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Mise à jour 9:25 AM UTC, May 17, 2024
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𝐈𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐨𝐭𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐨̂𝐭𝐞 𝐝'𝐈𝐯𝐨𝐢𝐫𝐞 / 𝐏𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐮𝐭𝐬𝐜𝐡𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐌𝐚𝐥𝐢, 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐞𝐭 𝐝𝐮 𝐍𝐢𝐠𝐞𝐫 𝐧𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐬

L'instrumentalisation politique de leurs peuples par les gouvernements militaires du Mali, du Niger et du Burkina Faso contre la Côte d'Ivoire a transformé un match de football en un symbole de division, contrairement à l'esprit d'unité qui devrait caractériser le sport. La victoire de la Côte d'Ivoire sur le Mali à Bouaké n'est pas seulement une défaite sportive pour le Mali, mais une victoire du bien sur le mal.

 En effet, la Côte d'Ivoire, en tant que nation accueillante, héberge 22% des communautés étrangères composées majoritairement de Burkinabé, Maliens et de Nigériens, qui y cherchent la sécurité et une vie meilleure loin des conflits de leurs propres pays. Il y a aussi ces dizaines de milliers de réfugiés de ces pays qui fuient les violences terroristes et sont installés au nord de la Côte d’Ivoire, dans la région de la Bagoué et du Bounkani.

Cette politique hospitalière de la Côte d’Ivoire contraste avec la rhétorique conflictuelle des putschistes du Mali, Burkina et du Niger. La victoire des Éléphants, fruit des prières de ces populations étrangères intégrées est vue comme une validation de l'esprit d'accueil et de fraternité qui règne en Côte d'Ivoire.

À contrario, la défaite des Aigles du Mali est une véritable leçon d'humilité pour les pays du Sahel, dont les juntes militaires ont décidé de faire de notre pays un ennemi, malgré les appuis constants de la Côte d’Ivoire dans la lutte contre le terrorisme. Le Burkina a même bénéficié d'un appui logistique de la Côte d’Ivoire dans la lutte contre le terrorisme sur son sol. De tels actes de bienveillance de la Côte d’Ivoire à l'endroit de ces pays ne sauraient être sacrifiés aussi facilement sur l'autel politique et des ambitions de putschistes sans vision.

La victoire des Éléphants est également un rappel que les actions motivées par l'hostilité ne mènent qu'à l'isolation et à la honte.La Côte d'Ivoire, dans sa réaction et son hospitalité, offre un modèle de résilience et d'ouverture que ses voisins pourraient chercher à imiter plutôt qu'à jalouser au point de lui souhaiter le pire.

Par Yacouba DOUMBIA Journaliste / Observateur averti

𝐔𝐧 𝐍𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐑𝐞𝐜𝐨𝐫𝐝 𝐀𝐧𝐭𝐢-𝐜𝐨𝐫𝐫𝐮𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐧 𝐂𝐨̂𝐭𝐞 𝐝'𝐈𝐯𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐚 𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐄́𝐜𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞́𝐞 𝐝𝐞 𝐒.𝐄. 𝐀𝐥𝐚𝐬𝐬𝐚𝐧𝐞 𝐎𝐮𝐚𝐭𝐭𝐚𝐫𝐚

Abidjan, – Ce mercredi 31janvier 2024, la Côte d'Ivoire célèbre un jalon significatif dans sa lutte contre la corruption avec la publication de l'Indice de Perception de la Corruption 2023 par Transparency International. Sous la présidence éclairée de Son Excellence Alassane Ouattara, le pays a enregistré un nouveau record, illustrant des progrès exceptionnels dans la promotion de la transparence et de la bonne gouvernance.

Avec un score impressionnant de 40/100 et 87eme place sur 180 pays, la Côte d'Ivoire s'est hissée à de nouveaux sommets dans la quête pour éradiquer la corruption. Ces résultats reflètent l'engagement résolu du Président Alassane Ouattara en faveur de réformes institutionnelles et juridiques significatives visant à renforcer les mécanismes anti-corruption du pays.

La vision pour un avenir transparent est portée par le leadership éclairé de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG), dirigée par Zoro Bi Ballo Epiphane. Cette institution a joué un rôle central dans la transformation de la perception de la Côte d'Ivoire en matière de corruption, collaborant étroitement avec les initiatives présidentielles.

