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En 2002, nous savions qu’il y avait des non-ivoiriens dans la rébellion, et nous savions également que des Etats voisins prêtaient leurs soldats à cette rébellion.

Dans son Entretien  avec le journal l'humanité (France) . L'ex-président Laurent GBAGBO, pour moi, et ce que je pense de son retour de la CPI, c'est un épiphénomène pour la cohésion des IVOIRIENS, car il refuse de reconnaitre sa responsabilité et le manquement a son serment, de défendre notre PAYS, il met cette responsabilité, sur les autres PAYS de la sous-région de l'Afrique de l'ouest, cela est la preuve de son incapacité de relève politique par son nouveau PARTI.

Laurent Gbagbo : « Ce qui est en jeu maintenant, c’est la lutte pour les pays africains, pour leur coopération et leur véritable indépendance »  L’ancien président ivoirien (2000-2011), acquitté cette année par la Cour pénale internationale, livre sa vision du panafricanisme, de la réforme du franc CFA et revient sur le soutien de Paris à la rébellion qui a alimenté près de dix ans de guerre civile.

ENTRETIEN.

Vous venez de lancer le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI). Quelle différence avec le Front populaire ivoirien (FPI), fondé dans la clandestinité au début des années 1980, et quel sens donnez-vous au panafricanisme en 2021 ?

LAURENT GBAGBO À l’époque, la Côte d’Ivoire était dans un système de parti unique et il fallait lutter contre cela. C’était notre objectif principal. Aujourd’hui, cette phase de la lutte est dépassée même si nous ne pouvons pas dire que nous vivons encore en démocratie. Ce qui est en jeu maintenant, c’est la lutte pour les pays africains, pour leur coopération et leur véritable indépendance. Ce nouveau parti, nous l’avons effectivement tourné résolument vers le panafricanisme, car nos États africains sont trop petits les uns par rapport aux autres et par rapport à leurs partenaires extérieurs. Il faut réussir l’Union des États africains pour que nous puissions mener ensemble des combats. Nous ne pesons pas assez face aux États-Unis ou à la Chine. Individuellement, nous ne pouvons mobiliser que des petites ressources. Je ne veux pas donner d’exemple pour ne froisser personne, mais vous voyez bien que certains pays sont si minuscules… Quand j’étais chef d’État, lors d’une visite officielle en Chine, au-delà du protocole, à l’intérieur de moi-même je ressentais bien la différence de puissance entre nos deux pays. Nous représentions deux États, certes, mais évidemment pas de la même dimension. En Afrique, les pays dont on parle, ceux qui parviennent à émerger, ce sont le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Égypte, l’Angola, etc. Nous sommes une succession d’États minuscules, et donc nous pouvons peu de chose pour nos propres populations, et dans le concert des nations, nous ne sommes presque rien.

Certaines puissances combattent farouchement cette ambition panafricaine. Mais nous devons résister et poursuivre le combat, ne jamais baisser les bras. 

De nombreux dirigeants africains ont eu ce rêve panafricain qui ne s’est jamais réalisé. Comment le mener à terme ?

LAURENT GBAGBO C’est vrai que des gens comme Kwame Nkrumah (président du Ghana renversé en 1966 – NDLR) l’a tenté avant nous, ou Nasser avec le panarabisme. Un rêve, il faut d’abord le dire et le formuler. Ensuite, il faut se battre et lutter. Vous dites que d’autres l’ont formulé avant moi, c’est vrai, mais voyez comment ils ont fini ! Tous ou presque ont été renversés brutalement, qu’il s’agisse de Nkrumah ou de Modibo Keïta (président du Mali renversé en 1968 – NDLR). Certaines puissances combattent farouchement cette ambition panafricaine. Mais nous devons résister et poursuivre le combat, ne jamais baisser les bras. 

Dans quel état avez-vous retrouvé votre pays après votre longue période d’incarcération à la Cour pénale internationale (CPI) ? 

LAURENT GBAGBO Je ne peux pas encore juger le bilan de mon successeur. Je viens d’arriver et ma priorité était de créer mon nouveau parti. Maintenant, je vais commencer à mettre mon nez dans les dossiers.

