L’OIC a pour mission de renforcer le secteur mondial du Café et d’encourager son développement durable dans le cadre d’une économie de marché pour le bien-être de tous les acteurs de la chaîne de valeur de cette spéculation.
Les pays membres représentent 98% de la production et plus de 67% de la consommation mondiale de café.
Les travaux qui se tenaient à Bangalore ont enregistré la participation de 80 pays et 2600 délégués
En effet, pour rendre le travail du l’OIC plus efficace, l’Accord international de 2022 sur le café (AIC) établit deux comités : le Comité des finances et de l’administration (CFA) et le Comité économique (CE). Le CFA continuera d’examiner les questions financières et administratives de l’OIC dans la continuité de l’AIC 2007. Le CE, quant à lui, intégrera tous les objectifs et activités techniques et stratégiques des trois comités techniques existant dans le cadre de l’AIC 2007 (statistiques ; promotion et développement des marchés ; et projets), y compris ceux qui étaient liés au Forum consultatif sur le financement du secteur du café et qui sont maintenant traités par le Groupe de travail public-privé sur le café (GTPPC).
📰 TRIBUNE – Côte d’Ivoire – Cameroun : La vérité qui dérange, l’amitié qui demeure
Il existe entre la Côte d’Ivoire et le Cameroun un lien profond, un respect mutuel, presque une fraternité culturelle. Nous sommes deux peuples qui vibrent au même rythme, qui aiment le football avec passion, qui rêvent des mêmes sommets. Et, avouons-le, beaucoup d’Ivoiriens rêvaient encore d’un match Côte d’Ivoire–Cameroun à la Coupe du Monde, un duel de géants, un choc historique entre nos anciennes gloires et nos nouvelles générations. Hélas, le Cameroun a été éliminé, et ce rêve s’est éteint. Mais le football a ceci de magnifique : il rassemble les peuples, même lorsque leurs politiques les divisent. Et c’est précisément parce que nous sommes deux peuples amis qu’il faut aujourd’hui parler avec franchise.
⸻ ✘ Même amis, nous devons dire la vérité Hier, un artiste camerounais a livré un témoignage d’une rare sincérité. Il a décrit un Cameroun au bord de l’implosion, partagé entre la tentation du chaos et l’arrogance de ceux qui méprisent la souffrance du peuple. Son cri fait écho à une réflexion que j’ai formulée récemment : on ne peut pas comparer Alassane Ouattara à Paul Biya. C’est une erreur intellectuelle, politique, et morale. ⸻ ✘ Aucun parallèle possible : deux présidents, deux visions, deux destins • Alassane Ouattara a bâti son parcours sur l’exigence, la rigueur, la vision économique, la stabilité et l’ambition d’un pays moderne. Son objectif 2030 est clair : faire de la Côte d’Ivoire une nation moderne, semi-industrielle, stable et prospère. • Paul Biya, lui, n’a jamais engagé le Cameroun sur la voie du développement accéléré. Le pays reste figé, fracturé, immobilisé — et le peuple camerounais, lui-même, le constate chaque jour. Comparer Ouattara et Biya n’a donc aucun sens. C’est comme comparer deux routes : l’une construite, éclairée, bitumée, avancée ; l’autre laissée en friche.
⸻ ✘ La Côte d’Ivoire n’a jamais souhaité l’embrasement du Cameroun Qu’on soit clair : la Côte d’Ivoire n’a aucun intérêt dans une crise camerounaise. Nous aimons ce pays. Nous respectons ses citoyens. Nous avons trop de liens communs pour souhaiter sa chute. Mais l’amitié n’est pas la soumission au mensonge. Nous refusons d’être les punching-balls de certains journalistes ou intellectuels camerounais qui ont décidé de faire de la Côte d’Ivoire leur diversion préférée.
⸻ ✘ Pendant que nous construisons, d’autres préfèrent fermer les yeux En Côte d’Ivoire, nous avons choisi la voie du développement : • routes, • ponts, • énergie, • zones industrielles, • stabilité institutionnelle, • projets jeunesse. Nous avons choisi le travail. Nous avons choisi l’avenir. Et cela porte ses fruits. Pendant ce temps, une partie des élites camerounaises préfère détourner le regard, et accuser la Côte d’Ivoire pour éviter de regarder leur propre réalité : • chômage massif, • jeunesse désespérée, • désertification économique, • tensions politiques, • immobilisme d’État. Comme l’a dit l’artiste camerounais : « Les jeunes crient leur détresse, et personne ne les écoute. » Cette vérité n’est pas ivoirienne. Elle est camerounaise. Elle est filmée, documentée, partagée par les Camerounais eux-mêmes.
⸻ ✘ Deux nations sœurs, mais deux chemins différents La Côte d’Ivoire avance. Le Cameroun stagne. Ce sont des faits, pas des provocations. Et aujourd’hui, chacun doit assumer son choix. L’amitié entre nos peuples doit rester intacte. Mais la Côte d’Ivoire ne se taira plus face aux attaques injustes, infondées et souvent lâches de certains intellectuels camerounais qui préfèrent commenter Abidjan plutôt que de sauver Yaoundé.
⸻ 🔚 Conclusion : l’amitié demeure, mais la vérité s’impose La Côte d’Ivoire restera toujours une amie fidèle du Cameroun. Mais l’amitié n’est pas un mensonge. Elle n’est pas une fuite. Elle n’est pas une diversion. Et puisqu’un pays frère traverse des moments difficiles, nous ne lui souhaitons pas l’embrasement. Nous lui souhaitons le courage. Nous lui souhaitons le sursaut. Nous lui souhaitons la renaissance. Quant à nous, en Côte d’Ivoire, nous continuerons sur la voie du développement, parce que c’est le choix que nous avons fait. Et c’est le choix que nous assumons.
⸻ ✍️ Diomandé Adama Président de l’ADDL Association pour la Défense de la Démocratie et des Libertés

Il est décrit comme l’architecte du projet Pastef. Son choix qui a surpris beaucoup d’analystes et d’observateurs de la scène politique, est pourtant évident et logique selon Ousmane Sonko lui-même. « Mon choix sur Diomaye n’est pas un choix de cœur mais de raison. Je l’ai choisi parce qu’il remplit les critères que j’ai définis. Il est compétent et a fait la plus prestigieuse école du Sénégal. Après presque 20 ans aux Impôts et Domaines où il a abattu un travail exceptionnel, personne ne peut dire qu’il n’est pas intègre. Je dirais même qu’il est plus intègre que moi. Je place le projet entre ses mains « , a déclaré Ousmane Sonko à son sujeElection présidentielle au Sénégal: Qui est Bassirou Diomaye Faye, le probable prochain président du Sénégal ?
«L’or va servir à la couverture, c’est faux de dire qu’on n’a l’or, que l’État malien a de l’or’’, a déclaré l’ancien ministre Konimba SIDIBÉ, tout en précisant que l’or appartenait aux sociétés qui l’exploitent.
Abordant la question de la monnaie, le Chef de l’Etat du Niger avait déclaré que cela était un signe de souveraineté.


Les dirigeants respectifs des trois États sahéliens, "prenant toutes leurs responsabilités devant l'histoire et répondant aux attentes, préoccupations et aspirations de leurs populations, décident en toute souveraineté du retrait sans délai du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté économique des États d'Afrique de l'ouest", dit le communiqué lu sur les médias d'État de ces pays.