Au cours de la dernière décennie, la Côte d'Ivoire a progressé de manière constante, gagnant 13 points et 49 places dans le classement depuis 2013. Des actions audacieuses, telles que la ratification de conventions internationales, l'adoption de lois anti-corruption, et la création d'organes spécialisés tels que le Pôle Pénal Économique et Financier, ont contribué à cette ascension.

Le Président Alassane Ouattara et la HABG envisagent un avenir sans corruption en poursuivant des réformes juridiques et institutionnelles.

La Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption 2023-2027, une initiative phare, vise à élever le score de la Côte d'Ivoire à 50/100 d'ici 2027. Cette vision audacieuse témoigne de l'engagement continu du gouvernement pour renforcer la position du pays parmi les nations les moins corrompues.

Pour plus d'informations ou pour des demandes d'interview, veuillez contacter : la Direction de la Communication et de la Presse.

La Côte d'Ivoire, sous le leadership éclairé de S.E. Alassane Ouattara et la gouvernance vigilante de Zoro Bi Ballo Epiphane, s'affirme comme un exemple régional dans la lutte contre la corruption.

CAN 2023 : Critique envers la CAF après l’échec, Krépin Diatta prend cher /La réponse sans équivoque de Nabil Djellit /Une sanction de la CAF à venir pour Diatta ?

Le latéral sénégalais, Krépin Diatta, n’a pas mâché ses mots envers la CAF et l’arbitrage suite à l’élimination en huitièmes de finale de la CAN 2023 contre la Côte d’Ivoire. Sans langue de bois, Nabil Djellit, journaliste pour la chaîne l’Équipe et Canal+, lui répondra.

Les Lions de la Teranga du Sénégal sont tombés ce lundi contre les Éléphants de la Côte d’Ivoire en huitièmes de finale de la CAN 2023. Grands favoris de la compétition, les champions en titre ne s’attendaient sans doute pas à une équipe ivoirienne, méconnaissable en phase de groupes, de se réveiller aussi brutalement et de livrer une opposition farouche. Après la rencontre émaillée par des erreurs de l’arbitre gabonais et l’élimination des Sénégalais, le latéral de l’AS Monaco, Krépin Diatta, s’en est pris aux officiels de la CAF en zone mixte en dénonçant un vol.

CAN 2023 : Critique envers la CAF après l'échec, Krépin Diatta prend cher Selon le joueur sénégalais, ne pas obtenir un penalty à la suite d’une action discutable du défenseur ivoirien, Odilon Kossounou, sur Ismaïla Sarr est un scandale. «Vous êtes corrompus. Vous nous avez tués, vous êtes corrompus ! Gardez votre Coupe d’Afrique. Vous allez voir la VAR pour leur donner un penalty, un gars (Ismaïla Sarr) qui prend le ballon à 40 mètres et fait une chevauchée, rentre dans la surface, et vous ne voulez pas aller regarder la VAR ? Je suis désolé, mais là c’est abusé. Je suis vraiment désolé, mais là, ils ont tué notre compétition», s’est emporté le joueur d’Aliou Cissé en zone mixte comme le signale L’Équipe, relayé par Foot Mercato.

La réponse sans équivoque de Nabil Djellit

En effet, il pourrait y avoir un penalty sur cette action, mais le Sénégal s’en est également bien tiré sur un geste répréhensible de Sadio Mané sur Ibrahima Sangaré en début de rencontre. Sans discussion, l’action de la star sénégalaise méritait une sanction sévère, notamment un carton rouge qui aurait changé le cours de la rencontre. Sur le penalty accordé aux Éléphants pour l’égalisation, l’on signale également un hors-jeu non sifflé. En fin de compte, l’arbitrage a fauté dans ce match important, mais des deux équipes. Ainsi, après la sortie enragée de Krépin Diatta, le journaliste de l’Équipe, Nabil Djellit, est sorti du silence. Sur son compte Twitter, le franco-algérien s’en est pris à Diatta, qui s’en prend à la CAF pour rien. Pour Djellit, l’élimination du Sénégal provient de la mauvaise prestation de l’équipe qui a surtout laissé le ballon aux hommes d’Emerse Fae après l’ouverture du score rapide d’Habib Diallo. « L’arbitre était tout simplement nul. Il aurait dû expulser Mané. À vitesse réelle, il n’a même pas vu le penalty très net sur Pépé. Les Ivoiriens ont dû protester et prendre des jaunes. Le Sénégal ne peut pas se plaindre. Il fallait jouer au football au lieu de défendre un 1-0 », a lâché l’homme de médias français actuellement en Côte d’Ivoire.