Vendredi 5 Novembre 2021 Par Marc de Miramon

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Bilan de Ouattara (2011-2021)

« Je ne peux pas encore juger le bilan de mon successeur. Je viens d’arriver et ma priorité était de créer mon nouveau parti. Maintenant, je vais commencer à mettre mon nez dans les dossiers. Mais l’une de mes principales sources d’inquiétude, c’est l’immense endettement extérieur. C’est un des points sur lequel n’importe quel pouvoir à venir devra se pencher avec sérieux. Nous sommes également confrontés à une très importante poussée démographique qui est particulièrement visible à Abidjan, la capitale. »

La menace Terrorisme

« Pour y faire face, nous devons mobiliser tous les Etats d’Afrique de l’Ouest, et de ne la résolution de ce problème uniquement entre les mains du G5 Sahel. Si le Mali et le Burkina Faso sont menacés, cela signifie que le Ghana, la Guinée, la Côte d’Ivoire ou le Sénégal le sont également. On ne peut pas faire semblant de ne pas voir ce qui existe, nous sommes tous dans le même espace et ces djihadistes ont déjà frappé plusieurs fois ici. En 2002, nous savions qu’il y avait des non-ivoiriens dans la rébellion, et nous savions également que des Etats voisins prêtaient leurs soldats à cette rébellion. A la CPI même, j’ai pu échanger avec des éléments fondamentalistes qui m’ont parlé de leur implication en Côte d’Ivoire ».

L’avènement de la nouvelle monnaie ECO « J’étais en prison lorsque ce problème a été abordé. Je souhaite qu’on ait l’éco en Afrique de l’Ouest, mais à condition qu’il s’agisse vraiment d’une monnaie africaine et non une copie du franc CFA. Dans les anciennes colonies africaines, nous sommes les seuls à qui la France, en partant, a laissé derrière elle une monnaie. Les Britanniques n’ont pas créé une copie de la Livre Sterling, les Portugais non plus ! C’est le combat contre la colonisation qui continue à travers ce projet de nouvelle monnaie qui doit concerner tous les pays de la CEDEAO, qu’ils soient Anglophones, Lusophones, Francophones...

Procès de Thomas Sankara, l’Implication de la Côte d’Ivoire et le Cas Blaise Compaoré 

« J’ai rencontré Thomas Sankara une seule fois, en 1984, dans un hôtel à Paris. Il était venu pour une réunion et j’y vivais alors en exil. Tout le monde parle de la complicité de la Côte d’Ivoire, mais j’attends que la justice Burkinabée fasse son travail et établisse les faits afin que nous sortions enfin des hypothèses. Concernant Blaise Compaoré, il a également joué un rôle important dans la formation et la mise en route de la rébellion qui a déstabilisé mon pays, mais c’est une autre histoire...

Procès du Bombardement de Bouaké en 2004

« Ce procès a été très utile pour que les Français se rendent compte de ce que leur Etat fait souvent dans ses ex-colonies. La juge d’instruction Sabine Kheris, en charge du dossier, comme Me Jean Balan, avocat des familles des victimes sont venus m’interroger à la Haye. J’ai eu le plaisir de discuter avec ces gens qui avaient compris que le Gouvernement français avait joué un très mauvais rôle dans cette histoire. La justice a au moins permis d’ouvrir les yeux sur les acteurs de l’ombre , sur le fait qu’on ait arrêté les pilotes responsable de ce bombardement et que la France ait obstinément refusé de leur demander des comptes, avant qu’ils ne soient relâchés dans la nature. J’ai dit tout ce que je savais sur cette histoire. C’est à ceux qui protégeaient la rébellion qu’il faut poser des questions.

  • Publié dans Afrique

𝐒𝐢𝐭𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞, 𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞, 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐬𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐨̂𝐭𝐞 𝐝’𝐈𝐯𝐨𝐢𝐫𝐞 : 𝐥𝐞 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐏𝐚𝐭𝐫𝐢𝐜𝐤 𝐀𝐜𝐡𝐢 𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞, 𝐥𝐞 𝐥𝐮𝐧𝐝

#Société ✅ Le Premier Ministre Patrick Achi sera face à la presse ce lundi 8 novembre 2021. Le Chef du Gouvernement, qui sera à son premier exercice du genre depuis sa prise de fonction le 30 mars 2021, abordera les questions liées aux thématiques clés de l’action gouvernementale notamment l’économie, la sécurité, la santé, l’éducation, la lutte contre la corruption, l’emploi des jeunes, etc.

Cette tribune sera également l’occasion pour le Premier Ministre Patrick Achi de présenter à la presse nationale et internationale, quelques orientations relatives aux fondements de la "Vision 2030" du Président Alassane Ouattara.

Pour rappel, l’ambition portée par cette vision est entre autre de poursuivre la dynamique qui a permis de doubler le revenu par habitant en dix ans en doublant à nouveau ce revenu par tête d’habitant, et de créer, sur la même période, plus de huit millions d’emplois, grâce au secteur privé national qui sera au cœur du projet gouvernemental. A ce jour, la Côte d’Ivoire poursuit l’accélération de son développement économique et social qui vise l’amélioration du quotidien de la population.

