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Zoro Epiphane Ballo en visite de travail au Rwanda

Le Ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance, du Renforcement des Capacités et de la Lutte contre a corruption, Zoro Epiphane BALLO effectue une visite de travail au Rwanda, du 11 au 17 octobre 2021. 
  Au cours de son séjour, le Ministre aura un agenda particulièrement chargé.  Plusieurs séances de travail sont prévues avec les principales autorités de ce pays en charge de la lutte contre la corruption. A savoir l’ombudsman (Médiateur), le Ministre de la Justice, le Procureur Général, l’Inspecteur Général et le Réseau des parlementaires rwandais contre la corruption affiliée au Réseau des parlementaires africains contre la corruption (APNAC).

La stratégie de lutte contre la corruption notamment la mise en œuvre de la politique anti-corruption ainsi que les pratiques et mesures mises en place pour lutter contre le fléau, les enquêtes et poursuites des délits économiques et financiers, les détournements de fonds publics et le blanchiment d’argent figurent également sur l’agenda.

 Le Ministre suivra, entre autres, une présentation sur le rôle de l’Office of Auditor General dans la lutte contre la corruption dans l'utilisation des fonds publics et de Transparency International Rwanda ainsi que celui de la Police nationale dans la même lutte. La présentation du Comité des comptes publics (PAC), le contrôle du Parlement sur les dépenses publiques, l’élévation des standards financiers des entités locales en termes de performance, le suivi, l’évaluation et le rapport sur la bonne gouvernance et la prestation de services font partie des activités à réaliser. 

Des séances de travail portant sur les rôles de l’Autorité des marchés publics dans l’utilisation des fonds publics, et du Government Action Coordination Unit (GACU), à savoir la création, l’organisation et la coordination des actions gouvernementales dans le domaine du climat d’investissement ainsi que les contras de performance sont également prévues.

  

Deux visites historiques, notamment celle du Mémorial du Génocide et celle de la ville de Kigali boucleront le séjour du Ministre Zoro au Rwanda.  Source / COMMUNIQUE DE PRESSE : Direction de la Communications et des Relations Extérieures MPBGRCLC

A lire Aussi 

 Paul Kagame prône une lutte acharnée contre la corruption en Afrique

DÎNER OFFERT PAR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, S.E.M. ALASSANE OUATTARA, ET LA PREMIÈRE DAME, MME DOMINIQUE OUATTARA, AU PRÉSIDENT DU RWANDA, S.E.M. PAUL KAGAMÉ, ET À SON ÉPOUSE, MME JEANNETTE KAGAMÉ

Abidjan- Le président rwandais Paul Kagame a préconisé, lors d'une rencontre avec les chefs d’entreprises de la Confédération générale des entreprises de Cote d'Ivoire (CGECI), une lutte acharnée contre la corruption en Afrique pour un développement inclusif de nos pays. "Le fléau de la corruption est présent dans tous les domaines de la société africaine (...)

Elle est dangereuse, il faut la combattre avec hargne », a déclaré le président Paul Kagame, jeudi, à la maison de l’Entreprise. Ce combat contre cette mal gouvernance doit conduire le continent africain à privilégier l'industrialisation des entreprises. « L’Afrique doit relever le défi de la transformation des matières premières (...)

Ensemble tout est possible », a-t-il dit, dans son adresse aux chefs d’entreprises de la CGECI. La transformation structurelle de nos économies, l’émergence des entreprises nationales et l'élargissement des marchés nationaux sont des exigences de développement, selon le président de la CGECI, Marie Ackah. Il a sollicité la présidence de Paul Kagame pour la prochaine édition de la CGECI Academy, qui enregistrera la participation de chefs d'entreprises du Rwanda.

Pour le Vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan, le processus de réconciliation mis en œuvre par le président du Rwanda, sa détermination à moderniser son pays et son combat contre la corruption sont à saluer. Le ministre de la Construction, du Logement de l’Urbanisme, Bruno Nabagné Koné a représenté le président de la République à cette cérémonie.

Les entreprises membres de la CGECI cumulent un chiffre d'affaires annuel de 14 000 milliards de francs CFA, a rappelé le président de cette confédération, Jean Marie Ackah.

nmfa/fmo

Côte d'Ivoire : Simone Gbagbo à Issiaka Diaby du collectif des victimes lors d'une causerie débat « Initché »

Des personnalités ont pris part ce jeudi 07 octobre 2021, à Abidjan, à une causerie débat autour du thème « Procès Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé à la CPI : Quelles leçons apprises et quelle trajectoire pour la réconciliation nationale ? » 

Invitée lors de la rencontre, l’intervention de Simone Ehivet Gbagbo, était très attendue par l’assistance.

 L’ancienne première Dame de Côte d’Ivoire, s’est adressée à Issiaka Diaby qui se proclame Président du Collectif des Victimes de la crise postélectorale de 2010-211. 

 Bien avant, la future ex-épouse de Laurent Gbagbo a fustigé la Cour Pénale Internationale (CPI) et la communauté internationale dans la gestion du conflit ivoirien. 

« Le concept de la CPI, je suis dubitatif et je pense que le procès que nous avons connu me donne raison. Pour moi, rendre la justice, c’est appliqué les lois qui sont consensuelles. C’est tenir compte d’un environnement sociologique. C’est de mettre en action, les hommes qui non seulement connaissent le droit, mais qui connaissent le terrain, ont du courage et qui sont extrêmement intègres et ont le courage des décisions qui doivent être prises », a-t-elle souligné et d’affirmer que, cela n’a pas été le cas avec la CPI.

« Ce qu’on a vu, ce sont les décisions prises avant que le procès ne commence. Disons ce sont des décisions politiques auxquelles nous sommes habitués depuis la période coloniale. (...) sauf que, en Côte d’Ivoire, le combat qui a été mené démontre que cette méthode peut échouer, quand la population s’engage, soutient, combat, déclare, dénonce, c’est ce que nous avons compris. Heureusement, les juges ont fini par être habités par la sagesse et ont mis fin à ce procès. De mon point de vue, c’est un procès qui va entacher l’histoire de la communauté internationale. »

Face aux agissements de M. Issiaka Diaby d’ailleurs présent lors du débat et qui ne manque aucune occasion pour appeler à l’ouverture d’un nouveau procès à Abidjan, contre Laurent Gbagbo et Blé Goudé, parce que selon lui sont véritables auteurs de la crise de 2010, Simone Gbagbo croit savoir les raisons qui motivent ce dernier et de relever.