Une sanction de la CAF à venir pour Diatta ?

Il faut le dire, la réaction forte de Krépin Diatta risque de lui poser des problèmes au niveau de la Confédération Africaine de Football (CAF), si sa commission de discipline se saisit de l’affaire. En effet, dans des sorties similaires dans d’autres cas, les instances frappent fort avec des sanctions assez lourdes. Parler de corruption d’arbitre ou des autorités sans fondement reste un outrage qui ne passe pas inaperçu. En tout cas, le latéral de l’AS Monaco doit croiser les bras après l’élimination de son pays de cette CAN 2023 pleine de surprises.

Après l’Algérie, championne en 2019 et mondialiste en 2022, le Ghana, la Tunisie ou le Cameroun, le Sénégal est l’autre grand favori de cette 34e édition de la Coupe d’Afrique à sortir prématurément. Parmi les pays éliminés, notamment les Fennecs et les Aigles de Carthage de la Tunisie, qui ont évoqué quelques problèmes liés à l’arbitrage, la sortie de Krépin Diatta est la plus virulente. Il faut dire que l’élimination fait très mal.

CAN 2023 : le Sénégal éliminé à la surprise générale par la Côte d’Ivoire

C’était probablement le 8e de finale le plus attendu de cette CAN 2023. Le grand favori le Sénégal affrontait un revenant, un miraculé de la phase de poules : la Côte d’Ivoire. Les Éléphants, humiliés par la Guinée équatoriale (0-4) ont pu se qualifier en tant que meilleur troisième grâce à la victoire du Maroc sur la Zambie. Entre temps, Jean-Louis Gasset a démissionné et c’est donc Emerse Faé qui s’est présenté face à Aliou Cissé sur les bancs.

 La Côte d’Ivoire voulait se racheter. Pour sa première en tant qu’intérimaire, l’ancien coach U19 de Nice faisait des choix forts avec les titularisations de Gradel et Seri et Kessié sur le banc. De son côté, le Sénégal se présentait sans Pape Gueye blessé de dernière minute. Mais cela ne perturbait pas une équipe sénégalaise impressionnante de sérénité et qui ouvrait rapidement le score dans ce match. Sur un bon service de Sadio Mané, c’est Habib Diallo qui fusillait la cage de Fofana (1-0, 4e). On s’attendait alors à une nouvelle déroute ivoirienne mais par la suite, les coéquipiers de Seko Fofana mettaient le pied sur le ballon sans pour autant se montrer dangereux. De quoi calmer un peu les Sénégalais.

Il fallait donc montrer bien mieux du côté du pays hôte pour espérer revenir dans la partie et égaliser. Au retour des vestiaires, même scénario avec une équipe sénégalaise qui reculait, mais gérait tranquillement les attaques bien trop brouillonnes de Seko Fofana ou Diakité. Alors Emerse Faé, devant l’impuissance des siens, faisait trois changements pour tenter de faire chavirer le match. Haller disputait ses premières minutes alors que Kessie, remplaçant au coup d’envoi, faisait également son entrée tout comme Nicolas Pépé sur le couloir droit.  Le Sénégal éliminé

 L’ancien milieu du Barça ne tardait pas à s’illustrer d’une belle tête bien repoussée par Mendy (74e). Quelques minutes plus tard, c’est Nicolas Pépé qui obligeait l’actuel gardien d’Al-Ahli à s’illustrer une nouvelle fois. Mais les efforts ivoiriens étaient enfin récompensés dans ce match. C’est Nicolas Pépé, encore lui, qui obtenait un penalty logique sur une grosse faute d’Edouard Mendy. Et c’est Franck Kessie qui ne tremblait pas pour transformer et égaliser (1-1, 86e). La rencontre se poursuivait donc avec les prolongations !

Dans cette prolongation, on s’attendait à voir les équipes plutôt tétanisées par l’enjeu. Mais il y avait des espaces dans les deux défenses. Sadio Mané avait par deux fois réussi à en profiter mais il tombait sur un Fofana heureusement très vigilant (103e et 105e). Et après 30 nouvelles minutes sans but, les deux équipes se départageaient lors de la séance de tirs au but. Et à la surprise générale, sur le papier, le Sénégal s’est incliné lors de cette séance. C’est Niakhaté qui a loupé le penalty des Lions. Un penalty qui permet aux Éléphants de se qualifier au prochain tour pour affronter le vainqueur de Mali-Burkina Faso.

