans ‘’cette direction et à résister aux pressions.

Parce que les pressions ne manquent jamais lorsqu’on a le pouvoir’’.

Il se demande ‘’si Alpha Condé était animé dès le départ par des mauvaises intentions ou bien c’est avec la folie du pouvoir et les pressions qu’il s’est mis en dictateur intraitable ?’’ 

‘’Il faut que nous encouragions le colonel Mamady Doumbouya à résister. Parce que lorsqu’on a le pouvoir en Guinée, il y a toute sorte de sirènes et de pressions. Comme il l’a dit, qu’il mette le peuple de Guinée en avant et qu’il restitue au peuple la souveraineté de choisir ses dirigeants au niveau local, législatif et exécutif. Qu’il fasse confiance à la maturité du peuple’’, recommande-t-il. 

Il se dit plus que jamais convaincu que ‘’s’il fait preuve de courage comme il l’a déjà fait et qu’il résiste à toutes les sirènes, le peuple va aller enfin vers la démocratie et la réconciliation’’

Source +in Politique 18 septembre 2021 Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info 00224 666 90 54 16/Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

  • Publié dans Afrique

"Ces enregistrements nous indiquent clairement l'implication des unités de la gendarmerie (17 personnes) et de la police (22 personnes), soit 39 agents des forces de défense et de sécurité ...

Plus d'une soixantaine de dossiers de rackets impliquant des policiers et des gendarmes, à travers le territoire national ivoirien, seront jugés lors de la prochaine rentrée judiciaire, a annoncé vendredi à Abidjan, le procureur militaire, Ange Kessi.Le contre-amiral Ange Kessi, commissaire du gouvernement ivoirien, s'exprimait à l'occasion d'une conférence de presse initiée par le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption, Epiphane Zoro Ballo.

La sensibilisation "est terminée, nous sommes rentrés dans la phase de répression.

Dès la rentrée judiciaire, le tribunal militaire a déjà programmé 43 dossiers à laquelle vont s'ajouter une quinzaine qui devraient être jugés l'année passée", a indiqué le procureur militaire. "Donc, c'est au moins une soixantaine de dossiers que nous allons juger", a fait savoir le commissaire du gouvernement, ajoutant que "la Côte d'Ivoire doit figurer parmi les pays qui sont les moins corrompus dans le monde".S'appuyant sur la collaboration et les renseignements recueillis auprès de certains partenaires dont l'ONG Égalité & Justice pour tous, plusieurs procédures de poursuites judiciaires ont été initiées.

"C'est alors que pour le compte de l'année judiciaire écoulée (2020-2021), sur 77 cas dénoncés par l'ONG, le Parquet militaire a initié 43 procédures de poursuites contre les agents des forces de défense et de sécurité pour extorsion de fonds sur les usagers de la route", a-t-dit.Les 34 autres cas feront l'objet d'enquête pour défaut de preuves matérielles, a relevé le procureur militaire. Sur ces 43 agents visés, l'on a pour le District d'Abidjan deux policiers issus de la commune d'Abobo et trois de la cité d'Anyama.Selon le ministre chargé de la Bonne gouvernance, Epiphane Zoro Ballo, des vidéos de lanceurs d'alertes attestent des actes de rackets impliquant certains agents des forces de défense et de sécurité. "Ces enregistrements nous indiquent clairement l'implication des unités de la gendarmerie (17 personnes) et de la police (22 personnes), soit 39 agents des forces de défense et de sécurité dont 24 ont fait effectivement l'objet de poursuites", a-t-il souligné.M. Epiphane Zoro Ballo a annoncé une plateforme web de signalement et un numéro vert de sorte que les cas de corruption soient dénoncés, et un projet de loi sur la protection des lanceurs d'alertes, ce qui devrait permettre une collaboration avec les populations dans ce projet.Mardi, le ministre Epiphane Zoro a annoncé une opération de lutte contre la corruption dénommée opération "coup de poing", tout en prévenant qu'aucun département se sera épargné dans le cadre d'investigations en cours.Le procureur militaire a fait remarquer que le racket est puni de 5 ans de prison.

Depuis 2011, soit en l'espace de 10 ans, quelque 326 dossiers pour faits contre le racket ont été enregistrés, soit 32 dossiers par an. Sur ces 326 dossiers, 200 actes soutenus par des preuves ont été jugés.Par ailleurs, le commissaire du gouvernement, Ange Kessi a révélé que les plaintes pour arnaque aux concours, 2.600 ont été notifiées depuis janvier 2021 et en un seul jour, le Parquet peut recevoir 12 dossiers.