" Une rébellion ça se mate. Mais LAURENT GBAGBO s'est assis avec le chef rebelle pour signer des accords avec lui . Il a même fait sa promotion en le nommant premier ministre. Alors qu'ils ont tué des gendarmes et massacré des gens à l'Ouest . GBAGBO a oublié qu'un rebelle reste un rebelle. Et c'est le même qui est venu le combattre après . Heureusement que ALASSANE OUATTARA a compris. " 

« Mr Diaby dit, quand vous êtes au pouvoir et que vous avez un adversaire rebelle, vous devez le matraquer, le détruire, l’écraser, vous ne l’avez pas fait, donc vous êtes coupables et je suis d’accord », a dit Simone Gbagbo et de lancer envers lui : « Mr Diaby Initché (Ndrl : Merci en langue Malinké). 

Source / Koaci.com - jeudi 07 octobre 2021 - 18:16 Donatien Kautcha, Abidjan 

Nouvelles du pays : Par Venance KONAN : "Est-ce que je peux dire que Bédié a été primé par des va-nu-pieds, sans que quelqu’un ne se vexe?"

"Maintenant, allons dans les affairages pour ne pas dire commérages.

Il y a quelque temps, un groupe de militants du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) avait lancé une campagne pour que le prix Nobel de la paix soit attribué à notre Nzuéba national. Le prix sera attribué le 8 octobre prochain, c’est-à-dire dans quelques jours. Croisons les doigts. Nous avons toutes les chances d’avoir bientôt un Prix Nobel ivoirien. Vous imaginez ce que cela sera pour notre pays, pour notre continent ? Je ne dis même pas pour Daoukro. Je peux vous assurer que c’est en très bonne voie. La preuve en est que le président Bédié vient déjà de se voir décerner le prix Samuel B.J. Oshoffa pour la recherche de la paix et de la cohésion sociale par un temple du christianisme céleste d’Abobo. Samuel B.J. Oshoffa, pour ceux qui ne sont pas très cultivés, est le fondateur béninois de la secte des « christianistes célestes » dont le siège est installé au Nigeria. C’est la secte où tout le monde s’habille en soutane et personne ne porte de chaussures. Depuis la mort du fondateur Oshoffa, ses héritiers s’étripent comme des chiffonniers depuis des années pour savoir qui sera le chef suprême. Il y a une affaire de gros sous dedans. 

-Est-ce que je peux dire que Bédié a été primé par des va-nu-pieds, sans que quelqu’un ne se vexe ? 

En tout cas, un des effets directs de cette très importante distinction qui nous conduit tout droit vers le prix Nobel est qu’il a soulevé une vague sans précédent d’adhésions au PDCI. Il y a d’abord eu Martial Ahipeaud, le premier dirigeant de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), qui est tombé sous le charme de Bédié et a décidé de rejoindre le vieux parti. La FESCI était à l’origine un syndicat créé par les étudiants et qui était au service des partis de l’opposition de l’époque pour casser les pieds au gouvernement. Par la suite, lorsque Laurent Gbagbo a accédé à la présidence de la république, la FESCI est devenue une vraie mafia qui rackettait, tuait et violait les étudiants. Deux de ses anciens leaders les plus connus sont Guillaume Soro et Charles Blé Goudé. Pour le moment Ahipeaud ne draine que lui-seul, mais c’est toujours ça de gagné. Il n’y a pas de petit gain lorsque l’on concourt pour le prix Nobel de la paix. Il y a eu aussi un groupe de jeunes gens qui sont allés déclarer au « Sphinx » qu’attirés par son charisme, ils ont convaincu plus de mille personnes à Jacqueville qui ont viré au PDCI. Ce n’est pas une affaire de « vieux père, crois-nous sur parole et donne-nous le blé » ça ? Et le charisme du Sphinx est tellement fort que depuis son exil, Guillaume Soro n’a pu résister au violent désir de lui faire une vraie déclaration d’amour le dimanche dernier dans une longue lettre dans laquelle il écrit : « aujourd’hui, curieusement, c’est au président Henri Konan Bédié que je pense. Il me manque et je ne saurais dire pourquoi. » Et il conclut sa missive par ces mots : « paix sur la Côte d’ivoire. Je vous aime. » La musique et la prison adoucissent les mœurs comme peuvent en témoigner Affi N’guessan et Alain Lobognon. L’exil aussi on dirait. 

  Toujours au PDCI, on s’attendait à un parricide. Mais contre toute attente, le Brutus de service, étonné et choqué par sa propre audace, est allé se repentir auprès de son père qu’il devait tuer et, en larmes, a imploré son pardon, en arguant que lui-même ne sait pas ce qui lui est arrivé, que peut-être il a été envoûté par on ne sait qui, Adama Bictogo peut-être. Et le père, magnanime comme d’habitude, lui a tapoté la tête en lui disant : « je te pardonne mon fils, va et ne pèche plus. » On attend de voir qui d’autre va essayer de prendre la place du Vieux. Donc, je crois que pour le renouvellement des générations au PDCI, il faudra attendra encore une autre génération. Les tragédies de Daoukro ne sont pas comme celles de la Grèce ou de la Rome antiques.

Maintenant, allons dans les affairages pour ne pas dire commérages. Vous vous souvenez certainement de cette émission sur une chaîne de télévision au cours de laquelle un prétendu ancien violeur avait mimé un viol sur un mannequin. Il paraît donc que, un de nos grands types aurait appliqué cette technique sur une jeune Camerounaise. Apparemment elle n’aurait pas apprécié et demanderait réparation. Notre grand type aurait proposé une réconciliation, domaine dans lequel il est un expert. Et la jeune dame aurait été d’accord pour une réconciliation à 250 millions de francs, ce que notre grand type aurait trouvé un peu fort du café. Surtout qu’apparemment, la dame et lui se connaissaient très bien. Certains disent que c’est juste une affaire de tentative d’escroquerie. Et comme la plaignante est une chanteuse religieuse camerounaise mais qui ne ressemble pas beaucoup à une candide et innocente chanteuse de chorale, qu’elle s’exhiberait même dans une vidéo pornographique qui circule actuellement sur les réseaux sociaux, disons que l’opinion ne penche pas beaucoup en sa faveur. Mais comme chacun des deux protagonistes a porté plainte contre l’autre, nous attendons que la justice nous réconcilie avec la vérité sur cette affaire. La leçon à tirer pour tous les hommes politiques est que dorénavant, pour vivre heureux, il ne faut rien dire, ne rien voir, ne rien entendre, et surtout bien surveiller ce que l’on a entre les jambes. Ce n’est pas Dominique Strauss-Kahn qui me dirait le contraire. 