 Source Hanif Ben Berkane- 29/01 - 23:58

  • Publié dans Sport

La libre circulation des millions d'Africains peut-elle être mise en péril par les putschistes en transition ? C'est tout simplement inadmissible, à moins qu'il ne s'agisse d'une escroquerie intellectuelle par des éventuels escrocs politiciens.

Le Mali, le Niger et le Burkina Faso quittent la Cédéao "sans délai" Les régimes militaires au pouvoir au Burkina Faso, au Mali et au Niger ont décidé de retirer leur pays, avec effet immédiat, de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), organisation sous-régionale de 15 membres, ont-ils annoncé dimanche 28 janvier dans un communiqué conjoint.

Les dirigeants respectifs des trois États sahéliens, "prenant toutes leurs responsabilités devant l'histoire et répondant aux attentes, préoccupations et aspirations de leurs populations, décident en toute souveraineté du retrait sans délai du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté économique des États d'Afrique de l'ouest", dit le communiqué lu sur les médias d'État de ces pays.

 Les trois pays, confrontés à des problématiques similaires d'insécurité, de jihadisme et de pauvreté, ont des relations tendues avec la Cédéao depuis que des militaires y ont pris le pouvoir par la force, en 2020 au Mali, en 2022 au Burkina Faso et en 2023 au Niger.

La Cédéao essaie d'endiguer les coups de force et de pousser au retour le plus vite possible des civils au pouvoir. Elle a pris de lourdes sanctions contre le Mali et le Niger et est allée jusqu'à menacer de recourir à la force dans ce dernier pays. Elle a suspendu les trois pays de ses organes.

 La Cédéao, "sous l'influence de puissances étrangères, trahissant ses principes fondateurs, est devenue une menace pour ses états membres et ses populations", dit le communiqué conjoint.

 Les régimes militaires ne cessent de dénoncer l'instrumentalisation faite selon eux de la Cédéao par l'ancienne puissance coloniale française. Le retrait de la Cédéao est le dernier acte de rupture en date de leur part.

 Effets considérables Ils ont poussé les ambassadeurs et les forces françaises vers la sortie et se sont tournés politiquement et militairement vers la Russie. Ils ont par ailleurs formé une alliance placée sous le signe de la souveraineté et du panafricanisme.

Les militaires soulignent dans leur communiqué que leur pays avait participé en 1975 à la création de la Cédéao.

 "Après 49 ans d'existence, les vaillants peuples du Burkina, du Mali et du Niger constatent avec beaucoup de regret, d'amertume et une grande déception que leur organisation s'est éloignée des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme", disent-ils.

Ils accusent l'organisation de ne pas les avoir aidés face aux jihadistes qui sévissent depuis 2012, au Mali d'abord, puis aussi chez ses deux voisins, faisant des milliers de morts, combattants et civils, et provoquant le déplacement de millions de personnes.

Les mesures de rétorsion prises par la Cédéao ont produit peu d'effets à ce jour sur le retour des civils à la tête de leur pays.

 Au Mali, les militaires en place depuis bientôt quatre ans sous la conduite du colonel Assimi Goïta s'étaient engagés à organiser des élections en février 2024. Mais ils ont repoussé l'échéance à une date inconnue.

Au Burkina, le capitaine Ibrahim Traoré avait affirmé après sa prise de pouvoir le 30 septembre 2022 qu'il tiendrait les engagements pris auprès de la Cédéao par son prédécesseur, le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba, de tenir des élections à l'été 2024.

Depuis, le régime a indiqué que la lutte contre les groupes jihadistes était la priorité.

 Aucune sanction n'a été prise contre le Burkina, autre que la suspension des instances de la Cédéao.

 Au Niger, le blocus commercial a fait grimper le prix des denrées alimentaires et créé une pénurie de produits essentiels, notamment de médicaments.

 Quelques jours après le coup d'État, le général Abdourahamane Tiani a déclaré que la période de transition avant le retour des civils n'excéderait pas trois ans. La durée exacte de la transition doit être fixée lors d'un "dialogue national" qui n'a pas encore débuté.