C’est dans ce contexte que le Chef du Gouvernement partagera dans un échange qui se veut franc et direct avec les journalistes, sa vision et celle de son gouvernement pour bâtir la Côte d’Ivoire de demain, rassemblée et solidaire.

Sans faux-fuyants, il exposera les leviers sur lesquels jouera le Gouvernement pour assurer un développement durable et structurel de la Côte d’Ivoire. Le Programme « Une Côte d’Ivoire Solidaire » bâti autour de 5 piliers, et dont l’objectif est d’accélérer la transformation économique et sociale de la Côte d’Ivoire sur la période 2021-2025, sera au cœur des échanges entre le Premier Ministre et les Journalistes. Annexe : Les cinq piliers du Programme « Une Côte d’Ivoire Solidaire »

- PILIER 1 : LA CONSOLIDATION DE LA PAIX, DE LA SÉCURITÉ ET DE LA COHÉSION SOCIALE

- PILIER 2 : LA CRÉATION DE RICHESSE, SOURCE D’EMPLOIS

- PILIER 3 : LE DÉVELOPPEMENT DES RÉGIONS ET AMÉLIORATION DU CADRE DE VIE

- PILIER 4 : LE DÉVELOPPEMENT D’UNE ADMINISTRATION PLUS PERFORMANTE ET PLUS ENGAGÉE

- PILIER 5 : L’IVOIRIEN, AU CŒUR DE LA CÔTE D’IVOIRE SOLIDAIRE

𝐒𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞: 𝐂𝐈𝐂𝐆 #PP🇨🇮

VIDEO / PROPOS DES ACCUSATIONS DE ''PROSORO'' QU'ON LUI COLLE SUR LE DOS... Le Ministre CISSÉ IBRAHIMA BACONGO sur NCI SANS RÉSERVE .

Aujourd'hui Soro Guillaume a pris son chemin, je suis sur le mien, celui du RHDP auprès du président Alassane Ouattara...''

''...Comme je les dis précédemment, j'ai connu Guillaume Soro en tant que ministre et premier ministre sous Gbagbo et sous le président Alassane Ouattara. Nos rapports s'arrêtent à ce niveau. Me taxer de proSoro, c'est un procès en sorcellerie qu'on me fait.Je n'ai pas de compte à rendre à quelqu'un de mes amitiés ou de mes inimitiés Ce que je peux dire c'est que j'ai organisé la rencontre entre Amadou Gon Coulibaly et Guillaume Soro dans la suite de ce dernier de 11h à 16h. Ils sont restés à 2 dans la chambre, il n'y avait pas de 3e personne, ils étaient 2. Quand ils sont sortis de cette chambre chacun d'eux m'a dit merci pour ce que j'ai fait.

J'avais cru naïvement à l'union mais je ne savais pas que les ambitions étaient aussi fortes . Aujourd'hui Soro Guillaume a pris son chemin, je suis sur le mien, celui du RHDP auprès du président Alassane Ouattara...'' Source : émission SANS RÉSERVE de NCI.

  • Publié dans Vidéos

La jeune étudiante sénégalaise Diary Sow a sorti, jeudi 4 novembre, un roman inspiré par sa propre « disparition ».

Culture: l'étudiante sénégalaise Diary Sow publie son roman «Je pars»

L'ouvrage est intitulé Je pars (éditions Robert-Laffont). En janvier 2021, sa disparition brutale et mystérieuse avait inquiété ses proches et avait engendré un emballement médiatique. Dans son livre, elle essaie de retranscrire l’état d’esprit qui l’a poussée à « passer à l’acte » en fuyant, comme son personnage, la pression qui reposait sur ses épaules.

Disparaitre pour mieux renaître. Dans ce roman de 200 pages, Diary Sow s'invente un double littéraire : Coura Gaye, une brillante étudiante sénégalaise, comme elle, qui quitte tout comme, un geste de survie. 

« Ce qui ne va pas, déjà, c'est qu'elle s'est oubliée. Elle a une sorte de mal-être dans sa vie, parce qu'elle ne s'écoute pas suffisamment. C'est l'opinion des autres, le regard des autres qui la dirige. Et quand elle s'en rend compte, il y a ce sursaut, cette rebellion qui fait qu'elle ne peut plus continuer comme ça », explique l'autrice. 