-Toujours dans les affairages, on apprend dans cette histoire de « Pandora papers » que notre Premier ministre avait pris des actions dans une société basée au Panama lorsqu’il travaillait dans le secteur privé en 1998. C’est tout ? Oui, c’est tout. Y-a-t-il quelque chose d’illégal ? Y-a-t-il quelque chose qui ressemble à un détournement d’argent ? Non. Donc avançons. Pour ce qui est de notre Woudy de Mama, il est rentré silencieusement de son voyage, tout aussi silencieusement qu’il était parti et qu’il a séjourné là où il est parti. Un seul être se tait, et le monde est dépeuplé. La mère Simone est devenue tout aussi silencieuse depuis le lancement de son mouvement de femme capable. Opah, Omah, vous nous manquez comme Bédié manque à Guillaume Soro. Dites seulement une parole et nous serons heureux.

Venance Konan

Côte d'Ivoire : Depuis Genève, le HRC annonce officiellement la perte du statut de réfugié aux exilés ivoiriens le 30 juin 2022

C'est désormais officiel, les exilés ivoiriens perdront le statut de réfugié le 30 juin 2022. Filippo Grandi, Haut-commissaire du HCR a fait l'annonce officielle à l'ouverture de la 72ᵉ session de l'Assemblée du Comité exécutif du Programme du Haut-commissaire pour les refugiés (EXCOM) qui se tient depuis ce matin à Genève.

Le Haut-commissaire a néanmoins invité la Côte d'Ivoire à multiplier les efforts pour octroyer aux réfugiés les documents administratifs référents.

-Présente à ce rendez-vous mondial, Kandia Camara, ministre des Affaires étrangères de l'intégration africaine et de la Diaspora, a à l'occasion salué la décision du Président du Haut-commissaire du HRC. Kandia Camara a affirmé qu'à la faveur de la paix retrouvée et grâce aux politiques de réconciliation nationale mises en place par le Chef de l'Etat, plus de 90% des réfugiés ivoiriens ont regagné la Côte d'Ivoire, soit plus de 274 000 personnes sur un total de plus de 300 000, grâce à la collaboration et au soutien du HCR. 

Au nom du Président de la République, Alassane Ouattara et du Gouvernement ivoirien, la ministre d'Etat a adressé ses sincères remerciements à Filippo pour sa constante sollicitude et sa disponibilité. 

« C'est dans cette perspective qu'a eu lieu les 6 et 7 septembre 2021 à Abidjan, la réunion régionale relative à la feuille de route pour les solutions durables à la situation des réfugiés ivoiriens. A cet égard, je voudrais exprimer toute la reconnaissance du Gouvernement ivoirien aux pays frères de la sous-région, à savoir le Ghana, la Guinée, le Liberia, le Mali, la Mauritanie et le Togo, pour avoir signé avec la Côte d'Ivoire, une déclaration conjointe et formulé des recommandations pour rendre effective la cessation du statut de réfugié ivoirien au 30 juin 2022 », a souligné Kandia Camara.

Elle a donné les gages que le gouvernement ivoirien délivrera les documents aux réfugiés ivoiriens, comme souhaité par le Président du Haut-commissaire du HCR. 

«Je voudrais vous rassurer que la Côte d'Ivoire, ne ménagera aucun effort pour la mise en œuvre de ces recommandations, avec la délivrance de documents d'état civil et d'identité aux réfugiés ivoiriens qui ont opté pour l'intégration locale, tout en leur réitérant que la Côte d'Ivoire demeure leur patrie. Ils sont donc libres d'y revenir quand ils le souhaitent », a précisé, la ministre ivoirienne des Affaires Etrangères. 

«Kandia Camara a révélé que la Côte d'Ivoire offre l'hospitalité aux populations des pays voisins fortement touchées par le terrorisme, car selon elle, à ce jour, plus de 5 000 ressortissants burkinabè ont trouvé refuge au Nord-Est de la Côte d'Ivoire ». 

« Je voudrais en appeler à la solidarité internationale en vue de permettre à la Côte d'Ivoire et au HCR, de faire face, de façon efficiente, aux besoins de ces populations vulnérables » a conclu, la ministre Kandia Camara. Il faut noter que le Comité Exécutif réuni ce jour à Genève comprend, 107 membres, il se planchera sur le cas des 82 millions de personnes dans le monde qui ont été forcées de quitter leur foyer en raison de persécutions, de conflits, de violence généralisée et de violations des Droits de l'Homme. 

« On estime que 11 millions de personnes ont été nouvellement déplacées l'année dernière seulement, alors que plusieurs nouvelles situations d'urgence se déroulaient et que les conflits continuaient de s'envenimer. Ce scénario, qui n'a été qu'exacerbé par la pandémie de COVID-19, a entraîné d'énormes défis pour les organisations humanitaires, comme l'UNCHR. Alors que COVID-19 a compliqué les efforts de protection et la réponse d'urgence, le Pacte mondial sur les réfugiés s'avère vital, et je voudrais prendre un moment pour encourager les États et les autres parties prenantes à assurer un élan soutenu pour relever ces défis, y compris à travers la mise en œuvre des engagements pris lors du Forum mondial sur les réfugiés en 2019 et dans la perspective de la réunion des hauts fonctionnaires en décembre », a expliqué Filippo Grandi.

SOURCE : © Koaci.com - lundi 04 octobre 2021 - 13:56 Camara ce lundi à Genève

#Economie ✅ 𝐈𝐧𝐟𝐫𝐚𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 : 𝐃𝐞𝐬 𝐫𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐧𝐭𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐫𝐨𝐜𝐡𝐞𝐧𝐭

La Côte d'Ivoire est en chantier dans le domaine des infrastructures routières. Partout, des routes sont construites ou réhabilitées pour relier les localités entre elles, soutenir le développement économique et améliorer les conditions de vie des populations. Bitume dégradé, chaussée cabossée, tronçon infernal.

Depuis quelques années, la Côtière n’a plus la côte. Les automobilistes que cette route de 353,5 km conduisait confortablement, jadis, d’Abidjan à San Pedro, l’ont abandonnée. Pour relier les deux villes, ils sont nombreux qui choisissent de faire un grand détour en passant par Gagnoa, soit une distance de 502 km. Ce qui fait que pour un voyage en car, il faut compter entre huit et dix heures contre les cinq heures au temps de la splendeur de la Côtière. Heureusement, dans 15 mois, le calvaire des populations ne sera plus qu’un vieux souvenir. La Côtière devenue au fil des ans une voie redoutée va revêtir un nouveau bitume. « Ce tronçon réclamait en termes de renforcement la somme de plus de 300 milliards de FCFA. Et ce sont ces ressources mobilisées par le Président de la République Alassane Ouattara qui permettent de vous dire que dans 15 mois, les travaux de cette nouvelle voie seront achevés ", a déclaré le Premier Ministre Patrick Achi.