 Cette décision pourrait produire des effets considérables, par exemple pour la circulation des biens et des personnes, pour les trois pays concernés, dépourvus d'accès à la mer, et pour la région. Elle suppose des implications sur les exemptions de visa et les exonérations de taxe, avec des retombées sur les prix.

La mise en œuvre du retrait lui-même suscite des questions. Le traité de la Cédéao stipule que tout État désireux de se retirer doit le notifier par écrit dans un délai d'un an et est tenu de se conformer à ses obligations pendant cette période. Il laisse cependant la porte ouverte à un retrait de la demande de retrait pendant ces 12 mois.

Avec AFP

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Présentation des Voeux du Nouvel au Président de la République

Ce lundi 08 janvier 2023, la salle des pas-perdus de la présidence de la République au Plateau a été le théâtre d'un moment solennel marquant la présentation des vœux du Nouvel An au Président de la République, SEM Alassane Ouattara.

À cette occasion, M. Zoro Epiphane Ballo Président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, a participé à cette cérémonie empreinte de cordialité et de positivité. L'événement a revêtu une importance particulière, symbolisant l'unité et l'engagement collectif envers un avenir prospère pour la Côte d'Ivoire. Les Institutions de la République et les Autorités Judiciaires ont partagé leurs vœux avec le chef de l'État, consolidant ainsi les liens entre les différentes entités travaillant main dans la main pour le bien-être du pays. En sa qualité de Président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, M. ÉPIPHANE ZORO BI BALO a exprimé ses vœux sincères pour une année 2024 empreinte de succès, de développement et de paix.

L'occasion a également été propice à un renouvellement de l'engagement en faveur des principes de bonne gouvernance et de transparence. Le Président Alassane Ouattara a accueilli chaleureusement ces vœux et a souligné l'importance de l'unité nationale dans la réalisation des objectifs communs. Il a salué le dévouement de toutes les institutions et a exprimé sa confiance en l'avenir radieux de la Côte d'Ivoire.

Cette cérémonie a constitué un moment significatif, symbolisant l'esprit de collaboration et d'optimisme qui prévaut au début de cette nouvelle année. Les vœux partagés ont reflété l'aspiration collective à un avenir meilleur et ont jeté les bases d'une année 2024 placée sous le signe de l'unité et du progrès.

Source Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance

France: Gabriel Attal remplace Élisabeth Borne au poste de Premier ministre

Avec Gabriel Attal à la tête du nouveau gouvernement, c'est une nouvelle page qui s'ouvre dans ce deuxième quinquennat d'Emmanuel Macron. Le président de la République a donc fait le choix de la jeunesse et de la popularité, puisque le ministre de l'Éducation sortant bénéficiait, depuis plusieurs semaines, d'une bonne cote de popularité, devançant, selon un sondage Ipsos-Le Point mi-décembre, l'ex-Premier ministre Édouard Philippe.

Ce nouveau Premier ministre va donc devoir former un gouvernement, s'imposer dans la majorité et face aux oppositions. Il devra également diriger la bataille des élections européennes face à Jordan Bardella, qui mène la liste du Rassemblement national (RN) et bénéficie d'une large avance dans les sondages. Tout cela à l'ombre d'Emmanuel Macron.

Le nom de Gabriel Attal circulait avec insistance ces dernières heures. Très proche du président Emmanuel Macron, il avait en effet choisi de prendre le virage LREM en 2017 et était devenu député à l'Assemblée nationale cette même année.

 En 2018, il entre au gouvernement à 29 ans, devenant secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse dans la seconde équipe du Premier ministre Édouard Philippe. Entre 2020 et 2022, il prend le poste de porte-parole du gouvernement Jean Castex. Depuis l'été 2023, il occupait le poste de ministre de l'Éducation nationale après le court passage à cette même fonction de Pap Ndiaye, jugé trop discret.

Il a toutefois commencé son parcours politique au Parti socialiste en soutenant la candidature de Ségolène Royal à l'élection présidentielle de 2007. Proche de Dominique Strauss-Kahn, il suit finalement François Hollande et fait son entrée dans un cabinet ministériel de Marisol Touraine en 2012.

 Démission de Borne, début du remaniement

Élisabeth Borne était restée, lundi 8 janvier, près d'une heure au palais présidentiel. Entrée par la grille d'honneur, elle était ressortie discrètement par la rue de l'Élysée, signant la fin d'une séquence de vingt mois. Après de longues hésitations, Emmanuel Macron a donc fini par trancher et demander à Élisabeth Borne de quitter sa fonction.