Amsterdam est la toile de fond des aventures de l'héroine de Diary Sow qui s'émancipe, change de peau : « Comme si, en fait, en partant, elle laissait son enfance derrière elle. Elle se sent vieillie. Elle va le dire dans le roman. Cet acte va la mener vers une meilleure connaissance d'elle-même, une meilleure connaissance de sa condition de femme, une meilleure connaissance de son corps. Oui, on peut vraiment le définir comme un rite de passage. »

Je pars, deuxième roman de Diary Sow, n'est pas un journal de bord. Le lecteur avide de savoir ce qui lui est arrivé restera sur sa faim ou pourra continuer à fantasmer.

Publié le : 04/11/2021 - 23:46 Photo de Diary Sow prise à Dakar le 7 août 2020 et obtenue par l'AFP auprès de la présidence sénégalaise. Texte par : RFI

  • Publié dans Culture

Fausse polémique alimentée sur l’union des cadres du Nord ! Par l'ex Ministre ALAIN LOBOGNON réagit "Mon coup de gueule…"

Depuis quelques jours, certaines voix s’élèvent pour dénoncer la création d’une association dite Union du Grand Nord. Pour moi, ces discours sont simplement hypocrites. Des Associations régionales ont existé avant et depuis l’indépendance. Elles n’ont pas mis fin à la République de Côte d’Ivoire.

L’Association des cadres du Centre a été créée. Elle fonctionne. Elle mène des activités et fait régulièrement des déclarations sans que des procureurs n’aient levé le petit doigt. Des mutuelles régionales existent. Elles parlent de politique et de développement. Personne ne dénonce.

Dans le cadre de la politique de décentralisation du pays, plusieurs hauts cadres se sont mobilisés pour demander au Président de la République de créer des collectivités régionales basées sur leur propre groupe ethnique. Malgré plusieurs réticences au sein du Gouvernement, cela n’a pas empêché la création de 31 régions administratives majoritairement axées autour de l’ethnie de ces hauts cadres du pays. Où étaient tous ceux qui dénoncent aujourd’hui l’Union du grand nord qu’ils présentent comme l’épouvantail pour la Nation? Plusieurs régions se regroupent. Et ça parle de menaces!

Soyons sérieux! La Côte d’Ivoire n’a nullement besoin de cette surenchère politique en ces moments où les vrais problèmes sont connus.=== La cohésion nationale est-elle vraiment une préoccupation pour tous? Pour moi l’Union du Grand Nord n’est ni un problème pour la Nation, ni un danger pour la République. Car si plusieurs régions commencent à parler le même langage d’union autour de la République, c’est un bon signe que la Nation ivoirienne peut très vite devenir une réalité institutionnelle avec une réduction du nombre des Régions administratives en Côte d’Ivoire. === A-t-on pensé que ces regroupements de régions peuvent contribuer, dans le futur, à mettre fin aux centaines de circonscriptions électorales au profit d’UNE, DEUX ou TROIS circonscriptions électorales? 

Pour ceux qui détestent la vérité historique, le débat autour de l’Union du Grand Nord est hypocrite. De l’hypocrisie politique.

L’Union est créée pour construire et pas pour détruire. La création de l’Union du Grand Nord ne devrait donc déranger personne.

GILBERT KONE KAFANA , PRÉSIDENT DU COMITÉ DE PILOTAGE DE l'UGN CE JEUDI 4 NOVEMBRE 2021.

Je voudrais à l’entame de mes propos, avoir une pensée pieuse et rendre un hommage appuyé au Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly. C’est lui qui a inspiré cette initiative et en a posé les premiers jalons. Les grandes étapes de la création de notre union sont la conférence publique qui aura lieu sur le thème : «Grand Nord de Côte d’Ivoire, zone d’intégration et de peuplement ancien», le 12 novembre.

Ensuite, nous procéderons à l’approbation des textes fondateurs de l’Union, les statuts et le règlement intérieur. Nous ébaucherons de grands axes stratégiques de la politique générale de l’union pour le développement de nos régions. L’Assemblée Générale Constitutive verra aussi la désignation des organes dirigeants. Pour être transparent, nous avons lancé un appel public à candidature. Un comité de onze sages issus de chacune des onze régions du Nord du pays, assurera le patronage et la présidence de l’AG.

C’est à lui que reviendra la responsabilité de proposer à l’AG un nom consensuel de celui ou celle qui présidera aux destinée de l’Union. L’adhésion à l’Union est libre. Comme toute organisation de la société civile, notre Union s’organise par les cotisations de ses membres. Nous voulons rassurer ceux qui donnent le sentiment d’avoir peur. L’Union, vient pour rassembler et pas pour diviser.