Les travaux de réhabilitation, d’un coût de 308 milliards de FCFA, ont été lancés le 18 septembre 2021 par le Premier Ministre, à la grande joie des populations. Cette nouvelle Côtière viendra renforcer le réseau routier de la Côte d’Ivoire. En effet, depuis 2011, le pays est en chantier dans le domaine des infrastructures routières. De l’Est à l’Ouest, du Nord au Sud en passant par le Centre. Aucune région n’est en marge. La route, dit-on, précède le développement. Partout, des routes sont construites, réhabilitées pour relier les localités entre elles et leur ouvrir de belles perspectives pour l’amélioration des conditions de vie des populations. La construction de ce réseau routier apporte le confort et la sécurité aux citoyens et la croissance économique au pays. De 2011 à fin 2019, ce sont 3 894 km de routes et une vingtaine de ponts qui ont été réalisés pour un investissement de plus de 3 000 milliards de FCFA.

Des voies bitumées ont surgi entre des villes qui en rêvaient depuis longtemps et avaient fini par ne plus y croire. C’est le cas de l’axe Tiéningboué-Mankono (60 km) et celui de Boundiali-Odienné (134 km). Les routes bitumées dégradées ont été refaites. Les axes Yamoussoukro-Bouaflé-Daloa (135 km) et Ferkessédougou-Ouangolo (46 km) s’étirent reluisants pour le grand plaisir des automobilistes. Bientôt, d’autres zones verront la fin de leurs travaux de bitumage. Il s’agit, entre autres, de Divo-Guitry (76 km), Bloléquin-Toulepleu (65 km), Touba-Séguéla (170 km), Séguéla-Mankono (65 km) et l’autoroute Yamoussoukro-Tiébissou (39,9km). Dans des villes comme Abidjan, Yamoussoukro, Daloa, Korhogo, Bouaké, les grandes artères ont fière allure. La voirie a fait peau neuve. Et conduire redevient un plaisir pour de nombreux automobilistes. 

À titre de rappel, la Côte d’Ivoire dispose d’un réseau routier de 82 612 km, dont 7 500 km bitumés. Et en termes d’entretien, plus de 22 000 km sont traités chaque année. Loin de se satisfaire des progrès réalisés dans le secteur, le gouvernement poursuit les investissements pour rapprocher les régions et les populations, faciliter les échanges et accroître la compétitivité de l’économie. Des ponts se dressent fièrement Béoumi aura attendu 43 ans, Bettié 60 ans. En Côte d’Ivoire, une vingtaine de ponts et échangeurs ont été construits à hauteur de 270 milliards de FCFA. À Béoumi, Bettié, Jacqueville, Dioulatiédougou, Koulikoro, etc. des ponts, instruments de désenclavement, symboles de renaissance, se dressent fièrement. Ces régions, grâce à ces infrastructures, peuvent penser et planifier leur développement. 

À Béoumi, le pont relie désormais le Centre, l’Ouest et le Nord du pays. À Bettié, les heures interminables à attendre le bac pour traverser le fleuve Comoé sont un lointain souvenir. Transporteurs, agriculteurs et commerçants ont retrouvé une liberté de mouvement qui facilite leurs activités. Les ponts ont fortement réduit le temps de déplacement des personnes et des biens et contribué à la réduction du coût de la vie. Ils facilitent l’écoulement des produits agricoles et offrent un meilleur accès aux services sociaux (centres de santé, écoles, etc.). À Abidjan, le Pont HKB, l’échangeur de l’Amitié ivoiro-japonaise, l'échangeur sur le boulevard Valery Giscard d'Estaing, etc. ont changé la physionomie de la capitale économique. La réalisation de ces ouvrages assure désormais une meilleure mobilité des personnes et réduit les embouteillages aux heures de pointe.

𝐒𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞 : 𝐂𝐈𝐂𝐆 #PP🇨🇮

Un petit recadrage s'impose.Par ASK / Allez dire à Serge Kassy que quand il aura fini de pleurnicher comme une madeleine, je l'attends sur sa réponse argumentée.

Sinon tout ce qu'il a raconté, ce sont des lamentations d'un adepte de la Sorbonne, incapable de discuter par des développements clairs et préférant les injures, les attaques personnelles et les accusations grotesques.

J'ai dit et je répète qu'en termes de bilan, celui d'Alassane Ouattara est mieux que celui d'Henri Konan Bédié et de Laurent Gbagbo. Ce n'est pas faux, on le sait tous, y compris les hypocrites qui veulent être dans le déni. Simone Gbagbo a déclaré dans son livre qu'elle ne reconnaissait plus le chemin de sa propre maison à sa sortie de prison. A Mama, Laurent Gbagbo a déclaré qu'il y avait maintenant de nombreux ponts. Je n'ai pas entendu Serge Kassy quand ces deux personnalités ont déclaré cela. Donc les petits gars qui sont dans le déni, c'est leur problème.

Je suis critique vis-à-vis de la gouvernance du RHDP, cela ne m'empêche pas de reconnaître le travail que certains dirigeants font, quand cela est bon. J'ai argumenté. Qu'il en fasse autant. Qu'il démontre, s'il en est capable, en quoi le bilan de Laurent Gbagbo est meilleur que celui d'Alassane Ouattara. Nous sommes tous en Côte d'Ivoire.

Allez donc dire à Serge Kassy que s'il veut jouer au haut niveau qu'il commence à développer ses arguments, point par point, au lieu d'aligner les jugements mensongers et les phrases sans virgule, ni ponctuation. 

Koh j'ai faim. Sans fausse modestie, tu sais combien coûte mon carburant chaque mois ?

Tu sais quelle est la charge mensuelle de mon entreprise de presse ? Cher Serge, il faut éviter de prendre ta propre propension à monnayer tes services, pour la règle générale. Il y a des gens qui peuvent dire des choses bonnes sur certaines personnes, tout en restant critique vis-à-vis de ces personnes.

Si toi, tout ce que tu dis de bien sur Laurent Gbagbo, c'est parce que tu te fais payer, sache qu'il existe des gens dignes et indépendants dans ce pays, qui peuvent regarder Alassane Ouattara droit dans les yeux pour lui dire que son troisième mandat est illégal, et lui dire en même temps qu'il a mieux travaillé que ses prédécesseurs. Des hommes indépendants qui peuvent militer pour le retour de Laurent Gbagbo et lui rappeler en même temps qu'on a rien à faire de ses Gbagbo Novelas.