AP/ls/APA

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Zoro Epiphane Ballo , réaffirme son engagement à démanteler tous les actes de corruption dans les services publics par la conduite d’opérations de vérification dénommées “Coup de poing”

Point de presse du ministre Zoro Epiphane Ballo , ("Opérations de vérification dénommées “Coup de poing”)

Le ministre compte démanteler les actes de corruption dans les services publics . Le ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption, Zoro Epiphane Ballo, réaffirme son engagement à démanteler tous les actes de corruption dans les services publics par la conduite d’opérations de vérification dénommées “Coup de poing” au sein des structures des services publics à fort soupçon de corruption. Lors d’un point presse organisé mardi 14 septembre 2021 à son cabinet, le ministre a insisté sur la volonté du gouvernement ivoirien de promouvoir la bonne gouvernance et de lutter contre la corruption. Cette démarche vise à mener des investigations pour soulager le quotidien des Ivoiriens en freinant les formes de corruption les plus pernicieuses, dissuader la poursuite d’actes de corruption et améliorer la perception des citoyens sur les efforts entrepris par le gouvernement.

Dans cette veine, cette initiative a permis d’identifier la liste des structures à fort soupçon et les formes de corruption à fort impact sur les populations et mis en place les équipes d’investigation, dans sa phase de préparation, a affirmé le ministre en charge de la lutte contre la corruption.

Cette série d’opérations de démantèlements d’actes de corruption dans des structures délivrant des services fréquemment utilisés par des populations a été créée le 6 avril 2021, et lancée il y a quelques mois.

Elle s’est traduite, notamment, par le renforcement du dispositif institutionnel et juridique de prévention et de lutte contre la corruption et infraction assimilées, la ratification d’instruments et l’adhésion à des mécanismes internationaux de promotion de la bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, selon Zoro Epiphane Ballo.

Des preuves d’actes de corruption conduiront, entre autres, à la mise en place d’outils de mise en conformité pour réduire le risque de survenance et d’un dispositif d’alerte pour les usagers et le personnel interne à la structure.

Des secteurs d’activités sont concernés par ces investigations dont le transport avec pots de vin décelés à la Société ivoirienne de contrôles techniques automobiles et industriels (SICTA), les extorsions de fonds sur les voies lors du convoyage de marchandises, dans les secteurs de l’éducation, la santé et la justice. 

Une conférence presse du ministres Zoro Epiphane Ballo et du Commissaire du gouvernement, Ange Kessy Kouamé, est prévue vendredi 17 septembre pour dévoiler les noms des mises en cause pour des poursuites judiciaires.

POURQUOI J’INTERPELLE MADAME LA MINISTRE SUR L'AFFAIRE DE LA SALLE RECALÉE AU BEPC

Par : Benoit Hili · POURQUOI J’INTERPELLE MADAME LA MINISTRE SUR L'AFFAIRE DE LA SALLE RECALÉE AU BEPC Depuis deux mois je parle de cette affaire où une salle entière de 29 candidats qui comprend des élèves brillants a été recalée au Bepc. Une mention de fraude a été injustement apposée sur la composition d’ensemble de la salle. Si les choses restent en l’état, les victimes (centre LABAT A de Williamsville) ne peuvent s'inscrire ni dans le privé ni dans le public. Sur la plate-forme ministérielle, on ne peut pas les intégrer comme élèves. Ces gamins seront donc clandestins. Et la clandestinité peut durer deux à trois ans.

L’enfer en somme ! Parmi les propositions que des amis font, c’est qu’à partir du moment où tout innocente les pauvres enfants, les parents d’élèves doivent prendre un avocat et ouvrir un procès. C'est long, la procédure, dans ce cas. Ça peut durer un an. Ce fut le cas de deux non-voyants victimes d'injustice similaire au bac. La procédure du procès a pris un an. Ils ont gagné le procès et ont été réhabilités par la justice. Quand ils ont cherché à être inscrits à l'université, ils se sont heurtés à un obstacle. Les orientations à l'université, concernent les bacheliers de l'année fraîchement écoulée. Or, leur bac à eux, datait de l'année d'avant l'année écoulée. Ça été la double peine pour nos pauvres non-voyants. Voilà l'inconvénient de cette voie judiciaire. Prions que la ministre Koné Mariatou qui fait tout pour améliorer les choses soit sensible de cette salle de 29 élèves victimes du quiproquo. Un dossier dont elle est saisie depuis juillet. Sinon, ce sera une situation kafkaïenne pour les pauvres bouts de choux.

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COTE D'IVOIRE : LES MOTS DU PREMIER MINISTRE AUX ÉLÉPHANTS BASKETTEURS

Allez Les Eléphants MATT. COSTELLO : " Finir 2ème de l'AfroBasket pour ma première sélection et fini dans le top 5 ( All Star) je suis heureux. Merci à la Côte d'Ivoire de m'avoi… Allez Zouzoua toute la côte d'ivoire 🇨🇮🇨🇮 Vous soutiennent sans oublier Castillo COTE D'IVOIRE :

LES MOTS DU PREMIER MINISTRE AUX ÉLÉPHANTS BASKETTEURS M. Patrick Achi "A nos éléphants MERCI ! Merci pour ce parcours extraordinaire. Merci pour cette 6eme finale en 60 ans & cette🥈! Merci d’avoir tout tenté, jusqu’au bout, face au champion en titre. Merci pour ces émotions. Et bravo à la Tunisie Bon retour de Kigali

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