Elle avait tout fait pour rester à Matignon malgré les difficultés liées à la majorité relative obtenue aux élections législatives de 2022 à l'Assemblée nationale et l'adversité parfois au sein même du gouvernement avec ces ministres qui défiaient son autorité, Gérald Darmanin ou Bruno Le Maire et un président pas toujours en soutien.

Ce remaniement était attendu depuis plusieurs jours en raison des mots prononcés par le président de la République lors de ses vœux du 31 décembre. Il avait en effet donné « rendez-vous à la nation » lors de sa traditionnelle allocution télévisée de la Saint-Sylvestre, suivie de l'annulation du traditionnel Conseil des ministres du mercredi 3 janvier 2024.

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CAN 2024: LA CÔTE D'IVOIRE SANS ZAHA, MAIS AVEC TROIS JOUEURS DE LIGUE 1 ET LE GRAND RETOUR DE PÉPÉ

Jean-Louis Gasset a dévoilé ce jeudi la liste des 27 noms amenés durant la CAN à défendre les couleurs de la Côte d'Ivoire, pays hôte de la compétition qui débutera le 13 janvier prochain. Nicolas Pépé y fait un retour remarqué, tandis que Wilfried Zaha en est le grand absent.

L'armada du pays hôte est connue, et elle a de quoi faire peur. Sélectionneur de la Côte d'Ivoire, Jean-Louis Gasset a officialisé ce jeudi sa liste de 27 joueurs pour la prochaine CAN. "Une liste provisoire, puisque nous avons encore dix joueurs impliqués dans un match d'ici au 1er janvier", a-t-il rappelé.

 Pour la compétition continentale, qui se déroulera du 13 janvier au 11 février 2024 et dans laquelle les Eléphants voudront bien figurer, plusieurs cadres ont été convoqués comme Ibrahim Sangaré, Franck Kessié, Jonathan Bamba, Seko Fofana ou encore Sébastien Haller.

Gasset veut tenter le coup avec Haller, "l'attaquant de la Côte d'Ivoire"

 S'il est actuellement blessé à une cheville, le buteur du Borussia Dortmund devrait être remis sur pied à temps. “Je veux bien prendre le risque pour un joueur comme lui, parce que c'est un leader. J'estime que c'est l'attaquant de la Côte d'Ivoire, je veux aller au bout du processus avec lui“, a justifié Gasset, qui a “très bon espoir” de le récupérer à temps.

 A noter l'absence inattendue au sein d'un secteur offensif fourni de Wilfried Zaha, qui a rejoint la Turquie cet été et joue pourtant régulièrement avec Galatasaray. Revenu à un bon niveau à Trabzonspor, Nicolas Pépé effectue son grand retour au meilleur des moments, lui dont la dernière cape remonte au 19 novembre 2022.

 Côté Ligue 1, le Monégasque Wilfried Singo, le Rémois Oumar Diakité et le Niçois Jérémie Boga sont bien là. Une incertitude concerne enfin Simon Adingra, lui aussi blessé avec Brighton.

 La liste de la Côte d'Ivoire:

Gardiens : Yahia Fofana, Badra Ali Sangaré, Charles Folly;

Défenseurs : Serge Aurier, Willy Boly, Ismaël Diallo, Ousmane Diomandé, Ghislain Konan, Odilon Kossonou, Evan Ndicka, Wilfred Singo;

 Milieux : Amani Lazaré, Idrissa Doumbia, Seko Fofana, Franck Kessié, Ibrahim Sangaré, Jean Michaël Seri;

 SUR LE MÊME SUJET CAN 2024: La Tunisie sans Mejbri ni Drager CAN 2024: Non, un joueur de la Guinée n'a pas été écarté pour une raison improbable liée à un maillot de Vinicius Jr CAN 2024: Regragui veut briser "la malédiction" en triomphant avec le Maroc Attaquants : Simon Adingra, Jonathan Bamba, Jérémie Boga, Oumar Diakité, Max-Alain Gradel, Sébastien Haller, Karim Konaté, Christian Kouamé, Jean-Philippe Krasso, Nicolas Pépé.

 DOSSIER : CAN 2024 Romain Daveau

France: mort de Jacques Delors, l'homme qui ne voulait pas être président

Portrait du ministre de l'Economie et des finances Jacques Delors invité dans "le club de la presse" d'Europe 1 le 24 janvier 1982.