L’Union est créée pour construire et pas pour détruire. La création de l’Union du Grand Nord ne devrait donc déranger personne. Depuis quelques temps, les réseaux sociaux et certains journalistes versent dans la manipulation et les procès d’intention. Le comité d’organisation que je dirige dénonce ces manœuvres et voudrait appeler l’ensemble des cadres et élus du Grand Nord à la mobilisation. Nous avons pris la résolution de nous organiser pour nous mettre à la disposition du développement de nos régions et de nos parents. Dans toutes les régions de la Côte d’Ivoire, les regroupements se font.

Toutes les associations, unions, mutuelles de développement, ont leur rôle à jouer dans l’accompagnement des politiques gouvernementales et étatiques. Nos populations ont besoin de nous. Nos régions ont besoin que nous nous investissions pour adresser dans la cohésion, la solidarité et la fraternité, les problématiques environnementales, économiques, sociales, culturelles, éducatives et sportives.

UGN, "Je trouve que la création de cette Union des fils du Grand Nord est inopportune et insignifiante".(Touré Alpha Yaya Officiel)·

Si on était dans l’opposition, je pouvais approuver la création de cette union car elle s'imposait. Aujourd’hui, un fils du Grand Nord est au pouvoir, il se bat pour la construction de la nation ivoirienne dans l’intérêt de tous les Ivoiriens peu importe leur appartenance politique encore moins leur obédience.

Il fait de la pratique réelle de l’houphouetisme, l'axe principal de son action politique qui se définit par la construction de la nation ivoirienne qui reste un objectif catégorique à réaliser par l’intégration de la diversité des peuples qui composent le grand peuple de Côte d'Ivoire. Dans cette dynamique vertueuse, il combine les investissements destinés aux projets structurants et la redistribution des richesses par une politique libérale socialement orientée.

En plus de l’houphouetisme économique, le Président Alassane Ouattara fait de l’houphouetisme social qui consiste à promouvoir la fraternisation des ethnies et des confessions religieuses par une politique d'inclusion fondée sur le dialogue et le compromis. Notre objectif, lutter pour l’émergence de notre beau pays avec tous ses fils.

Je suis donc pour une union des Ivoiriens autour du Président Alassane Ouattara. Depuis un moment, les fils du Grand Nord sont accusés, à tort ou à raison, de faire du rattrapage ethnique dans l’administration. Aussi, la création d'une telle union apporterait de l’eau au moulin de nos détracteurs.

Oui, ces détracteurs connus pour la promotion des débats creux et insensés et qui n’ont aucun projet, ni de vision pour la Côte d’Ivoire et les ivoiriens. Ne donnons pas l’occasion à ces personnes championnes des débats vains mais maîtres dans la promotion de la médiocrité d'avoir raison. Soyons pro-Côte d’Ivoire , pro-RHDP , pro-Ouattara, synonyme de sérieux et de travail.

Chers cadres du Nord, ne donnons pas raison à Gbassaragba, le rhinocéros

Nous venons de loin et nous irons loin...

 Source / Honorable Touré Alpha Yaya Officiel·

Mohamed Mbougar Sarr remporte le prix Goncourt avec son roman «La plus secrète mémoire des hommes»

Le Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr a reçu ce mercredi 3 novembre 2021 le prix Goncourt. Récompensé pour son quatrième roman, La plus secrète mémoire des hommes (éditions Philippe Rey, en co-édition avec la maison Jimsaan au Sénégal), il devient à 31 ans le premier écrivain d'Afrique subsaharienne à être distingué par le plus prestigieux des prix littéraires français. Un auteur suivi depuis ses débuts par RFI.

Mohamed Mbougar Sarr a été couronné pour son roman La plus secrète mémoire des hommes (éd. Philippe Rey). Après une édition 2020 par visioconférence, le Goncourt était remis, comme le veut la tradition, au restaurant Drouant, dans le quartier de l'Opéra à Paris. L'écrivain sénégalais l'a emporté dès le premier tour, avec six voix sur les dix du jury. « Je ressens beaucoup de joie. Tout simplement », a-t-il déclaré, à son arrivée à Drouant. Je n'ai pas encore de mots pour en parler », a-t-il ajouté, se disant « très reconnaissant » et « heureux ».

« Avec ce jeune auteur, on est revenu aux fondamentaux du testament du Goncourt, a affirmé le secrétaire de l'Académie, Philippe Claudel. 31 ans, quelques livres devant lui. Espérons que le Goncourt ne lui coupera pas son désir de poursuivre. »

Éditeur « novice » D'autres voix sont allées à Sorj Chalandon pour Enfant de salaud (Grasset) et à l'Haïtien Louis-Philippe Dalembert pour Milwaukee Blues (Sabine Wespieser). Aucune ne s'est portée sur Christine Angot avec Le Voyage dans l'Est (Flammarion), qui avait remporté la semaine précédente le prix Médicis.