Des hommes sans parti politique qui peuvent se rendre chez Henri Konan Bédié pour lui demander de prendre sa retraite politique et soutenir son combat contre l'orpaillage clandestin. 

Je comprends que cette façon de penser dépasse l'intelligence de petites gens, mais tu n'en fais pas partie cher Serge. Du moins, je veux le croire.

Autrement, je ne perdrai plus mon temps à te répondre, je te classerais alors dans le lot des vidéomen autoproclamés marmailleurs.

Par Andre Silver Konan

C'était mon recadrage !

A Abidjan, Zoro veut faire de la République des hommes d’affaires la République des « hommes intègres ». / Par Jean-Pierre Béjot, fondateur de La Dépêche Diplomatique

Au temps de Félix Houphouët-Boigny, la Côte d’Ivoire était la République des planteurs. Henri Konan Bédié avait tenté d’en faire une République « ivoiritaire ». Laurent Gbagbo l’avait transformée, un temps, en République des professeurs.

Quant à Alassane D. Ouattara il en a fait, tout naturellement venant d’où il venait, la République des financiers et des hommes d’affaires. Mais, depuis la mise en route de son troisième mandat présidentiel (le premier dans le cadre de la nouvelle Constitution), c’est le problème de la corruption ordinaire qui est sa préoccupation. Problème dont la résolution a été confiée à Epiphane Zoro Bi Ballo. Le juge – qui s’est illustré en 1999 en établissant, à la veille de la chute de Bédié, un certificat de nationalité à Ouattara – veut faire de la Côte d’Ivoire la République des « hommes intègres » et de « l’administration performante ». Rude tâche !

*On ne l’avait pas revu sur le devant de la scène politique ivoirienne depuis plusieurs années. Dans le premier gouvernement sous la responsabilité de Patrick Achi (mardi 6 avril 2021), Epiphane Zoro Bi Ballo figure en 25è position comme ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, du   Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption (il était déjà secrétaire d’Etat au Renforcement des capacités depuis 2019).

     Après le tourisme et les loisirs ; devant l’économie numérique, les télécommunications et l’innovation. Un intitulé de portefeuille qui ne semblait recouvrir qu’une opération de « com » d’autant plus que son titulaire se voyait là récompenser de son action menée en pleine période de tensions « ivoiritaires ». En 1999, il a pris ses responsabilités Epiphane Zoro Bi Ballo était sorti de l’ombre en 1999 – il avait alors 31 ans – alors que, « petit juge », il avait attribué un certificat de nationalité (1 parmi 12.000 signés au cours de l’année, précisera-t-il par la suite) au nom de Alassane D. Ouattara. Le 1er août 1999, Ouattara venait de quitter son job de directeur général adjoint du FMI et avait été porté à la présidence du Rassemblement des Républicains (RDR). Il était ainsi candidat à la présidentielle d’octobre 2000 face au sortant : Henri Konan Bédié. Il avait donc déposé une demande de certificat de nationalité au lieu de sa naissance : Dimbokro. Le 28 septembre 1999, Zoro Bi Ballo, qui savait la polémique qui ne cessait d’être développée autour de la nationalité de Ouattara, a « cru devoir prendre [ses] responsabilités de juge du siège pour accéder à [cette] demande ». L’hystérie, qui s’était emparée de la présidence de la République de Côte d’Ivoire et de ses séides depuis bien des mois déjà, va atteindre son paroxysme. Le pouvoir voudra faire céder Zoro Bi Ballo. Celui-ci, arguant de l’indépendance de la justice, refusera de se soumettre et quittera clandestinement, via le Mali, son pays, le 8 novembre 1999 avant de s’envoler pour Paris deux jours plus tard grâce au soutien de la Fédération internationale  des droits de l’homme.

5/ On connaît la suite : le 24 décembre 1999, Bédié sera renversé par un coup de force militaire qui portera au pouvoir le général Robert Gueï. Celui-ci, à son tour, va enfourcher le cheval boiteux et borgne de « l’ivoirité » avant de se faire confisquer sa monture par le « socialiste » Laurent Gbagbo. Les uns et les autres n’ayant qu’une seule obsession : empêcher Ouattara d’être candidat à la présidentielle !

Il dénoncera une société immorale et sans principe Epiphane Zoro Bi Ballo deviendra l’homme par lequel le scandale est arrivé. Il est né le 11 janvier 1968, à Sinfra (dont il sera le député RHDP en 2016 et en 2021) dans la région de la Marahoué (dont la « capitale » est Bouaflé, au centre de la Côte d’Ivoire) et dira avoir appartenu à la « génération sacrifiée », « celle des années 90, années de désillusion et de désespoir pour la jeunesse ». Il précisera dans un livre publié en 2004 (« Juge en Côte d’Ivoire » – éditions Karthala) : « Toutes les facilités matérielles et sociales, dont les bus de transport en commun, avaient été supprimées au fur et à mesure par le gouvernement dit de restructuration dirigé alors par le Premier ministre Alassane Ouattara ». Zoro Bi Ballo est le fils d’un instituteur père de treize enfants. Il a été, dira-t-il, fan de l’écrivain guinéen Camara Laye (auteur notamment de « L’Enfant noir »), fasciné par l’anarchiste russe Bakounine, lecteur de Jean-Jacques Rousseau, charmé par Socrate et admirateur de Martin Luther King.

Il voulait « servir Dieu » et débutera comme « pasteur de cellule » au sein de sa congrégation.

  « Je crois, écrira-t-il en 2004, avec Luther King, que la seule façon pour le chrétien d’aujourd’hui de s’opposer à  une société immorale et sans principe, comme celle au sein de laquelle nous vivons, reste de combiner spiritualité et réalisme, en établissant un compromis intelligent entre religion et politique ». A l’université, il choisira le droit plutôt que la philo, refusera l’embrigadement au sein de la Fesci, le tout puissant syndicat étudiant des années 1990 (dirigé alors par Guillaume Soro puis Charles Blé Goudé), revendiquant être « pacifiste et non violent ». C’est après avoir décroché une maîtrise de droit public que Zoro Bi Ballo va être nommé juge à Dimbokro. Mais, rapidement, il prendra conscience des limites de son action et des conditions déplorables dans lesquelles se trouvent la justice et, du même coup, les justiciables. La motivation n’est plus là ; le dégoût et la lassitude l’emportent. Il va poser sa démission. Le garde des sceaux de l’époque, ministre de la Justice et des Droits de l’homme (Jean Brou Kouakou, en poste depuis 1998) lui proposera alors d’être nommé sous-directeur de l’éducation surveillée.

