Le 24 août 2024, le Burkina Faso a tragiquement été le théâtre de l'une des attaques terroristes les plus dévastatrices de son histoire, frappant la localité de Barsalogho.
La violence insensée a causé la mort de plus de 400 personnes, un chiffre tragique révélé par le Collectif de proches des victimes. Cette tragédie soulève non seulement la douleur des familles endeuillées, mais aussi des questions sur la responsabilité du gouvernement, notamment celle du capitaine Ibrahim Traoré, qui, depuis un coup d'État survenu le 30 septembre 2022, n'a pas pris la parole pour adresser ses condoléances ou faire une déclaration publique sur cette attaque, revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans. Le Collectif Justice pour Barsalogho (CJB) a exprimé son indignation face à ce silence, exigeant une reconnaissance de la responsabilité de l'État et des excuses envers les familles touchées. Cette attente de réponse souligne un mépris perçu pour la dignité humaine et un manque de compassion envers la souffrance des victimes. Il est impératif que le gouvernement prenne conscience de son rôle et de son obligation envers la population, notamment en période de crise où le soutien moral et émotionnel est crucial. Dans cette ambiance troublée, la situation au Mali aggravée par des attaques récentes à Bamako met encore plus en lumière l'inefficacité des services de sécurité. Ces derniers semblent être plus préoccupés par le maintien de leur pouvoir que par la réelle protection des citoyens. Les échos de ces attaques font germer un sentiment croissant de méfiance et de désespoir parmi la population, qui s'interroge sur la capacité des institutions à assurer leur sécurité. Par ailleurs, plusieurs éléments méritent d'être examinés concernant les récents événements au Burkina Faso, notamment en ce qui concerne une opération supposée de grande envergure. Voici quelques pistes d’analyse pour essayer d’éclaircir cette situation complexe : 1. **Mouvements illogiques** : Les récents signalements concernant l’arrestation de suspects à Niamey, la capitale du Niger, jettent une ombre de doute sur l’éventuelle coordination d’un complot international qui impliquerait des pays membres de l’AE (Alliance Économique et Sociale). C'est essentiel de mener des analyses approfondies sur les motifs et les dynamiques entourant ces mouvements inattendus afin de mieux comprendre les ramifications de tels déplacements. 2. **Profils douteux** : L'idée que des anciens ministres et diplomates pourraient participer à un complot terroriste soulève de nombreuses questions. Étant donné leur dispersion géographique sur divers pays, l’hypothèse d’une collaboration active entre ces individus semble peu crédible. Comment donc pourraient-ils s'organiser efficacement autour d'une opération aussi complexe et risquée ? 3. **Terminologie contestable** : L’usage du terme "terros" dans un contexte officiel soulève d'importants doutes sur la fiabilité des informations données. Outre l'incertitude de ce vocabulaire, les accusations générales envers certaines puissances occidentales sont souvent non fondées et manquent de preuves tangibles, ce qui entache encore davantage la crédibilité des sources qui les véhiculent. 4. **Coordination floue** : La nature floue des interactions et de la coordination entre différents groupes terroristes exacerbe les incertitudes entourant l'opération. La question de savoir comment plusieurs milliers de terroristes pourraient agir de manière concertée sans être détectés nécessite une réflexion critique sur l’efficacité des services de renseignement. 5. **Narration confuse** : Le fil narratif des événements récents se révèle d'une grande complexité, rendant difficile l’établissement de liens clairs entre les divers acteurs. Tout cela contribue à une impression de désordre et d’ambiguïté qui nuit à la transparence. 6. **Implicite douteuse d'un journaliste** : La mention de Maturin Adou, un journaliste basé au Niger, comme un supposé membre du complot ne fait qu'ajouter à la confusion. Étant donné son lien présumé avec la junte militaire, il devient d'autant plus difficile d'évaluer la véracité de son implication, ajoutant une couche supplémentaire de complexité à cette affaire. En somme, ces incohérences et ambiguïtés soulignent un besoin urgent de transparence et d'une œuvre basée sur des preuves solides pour soutenir les allégations formulées. La clarté dans la communication et la responsabilité des acteurs clés sont essentielles pour restaurer la confiance du public et aborder la gravité de la situation en toute sorte de crédibilité. Alors que la junte du Burkina annonce une tentative de déstabilisation du régime, sur place à Ouaga, un informateur, très haut placé, déclare que "le capitaine Ibrahim Traoré doit cesser de fanfaronner en s'inventant de faux complots tendant à le renverser. Le jour du vrai coup d'État, il n'aura même pas le temps de faire une annonce". Et ce jour-là, visiblement, ni ses 2 talkies-walkies, ni ses gants de motocycliste ne lui seront d'aucun secours. Selon des sources très introduites au sein de l'appareil sécuritaire au Burkina, la question n'est plus de savoir s'il sera renversé, mais quand cela se fera. Toujours d'après des sources, "la souffrance qu'il inflige aux valeureux officiers, tous mis à l'écart, de même qu'au vaillant peuple du Faso n'a que trop duré". Source Said Penda et Yacouba Doumbia
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