Ce Goncourt était une confrontation entre deux éditeurs puissants, habitués aux récompenses, Grasset (groupe Hachette) et Flammarion (groupe Madrigall), et deux petits indépendants, novices dans ce domaine.

Mohamed Mbougar Sarr et Louis-Philippe Dalembert ont pour point commun d'être défendus par une maison qui porte le nom de celui ou celle qui l'a fondée et la dirige encore. L'éditeur de Sarr, Philippe Rey, s'est fait discret sur sa manière d'appréhender le jour J. Mais il a travaillé intensément ces derniers mois pour faire connaître au grand public le jeune écrivain, adoubé par la critique.

Première récompense : le concours RFI de nouvelles Stéphane Hessel C'est dans les murs de Radio France Internationale, en 2014, que l'auteur a été récompensé pour la première fois en remportant le concours de nouvelles Stéphane Hessel organisé par RFI. par la suite, ce fils de médecin, aîné d'une fratrie de sept garçons, né à l'est de Dakar, n'a cessé de montrer l'étendue de son talent.

Multiprimé pour ses trois romans précédents, Mohamed Mbougar Sarr atteint avec La plus secrète des mémoires des hommes un sommet dans l'art d'écrire. Dans une fiction ample, ambitieuse où se relaient plusieurs genres littéraires, il pose la question majeure de l'écriture : pourquoi, comment et pour qui écrit-on ? 

Du continent africain à l'Europe, en passant par l'Amérique du Sud, le romancier sénégalais réussit à embrasser tous les écrivains chers à son cœur, à commencer par Yambo Ouologuem, auteur malien. Un livre inventif, exigeant, provocant. Un livre magistral qui fera date.

Publié le : 03/11/2021 - 12:52 L'écrivain sénégalais Mohamed Mbougar Sarr, à Paris, le 17 septembre 2021. © AFP - JOEL SAGET Texte par : RFI Catherine Fruchon-Toussaint

  • Publié dans Culture

René Maran, premier auteur noir à remporter le Goncourt, est de retour

Né en Martinique de parents guyanais, René Maran a écrit plus de vingt livres. © KEYSTONE-FRANCE/Gamma-Rapho Il y a cent ans, le Martiniquais d’origine guyanaise décrochait le fameux prix littéraire pour « Batouala, véritable roman nègre ». Administrateur colonial, l’écrivain fut aussi un virulent critique de la colonisation. Son roman le plus intime, « Un homme pareil aux autres », vient d’être réédité.

L’histoire peut parfois s’avérer injuste. Si, pour les plus jeunes, les noms d’Aimé Césaire et de Léopold Sédar Senghor demeurent relativement connus, celui de René Maran l’est beaucoup moins. Pourtant, cet écrivain né en Martinique de parents guyanais le 5 novembre 1887 est l’auteur de plus de vingt livres publiés en France entre 1912 et 1958.

 Personnalité complexe et humble Et parmi ces livres, il y a Batouala – Véritable roman nègre, qui lui valut le prix Goncourt il y a exactement cent ans, le 14 décembre 1921. Premier auteur noir à recevoir cette récompense, personnalité complexe et humble, René Maran paya peut être le fait d’être le premier à introduire des héros noirs dans la littérature francophone. Ou, plus sûrement, celui de critiquer le système colonial. « Ce roman m’a fait prisonnier des causes que j’ai défendues et que je défends », disait-il, comme le rappelle le documentaire de Fabrice Gardel et Mathieu Weschler (René Maran, le premier Goncourt noir, diffusé sur France 3).

À LIRE Avec « Les Impatientes », Djaïli Amadou Amal remporte le Goncourt des lycéens Il faut dire qu’au moment même où le Goncourt lui est attribué, René Maran se trouve en Oubangui-Chari (actuelle Centrafrique) où il est administrateur colonial ! Il n’en reçoit d’ailleurs l’information que trois jours plus tard, par télégramme. Sa position dans l’administration est d’autant plus surprenante que dans la préface de Batouala, qui fera scandale, il dénonce avec virulence les abus du système colonial français !

Études, lectures et quolibets racistes Aujourd’hui, à l’occasion du centenaire de son prix Goncourt, ce n’est pas Batouala qui est réédité par les éditions du Typhon, mais Un homme pareil aux autres, paru en 1947. Et c’est une bonne chose parce que ce livre permet de mieux saisir l’art de Maran, sa vision de la colonisation et des rapports entre Blancs et Noirs.