Nous sommes en juillet 1999. Il est prévu que Zoro Bi Ballo rejoindra son poste, au ministère de la Justice, en octobre 1999. Il n’ira jamais à Abidjan. Quelques jours avant de quitter Dimbokro, il signera le certificat de nationalité de Alassane D. Ouattara et se retrouvera rapidement radié de l’Ordre des magistrats.

 L’exil en Europe puis l’international en RDC Echappé de Côte d’Ivoire, Epiphane Zoro Bi Ballo va s’investir dans la défense des droits de l’homme et préparera un DES sur cette problématique à Bruxelles, à l’Université Saint-Louis (université catholique), devenant le symbole de la résistance à un pouvoir qui « a cru devoir utiliser la question identitaire et religieuse pour s’assurer une assise électorale et assurer [sa]  survie politique ».

        5/Avant de regagner la Côte d’Ivoire en 2012, au lendemain de la victoire de Alassane D. Ouattara à la présidentielle, il aura mené une carrière internationale en RDC dans le cadre du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme et sera nommé expert juridique auprès de la CPI. De 2012 à 2017, il s’occupera de la francophonie dans le cadre de l’administration publique ivoirienne. En 2017, il sera nommé secrétaire national au Renforcement des capacités, politique qui vise à améliorer la gouvernance de l’administration et du secteur public. Lutter contre la corruption pour rendre l’administration efficiente Aujourd’hui, Epiphane Zoro Bi Ballo, ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption, veut « assainir » les services publics de la République de Côte d’Ivoire en multipliant les « opérations coup de poing ».

Il dénonce les « pots de vin », les « facilitateurs », les « extorsions de fonds », les « tracasseries » organisées sur les routes et dans les villes, toutes les opérations douteuses liées à l’orientation des élèves, à l’accès aux médicaments, à l’obtention des permis de conduire, « toutes formes de corruption parmi les plus pernicieuses ». Il veut une République des « hommes intègres » avec une administration intègre elle aussi mais également « performante ».

« L’Etat vous voit » dit-il en direction des corrupteurs et des corrompus. Voir est une chose ; appréhender et sanctionner c’est autre chose. C’est le job de la police et de la justice. Reste à savoir si l’une et l’autre ont la même motivation que Zoro Bi Ballo. C’est non seulement l’amélioration de l’efficience de l’administration publique qui est visée par Zoro Bi Ballo mais 6 aussi une plus grande transparence dans son action et ses décisions et, du même coup, une réelle équité. Ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui (et c’était déjà la situation qui prévalait hier et avant-hier !). D’où une fracture sociale qui ne cesse de s’élargir en Côte d’Ivoire (fracture d’autant plus visible que la croissance économique est forte et soutenue) et que la nécessaire numérisation des activités administratives risque fort de rendre irréparable et, du même coup, irrémissible. Il n’est jamais facile de passer de la République des hommes d’affaires à

« L’Etat vous voit » dit-il en direction des corrupteurs et des corrompus. Voir est une chose ; appréhender et sanctionner c’est autre chose.

  C’est le job de la police et de la justice. Reste à savoir si l’une et l’autre ont la même motivation que Zoro Bi Ballo. C’est non seulement l’amélioration de l’efficience de l’administration publique qui est visée par Zoro Bi Ballo mais 6 aussi une plus grande transparence dans son action et ses décisions et, du même coup, une réelle équité. Ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui (et c’était déjà la situation qui prévalait hier et avant-hier !). D’où une fracture sociale qui ne cesse de s’élargir en Côte d’Ivoire (fracture d’autant plus visible que la croissance économique est forte et soutenue) et que la nécessaire numérisation des activités administratives risque fort de rendre irréparable et, du même coup, irrémissible. Il n’est jamais facile de passer de la République des hommes d’affaires à la République des hommes intègres ! Et plus encore que l’intégrité ne soit pas qu’un slogan.

Par : Jean-Pierre Béjot La ferme de Malassis (France) 30 septembre 2021

 

INTÈGRES

Affaire du présumé "viol" d’une camerounaise par le ministre KKB, ce que j’en pense. Par Kouadio JEAN BONIN

 

"Lorsqu’il était président de la république, Laurent Gbagbo, lui aussi avait été accusé de viol. Une plainte avait même été déposée contre lui. Cette affaire n’a duré que le temps d’un pet de moustique, tant l’accusation semblait grossière, grotesque et mal ficelée. À l’époque, le Nouveau Réveil, s’en était fait les choux gras. C’est dire à quel point tous politiciens et hommes quelque peu nantis peuvent être exposés à ce genre de situation et se retrouver du jour au lendemain jetés en pâture...

D’abord, je tiens à préciser que je n’ai aucune affinité particulière avec le ministre. Cependant, le kkb bashing qui montre crescendo dans une certaine opinion publique m’oblige à un devoir d’honnêteté et d’impartialité. 

Dans l’optique d’affaiblir le pouvoir RHDP et partant l’image de notre pays, des quidams, tapis dans l’ombre, manœuvrent pour tenter de jeter le discrédit sur le ministre KKB. Son crime ; c’est de s’être présenté à la présidentielle de 2020 alors que toute l’opposition la boycottait à travers le CNT. Ce crime de lèse-majesté il faut coûte que coûte et vaille que vaille le lui faire payer. Qu’importe la manière, pourvu qu’il en sorte déshonoré. 

 Comment comprendre qu’une dame qui prétend avoir été violée en avril 2021 attende le mois de septembre de la même année, soit 6 mois après, pour porter plainte contre son supposé agresseur, sachant pertinemment que le éventuelles preuves se sont estompées ? Comment peut-on subir un tel acte de barbarie et ne pas se transporter illico chez un médecin assermenté pour se faire délivrer un certificat médical pour l’attester ? Comment peut-on avoir subi une telle agression et s’engager dans un marchandage pécuniaire de sa souffrance à coup de 6 puis 20 millions et plus ? 

Lorsqu’il était président de la république, Laurent Gbagbo, lui aussi avait été accusé de viol. Une plainte avait même été déposée contre lui. Cette affaire n’a duré que le temps d’un pet de moustique, tant l’accusation semblait grossière, grotesque et mal ficelée. À l’époque, le Nouveau Réveil, s’en était fait les choux gras. C’est dire à quel point tous politiciens et hommes quelque peu nantis peuvent être exposés à ce genre de situation et se retrouver du jour au lendemain jetés en pâture.