Jacques Delors n’a été que trois ans ministre de l’Économie et des Finances, entre mai 1981 et juillet 1984. Pourtant, ce social-démocrate a probablement plus influencé la politique économique de la France actuelle que nombre de ministres aux multiples portefeuilles. En 2011 encore, il était désigné par un panel de Français comme ayant été le meilleur grand argentier des trois précédentes décennies.

Le tournant de la rigueur

 Dans le paysage politique français du XXe siècle, Jacques Delors occupe ainsi une place bien particulière. Il aurait pu, croient les Français en 1995, être président de la République, il était en tout cas donné favori contre Jacques Chirac. « Jacques, fais ton devoir ! », a-t-on même entendu lors du congrès du Parti socialiste de Liévin en 1994. Mais sa position marginale au sein de la gauche l’a fait renoncer à se présenter à la présidentielle parce qu’il ne pensait pas pouvoir former une majorité pour mener sa politique.

Jacques Delors en 1995: «J'ai décidé de ne pas candidat à la présidence de la République»

 Les Français, c’est bien connu, ont la mémoire courte. C’est pourtant Jacques Delors qui en 1983 leur administrera une potion bien amère en faisant prendre au pays le tournant de la rigueur. Les remèdes préconisés à l’époque ressemblent à s’y méprendre à ceux prescrits par François Hollande, début 2014, même si le contexte est bien différent – à l'époque de Delors, la France compte à peine plus d’un million de chômeurs. Des rumeurs courent même comme quoi Jacques Delors aurait murmuré à l'oreille de l'ancien président socialiste.

C'est en 1983 que Jacques Delors vient siffler la fin des mesures sociales généreuses pour lesquelles Mitterrand a été élu. Les prix et les salaires sont bloqués. Exit la politique trentenaire d’indexation des salaires sur les prix, place au plan de rigueur et à l'ouverture libérale. L’inflation comme le déficit commercial sont divisés par trois en trois ans. Les milieux d’affaires s’en réjouissent, mais la classe populaire qui a porté Mitterrand au pouvoir se sent flouée.

L’unité syndicale en ligne de mire

 Né le 20 juillet 1925, Jacques Delors fait ses premières armes, comme son père, à la Banque de France, en 1945, où il poursuit des études tout en travaillant. Catholique pratiquant, il confie à son biographe, Gabriel Milesi, avoir hésité à devenir prêtre « au point d’en perdre le sommeil ». Il s’engage dans le syndicalisme à la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) qui le propulse au Conseil économique et social puis au Commissariat général du plan.

 Le syndicalisme, avec la construction européenne, sera la grande affaire de sa vie. Très réservé, peu porté sur la nostalgie, il s’était quand même laissé aller en 1994 à évoquer une ombre de regret : « Si j’avais 35 ou 40 ans (il en avait 69), je me consacrerais à une seule chose : l’unité syndicale », avait-il consenti à dire. Il y voyait le garde-fou indispensable contre la toute-puissance de la politique monétaire.

 Son premier contact direct avec le monde politique a lieu en 1969 : il intègre le cabinet de Jacques Chaban-Delmas, le nouveau Premier ministre. Lui, l’homme de gauche, s’engage à droite. Pour beaucoup de ses amis, c’est une trahison. « Il fallait choisir entre une certaine fidélité à ce que je suis et l'efficacité », se justifie-t-il. Quarante ans après, Jacques Delors aimait se rappeler avoir largement inspiré la loi de 1971 sur la formation professionnelle, un texte toujours d’actualité. En 1973, en désaccord avec le gouvernement, il le quitte pour enseigner à l’université (1974-79).

 Jacques Delors adhère au Parti socialiste en 1974, après un passage éclair d’un mois au Parti socialiste unifié (PSU) présidé par Michel Rocard. Il est élu député européen en 1979 et préside la Commission économique et monétaire jusqu’en mai 1981. Aux municipales de 1983, il est élu maire de Clichy, en banlieue parisienne, un mandat auquel il devra renoncer en 1985 pour incompatibilité avec la présidence européenne.

L’Europe encore et toujours

 Ce cinéphile et amateur de jazz change en effet de registre et de tempo, à partir de janvier 1985. Jusqu’en décembre 1994, Jacques Delors assure trois mandats en tant que président de la Commission européenne. Il a rang de chef d’État et son attachement à la négociation et au compromis estimable, acquis dans le syndicalisme, s’applique ici à grande échelle.