 IL COMMENCE À DÉCOUVRIR LES ABUS COLONIAUX, ALORS QU’IL EST LUI-MÊME L’UN DES ROUAGES DU SYSTÈME

Quand ce livre paraît, l’intellectuel et dandy guyanais a déjà une longue carrière derrière lui. Fils d’un fonctionnaire colonial, déjà, il a d’abord vécu en Afrique, au Gabon notamment, où il accompagnait son père dans ses tournées. Puis, à partir de 7 ans, il a vécu loin de ses parents, qu’il ne voyait que tous les deux ans, en pension à Bordeaux. S’il essuie bien des quolibets racistes – « boule de suif », « boule de neige », « chocolat » –, l’enfant étudie avec ferveur au lycée de Talence, puis à Michel de Montaigne, où il se lie d’amitié avec Félix Éboué – dont il rédigera une biographie en 1957. Son auteur de chevet n’est autre que Marc Aurèle, empereur romain et philosophe stoïcien.

 À LIRE Anne-Marie Garat et Bordeaux l’esclavagiste René Maran publie ses premières poésies à l’âge de 20 ans dans une revue littéraire. Son premier recueil de poèmes, La Vie intérieure, sort en 1912 alors qu’il a obtenu, trois ans plus tôt, un poste de fonctionnaire dans l’administration coloniale à Fort-Archambault (aujourd’hui Sarh, au Tchad) puis en Oubangui-Chari. Pétri de culture classique, amoureux des livres, il étudie les cultures et les dialectes locaux… et commence à découvrir les abus coloniaux, alors qu’il est lui-même l’un des rouages du système. Quand la guerre de 1914 éclate, il veut s’engager, mais l’administration le somme de rester en Afrique. Quelque temps plus tard, refusé dans un hôtel du Congo belge sous prétexte qu’il est nègre, Maran n’hésite pas à faire part de son indignation. Il reçoit un blâme.

 « Civilisation, tu bâtis ton royaume sur des cadavres » En 1921, le roman sur lequel il travaille depuis 1912 est accepté par la maison d’édition Albin Michel. La presse conservatrice n’est pas tendre : un Nègre n’a pas pu écrire un livre ! Il a sans doute plagié d’autres auteurs ! Quant à cette préface écrite par un fonctionnaire de terrain qui fustige la réalité coloniale, ce n’est que pur mensonge ! Qui peut prononcer une phrase comme « Civilisation, tu bâtis ton royaume sur des cadavres » ? Six ans plus tard, André Gide publiera Voyage au Congo, qui dresse le même terrible constat.

 À LIRE Raphaël Confiant : « La majorité des Antillais a fait la guerre d’Algérie sans état d’âme » Malgré le Goncourt, ou à cause du Goncourt, considéré comme un « nègre antifrançais » et un « traître à la patrie », René Maran est contraint à la démission en 1924. Il pense alors à vivre de sa plume, à Paris, où il commence à fréquenter les jeunes écrivains francophones noirs. En 1927, il épouse Camille Berthelot, une Blanche…

« Batouala – véritable roman nègre », de René Maran (Albin Michel, 1921). « Batouala – véritable roman nègre », de René Maran (Albin Michel, 1921). © DR S’il sent très tôt poindre les dangers des totalitarismes, René Maran passe la totalité de la guerre en France sans être inquiété par les puissances occupantes, tandis que son ami Félix Éboué se déclare partisan du Général de Gaulle dès le 18 juin 1940.

Amour et barrières raciales Un homme pareil aux autres paraît en 1947, deux ans après la fin de la guerre. C’est sans doute le texte le plus intime de Maran. Il y raconte les affres de Jean Veneuse, administrateur colonial noir fou amoureux d’Andrée Marielle, qui est blanche, à qui il veut à tout prix éviter le poids des reproches et de la réprobation dont souffrent, systématiquement, les couples mixtes.

LES IDÉES QUI PERCENT AVEC DÉLICATESSE DE CES HISTOIRES D’AMOUR DEMEURENT ÉTONNAMMENT MODERNES

Dans la préface à cette réédition, l’écrivain sénégalais Mohamed Mbougar Sarr écrit : « C’est dans le présent livre qu’il est parvenu, en le donnant à vivre et sentir plus intimement, et dans une belle maîtrise de ses moyens littéraires, à aller plus loin au cœur de la grande question existentielle de son œuvre et de sa vie : le problème de la barrière raciale, jusque (ou surtout) dans les relations sentimentales. »

 À LIRE « L’amour jusqu’au tombeau » d’Haddis Alemayehu, un classique éthiopien Si le livre sera en grande partie passé sous silence, le relire aujourd’hui s’avère sinon nécessaire, du moins instructif. Certains trouveront le style souvent suranné et l’expression des sentiments un tantinet grandiloquente. Mais les idées qui percent avec délicatesse de ces histoires d’amour (car il y en a plusieurs) demeurent étonnamment modernes.