Des informations sur la dame « violée » commencent à émerger. Il semblerait que contrairement à ce qu’elle affirme dans l’audio qui circule sur la toile, elle n'est en réalité pas mariée et serait la maîtresse d'un homme marié qui lui-même vit en France, un congolais. Ainsi, celui qu’elle présente comme son mari serait un vil usurpateur. La justice étant saisie, je recommande de la retenue et de la prudence dans cette affaire afin que la lumière soit faite sur le vrai et l’ivraie. Prendre position dans un dossier dont on ignore les tenants et les aboutissants c’est faire preuve d’irresponsabilité et pour certains d’indignation sélective.

Vouloir abattre un adversaire politique ne devrait pas nous faire perdre tout sens de la raison et de l’éthique élémentaire, surtout quand cette périlleuse entreprise a pour objectif à peine caché de déconstruire à l’international l’image de notre très cher pays. Sachons raison gardée, car même à la guerre il y a des règles… qu’il faut respecter. 

Par : KOIDIO Jean BONIN 

#lacotedivoiredabord

Sur la page de Michael Gbagbo

· AFFAIRE VIOL KKB, LA RÉACTION DE Maître Roger Dakouri Diaz Djidjigbouh #Viol_KKB :

Une épaisse couche de doute...

■Au plan moral, toute agitation du non consentement, d'un rapport intime, par l'un des acteurs, rend de facto l'autre partenaire indigne.

■Au plan politique, tout acteur marqué de la vie politique devrait à jamais prendre de la graine de la malheureuse expérience vécue par le français DSK avec une ressortissante malienne, chargée du ménage dans un hôtel aux USA. Toute "jurisprudence" devant irrésistiblement incliner tout politique à contrôler fermement ses pulsions charnelles. ■

Cependant, au plan purement juridico-judiciaire, en l'espèce, le juge ne saurait, dans l'intérêt d'une bonne administration de la justice, se soustraire au questionnement substantiel suivant : ☆ Pourquoi la date du viol alléguée se situe en avril 2021, et celle de la dénonciation en septembre 2021, soit 6 mois plus tard ?

☆Par quoi la victime supposée justifierait-elle ce long silence ? ☆La victime présumée n’avait-elle pas librement répondu au rendez-vous fixé à Yopougon-Gesco ?

☆Les accusations de violences exercées par des garde de corps de KKB pour faire monter la victime à bord du véhicule à destination de Divo peuvent-elles être étayées ? ☆Sur le parcours Gesco-Divo, la présumée victime avait-elle manifesté le désir de satisfaire, par prétexte, un besoin naturel, et que ce souhait se serait-il heurté au refus du violeur ou aux menaces de ses gardes de corps ?

☆Une enquête sur place à Divo, soit à l'hôtel ou au lieu de commission du viol pourrait-elle établir la résistance de la victime aux initiatives sexuelles non consenties ? ☆En tout état de cause, quelle est la preuve matérielle de la consommation présumée de l'acte sexuel non consenti :

•Présence de sperme dans le sexe agressé ?

•Traces d'agression du sexe ? •Preuve médicales de violences physiques ? MON INTIME CONVICTION : il doit y avoir eu consommation de l’acte sexuel. Mais, bien consenti. L'entreprise actuelle de la partenaire de KKB semble visiblement intervenir dans le cadre de représailles d'un "Mougoupan", sur fond d’esprit de lucre. Rien d'autre. Nota-Bene : Je ne serai jamais un soutien d'un collabo du calibre d'un KKB. Mais, ma conscience, agressée dans ma réclusion, méritait d'être déchargée...

Djidjigbouh, La Tronçonneuse juridique des RS

Par Venance Konan· "Ivoire Novelas" pas de palabre avec Affi N’guessan, rien sur son divorce avec Simone, pas une image de Nady en train de le bichonner, rien. Opah, tu es fâché ?

Le Woudy de Mama est devenu bien silencieux ces temps-ci. Pas un bon mot, pas une phrase choc, pas de palabre avec Affi N’guessan, rien sur son divorce avec Simone, pas une image de Nady en train de le bichonner, rien. Opah, tu es fâché ?

D’accord, tu es à l’étranger pour rencontrer des gens bien, et je suppose que c’est pour cela que tu dois être très sérieux. On te comprend. Mais sache que tu nous manques beaucoup. Rassure-toi cependant, Opah. On ne s’est pas ennuyé pendant ton absence avec notre télénovelas dont tu es le producteur, scénariste et héros principal. Il continue de se développer, même quand tu n’es pas là. Résumons. 

  

Au dernier épisode, Opah avait laissé l’enveloppe du Front populaire ivoirien (FPI) à Affi N’guessan, pendant que lui, il gardait le contenu qui semblait plus consistant et plus juteux que l’enveloppe, et les deux en étaient à se lancer des noms d’oiseaux. Pendant ce temps, ceux qui étaient chargés de mettre sur pied le nouveau parti du Woudy avaient créé des commissions pour travailler sur l’affaire. Et, ils avaient mis Simone sur la liste, mais dans un rôle tellement obscur et secondaire qu’on dirait qu’on attendait d’elle qu’elle lave seulement les assiettes ou serve le café. Elle s’est donc fâchée et a demandé qu’on enlève son nom dans leur bizness. Et pour montrer à son futur ex-mari qu’elle est une femme capable, elle a lancé son propre mouvement qui ressemble fort à un parti politique. « Tu veux dire que tu es capable de créer ton propre parti politique non ? Moi aussi. Parce que tu croyais que quoi ? » Donc elle a appelé son futur parti « Mouvement des générations capables ». Ce n’est pas une affaire de « mari capable, femme capable ça ? ». Pour le moment on voit plus de femmes que d’hommes dans son mouvement. Peut-être toutes les femmes trompées du FPI, et Dieu seul sait combien elles peuvent être. La suite aux prochains épisodes.

Qu’en est-il de Blé Goudé que tout le monde prenait pour le « bon petit » de Opah ? Apparemment les deux ne se parlent plus. Si j’en crois le journal Notre Voie du lundi 27 septembre dernier, Blé Goudé aurait dit : « le président Gbagbo et moi, quand il sera nécessaire, on va se rencontrer, on va se parler. » Ce qui veut bien dire qu’ils ne se parlent pas actuellement. Pourquoi, alors qu’ils ont galéré ensemble en prison à La Haye, et que lorsque Nady envoyait l’argent à Opah, c’était Blé qui faisait les kédjénou et autres poissons braisés de chez nous pour changer de la cuisine néerlandaise qui n’est pas très loin, en qualité, de la britannique ? On dirait que c’est parce que Blé a annoncé la transformation de son mouvement en parti politique. Or Opah n’aime pas ça du tout ! En tout cas, on entend dire que telle personne a quitté Blé Goudé pour Opah, ce qui veut dire que les deux ne sont plus ensemble.

