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POURQUOI J’INTERPELLE MADAME LA MINISTRE SUR L'AFFAIRE DE LA SALLE RECALÉE AU BEPC

Spécial POURQUOI J’INTERPELLE MADAME LA MINISTRE SUR L'AFFAIRE DE LA SALLE RECALÉE AU BEPC

Par : Benoit Hili · POURQUOI J’INTERPELLE MADAME LA MINISTRE SUR L'AFFAIRE DE LA SALLE RECALÉE AU BEPC Depuis deux mois je parle de cette affaire où une salle entière de 29 candidats qui comprend des élèves brillants a été recalée au Bepc. Une mention de fraude a été injustement apposée sur la composition d’ensemble de la salle. Si les choses restent en l’état, les victimes (centre LABAT A de Williamsville) ne peuvent s'inscrire ni dans le privé ni dans le public. Sur la plate-forme ministérielle, on ne peut pas les intégrer comme élèves. Ces gamins seront donc clandestins. Et la clandestinité peut durer deux à trois ans.

L’enfer en somme ! Parmi les propositions que des amis font, c’est qu’à partir du moment où tout innocente les pauvres enfants, les parents d’élèves doivent prendre un avocat et ouvrir un procès. C'est long, la procédure, dans ce cas. Ça peut durer un an. Ce fut le cas de deux non-voyants victimes d'injustice similaire au bac. La procédure du procès a pris un an. Ils ont gagné le procès et ont été réhabilités par la justice. Quand ils ont cherché à être inscrits à l'université, ils se sont heurtés à un obstacle. Les orientations à l'université, concernent les bacheliers de l'année fraîchement écoulée. Or, leur bac à eux, datait de l'année d'avant l'année écoulée. Ça été la double peine pour nos pauvres non-voyants. Voilà l'inconvénient de cette voie judiciaire. Prions que la ministre Koné Mariatou qui fait tout pour améliorer les choses soit sensible de cette salle de 29 élèves victimes du quiproquo. Un dossier dont elle est saisie depuis juillet. Sinon, ce sera une situation kafkaïenne pour les pauvres bouts de choux.

VD