 Dans la phrase qui donne son titre au livre, René Maran écrit : « Je ne sais pas, je ne sais plus et ne veux pas chercher à savoir quoi que ce soit. Ou plutôt, je ne sais plus qu’une chose : c’est que le nègre est un homme pareil aux autres, un homme comme les autres, et que son cœur, qui ne paraît simple qu’aux ignorants, est aussi compliqué que peut l’être celui du plus compliqué des Européens. » Et Jean Veneuse, son héros, est bien compliqué en effet : il cède à Clarisse tout en aimant Andrée, sans vraiment s’autoriser à le faire puisqu’il est noir et qu’elle est blanche, il exècre la colonisation tout en étant administrateur colonial !

 Heureusement, il a des proches qui savent chanter les miracles de l’amour : « Seulement, il ne faudra plus que tu continues à remuer tes scrupules, lui dit son ami Coulonges. Crois-moi, l’amour supprime toutes les barrières, même raciales. C’est lui le seul pacificateur, le seul colonisateur, le seul civilisé. En un mot, comme en cent, c’est lui, et lui seul, qui confère les seuls vrais droits de naturalité. »

« Une déesse âpre et cruelle » Évidemment, au-delà des questions intimes, Un homme pareil aux autres est aussi un violent plaidoyer contre la colonisation, « une déesse âpre et cruelle, qui ne se paie pas de mots et se nourrit de sang ». Et Maran de poursuivre, enfonçant le clou : « Trop pratique pour être sensible, rien ne la détourne de ses projets. Elle se fonde sur l’injustice et l’arbitraire. Il faut, pour lui plaire, jeter en prison des hommes crevant de faim et des femmes allaitant leurs enfants. Il faut, pour lui plaire, arrêter des innocents. […] La force primant le droit, le meurtre célébré et honoré, c’est ça, la colonisation, c’est ça, la civilisation. Il n’est personne qui ne le sache. Alors, pourquoi se plaît-on à jouer ainsi sur les mots ? Pourquoi n’a-t-on pas le droit de dire à tous la vérité que l’on détient ? Et pourquoi, lorsqu’on ne fait que relater une faible partie de ce qui est patent, soulève-t-on tant de dénégations inutiles et tant de haines ? »

Rappelons-le : ce texte fut publié en 1947, treize ans avant la mort de Maran, le 9 mai 1960. Le relire ne peut pas faire de mal.

Un homme pareil aux autres, de René Maran, préface de Mohamed Mbougar Sarr, Les Éditions du Typhon, 234 pages, 17 euros. 2 novembre 2021 à 12:15 Par Nicolas Michel Mis à jour le 2 novembre 2021 à 12:17

 Source https://www.jeuneafrique.com/1258062/culture/rene-maran-premier-auteur-noir-a-remporter-le-goncourt-de-retour/?

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Epiphane ZORO BALLO et Moussa SANOGO , ensemble pour la lutte contre la corruption dans l'administration douanière, le poumon economique de notre économie Nationale

Le ministre de la promotion de la bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la Corruption, Epiphane Zorro bi Ballo & le ministre du Budget et du portefeuille de l’État, Moussa Sanogo, ensemble pour la lutte contre corruption dans l'administration douanière, le poumon de notre économie Nationale

*Le ministre Epiphane Zoro Bi a indiqué qu’il est important que la douane qui est le poumon de l’économie nationale s’engage à intensifier ses actions en faveur de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. Il a attiré l’attention sur la mauvaise perception que les Ivoiriens ont de l’administration douanière. « Le secteur des douanes est présenté comme l’un des plus corrompus », a affirmé le ministre de la Bonne gouvernance.

* Quant au ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, l’administration douanière a beaucoup progressé ces dernières années tant en termes de facilitation des opérations douanières que de renforcement de la lutte contre la fraude. Et cela s’est ressenti au niveau des recettes fiscales globales en Côte d’Ivoire (impôts et douane) qui sont passées de 2200 milliards Fcfa en 2012 à 4200 milliards Fcfa en 2020, doublant quasiment en moins de 10 ans. De plus, beaucoup d’efforts ont été déjà déployés pour améliorer la qualité de service, l’efficacité du travail et mériter la confiance de la nation. 


Mais ces belles performances ne sauraient cacher les défis à relever pour « augmenter les recettes de 25 à 30% sans grande difficulté et changer la perception que les populations ont de l’administration douanière. »

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