Donc, si nous devons résumer la situation au FPI, depuis que Opah est rentré au pays, ce parti s’est divisé en quatre branches : la sienne, celle de Simone, celle d’Affi, et celle de Blé. Pas mal pour un réconciliateur. 

 Pendant ce temps au Parti démocratique de Côte d’Ivoire, on est en plein complexe d’Œdipe. Dans la mythologie grecque, Œdipe est un homme, abandonné par ses parents lorsqu’il était enfant et qui, devenu adulte, tue sans le savoir son père et épouse sa mère. Sigmund Freud que l’on présente comme le père de la psychanalyse en a fait une théorie psychanalytique et le complexe d’Oedipe se définit comme l’ensemble des désirs amoureux de l’enfant pour son parent du sexe opposé au sien, et sa haine de celui du même sexe que lui. En gros, à un certain âge, le petit garçon a envie de tuer son père pour épouser sa mère, et la petite fille a envie de tuer sa mère pour épouser son père. Tout cela est inconscient évidemment. C’est Freud seul qui a vu tout ça. Au PDCI, il y a en ce moment un fils qui a une furieuse envie de tuer son père pour prendre sa place. Pas inconsciemment, mais politiquement. Mais, comme on n’est plus dans la Grèce des mythes, le père regarde son fils du coin de l’œil et ne dit rien. Dans son cœur il se dit : « est-ce que ce petit-là sait pourquoi on m’appelle le Sphinx ? Qu’il essaye et il verra qui a mis l’eau dans coco. »

 Du côté de notre ami Guillaume Soro, son homme fort Alain Lobognon vient d’annoncer qu’il a politiquement « coupé igname » avec lui. Cela veut dire, pour ceux qui ne sont pas Baoulé, qu’il a décidé de ne plus lui adresser la parole, que c’est le divorce total et définitif. Il a dit que n’est pas Soro qui l’a fait, qu’il était déjà quelqu’un avant de le rencontrer, etc. On connait. On est en Côte d’Ivoire. On verra la suite aux prochains épisodes. On sait que la musique adoucit les mœurs, mais on dirait que la prison fait ça aussi. Demandez à Affi N’guessan.

Terminons par le Rassemblement des Houpouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) notre grand parti. Tout va bien là-bas évidemment. Sauf qu’on dirait que quelqu’un est en train de perdre son tabouret, mais chhhh… !

C’est juste une affaire de restructuration. Venance Konan

 

INCOMPATIBILITÉ PARLEMENTAIRE : DES DÉPUTÉS EN DIFFICULTÉ

Plusieurs députés devront céder leur fauteuil. C’est une information exclusive JDA.

Des députés ont été sommés de choisir entre leur poste administratif ou d’hommes d’affaires et celui de parlementaire. Ils devraient donner une réponse avant la fin de cette semaine.

Ils sont au total plus d’une vingtaine de députés qui cumulent une autre fonction que celle de parlementaire.

Début septembre, le député Jean Louis Billon a dénoncé ce fait au président du Parlement afin que ces derniers permettent à leurs suppléants de siéger ou, à tout le moins, qu’ils abandonnent leur poste au sein de l’administration pour certains ou les affaires pour quelques-uns d’entre eux.

Leur réponse est encore pour l’heure attendue. Pour certains députés l’on n’écarte pas la possibilité d’une reprise du scrutin dans leur circonscription électorale.

JDA a pu obtenir la liste de onze d’entre eux.

 Mais nos sources sont formelles, il s’agit de plus vingt députés. Dispositions organiques La loi organique portant Statut des parlementaires, dans son chapitre 4, fixant le « Régime des incompatibilités », consacre ses articles 9 à 18 à la question. L’article 17 précise que le député ou le sénateur qui se trouve dans un cas d’incompatibilité peut se démettre volontairement de son mandat. À défaut, le bureau de la chambre dont il est membre l’avise par lettre recommandée en indiquant les motifs qui justifient l’application de l’un des articles cités plus haut. La question de sa démission est ainsi d’office portée à l’ordre du jour de la première séance de la chambre qui suit l’expiration du délai de huit jours après cet avertissement.

Le mis en cause devra ainsi faire parvenir une opposition formulée par écrit au président de sa chambre. Dans le cas contraire, sa démission devra être actée pour laisser place à son suppléant. Choix difficile Le premier cas s’avère problématique.

Lorsque la loi sur les suppléants a été adoptée, les députés n’avaient sûrement pas prévu ce genre de cas.

Il s’agit de situations où le titulaire et le suppléant occupent tous les deux des postes incompatibles avec celui député.

C’est ce qui se passe actuellement pour le député d’Aboisso.

Élu en mars dernier, Aboubakari Cissé est le Directeur général adjoint des Impôts et son suppléant Marcelin Zinsou est Conseiller technique du ministre en charge des PME et président du Fonds national des PME. L’un deux devra donc choisir d’abandonner son poste.

À défaut, l’élection sera reprise dans la circonscription électorale d’Aboisso.

Deuxième cas, celui du député de Kouto, Alpha Yaya Touré, parallèlement dirigeant de structures privées bénéficiant de contrats avec l’État de Côte d’Ivoire. Il devra choisir entre ses affaires et son poste de député. Des suppléants oubliés Pour les autres cas, il s’agit de députés occupant des postes dans des cabinets ministériels ou dans des directions générales. Lacina Cheik Bamba, député de Kongasso et Kounahiri, est le Directeur des Ressources humaines du ministère de l’Économie et des finances, tout comme Nadine Mélanie Gneba (députée de Lauzoua et Yocoboué), Directrice des Ressources humaines du cabinet de la Première Dame.

Sidiki Boubacar Koné (député de Djibrosso, Fadiadougou et Morondo) est quant à lui Chef du cabinet du ministère de la Salubrité. C’est également le cas d’Abdoulaye Kouyaté, député de Lakota, qui est le directeur de cabinet adjoint du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères. Kouaman Kra Kouamé, député de Bondo, Laoudi-Ba, Sapli- Sepingo, Taoudi et Yezimala et Directeur général du ministère de la Construction, n’échappe pas à cette loi, de même que Noël Maizan Koffi, député de Appimandoum, Bondoukou et Pinda-Boroko, par ailleurs Directeur général du Fonds de garantie automobile. Aboulaye Méité Aboulaye, député de Kamalo, Sifie et Worofla, est également Directeur coordonnateur du Programme national de lutte contre la schistosomiase, les géo-helminthiases et la filariose lymphatique (PNL-SGF).

Enfin Lacina Ouattara, député de Korhogo, est Conseiller à la Présidence

 Ange Stéphanie DJANGONÉ  source Journal d’Abidjan - l’Hebdo JDA 

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