Son long passage à la tête de l’Europe a été marqué par l’élargissement de l’Europe communautaire, l’adoption de l’Acte unique européen, la réforme de la politique agricole commune (PAC, associée à la création du Programme européen d’aide aux plus démunis), la signature des accords de Schengen et du Traité de Maastricht en 1992.

 Jacques Delors en 1992: «Je choisis sans hésiter le "oui" à l'Europe»

L’Europe demeurera pour Jacques Delors la clé de toutes les batailles. Bien que retiré de la vie politique depuis 1995, il intervient régulièrement, notamment par le biais de Notre Europe-Institut Jacques Delors, un groupe de réflexion qu’il a fondé en 1996. En 2010, il rejoint le Groupe Spinelli qui rassemble au Parlement européen d’une manière informelle les élus favorables au fédéralisme au sein de l’Union européenne.

Jacques Delors a épousé en 1948 Marie Lephaille, une Basque à la personnalité aussi forte que généreuse. Le couple a eu deux enfants, Martine Aubry (née Delors), ex-première secrétaire du Parti socialiste (2008-2012), ex-ministre du Travail (1991-1993) et maire de Lille, et un fils journaliste à Libération, Jean-Paul, emporté par une leucémie à 29 ans en 1982.

 Jacques Delors, invité de la semaine de RFI, le 24 mars 2007

 Pierre Ganz Ouvrages de Jacques Delors :

 · Les indicateurs sociaux, S.E.D.E.I.S,‎ 1992

 · Jacques Delors et Philippe Alexandre, En sortir ou pas, Grasset,‎ 1985

 · La France par l'Europe, Grasset,‎ 1988

 · Le nouveau concert européen, Odile Jacob,‎ 1992

· L'unité d'un homme, Odile Jacob,‎ 1994

· Combats pour l'Europe, Économica,‎ 1996

 · L'Europe tragique et magnifique : Les grands enjeux européens, Saint-Simon,‎ 2007

 · Investir dans le social, Odile Jacob,‎ 2009

Source RFI

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Élection de Thiam : Le Pdci enterre définitivement l'ivoirité, son monstre !

La grande leçon de cette élection, c'est bien sûr l'enterrement définitif, et hautement symbolique, de la fameuse "ivoirité"

Tidjane Thiam, l'ancien magnat de la finance, a été couronné sans suspense à la tête du vénérable PDCI-RDA. Qui aurait pu deviner que les dés étaient si savamment pipés en faveur de l'ex-patron de Credit Suisse ? C'est bien connu, rien ne vaut une transition en douceur pour un ingénieur reconvertis qui fait son entrée sur la scène politique, au grand dam des vieux briscards du PDCI qui n'ont visiblement pas vu venir ce coup de théâtre.

La grande leçon de cette élection, c'est bien sûr l'enterrement définitif, et hautement symbolique, de la fameuse "ivoirité", ce monstre hideux fabriqué de toutes pièces par les génies de l'idéologie au sein du parti. Grâce à la bataille menée par les cadres du RDR et le président Alassane Ouattara, ce concept abject qui a tant fait souffrir une communauté entière avait été anéanti et gisait sur son flanc attendant d'être enterré. Son géniteur l'a enterré à Yamoussoukro, sur les terres du père de la nation ivoirienne, Félix Houphët-Boigny qui a fait de ce pays une terre de brassage et d'hospitalité et qui dormir en paix. Désormais, finies les querelles sur les origines de chacun, place à l'important : qui donc pourra aider ce cher pays à avancer ? Bravo au PDCI pour cette soudaine illumination !

En outre, cette élection a brillamment démontré que le PDCI, qui se fait le chantre de la transparence, n'a plus de leçon à donner à quelqu'un dans ce pays. Les manœuvres et l'opacité entourant sa liste électorale et le Comité de sélection des candidatures ont été un modèle du genre, un véritable cas d'école qui mériterait presque une standing ovation. Tout est bien qui finit bien, comme on dit ! Vivement les débats de fond, car après tout, qui pourrait bien s'intéresser à des détails triviaux comme la clarté et l'équité électorale quand il y a tant de grandes idées à discuter ?

Par  Yacouba DOUMBIA Journaliste / Observateur averti